Ce que j’ai oublié de dire – ça n’a pas grande importance – mais c’est ce que j’aurais voulu dire, c’est que c’était (Edmond-) Pierre Seeldrayers qui avait présenté le peintre Gustave Camus à mes parents.
C’est la formule : un entretien qui a duré, si je me souviens bien, 1 ½ h, découpé en « capsules »…
101 réponses à “Le temps qu’il fait, le 10 juillet 2009”
J’aurais pu rester un veau et me complaire dans le grosso merdo.
Oui je vois et je me rends compte que l’on me trompe, que l’on m’utilise que l’on m’abuse. Et je suis la a reflechir comment sauver ce qui peut l’etre au niveau personnel car la solution collective ne marchera pas.
C’est un peut notre histoire a tous ici non ?
Accroitre sans connaissance c’est d’une certaine facon accroitre son Malheur!
@Serge Demoulin
C’est normal que les autorités, banquiers… donnent des prévisions plutôt optimistes, c’est leur rôle, elles font de la comm, pas de l’information. Et comme dit PJ, celà peut marcher … en temps normal. On les verrait mal annoncer des chiffres plus réalistes, qui provoquerait une panique.
Seulement, comme la réalité ratrappe les « visions » de ces madame soleil, la population réalise qu’en fait les autorités se trompent ou mentent, perdant ainsi le peu de crédit qu’il leur reste.
L’Action humaine selon Ludwig von mises:
Il voit le jour dans une famille de marchands, il écrivit : « Quand j’entrai à l’université, j’étais moi aussi profondément étatiste ». Il faut donc être pour ou contre l’Etat pas d’autre choix possible. C’est à la lecture des Principes de Menger que naquit sa vocation d’économiste. Selon sa seule thèse libérale contre le socialisme il sera toujours est voué à l’échec car il est de nature irrationnelle car ne disposant pas de l’indicateur des prix fixés par l’offre et la demande sur le marché.
Moi:
Ha si seulement le marché pouvait toujours me donner raison, je commerce, j’achète, je vends, je fractionne, je possède donc je suis heureux et libre, c’est hélas le même conditionnel de vie et de penser pour beaucoup de nos jours. Il est tellement plus facile de dénoncer dans des livres l’interventionnisme socialiste chez les autres que dans son propre bord politique. Ce n’est pas non plus en recherchant continuellement à défendre ses propres principes,
par une citation d’un auteur antique Virgile « Tu ne cede malis sed contra audentior ito » (Ne cède pas au mal mais affronte-le avec courage). Que l’on se montre parfois plus inspiré à dénoncer le mal dans ses propres principes d’influence. Comme ce qui est valable un temps peut aussi se révéler complétement dépassé un autre temps.
Mises déclare dans sa vie et à l’université de New York University:
« Le nationalisme économique est la cause à la racine de tous les conflits internationaux qui ont débouché sur deux guerres mondiales. C’est le nationalisme économique qui, d’une part, conduisit les nations « dynamiques » à l’agression et, d’autre part, dissuada les nations pacifiques de mettre en place une barrière contre une nouvelle agression allemande. Tous les plans pour un meilleur ordre mondial après la guerre sont inutiles s’ils ne réussissent pas à éliminer le protectionnisme et à instaurer le libre-échange. » Ludwig von Mises
Moi:
C’est l’idée reçue de beaucoup de gens c’est pourquoi je m’interroge, si seulement c’était toujours bien le cas alors
ce serait tellement plus facile pour tout-à-chacun de se reposer plus longtemps sur ce genre de citation. Mais voilà l’internationalisme marchand est-ce également mieux pour l’homme ? Tout ce qu’il écrit n’est bien sur pas à jeter, de 1947 à 1965 il assiste aux réunions de la Société du Mont Pèlerin, évidemment les choses sont dites principalement contre les gens des Etats c’est-à-dire en fait tous ceux qui ne pensent pas pareillement comme vous. Il insiste sur l’importance des opinions subjectives des individus dans la formation des phénomènes sociaux, sur les déséquilibres qui en découlent, et sur le rôle central de l’entreprise. Selon Mises, le marché, non entravé par des interventions étatiques, produit un ordre spontané optimal qu’aucune organisation ou planification ne saurait atteindre. La « planification individuelle » est supérieure à toute planification collective.
Moi:
Qu’aucune autre organisation humaine ne saurait atteindre en prononçant de telles affirmations ? Évidemment à force de raisonner dans de telles termes plus personne ne pense, ne rêve, n’ose même parler autrement en société, et en tromper par conséquent un grand nombre derrière vous quel grand lavage de cerveau libéral tout de même.
Il est d’ailleurs regrettable que la plupart de ses écrits ne se résume qu’a réfuter d’abord le collectivisme, l’étatisme, le kényésianisme, le socialisme et le communisme ou encore le nazisme, il aurait quand même pu penser à y inclure certaines autres idéologies humaines de plus, enfin c’est déjà ça… Mais
Est-ce vraiment bien suffisant à lire complet ?
Une autre citation de LVM:
« L’économie de marché n’a pas besoin d’apologistes ni de propagandistes. (…) Si vous cherchez son monument, regardez autour de vous » Ludwig von Mises, L’action humaine, 1949
Moi:
Quelle action humaine Mr Mises ? Moi je ne vois rien et vous que voyez vous ? Moi j’y vois au contraire que des ruines de monuments, la vanité regardez bien tout autour de vous ! Quel désastre que de vouloir continuellement pousser sans cesse les hommes à s’enorgueillir des oeuvres de leurs mains, à se flatter sans cesse en société ou ailleurs.
En 1920 dans un article, Le calcul économique en régime collectiviste, puis en 1922 dans son livre « Socialisme », il prédit quelques années après la révolution d’octobre la chute du communisme, et explique pourquoi selon lui tout système de planification centrale est non seulement moins efficace que le libre-marché, mais doit nécessairement finir par s’écrouler, une économie ne pouvant pas fonctionner sans prix de marché qui transmette l’information aux acteurs.
Moi:
Là je suis un peu d’accord sur les égarements économiques du communisme, mais était-ce uniquement du à cela ?
il écrivit encore :
« Du fait de la destruction du système des prix, le paradoxe de la « planification » tient à ce qu’il est impossible d’y faire un plan, faute de calcul économique. Ce que l’on dénomme économie planifiée n’est pas une économie du tout. C’est tout juste un système de tâtonnements dans le noir. » Ludwig von Mises, Socialisme
Sans marché, pas de calcul économique et donc pas d’« économie ».
Certes mais lorsqu’il y a trop de marché, de marchandises, de calcul économique, de boursicoteurs, de spéculateurs, est-ce vraiment mieux pour l’économie, et donc par conséquent plus grand et total rejet social de l’économie, du libéralisme, du capitalisme ? Les excès idéologiques n’entrainent bien sur que d’autres excès tôt ou tard en retour.
Source Wikipédia
L’école autrichienne d’économie dont Mises fut en son temps le plus célèbre représentant est une école de pensée hétérodoxe. A ce titre, l’influence directe de Mises a été bien moindre que celle de, par exemple, Milton Friedman quelques années plus tard. Cependant Mises a influencé de nombreux étudiants, organismes ou écoles économique comme, plus généralement, le mouvement libéral et libertarien moderne. Le Ludwig von Mises Institute fut créé en 1982 aux États-Unis. Dès le 12 juin 1943, Mises avait exprimé dans une lettre à Leonard Read sa conviction qu’il fallait d’abord mener le combat sur le terrain des idées et en direction des intellectuels : « Les masses, ces millions de votants qui sont souverains dans une démocratie, doivent apprendre qu’ils sont manipulés par de fausses doctrines et que seule une société fondée sur le marché et la libre-entreprise peut leur apporter ce qu’ils désirent : la prospérité. Mais pour convaincre la foule, il faut d’abord convaincre les élites, les intellectuels et les hommes d’affaires eux-mêmes. ».
Moi:
Il est tellement plus facile de dénoncer la manipulation des esprits chez les autres que dans son propre bord politique quand bien même ce serait au nom de la liberté humaine ou économique. Je me demande d’ailleurs si la seule liberté économique apporte toujours bien la liberté de penser ou de s’exprimer autrement en société, à croire que oui pour certains hypocrites de première.
Il a influencé l’école autrichienne d’économie de façon générale et en particulier une partie de la pensée de Friedrich Hayek ou de Murray Rothbard, son élève le plus proche. Pascal Salin s’en revendique également dans Libéralisme.
Reconnaissance internationale. En 1956, il reçoit le William Volker Distinguished Service Award. Trois ans plus tard,
le magazine américain Fortune dit de lui que « le communisme n’a pas eu de plus ardent opposant sur le plan des idées », en faisant référence à ses écrits de 1922 sur le calcul en économie socialiste.
Moi:
Et après est-ce vraiment sur le seul propos ou calcul économique que l’on se montre réellement capable de mieux défaire l’homme d’une emprise idéologique ? A votre avis ?
En 1962, il reçut la Médaille d’honneur autrichienne des arts et des sciences (Oesterreichisches Ehrenzeichen fuer Wissenschaft und Kunst) pour « son travail reconnu internationalement en sciences politiques et en économie »[33]. En 1963, il est fait docteur honoris causa de l’Université de New York, pour son « exposition de la philosophie du marché libre et son plaidoyer pour une société libre ». L’année suivante, il est également fait Doctor rerum politicarum (docteur en sciences politiques) de l’Université de Fribourg-en-Brisgau[2]. Le 4 décembre 1969, Winston Duke publie un article à son sujet dans la revue de la Harvard University Business School, intitulé The Man who should have received the Nobel Prize in Economics (L’homme qui aurait du recevoir le Prix Nobel d’économie)[34]. La même année, il est fait Distinguished fellow de l’American Economic Association[35].
Mises écrit ainsi : « Le sujet de l’économie, ce n’est pas les biens et les services, c’est les actions des hommes vivants. Son but n’est pas de s’étendre sur des constructions imaginaires telles que l’équilibre. Ces constructions ne sont que des outils de raisonnement. La seule tâche de l’économie, c’est d’analyser les actions des hommes, d’analyser des processus. »
Moi:
Certes mais encore faut-il se montrer capable d’analyser tous les autres processus. La grande tâche première du libéral c’est de parler souvent en mal des gens de l’Etat et puis après on regarde quelque peu comment l’on traîte pareillement l’homme, oui quelle évolution dans nos rapports humains depuis le 19 siècle. Pour Mises, le système socialiste ne peut assurer le même bien-être aux individus, toujours en raison de l’absence de calcul économique.
J’ajouterais le système libéral ne peut aussi assurer bien longtemps le seul bien-être matériel des masses, toujours
en raison d’un certain manque de prudence, de raison, de retenue, d’éthique, en raison du seul calcul économique avant tout sur les marchés.
Système dans lequel l’individu se sent privé de plus en plus du droit de s’arrêter pour penser autrement sa liberté ou son bonheur en société et doit apprendre à obéir corps et Ames aux nouveaux Maîtres puissants et riches de la terre.
Dans l’un de ses ouvrages, il insiste sur l’aspect militaire de la planification, système dans lequel l’individu est privé de sa liberté et doit obéir aux ordres des planificateurs centraux.
Que voyons nous aussi dans un bon nombre de sociétés transnationnales sans foi ni loi et qui poussent et forcent de plus en plus les gens à travailler sans relache ni guère meilleure salaire ou traitement même le dimanche ? Et parce que d’autres le font nous devons nous aussi nous conduire pareillement de la sorte en société.
Il écrivit aussi:
« La communauté socialiste est une grande association autoritaire dans laquelle des ordres sont émis et appliqués. Ha
Moi:
Si seulement l’abus de pouvoir pouvait toujours venir d’une plus grande association « visible » de personnes. Hélas j’ai bien peur que cela concerne également une autre catégorie de personnes dans notre monde, et il est vrai beaucoup moins évident à dénoncer ou à monter du doigt, tant ils préfèrent plutôt se cacher aux yeux des peuples, tant de sociétés secrètes un peu partout ailleurs. Il écrivit encore que, grâce aux bienfaits de la division du travail, les hommes ont intérêt à s’associer.
Moi:
Oui en effet, il n’y a plus guère d’autre choix possible de société, c’est soit cela en plus s’associer ou alors mourir.
Il disait encore l’échange libre et non entravé par l’État entre les différents acteurs économiques permet selon Mises une économie efficace et surtout est source de paix.
St Jean:
Quand les hommes diront : Paix et sécurité ! c’est alors que soudainement la ruine fondra sur eux …
Mises disait encore:
La plus grande productivité du travail grâce à la division du travail [..] fait que les hommes se regardent comme des camarades dans un effort commun pour le mieux-être et non comme des concurrents dans une course à la survie. Des ennemis, elle fait des amis, de la guerre, la paix, et des individus, une société. »
Si seulement c’était bien vrai, quel autre utopiste tout de même.
L’anarchisme libéral : « une certaine forme de gouvernement invisible indépassable sans maître ni souverain »
Ludwig von Mises répète aussi constamment dans ses livres;
Les gens de l’Etat ont plein de travers et de vices mais nous ce n’est pas du tout la même chose dans le privé c’est notre grande action humaine, voyez et adorez plutôt nos belles œuvres humaines économiques …
« Je commerce, j’achète, je vends, je possède donc je suis et traite le monde tel que je suis bien habillé »
« Ce que j’appelle ma propriété privé, ma raison c’est dont ce que je prive l’autre aussi »
« Car à celui qui possédera plus cela nous coutera moins de donner »
Et parce que j’ai écrit cela dans un livre et parce que la majorité des hommes ne pensent pas encore comme nous au Mont Pélerin alors les hommes continueront toujours par répéter les mêmes travers idéologiques, car l’histoire c’est nous et le totalitarisme ou la guerre c’est toujours les autres …
@ John Barleykorn
Ça c’est l’approche classique, et on a vu ce que ça donne jusqu’ici.
Sonnez clairons, résonnez trompettes ! Changement de paradigme :
@Patrick
Je suis assez confus par le message de Ron Paul, il decrit tres bien l’hypocrisie qui gouverne le monde mais offre une alternative protectioniste libre de tout gouvernement, sans impots, sans contrat social…un peu comme le wild west j’imagine.
Et cette peur d’un gouvernement mondial, je la comprends, c’est le chemin de la dictature ideologique.
Pourquoi pas un Comité mondial du progres, sans couleur ni representation etatique.
Un Comité qui rechercherait la verite et serait accessible.
Un peu comme un blog au service de tous et ouvert a tous.
Un contre pouvoir a la geopolitique.
monsieur Jorion, très fraternellement je vous aime car je vous trouve à chaque fois des les premières seconde, gentil et intelligent
Est-ce-que vous avez publié une autobiographie car je viens de passer sur wikipedia et on ne trouve même pas votre date de naissance, pourquoi vous avez déménagé et tout ca….
@ Toto
Si vous voulez compléter Wikipedia : 1946.
Il est clair que l’école autrichienne était porteuse d’un projet politique, mais ce projet est-il si monobloc que cela ? C’est l’une des questions à poser si on veut faire une histoire sérieuse de cette école et de son influence. Il faudrait d’ailleurs commencer par un état de l’art sur le sujet : il me semble que des milliers de pages ont déjà été écrites sur le sujet, par des auteurs plus ou moins sérieux, depuis les thèses complotistes (et très faibles) de Naomi Klein selon qui Friedman est derrière tous les chocs survenus dans ce monde depuis 1973 (de Allende à Tien an Men en passant par la thérapie de choc dans l’ex-URSS) jusqu’à par exemple Paul Krugman, dans The Conscience of a Liberal (très bon à mon sens). La première tâche (immense) serait de faire une analyse critique de cette littérature. Au sujet de Krugman, ce qui est intéressant chez lui, c’est qu’il montre que Friedman et l’école de Chicago ont réussi parce que les thèses keynésiennes avaient fini par rencontrer leurs limites. Friedman (c’est Krugman qui le dit) a eu le mérite de théoriser la déflation avant qu’elle ne surviennent. C’est ce qui l’a rendu intéressant et à fait son succès. Et puis il a fini par simplifier ses thèses à l’extrême pour diffuser un catéchisme. On ne peut pas simplement dénoncer Friedman et l’école autrichienne, il faut aussi comprendre pourquoi ils ont réussi, et comprendre pourquoi ils ont réussi c’est comprendre les limites de Keynes et des keynésiens qui dominaient jusqu’aux 60’s. On peut dire la même chose des sociologues qui écrivaient dans la revue phare du néo-conservatisme (The Public Interest). Des gens comme Moynihan ou Glazer étaient loin d’être des imbéciles : ils réfutaient avec raison certaines thèses sociologistes. Je dirais qu’on a le même problème aujourd’hui avec l’offensive cognitiviste sur les sciences humaines. C’est parce que la psychanalyse et le structuralisme ont rencontré leurs limites sans s’avérer capables de les dépasser que l’individualisme méthodologique d’abord, puis le cognitivisme, ont pu revenir en force. Donc il faut analyser tout ça…
Pour finir : le prix de la banque de Suède peut aussi être attribué à un Krugman ou à un Stiglitz ou encore à Amartya Sen : il n’est donc pas si « pensée unique » que ça…
La sagesse c’est de ne jamais penser que la vérité est toujours dans son camp et l’erreur toujours dans celle de l’autre. Je trouve d’excellente choses chez des communistes (un petit peu seulement), des libertariens (même chose), des socialistes, des libéraux (à la Adam Smith), et même (mais ici en cherchant très très longtemps) des néo-conservateurs.
Au sujet de l’ « école autrichienne », voici mon opinion actuelle (toujours sainement sujete à changement):
1) il y a d’excellent point chez certains auteurs. Je pense que beaucoup dans ce blog ont oublié l’histoire. Beaucoup des partisans de l’école autrichienne ont été personnellement affectés par la dictature communiste. Personne de ceux qui écrivent dans ce blog n’ont vraisemblablement connu ce que cela signifiait dans la vie quotidienne … comme justement, ne PAS pouvoir écrire dans un blog, ou se retrouver dans une cellule en sibérie pour avoir écrit des livres. Lorsque Hayek dénonce les dérives (qu’ils pensent inévitables, chacun à droit à son opinion à ce sujet) du communiste, il est vraiment à son meilleur. L’autre écrit « Animal Farm » d’Orson Wells est un autre classsique sur ce sujet. Pour ceux qui naïvement pensent qu’en laissant toutes les décisions à l’état « démocratique » (je ne crois pas que c’est l’opinion de Jorion), ils ont vraiment une démocratie, ces livres sont une lecture essentielle. Tot au tard, le pouvoir s’organisera pour étouffer petit-à-petit le peuple – c’est vraiment un côté de la nature humaine, et pire, ceux qu’ils ont plus cette tendance, sont précisément ceux qui prendront le pouvoir et ne le lacheront plus. (Regardez bien ce qui se passe présentement dans la « démocratie » française, depuis les renvoies bruyant d’animateur télé ou autre (questions d’intimider à la soumission gentille) jusqu’à Hadopi (dont, possiblement, le but réel n’a rien à voir avec les chansons, mais bien à mettre en place une structure bien rodée pour controler tout l’internet avec possibilité éventuelle de fermer les sites ou d’isoler usagers trop pertubarteurs (parfois à juste titre (c’est je pense leur intention première: on met en place des structures à utiliser au cas où la crise économique deviendrait une crise sociale avec émeute, etc difficilement gérable), mais aussi possiblement… éventuellement… avec la dérive… pour des fins politiques)
2) On a besoin d’un très difficile équilibre entre le privé et le public: c’est ici une question de fait et de localité. Dans certains pays, le gouvernement fonctionne bien et même superbement bien (comme le Canada); dans d’autre c’est désastreux (les USA). Ron Paul est aux USA: ce qu’il voit, il n’aime pas. Moi, non plus d’ailleurs. De là on peut choisir entre simplement tenter d’asphyxier l’état pour le rendre moins nuisible et moins dangereux (faut-il attendre qu’une autre ville soit détruite par une bombe nucléaire sur la planète? – Ron Paul a été un des très très très rares membre du congrès à s’opposer à la guerre en Irak si ma mémoire est bonne), ou on peut choisir de le réformer (comme possiblement Jorion le proposerait). Mais est-ce réaliste? Je prend l’exemple d’un autre exemple différent d’état malade: l’Allemage nazie: était-il vraiment possible de le réformer de l’intérieur? N’était-il pas préférable de l’asphyxier?
Bien sûr, Ron Paul est un idéaliste naif: il croit (je crois très sincèrement) à un monde meilleur démocratique ou chaque vote électoral quadri-annuel (si vague et général qu’on peut dire presque totalement insignifiant (pensez à la France!)) est compléter par le vote individuel que représente chaque achat pour tout produit, service, école, etc avec les fonds de chacun. Personnellement, je préfère vivre dans un état Ron Paul que dans un état Staline. Evidemment Ron Paul est d’une grande naïveté: s’il avait lu Adam Smith, il aurait compris (comme beaucoup de l’école autrichienne ne semblent pas vouloir le comprendre (mais là beaucoup, contrairement à Ron Paul, beaucoup sont carrément de très très mauvaise volonté) que des monopoles privés finiront par tout controler sans un état puissant, actif, solide.
3) du moins de vue économique pure (mais il y a-t-il vraiment une analyse économique qui ne puisse pas tenir compte de la psychologie humaine et des forces politiques?), les écrits de l’école autrichienne sont ni plus ni moins qu’un simple copie/collé d’un même canon/credo qui rappellera aux nostalgiques le petit catéchisme. Personne parmi eux semblent s’hasarder à « sortir » de ce carcan et à penser indépendemment en prenant le bon et rejettant le mauvais. D’un côté, leur analyse critique de la conduite politique de la crise actuelle aurait pu être écrite presque mot à mot par François Leclerc tellement elles sont à toute fin pratique presque identique. Là par contre où ils font complètement fausse route, c’est qu’à partir du constat parfaitement correct que le gouvernement fait parfois certaines choses de manière beaucoup moins efficace que le privé, ils en conclu, une ENORME stupidité, que TOUT ce que le gouvernement fait est moins efficace. C’est tellement stupide, et empiriquement faux qu’on ne peut qu’y voir un énorme et très dangereux aveuglement idéologique. Mais cet aveuglement idéologique est le même, mais inversé, que beaucoup d’autre en France (et peut-être même sur ce blog!): parce qu’il est INDENIABLEMENT vrai que le privé fait des choses prodigieusement maléfiques et contre le bien commun (et même contre le bien privé pour les auteurs même sans parfois qu’ils s’en rendent compte), cela ne veut pas dire que TOUT ce que fait le privé est mauvais (le pensé est un aveuglement idéologique notoire et est empiriquement indéniablent faux).
@ Jean-Michel,
pour ces prix « Noblel » il faudrait voir si leur attribution (ces dernières années) ne vaut pas comme une contrition tardive… une façon très suédoise de se remettre en ligne avec le politiquement correct (cf. le Nobel de la paix…) et ainsi sauver ce prix inepte que dénonce Paul.
Le libéralisme, le socialisme, le communisme, le capitalisme, des croyances plus ou moins partagées étayées et qui hélas ne transforment plus guère les personnes pire elles nous enferment et nous contraignent continuellement à exprimer le même vocabulaire d’expression ou de penser en société à nous diviser et juger les uns aux autres pour ceci ou cela.
Pensez-vous que quelqu’un de l’école Autrichienne ou d’une autre irait voir ce qu’il y a de bon chez l’autre et vice versa, bien sur que non chacun préfère rester ou s’attacher alors plus longtemps dans son petit prêt carré idéologique …
@ Serge
Oui Serge, même avec de la bonne volonté , on a pas le temps 18/20h jour ça suffit pas et puis vérifier, facile à dire ; un témoignage peut etre faux, idem pour tous types de documents etc etc.
Dans notre métier on a la hantise de dire une connerie alors on va avoir tendance à dire la même chose que les autres (je caricature un peu) et surtout de traiter les mêmes questions et +- les mêmes angles que les autres. La prise de risque est déconseillé surtout quand on travaille dans une équipe pour un média qui nous emploie.
Je ne reviens pas non plus sur la question de l’incompétence qui existe là autant qu’ailleurs et je ne parle même pas du »attends journaliste c’est sympa, c’est bien vu, maintenant il me faut une femme , des enfants etc etc »
; il y a des exceptions mais leur métier n’y est pour rien. Par ailleurs des fois on sort des trucs énormes sans faire expres et puis dans 1 mensonge ou 1 erreur il doit bien y avoir le chemin vers la vérité.
@Patrick
Internet regorge d’informations passionnantes …
Ce que j’essaye de faire c’est de prendre de la distance, ce n’est pas toujours facile, mais bon…
Le truc c’est d’essayer de gérer une information qui vient :
– gérer le fait que celui qui écrit et décrit quelque chose le fait toujours de son propre point de vue personnel (donc biais émotionnel, idéologique, ou manipulation consciente etc …)
– gérer la désinformation qui contient 80% de vrai selon les spécialistes (cf Vladimir Volkoff), et 20% d’intoxication.
Je dis ça, Paul parle de théorie du complot.
Parce que souvent il y a des faits qui ne sont quasiment véhiculés que par ce genre de discours (complotistes), alors qu’ils sont diablement intéressants, mais ils sont inaudibles parce que entourés de tas de projections (complot ! ; ou paranoiaque !) ou repris par une idéologie.
Personnellement, je suis persuadée que les illuminatis, par exemple, sont un grand foutage de gueule destiné à faire office d’écran de fumée.
En même temps, crier comme une vierge effarouché à chaque fois que le mot complot (qui est bien mal choisi à mon avis, je dirais plutôt réflexe de classe) est prononcé, et refuser de regarder plus avant dans cette « poubelle », c’est totalement improductif.
On parle des intellectuels dans ce post
Y’a du boulot là à mon avis.
A Marquis de Laplace
Le facteur humain est une composante majeure.
Si les personnalités aux commandes tant économiques que politiques, tant publiques que privées, font passer leur cupidité, leur soif de pouvoir avant tout autre chose, la plus belle idéologie se transformera en enfer.
Mais que peut on faire pour éviter cela ?
@Louise
Mais que peut on faire pour éviter cela ?
Eclairer les esprits…
c’est pour cela que je lis ce blog.
@laurent 347
je vous comprends Laurent.
Paul a su donner un ton particulier à son blog. Un ton fraternel, humaniste. Il fait une vraie confiance en notre intelligence collective et en notre maturité.
Il est puissant sans toute-puissance
Il assume une confiance en lui sans narcissisme
Il nous laisse l’espace en tenant ferme son cap
il a l’intelligence intellectuelle, culturelle mais aussi et surtout , il demontre dans la gestion de son blog et le contenu de ses interventions une intelligence relationnelle et emotionnelle.
il a des valeurs sans etre ideologue, ni surmoique.
Il fait partie de ces personnes qui ont integrer en eux cet equilibre de la triade d’or « le lien, le cadre, le sens ».
C’est pour ces raisons que je lis encore ce blog.
J’ai l’impression que les intellectuels vont avoir à se coltiner avec la notion de « vrai »
Avec l’internet, et la fin du monopole sur la parole, cette notion est mise à mal ou en tout cas remise en cause.
Comme dirait le triste matérialiste hédoniste, « l’histoire – et la vérité – sont écrites par les vainqueurs ».
Ce sont les mêmes, depuis fort longtemps, trop longtemps…
Il nous faudra donc vaincre.
Reste « simplement » à définir ce « nous » et ce qu’il veut…
Bon j’ai ajouté 3 mots dans Wikipédia, espérons que j’ai pas fait de fautes.
@ leClownBlanc
[…une chose peut apparaitre “vraie” ( ou assez vraie )
et son contraire également. Il est possible qu’un scientifique puisse également
– je n’ai pas d’exemple – formuler un constat similaire en quelques rares circonstances.
Ce serait d’ailleurs intéressant d’avoir de tels exemples.]
il existe un exemple scientifique : le chat de Schrödinger
fr.wikipedia.org/wiki/Chat_de_Schrödinger
il a la particularité d’être à la fois mort et vivant !
comme le capitalisme… :))
@ tous
quelqu’un peut m’aider, peut-être…
je n’arrive pas à voir la video
chez moi, son écran est noir
et la barre d’en bas ne fonctionne pas
comment faire ?
merci beaucoup
Puisqu’il fait couler beaucoup d’encre électronique, J’aurai du préciser que Ron Paul est un libertarien, au lieu de me contenter de l’identifier comme un républicain, sans plus de précision. Mais ce qui m’intéressait, ce n’était pas sa proposition de loi, mais les arguments utilisés pour lui répondre. Cette défense et illustration du secret érigé en vertu.
@Sylvie
http://www.adobe.com/go/getflash
Question à tous ?
Est-ce parce que l’on fréquente assidument un bordel qu’on est proxénète ?
Est-ce parce que l’on fréquente le présent blog que l’on peut se définir comme intello ou se glorifier de ladite fréquentation ?
@eomenos
Si on fréquente assidument un bordel, on est riche.Si on fréquente assidument une banque, on est riche mais le proxénète , c’est le banquier.Si on fréquente le présent blog, on peut se définir comme quelqu’un qui apprend.Et l’on peu se glorifier d’etre de moins en moins c….
Oui, Clemence et Laurent 347 !
C’est vrai qu’on l’aime bien Paul.
Passons sur sa conception de la création monétaire dont le mérite est de tenter de démonter l’idée un peu bébête (mais pas toujours innocente) que le banquier ouvre des lignes comme un magicien multiplicateur avec comme seule contrainte le taux de réserve fractionnaire .
Il est bien évident (bon , pour moi surtout, c’est vrai) qu’il y a un rapport d’équivalence entre ce qui est crée comme monnaie (ex-nihilo et avec comme contrepartie un remboursement dans le futur) , et la quantité globale d’argent en dépôt libre un peu partout, mais dont une partie dort en permanence.
Ce rapport est inconscient pragmatique ou empirique, ou tellement de bon sens qu’on l’oublie , il est vrai . On le retrouve en partie dans la formule mieux partagée (mais lapidaire) que la monnaie ne doit être émise qu’ en quantité juste nécessaire pour permettre l’échange des biens et services, et qu’un surplus de monnaie provoque de l’inflation destinée précisément à ajuster la valeur de la monnaie à celle , réelle, de nos richesses.
Mais le problème est précisément qu’il n’existe aucune règle précise de comptabilité qui verrouille cette équivalence , et que ce vide laisse la place à du veritable ex-nihilo créant actuellement non plus de l’inflation puisque c’est devenu une bête noire depuis les années fin 70, mais des bulles spéculatives qui créent l’illusion de la richesse .
Mais , bon, cela démontre l’originalité de Paul , ainsi que son obstination tant qu’il n’a pas trouvé une sortie par la haut.
Bon … ça finira par arriver (!) …
… enfin peut-être parce que là, sur son point météo , malgré son sourire humaniste , ses rides facétieuse au coins des yeux, et sa barbe de prophète randonneur , Paul a sifflé la fin du débat de la création monétaire … et le début d’un procès comme une chronique d’un verdict annoncé : le procès de l’ Ecole Autrichienne !
Bon il ne lui reste donc plus que mes billets et ceux de NuageBlanc (Même Anne J. n’a pas compris, et les autres ont fui) pour une ‘vrai’ conclusion à son prochain bouquin sur l’argent , dont j’espère qu’il nous le dédicacera collectivement (Dieu reconnaîtra les siens !)
Mais revenons au prochain chantier : j’ai bien vu que ça ne rigolait pas . On peut pardonner à Marx quelques millions de morts (ils seraient bien mort d’autres horreurs de toutes façons), le goulag (qui n’est tout de même pas un camps d’extermination) , et la liberté muselée (et la liberté ‘formelle’ , c’est pas pire ?) , car n’oublions pas que Marx est aussi un penseur où il y a de fort bonnes choses à prendre … mais il convient , en revanche, de rien laisser passer à LVM et ses épigones. D’ailleurs cet homme avait un projet ! , un projet « politique » -mais là, c’est un gros mot-.
C’est pénible, il va falloir que je me fasse ma propre idée . Certaines choses ma paraissaient interessantes et originales chez eux (leur définition du marché) , et moins démagogiques que la vulgate néo-keynésienne (mais enfin je n’en mettrais pas ma main au feu) .
Et le plus curieux est que , -malgré les mise en garde de Paul- , je trouve la même sévérité chez certains adeptes européens francophones de l’école autrichienne (qui ne se reconnaissent absolument pas dans la dernière decennie, nie surtout les USA) , et parfois les mêmes analyses, que Paul ! (Evidemment chez Paul il y a une dimension anthropologique ou humaniste qui leur échappe) .
Je me demande parfois si Paul ne va pas consulter leur site, en cachette, entre deux analyses bien fouettées 😉
Bon , mais je suis prévenu . Ok. Il va falloir creuser.
En attendant je vais aller faire des patés de sable que la mer viendra lécher, mouiller, pour les rendre à leur forme étale , vide de sens mais si tranquille.
@Paul et tous:
Le film de Richard Brouillette « L’encerclement, la démocratie dans les rêts du néolibéralisme. » donne pas mal de clés pour comprendre comment on en est arrivé à la crise actuelle, même s’il a été réalisé avant. Il explique beaucoup de choses sur cette déviance du libéralisme qu’est le néolibéralisme et cite abondamment ses origines Ecole de Vienne, réunion du Mont-Pélerin etc…
Un film pas encore sorti en France? Que je vous conseille à tous, un fil magistral!
voilà … vous êtes content ?
Maintenant ma petite tête est pleine d’incertitudes.
C’est pas un peu tard pour dénuder tout ce qui s’envole?
Marcuse … Tapie … l’école autrichienne … ca s’arrêtera jamais ?
Alors mettez vous vite d’accord au lieu de débloguer,
faites des noeuds là où ça craque au lieu de rameuter les voyeurs.
J’ai pas le temps de détricoter tout mon environnement social, moi,
et comment j’en retricoterais un meilleur guidé par vos pinailleries ?
Je ne tricote péniblement que des écharpes bien rectiligne, bien étroite et
en une seule couleur … c’est tout ce qui vous attend si je dois m’en occuper.
A bon blogeur, salut, je retourne sur TF1 voir la solution Cauet.
@Jean-Michel: « Pour finir : le prix de la banque de Suède peut aussi être attribué à un Krugman ou à un Stiglitz ou encore à Amartya Sen : il n’est donc pas si “pensée unique” que ça… »
Le seul qui ne relève pas de la « pensée unique » parmi ceux que vous citez c’est Stiglitz. Et il a reçu son prix avant sa « conversion » à une position proche de l’alter-mondialisme (du moins si on le caricature et déforme sa pensée car il est tout de même bien libéral).
Krugman et Sen sont des libéraux, dans le sens US (car ils sont de « gauche », ne sont pas anti-étatistes, etc) et dans le sens européen du terme (libre-échangistes, etc).
Entre un Krugman et un Hayek, il y a tout de même un fond de pensée commun, le libéralisme. Leur paradigme est identique même si après ils peuvent se positionner différemment sur telle ou telle question de détail.
Aucun de ceux-là ne risque de changer le système et de gêner les riches.
@D-croissance: il ne s’agit pas d’une déviance du libéralisme, il s’agit d’un libéralisme pur, sans nuances, portant les axiomes de départ à leurs extrêmes conséquences.
@Marquis: « La sagesse c’est de ne jamais penser que la vérité est toujours dans son camp et l’erreur toujours dans celle de l’autre. »
Ce qui me gêne dans l’ultra-libéralisme n’est pas qu’ils disent des choses fausses (il y a chez eux des assertions vraies et fausses comme dans n’importe quel bouquin d’opinion). On parle de politique, pas de science. Ce qui me gêne ce sont les intérêts qu’ils défendent (et qui ne sont certainement pas les miens) et la société qu’ils proposent.
A une époque, j’ai été assez proche des idées d’un Hayek, par anti-communisme viscéral (l’URSS existait encore et personne n’en voyait la chute). Puis, le communisme n’étant plus un danger réel, j’ai commencé à mieux percevoir le danger réel que représentait son opposé. Et rien ne m’amuse plus que de voir certains « intellectuels », qui ont soutenu le communisme auparavant, devenir depuis quelque temps des néocons. Il y a de ces gens qui savent retourner leur veste mais toujours du mauvais côté (mauvais côté, si on s’en tient à la morale) et puis d’autres qui se méfieront toujours du pouvoir quelle qu’en soit l’idéologie.
Ce n’est donc pas un problème d’assertions vraies ou fausses, mais de défense de la vérité ou pas. Et on peut défendre la vérité en se trompant (ce qui ne veut pas dire qu’il suffit d’être de bonne volonté).
Pour résumer ce que je veux dire: lisez Camus plutôt que Sartre. 🙂
@Serge Demoulin
« Le problème est peut-être que les médias relaient des idées fausses qui sont prisent par la majorité comme des vérités.
“Puisque c’est écrit dans les journaux ou puisqu’on l’a dit à la radio et la TV, ça doit être vrai… ”
Et les journalistes dans tout cela ? Il font quoi ? Relayer des idées fausses ou non vérifiées ? »
Les médias conventionels ne font en effet que relayer les infos, manquent de critique vis-à-vis des chiffres officiels qui sont manipulés. Les média vont simplifier l’info, n’ont pas nécessairement le temps ou la place pour rentrer dans les détails.
Hors la vérité se cache souvent dans les détails. Par ex quand on cite les chiffres du chomage US, on ne fait pas mention des ajustements du « birth dead model » (emplois fictifs). PS il y a fort à parier que le chômage US va s’améliorer « magiquement » dans les mois qui viennent, non pas parce que ça se stabilise, mais pcq des chomeurs vont arriver en fin de droit (26 semaines = +-6 mois) et sortiront des chiffres officiels. Quand on cite les chiffres de vente de l’immobilier durant le 1er semestre de l’année, on compare par rapport au mois précédent laissant entendre que ça s’améliore. Mais l’immobilier est saisonnier, année, après année, il y a toujours eu plus d’activité d’un mois sur l’autre durant le 1er semestre de l’année (et une baisse la 2ème moitié de l’année).