On me demandait il y a quelques jours à la radio ce qui devait absolument changer si l’on voulait que l’espèce survive et j’ai répondu : « Elle doit apprendre à maîtriser son agressivité naturelle ». Des grands hommes nous parlent de la compassion depuis plus de deux mille ans : le Bouddha, Socrate, Jésus-Christ et nous ne leur avons encore prêté aucune attention. Si nous voulons éviter l’extinction, il faut maintenant que les choses évoluent rapidement.
Dans notre série « les chants de la compassion », une chanson de Georges Brassens. Elle n’est pas parmi ses plus connues et un commentateur de l’internet parle à son propos d’un « rythme un peu ennuyeux », lequel n’est bien entendu pas là accidentellement : l’indigence de la mélodie souligne en contrepoint la pauvreté de la noce elle-même.
La chanson s’intitule « Marche nuptiale » alors que sa cadence évoque irrésistiblement celle d’une marche funèbre. Tout est là en effet pour dénoter la misère ambiante : les mariés sur un char à bœufs mû par les invités, la date de la noce repoussée sans doute maintes fois puisque les enfants du couple y assistent, enfin les éléments eux-mêmes, le vent et la pluie, se liguant pour rappeler qu’une tragédie est toujours aussi un désastre tout court.
57 réponses à “La pauvre noce”
Bonsoir Paul,
Deuxième fois que je vous reprends sur Jésus. Encore une fois vous allez me dire que ce n’est pas ce que vous vouliez dire. Non, jusqu’à preuve du contraire, j’insiste, jusqu’à preuve du contraire jésus n’est pas, un personnage historique. Cela paraît mesquin dit ainsi, mais il pénible de lire de « grands hommes » accolé à jésus. Mince alors, voulez vous sortir du carcan oui ou non ? Il ne suffit pas de dénoncer l’horrible finance, il y a des sous-jacents à démolir que vous sous estimez avec tout le respect que je vous dois.
A chacun sa marrote.
« Elle
(soit l’espèce, mais pourrait on dire autant l’humanité, la responsabilité humaine …cependant que les droits de l’homme, le jugement -ou plus sympathique: l’entendement- humain, …)
doit …. »
pourquoi ce féminin ????
Vincent : Rien ne prouve qu’il n’ait pas existé, et de nombreux écrits nous invitent au contraire à penser qu’il ne fut pas qu’un personnage inventé. On a d’ailleurs pas plus de preuves de l’existence de Socrate. Mais de toute manière peu importe, seuls comptent désormais leurs idées.
Je crois qu’il faut parfois en revenir à Darwin pour comprendre pourquoi l’homme se comporte de telle ou telle manière et non pas un résultat d’une réelle réflexion. Son but survivre d’abord et se reproduire ensuite. La « qualité » ou plutôt la spécificité de l’homme par rapport aux autres animaux est son intelligence. La stratégie pour la reproduction commence chez le jeune adulte célibataire par lui faire apprécier la diversité et la défendre car il recherche un partenaire sexuel et préfère avoir le choix. Cela le rend plutôt intéressé par les différences chez les autres hommes. Une fois qu’il ou elle a choisi un partenaire sexuel s’est reproduit son intérêt devient d’assurer sa descendance et donc de protéger « les siens » tant que ceux ci ne sont pas émancipés. Là il devient du coup plus du tout intéressé par d’autres personnes génétiquement trop différentes mais au contraire. Il se met en concurrence avec les autres pour que sa descendance ai plus de chance que celle des autres et implicitement dispose de plus de ressource que celle des autres. Cela le rend assez intolérant avec ses semblables plus ils sont génétiquement différents. En vieillissant le mâle peut être tenté de recommencer aujourd’hui car avec son espérance de vie il peut même en avoir les moyens mais il perdrait l’avantage de s’assurer sa vieillesse par sa descendance d’où son comportement conservateur. Le comportement global est « croissez et multiplier vous » jusqu’à se mettre sur la g… Pour ce qui est de l’intelligence cela ne donne pas non plus un bon résultat. En effet celui qui ne l’est pas tellement essaye forcément (on sait pas pourquoi) ? de se protéger de ceux qui le sont plus qui sinon serait susceptible de se reproduire à sa place. Comme la répartition est naturelle évidemment ceux qui ne sont pas extrêmement intelligent qui sont les plus nombreux se coalise et désigne « les leurs » donc pas trop intelligents et ayant le même intérêt pour les diriger ou les représenter et surtout les défendre des sois disants vilains dangereux que sont ceux qui sont plus intelligents et qui pourraient (on ne sait quoi d’ailleurs mais bon) mais bien sûr désignés par les représentants de la masse comme étant la cause de tous leurs soucis. On en arrive a être dirigé non pas par les meilleurs et les plus compétents mais par les meilleurs de la moyenne soit au point de vue de la courbe de Gauss le minimax (minimum du maximum). Les meilleurs soit peut être 10% de la population sont donc rejetés par la masse avec soit une sur ou sous exploitation dans le travail, un rejet sous prétexte psychologique et dans leur soit disants comportements. Le management dans les entreprises par exemple tend à n’avoir et promouvoir que des gens faisant partie de cette moyenne et rejette sous des prétextes comportementaux d’inadaptation aux travail de groupe etc… les meilleurs (les dirigeants n’étant eux même pas sur d’être les meilleurs (ou certains de ne pas l’être) ont tout intérêt à exclure au plus vite pour de soit disant bonne raison ceux qui pourraient prendre leur place). Le résultat global est assez navrant les meilleurs sont rejetés d’une façon ou d’une autre soit par le bas soit dans des prison sociale mais paradis dorés artificiel et la masse est prise à témoin. On demandera aux gens plus intelligents de « se faire passer pour un bon abruti à coup de RH, management, psy etc… » et on en ajoutera une couche en expliquant ou gens qui le sont moins qu’il n’y a pas de différence entre eux même et les autres (ce qui est faux) et que c’est un problème comportemental alors qu’il n’ont tout simplement pas la capacité à comprendre un concept maitrisé par les uns et intellectuellement inabordable par les autres. Dans un monde qui n’était pas mondialisé on pouvait toujours se cacher mais aujourd’hui les plus intelligents ne vont plus avoir cette stratégie de disponible. Le résultat est évidemment à terme une surpopulation mondiale dirigée par les meilleurs des mauvais ! Pour la terre un PARASITE ni plus ni moins qui se reproduit jusqu’à tuer son hôte.
@ Vincent.
Je peux comprendre cette indignation qui vous révolte.
J’ai le même droit que vous et je vous précise ceci : à mes yeux cela vaut mille et et une qualité sinon toute démonstration;
Jésus n’avait (hormis Paul) autour de lui ,pendant ses 3 années de vie publique(attestée : lisez Flavius Joséphe i.e) que des Gens de rien (on dirait aujourd’hui des exclus !).
C’est une de ses manifestations qui me conviennent le plus et qui ,ici ,dans cette gigantesque arnaque des « occupants-prédateurs » de la finance que nous subissons, trouve une place remarquable.
Et je vous souhaite une bonne journée .
Moi,c’est l’histoire de Zachée (le riche ! ) qui m’a ,curieusement,conduit à une réflexion profonde ,laquelle m’a conduite vers cet Homme Jésus ….
Premier dans la série, je le rappelle : « Plane Wreck at Los Gatos » (Deportee).
@ Vincent
Oui, c’est ça : le Bouddha, Socrate, Jésus-Christ, ignorons les paroles qu’on leur attribue parce qu’ils sont imaginaires. C’est l’excuse la plus faiblarde que j’aie entendue.
A P.Jorion
A propos de brassens que j’ai approché jeune, car mon père le connaissait de Sète, je ne crois pas que le poète ait voulu ètre funèbre, mais solennel ou grave car son père comptait beaucoup pour lui; et puis ce n’était pas dans le style de Brassens de chanter les noces de ses parents sur l’air des lampions, savez vous que la Jeanne de la chanson, l’auvergnate a existé, Brassens vivait chez elle dans une petite impasse de la rue d’Alésia, l’impasse Florimond, la bien nommée!! Elle l’avait hébergée à une époque de sa vie ou méconnu il était mal noté chez les flics.
C’est souvent à partir d’anecdotes vécues que lui venait des idées de texte
à 2 mn 49 il y a un re-re, c’est plutôt rare chez Brassens, mais il est très perceptible, les deux voix se chevauchent alors (sur « la mariée » et « en pleurs »), il faut monter un peu le son.
Brassens n’est pas seulemnt un poète, c’est aussi un grand compositeur, il suffit d’orchestrer ses chansons pour faire jaillir des mélodies boudées par l’oreille un peu trop conditionnée par les standards du moment.
Brassens peut accompagner Jésus, Socrate et Bouddha dans la quête et l’évolution de la non-agressivité et de la compassion universelle.
@ Bernard
je crois que Jeanne le planquait lorsqu’il avait quitté volontairement les services du STO, suite à une permission, il n’était pas retourné en Allemagne, et la police française le recherchait. Brassens est un homme de coeur, véritablement humain.
Tout ceci tendrait à donner raison à ceux qui préfèrent faire la noce avant le désastre .
L’entame du billet me rappelle aussi une anecdote que l’on évoque à propos du Dalaï Lama . A la question « qu’est ce qui vous surprend le plus dans l’humanité ? » , il aurait répondu « les hommes » : ils se ruinent la santé pour accumuler des fortunes qu’ils s’empressent de dépenser pour retrouver la santé . Au point qu’à ne vivre que pour échapper à la mort , ils meurent sans avoir vécu . »
Nancy Huston a publié un essai titré « professeurs de désespoir » dans lequel elle cherche à comprendre l’engouement des européens pour des figures destructrices d’espérance et profondément nihilistes comme : Schopenhauer, Beckett, Bernhard et, plus près de nous, Houellebecq, Sarah Kane,…
http://fr.wikipedia.org/wiki/Professeurs_de_désespoir
Brassens, qui a bercé mon enfance, est quant à lui, un « professeur de doutes », dont j’apprécie la poésie mais qui m’a toujours mis mal à l’aise.
C’est un de ces professeurs qui a déconstruit mais qui nous laisse tout nu avec des doutes posés en orgueils.
Le Doute comme figure esthétique.
@ Vincent et les sous-jacents
Socrate, Jésus, Bouddha Trois maîtres de vie par Frédéric Lenoir (Fayard 2009)
Bonne lecture,
et meilleure humeur
… en ce jour du Seigneur! 🙂
ps: si vous le souhaitez, traduisez humeur par: discernement (Socrate), compassion (le Bouddha) et vérité (le Christ)
Tout d’abord merci a paul Jorion de m’avoir fait découvrir ce morceau de Brassens a coté duquel j’était passé.
Loin d’évoquer le désastre cette chanson évoque plutot la condition humaine et le courage
et une certaine beauté: qui a déja vu un marriage se passer parfaitement?Et souvent au dela des photos et des films le divorce un peu plus tard. Ici l’amour ne fait aucun doute les années n’ont pas émoussé l’amour des bientot vieux fiancés
Les amis sont la pour tirer le char a boeuf , les parents pour pousser, la pluie en quelque sorte unis tout ce beau monde
Au dela des apparence de désastre et de pauvreté, ils sont tous venus et restent sous la pluie pour les deux fiancés c’est en cela que c’est un tres beau marriage meme s’ils n’en ont pas conscience, meme s’ils sont mouillés et ridicules: Ils l’ont fait!
Et vive la mariée.
en souhaitant quand même que les mariés ne se retrouvent pas marris…
Bonjour Paul,
Je ne veux pas entamer un débat, je faisais simplement un commentaire, sur un point de liaison jésus=grand homme, et non pas sur les idées ou messages véhiculés. Ai-je parlé d’ignorer le moins du monde telle ou telle parole ? Non ! Ca serait sympa de ne pas travestir mes propos, je ne constate qu’une confusion.
Soyez bénis en ce beau dimanche ensoleillé !
c’est curieux qu’on vous pose des questions de ce type. l’humain est cet animal qui se prend pour la sélection naturelle (et à ce titre quelles énormités il dit, il fait!), sélection qu’il a inventé lui-même d’ailleurs, comme il inventa dieu ou le nirvana (qui pourrait se traduire par « destruction » ou « extinction », et paranirvana, par « destruction – ou extinction – sans reste »)
on pourrait faire un sondage auprès des autres formes de vie de cette petite planète: jugez-vous souhaitable que les humains survivent encore longtemps?
la réponse la plus fréquente serait peut-être: ne sait pas.
en attendant, parmi jésus socrate et bouddha, à mon avis très partial, 2 ont réellement aidé les humains à accepter leur mortalité. et depuis ces 2500-2000ans, il y a eu d’autres apports à la pensée humaine, des apports tout aussi intéressant.
dans le bouddhisme, il y l’école de la terre pure et son bouddha amida. dans un de ses soutras il est dit à la fin de la description de chacun des 5 maux [les humains se complaisent à faire le mal; aiment désobéir et ne pas avoir de respect; naissent en dépendance les uns des autres selon une causalité mutuelle; les humains ne pensent pas à cultiver le bien; les humains sont indécis et paresseux]:
« Si quelqu’un, en son sein, était capable, avec un cœur unifié et une volonté ferme, de se maîtriser lui-même et de rectifier sa pensée, d’harmoniser entre elles sa parole et sa conduite, d’agir conformément à la vérité et de parler de telle manière que son cœur et sa bouche ne soient pas en contradiction, d’accomplir seulement de bonnes actions en évitant les mauvaises, il se sauverait au moins lui-même: grâce à ses mérites, il obtiendrait le Sommet du Ciel et la Voie du Nirvâna.
C’est là le premier [le 2e, 3e, 4e, 5e] grand bien! »
[citation prise dans Trois soûtras et un traité sur la Terre Pure, introduction et traduction par Jean Eracle
Par ailleurs, toujours selon ce même courant de pensée, l’individu capable de faire le bien n’est pas à loué, parce que c’est seulement qu’existent les causes et conditions pour cela. De même, un criminel n’est pas à blâmer, pour les mêmes raisons déterministes.
Ce qui fait que je suis sensible à l’idée (qu’on trouve notamment chez Lordon) que ce ne sont pas les agents qui sont les coupables, mais les structures (et peut-être leurs architectes).
Enfin, dans mes petites balades en continent bouddhiste, dans une introduction à la philo bouddhiste par Junjiro Takakusu, j’avais trouvé cet élément fort intéressant: comme pas mal de bonhomme comme lui, bouddha n’a rien écrit (c’est le cas de jésus et socrate, je crois, non?). Après sa mort, les « disciples » éprouvèrent le besoin de se réunir pour mettre par écrit, et donc figer, l’enseignement du maître. Tous? Non…, des esprits peut-être déjà trop libres ont fait remarqué que l’enseignement du « maître » n’était pas terminé, fermé et qu’il fallait le continuer. Ces esprits libres n’ont donc pas voulu participer à l’établissement d’un enseignement canonique (boum!).
J’aime bien cette idée.
Bon dimanche…
http://www.youtube.com/watch?v=ymuF7uG6wis
Henyrk Górecki – Symphony No. 3, Op. 36
C’est à leur fruit que vous les reconnaitrez, l’heure de la grande épreuve approche pour beaucoup.
Matthieu 22 …
bonjour monsieur.
l’Eternel féminin et masculin se liant pour je ne sais quelle raison sinon d’arréter le temps et de proclamer à tous qu’il était une fois une rencontre. Et s’il y a une raison alors qu’elle disparaisse.
Au diable psychologie évolutive et gène sombre et solitaire. Et Darwin qui ne voit que continuité dans les affaires humaines qui ne sont qu’histoire d’amour desamours.
Mais il faut bien que le coeur saigne puisque l’homme vient, puisque la femme vient. Et Freud, et Adler et Jung et le plus parlant de tous Lacan. Et plus j’y pense plus c’est à ça que je pense. Oui à ça. Ce tourbillion de mots et d’images qui viennent agiter mon esprit. Qu’y puisse-je sinon agencer des blocs de mots osseux afin batir un squelette sur lequel pourra s’implanter une chair souple faite d’images mouvantes.
Pour conclure: des mots issus « du nuage en pantalon » ( W Maiakovski)
Moi,
l’enchanteur du monde férié,
Je n’ai personne pour m’accompagner à la fête.
Je voudrais tomber sur les pavés
Et me fracasser la tête.
Je blasphémais contre Dieu tout-puissant,
Hurlais qu’il n’existe pas,
Alors Dieu créa une femme,
La mit sur mon chemin et dit :
Aime-la !
bonne journée
@jérémie
Nécessaire mémoire de faits.
pour le reste : nul ne connaît l’heure si ce n’est…
De votre avis toutefois au vu des signes actuels qui sont aussi des faits.
Chris Marterson ,dans son chapitre 20 de crash…énumére trois attitudes possibles,de mise en pratique immédiate…pour ne pas être pris de cours :
–retirer son argent*
— épargner(contradiction* ?),préparer nourritures pour Familles et proches
–se préparer à des mutations radicales :domicile,métier…en résumé = « faire avec » ce qui restera sous peu.
—
Aime là ,oui bien sûr.
Même plus –et c’est dur– Aimons les (les bangsters)
M.Jorion, je partage votre sentiment. J’ai comme dans l’idée que Renée Girard ne vous ai pas totalement étranger. L’Homme, a su faire évoluer ses moyens de destruction de façon exponentielle. Le problème est que notre maitrise de la violence n’a pas du tout suivi ce rythme de progression !
Ainsi déçoit-il
L’égo de l’Homme est omnipotent et narcissique : il veut toujours être au centre du monde et avoir le sentiment de gagner sur les autres. Tant que l’on a pas nettoyé sa conscience pour voir clairement ce comportement basique et l’accepter humblement, on ne peut pas tenter de le contenir et de le maîtriser.
Quant à l’agressivité, elle est le premier moyen utilisé par l’Homme pour dominer son environnement (nature et autres hommes).
M.Jorion,
je ne comprends pas votre conclusion: dans ce chant de Brassens, je n’entends ni tragédie, ni désastre.
Je l’entends comme un des plus beaux hymnes à la résistance, et à la lutte des humbles et des « décriés » (aussi à l’amour et la fraternité).
Une marche nuptiale, plus révolutionnaire que funèbre:
(écoutez bien la fin)
Tous les garçons d’honneur montrant le poing aux nues,
Criaient » par Jupiter, la noce continue !,
Par les hommes décriés, par les dieux contrariés,
La noce continue et vive la mariée ! »
La lenteur tient aussi de la narration, qui est celle du souvenir et de la nostalgie. Le témoignage d’un ancien résistant relatant une opération menée avec ses camarades dans le maquis ne serait pas plus rapide, et pas moins violent.
Paul,
1. Quand on décrit un comportement humain comme « naturel », je m’étonne toujours : qui est ce témoin extraordinaire qui a pu étudier l’être humain à l’état de nature ?
2. Il semble que beaucoup de gens se sentent concernés par l’existence à long terme de l’humanité. D’où leur vient cet intérêt ?
@Vincent
Attention vous regardez le doigt
@ paul jorion
Si nous voulons éviter l’extinction, il faut maintenant que les choses évoluent rapidement.
Je pense qu’il est déjà trop tard, c’est l’empressement du plus grand monde à vouloir évoluer rapidement.
La force multiplié par le nombre, le feu de la colère, l’imagination sans fin à polluer et détruire sans cesse,
et le souffre de leur cupidité, tant de mauvaise haleine. L’age du fer encore et encore, les œuvres de nos mains.
La mer, c’est ce qui dure. La Terre, c’est ce qui change. et le ciel c’est ce qui sait.
http://www.youtube.com/watch?v=C-TavI_Oylk&feature=related
À Omicron… Brassens aimait beaucoup l’un de ces « professeurs de désespoir » du livre (excellent, d’ailleurs) de Nancy Huston: Cioran – qu’il lisait sur son lit de mort. Comme quoi…
Jamais personne ne m’a demandé ce qu’il fallait faire pour que l’espèce survive ;ça tombe bien parce que je n’aurais pas su quoi répondre . Quant à abandonner l’agressivité , je ne suis pas sur que cela ait un sens de vouloir se priver d’un des deux penchants que la nature nous a donnés , ainsi qu’à pas mal d’espèces, pour survivre . Entre empathie et différenciation , qui sont nos deux armes pour trouver des solutions , pourquoi se priver de la seconde qui n’est que de l’agressivité… canalisée car mise en concurrence avec la solidarité . La dynamique et la créativité résultent de cette perpétuelle mesure ( socratique mais Confucius , non cité , était aussi pas mal ).
Paul Jorion a dit:
« La chanson s’intitule « Marche nuptiale » alors que sa cadence évoque irrésistiblement celle d’une marche funèbre. Tout est là en effet pour dénoter la misère ambiante : les mariés sur un char à bœufs mû par les invités, la date de la noce repoussée sans doute maintes fois puisque les enfants du couple y assistent, enfin les éléments eux-mêmes, le vent et la pluie, se liguant pour rappeler qu’une tragédie est toujours aussi un désastre tout court. »
Ma question:
Pardonnez-moi, mais…à part en économie, Mr. Jorion, vous vous y connaissez en quoi?
Sûrement pas en « amour-sublimé-par-la-pudeur ». C’est toute l’oeuvre de Brassens qui est en raccourci dans ce petit bijou, cette « marche nuptiale », la plus émouvante, la plus sincère, la plus humaine (tiens…justement…!) que je connaisse …
Merci, toutefois, de nous l’ avoir donné à entendre, et encore bravo pour tout le reste (l’économie !).
Et… »Gare au(x) gorille(s) » (ceux de la finance, bien entendu ! )