Ce que j’ai oublié de dire – ça n’a pas grande importance – mais c’est ce que j’aurais voulu dire, c’est que c’était (Edmond-) Pierre Seeldrayers qui avait présenté le peintre Gustave Camus à mes parents.
Le « plan » de Trump est de donner à Poutine ce qu’il a volé (qui se ressemble s’assemble) en interdisant à…
101 réponses à “Le temps qu’il fait, le 10 juillet 2009”
Oui Nadine
1) Vous semblez admettre le ex-nihilo (précaire et momentané) dans certain cas (lorsque les soldes interbancaires sont équilibrés (?) ) : je me réjouis de votre aveu mais je lui trouve une mauvaise raison : lorque les soldes interbancaires sont équilibrés, les banques sont beaucoup plus libres de creer DANS LEUR PROPRE MONNAIE .
Mais ce que je veux vous dire c’est ne signifie pas pour autant qu’il s’agit ou pas de crédit ex-nihilo ou de pas de ex-nihilo (crédit assis sur un dépôt/prêt)
Et donc vous ne pouvez douter ou argumenter du ex-nihilo (« Est-ce suffisant pour valider le principe de création ex-nihilo ? ») sur la base d’une situation qui n’en concerne pas son processus créatif mais uniquement sa plus ou moins facilité
D’où ma seconde phrase, mal torchée, c’est vrai : c’est votre raisonnement qui ne correspond à rien du tout ! 😉
2) Je laisse le Marquis se débrouiller avec ses paradoxes où EFFECTIVEMENT, il pense ex-nihilo sans le savoir , tel un Jourdain !
@ Paul
J’ai écrit : » C’est à dire que la duplication de l’argent a bien eu lieu !
C’est à dire qu’il y a à la fois l’argent des dépôts ET l’argent de emprunteurs.”
Paul me demande : »
Cet argent dupliqué peut-il être dupliqué
1) dans deux portefeuilles distincts (dans deux poches revolver) ?
2) dans un portefeuille et dans une reconnaissance de dette ?
3) dans deux reconnaissances de dette ? »
Je précise : lorsqu’Allais écrit sa celèbre phrase, il pose bien, comme Paul, que c’est bien l’argent des déposants qui est en fait ‘prêté’ aux emprunteurs. Constatant que juridiquement l’argent est aux deux endroits à la fois, il en conclu au phénomène de duplication, puisque l’argent est disponible aux deux endroits. Et donc, il pose un principe de ex-nihilo coté crédit.
Il pense donc très correctement la contradiction. (Même s’il la pense implicitement comme s’il raisonnait en système à monnaie pleine)
Mais de façon ludique, moderne , paresseuse mais fine , on peut poser que le ex-nihilo est « premier » car le lien entre monnaie non utilisée et déposé ET le crédit est rompu , la logique s’est inversée dans la pratique (Et que les banques pédalent pour colmater les fuites, ensuite, en espérant que la monnaie créée restera dans LEURS PROPRES COMPTES, donc dans leur monnaie, est une réalité dérivée)
Et dans ce cas , le dépôt devient annexe, secondaire , on ne voit plus que c’est l’ancêtre détrôné , sublimé dans la technique du fractionnaire : la monnaie fiduciaire prend la place de l’or. Le néant est assis sur du néant à cours obligatoire.
Le ex-nihilo est alors le fondement de tout , le crédo … bien qu’on puisse aussi taper dans l’encours monétaire existant également pour fabriquer du crédit avec la technique du prêt , considéré comme une simple conséquence du ex-nihilo initial et premier .
Dans cette optique là, on ne ‘pense’ même plus les dépôts … on les laisse tranquille , on les oublie (sauf le banquier qui les place !) . Pourquoi épargner d’ailleurs ? pourquoi s’enchaîner avant ? alors qu’on peut dépenser sans entrave !!! On veut du pognon d’investissement ou de spéculation ? On ouvre une ligne , vive la vie à Las Vegas, on prend , on tape, on brûle …
Bien sûr, il faudra rendre … il faudra aussi, donc, constituer APRES COUP l’équivalent de cette épargne préalable impensée : bien sûr ça force à du facile, du vite fait, du court terme, de l’inutile : il faut aller chercher le pognon , le faire dégorger, lui faire rendre gorge pour le RENDRE et détruire ainsi un préalable archaïque oublié. Le remboursement généralisé , acte vide de sens et sans projet , nous mine et fausse nos rapports et nos perspectives. La fourmi agonise , la cigale ne chante plus tandis que la valeur se cristallise dans le désert.
Dans le monde moderne on construit son épargne dans le futur … on vend ce qu’on pas, on tranforme les dettes en actifs, on achète avec des déficits, on fait payer les générations futures, on fait de la valeur avec du vide, on fait des martingales avec le flouze des autres, on blanchit . La machine à lancer de la monnaie est là qui crache , mais dès qu’on a flambé il faut courir après pour les reprendre, les billets qui volent et virevoltent . On s’est goinfré et maintenant on est tous -ou presque- à pédaler pour remettre la bobine dans la gueule de Dame Banque !
Et même si on épargne, ce n’est plus l’épargne à papa, gonflée d’un projet de vie, non c’est l’épargne qui prend des allures de crédit encanaillé , qui va jouer sur les marchés avec du levier, faire du LBO, t’es ringard coco. On ne prête plus , on place , on optimise, on sniffe les gisements de valeurs , les décalages, les prochaines bulles. Et quand on fait tapis gagnant, on se vautre dans l’inutile vide de sens.
Oui je sais ça parait contradictoire.
@ Opossum
Vous reproduisez fidèlement ma question mais vous n’y proposez pas même un début de réponse.
1, 2 ou 3 ?
Je dépose le manuscrit de « L’argent mode d’emploi » demain soir. Il vous reste 27 heures pour me convaincre.
Je vous aide : c’est de l’option 1 qu’il faut que vous me convainquiez.
Tic-tac, tic-tac…
@nadine et opposum
Je ne comprends pas vraiment pas toute l’énergie qui est mis dans ce débat qui m’apparait ridicule parce ce n’est qu’un débat de terme sans AUCUN effet pratique.
Et voici un exemple similaire:
Un adulte donne des alumettes à un enfant.
L’enfant alume un bidon d’essence.
L’essence explose et détruit une maison.
Je n’ose même pas…. si… non… courage …. non, non ils vont en discuter encore pendant 5 mois… On va lasser tout le monde… il y a aura sûrement besoin éventuellement d’un nouveau blog juste pour résumer le déluge de commentaires… mais maintenant ce ne serait pas gentil après avoir commencer à parler du sujet… ok, j’y vais.. je pose LA question Aaaaarrrrhhhhhh:
Qui a détruit la maison? L’adulte, l’enfant ou l’essence?
P.S. pour Paul Jorion. Epargnez vos euros, illico presto. Faites-vite un appel à de nouveaux dons. Commencer déjà à envisager que décupler la puissance de votre serveur. La réponse à cette question risque de déclencher un embouteillage digital qui pourrait paralyser la planète! Ce n’est plus la crise financière qui va tous nous inquietez bientôt!
Ce n’est plus de l’ellipse, c’est carrément de l’éclipse que vous faites Oppossùm. Logique et « perception au premier abord » ne sont d’aucune utilité quand on parle de la création de la monnaie : au contraire, elles trompent les sens.
La réponse 1 à la question de Paul n’est pas possible, car cela revient à reconnaître que la monnaie a le don d’ubiquité…
@ Marquis de Laplace
La question, bien que tranchée sur ce blog depuis longtemps, est d’importance, car pour proposer de changer les choses, il faut d’abord les comprendre. La question de la monnaie, telle qu’abordée par l’essentiel de la littérature économique (seulement « l’essentiel », car on trouve, non sans efforts, de bonnes pédagogies de la création monétaire. Encore faut-il les comprendre) est faussée par de mauvaises interprétations. Le rôle de la monnaie dans la sphère économique est donc mal interprété. Pour autant, il est central.
Just my 2 cents…
Monsieur Jorion,
Depuis hier soir, j’ai lu certains de vos articles et regardé plusieurs de vos vidéos, et je partage en partie votre pessimisme en ce qui concerne l’évolution de la crise financière et économique aux USA et en Europe.
En ce qui concerne la «manipulation» des cotations boursières, vous savez sûrement que c’est une pratique qui ne date pas d’aujourd’hui. Depuis longtemps, et surtout en temps de crise, les FED, Fonds pensions et grandes entreprises essayent d’influencer les cotations et indices boursiers. Une procédure spéciale a même été mise en place en cas de forte baisse ou hausse (prévoyant certaines mesures comme un retardement des ventes, achats…). Par ailleurs, en cas de forte baisse ou de hausse, les grandes entreprises achètent ou vendent leurs propres actions…
Le grand problème pour l’économie mondiale et américaine en particulier, c’est comme vous l’avez dit une diminution de la demande, cad les consommateurs qui n’ont plus assez d’argent pour payer maisons, biens de consommation….Selon vous, ceci était dû aux salaires trop bas. En effet, le « capitalisme » s’est en quelque sorte autodétruit en éliminant un élément essentiel qui est le consommateur. Sans consommateurs, les capitalistes feront aussi faillite… (dans un premier temps, on a essayé de « rattraper le coup » en permettant au consommateur de s’endetter)
Gaspiller de l’argent en le donnant aux banques ne sert à rien…
Selon moi, la seule solution pour revenir à un équilibre, c’est de « donner » de l’argent liquide à tous les consommateurs sans contrepartie (et pas seulement annuler les dettes de certains consommateurs comme vous l’aviez suggéré). Ce devrait être une somme importante (par exemple 50.000$).
Je sais que vous allez me parler d’hyperinflation….
Mais je crois que si on prépare bien le coup (accords internationaux, établissement d’une monnaie unique…), il y a moyen d’éviter une inflation trop importante et de sortir les USA et le reste du monde de la crise.
@Oppossum
Il y a quelque chose que vous ne comprenez pas mais je ne sais pas quoi. Je ne peux plus rien pour vous.
Amicalement.
Au Marquis
L’homme peut également être cerné par une définition peu usitée mais qui rend compte d’énormément de choses :
« L’homme est un animal ludique » … et je rajouterais … qui peut se prendre au jeu.
Sinon vous avez raison, lorsque je relis ça et là les échanges de Paul, Armand, Stilgar (JFH) et l’inénarrable Etienne et d’autres , je suis surpris de voir que je me reformule les mêmes questions/réponses et que pas mal de choses avaient déjà été dites. Paul avait probablement besoin de tester , on a donc refait le chemin.
@ Julien
« cela revient à reconnaître que la monnaie a le don d’ubiquité… »
Vous chosifiez la monnaie, vous vous laissez berner par son support : la monnaie est un droit à prendre donné en échange d’un bien , en général pre-existant . Le système bancaire existant peut vous accorder ce privilège de prendre avant d’avoir donné (comme le prêt) , mais sans le retirer juridiquement à quiconque (et ça seule la banque peut le faire) : mais bien sûr il faudra rendre.
@ Paul
Vous convaincre -même par hasard- serait faire prendre trop de risques à ce qui doit être.
Et de toute façon , même si vous aviez raison quelque part tout au fond , vous avez tort parce que en attendant que vous ayez raison , tout s’est précisemment passé autrement, et ce temps d’attente correspond à la crise.
Vous raisonnez avec un préalable inconscient en monnaie pleine couverte par l’or. Comme Allais d’ailleurs : il constate la contradiction dès le départ et la condamne au nom d’une morale datant du moyen age. (Je me sens d’accord avec lui … mais pas au nom de la morale mais de la prudence)
Vous, vous aurez raison , mais vous avez tort de vouloir avoir raison tout de suite . Je m’explique : oui le Crédit ne peut être fondamentalement que l’Emanation Transmutée du Dépôt, mais le problème est précisemment que notre Système s’est bâti une conception qui violente ce Rapport en donnant le primat au Crédit, c’est à dire au Futur.
Et lorsque la temporalité dépasse l’épace d’une vie , c’est à dire qu’on s’est trop penché en avant, alors ce qui n’était qu’un déséquilibre permettant, en temps normal, à l’usage et inconsciemment, la marche en avant, devient un pêtage de gueule monumental.
PS/ Finalement je préfère adopter le concept « d’ Emanation Transmutée du Dépôt » … parce qu’avec celui de ‘duplication’ (empruntée à Allais) , et que j’ai bien voulu vous concéder pour tenter de me rapprocher de votre idée fondamentale , vous me coincez trop facilement et sans vergogne … 😉
Bon le débat est clos. On lira le livre.
Nadine vous êtes trop chou !
Concevez et réalisez que nous sommes nombreux à ne pas savoir comprendre ce quelque chose ! Mais je ne veux pas faire du nombre un argument … (étant en général souvent en minorité dans mes idées !)
Mais que je sois personnellement l’objet de votre sollicitude (même avec la dose de compassion 😉 …) me touche … si si .. merci, c’est gentil !
à Oppossùm
Il y a beaucoup moins de « choses » qui vous échapperaient franchement.
que de « choses »
(soldes hétérogènes en détenteurs, maturités, etc. et flux hétérogènes en types d’ops, maturités, swaps, etc.)
que vos entrelacs de cocons neuronaux sentent-et-décryptent plutôt bien, avec le ton qu’il faut.
C’est mon point de vue.
13 juillet – 19:55. Les deux premières lignes seraient de ce Monsieur Allais.
Je le note; ça ne donne pas envie de le lire, même si …
il y a toujours à apprendre à partir du n’importe quoi.
La question d’Allais est la confusion même.
Il n’est pas étonnant que le QCM ait du mal à la fois
à trouver une place acceptable dans la nébuleuse du sujet
et
à trouver une réponse qui puisse convenir au Marquis, à Nadine, à Oppossùm, etc.
Un tout petit truc aurait pu être intéressant :
– Examiner séparément les différents types de dettes-dépôts de tel ou tel type de bankassur
rémunérés ou non … avec leurs avenirs respectifs
– Examiner séparément les différents types d’emplois à l’Actif —
notamment avec les classes de clientèles se moquant pas mal des banques centrales
(sept dernieres lignes de la présente contribution)
Q1 : N’auriez-vous pas bien du mérite à aller chercher cette formule « Emanation Transmutée du Dépôt » ?
Les « croissances des Sources et Emplois de Fonds Bancaires et Bilans Bancaires (actifs et passifs) »
(croissances ou élévations ex-nihilo) ne prennent-elles pas vie autrement ?
(a) d’abord dans ce qui a été volé depuis des lustres et qui est hors du regard (sociétés écrans, offshore par trillions, …)
(b) dans ce qui est sans aucun contrôle ou dans ce qui n’est qu’une mascarade d’audit ou de pseudo-marché
[ Exemple : eurodevises Londres, Singapour, … ]
(c) dans ce qui est vol pur et simple : le taux de base bancaire, arbitraire, en chaque place financière
[ Exemple : 6.6% à Paris, de façon totalement infondée, injustifiée ]
(d) dans la capacité démentielle des topTopBanques à se faire crédit entre elles, à haute dose « calculée » (lending limits)
à travers toute la planète
en se contrefoutant pas mal des dépôts de la « » clientèle des minables » » (financièrement s’entend : 99.99% des gens)
(e) dans ce qui est plus ou moins sous contrôle — plus ou moins —
s’agissant des « hetero-soldes et hetero-flux monétaires domestiques »
Accepteriez-vous mon invitation (de paresseux) à ce qui suit :
1° / ne plus trop vous essouffler sur le point « e » qui focalise toute l’attention des personnes qui vous lisent
On les comprend : les manuels d’économie ne parlent que de ça,
– avec erreur, dogmatisme, abstraction, logique, universitarisme, Etat respectable, etc.
(monde où des lois honnêtes existeraient et seraient respectées; monde sans dictatures, tyrannies, partis uniques, etc.)
2° / Oublier les dépôts de 99.99% des particuliers gérant en direct leurs « mises à disposition »
(au Passif des seules banques commerciales gérant des réseaux d’agences)
Il reste les Sources & Emplois de Fonds — offshore, eurodevises, non résidents marquants 0.01% —
de quelques autres classes de clientèles, notamment
– Fonds Souverains Feodaux
– Grossistes (ogres) en argent apatride
– Investisseurs Institutionnels y compris Fonds de pension
– Réassureurs et assureurs parvenus à une taille démentielle
– Transnationales de la distribution et tous canaux d’import-export
– Transnationales industrielles, avec/sans salles de marché,
– Communautés cosmopolites, à Volonté+Vérité délirante ou pas