Blog de Paul Jorion

34 réponses à “Le temps qu’il fait, le 3 juillet 2009”

1. 

   Jérémie

   04 juillet 2009 19h40

   Est-il vraiment possible de distinguer les 10 plus belles fleurs dans un champ ?

   Est-il vraiment possible de distinguer les 10 plus grands banquiers malhonnêtes de ce monde ? Tant de malice !

   Et devant tant de chômeurs de plus merci encore aux gens de Wall Street de la City, du privé préfèrant encore continuellement « plomber leur monde ou affaiblir les Etats de la sorte est-il encore possible de traîter autrement les hommes de nos jours ? Qui les contrôle mois après mois aussi pour leur faire durement la leçon, la morale ?

   Est-il encore possible de distinguer ou d’entendre alors à travers ce blog les 10 personnes ou alors les 10 pays les plus durement touchés par la crise lorsqu’on préfére avant tout lire les dix meilleurs articles de Paul ou Jacques partir en vacance alors qu’au même moment et ailleurs des gens n’ont même plus de quoi se nourrir ou se soigner ? Plus tard la pandémie ou la révélation supplémentaire de mauvais chiffres en plus …

2. 

   Olivier

   04 juillet 2009 21h19

   @Jérémie
   >>Est-il encore possible de distinguer ou d’entendre alors à travers ce blog les 10 personnes ou alors les 10 pays les plus durement touchés par la crise

   Le coiffeur français de Paul à certainement un avis. En tout cas, sa technique de coupe est parfaite. Il est meilleur que celui des USA.

3. 

   Wladimir

   04 juillet 2009 23h23

   @BiCclown,
   Vous avez raison. Il n’y a aucune difficulté apparente à faire sécession en tant qu’individu au plan strictement personnel et c’est d’ailleurs ce que fait le héros du « Premier cercle » qui refuse finalement la vie dorée (tout est relatif, nous sommes dans l’Union Soviétique de Staline, hein) donnée en échange d’un tout petit renseignement, le nom d’un homme encore libre, et préfère retourner au goulag sibérien. Le seul problème c’est qu’il nous arrive aussi d’intégrer la peau d’un homme social qui doit vivre et compter avec ceux qui l’entourent et que là, il ne s’agit plus simplement d’écoute ou d’attention ou de parler au vent du désert, comme vous le poétisez si bien, mais aussi de morale, de justification de ses actes, non par rapport à nous-mêmes mais par rapport à l’autre justement. Cette morale qui nous travaille et qui fait accessoirement que nous nous exprimons dans ce blog, si je ne me trompe. Michéa essaye d’expliquer le fondement de cette morale et pourquoi sa perte de sens peut se révéler extrèmement dangereuse pour tout individu immergé dans le collectif de la société dans lequel il vit à ce moment présent, c’est à dire vous et moi. Je vous propose donc pour commencer de réfléchir à cette notion de morale qu’Orwell appelait aussi common decency.
   PS: j’ai parlé de la destruction du prolétaire-consommateur-citoyen-propre-sur-lui-politiquement-écologiquement-correct.
   PPS: le monsieur 10% dont vous vous étes séparé avec facilité, ne s’est pas séparé de vous, lui, il compte toujours sur vous avec ou sans votre permision.

4. 

   François Leclerc

   04 juillet 2009 23h40

   @ BiClown

   Je ne parlais pas à titre individuel, mais pensais à la société, aux destins collectifs.