Michael Joseph Jackson (1958 –2009)

26 juin 2009 9h21

Une personnalité torturée, victime d’un père abusif. Un artiste exceptionnel qui ne se cantonnait pas dans la demi-mesure. Merci !

Arts

52 réponses à “Michael Joseph Jackson (1958 –2009)”

Pierre-Yves D.

27 juin 2009 0h16

Un hommage qu’on pourra trouver démesuré, en effet pourquoi lui pourquoi et pas un autre ?
Mais non, c’était lui et pas un autre. Une telle intensité, une telle vibration aucun plan marketing ne l’eût fabriqué !
Juste l’enroba. L’emballage sera oublié, la musique et l’homme, tout un, longtemps resteront.

Une voix, un phénomène musical, chorégraphique, sociologique, économique, transcontinental, Mickael Jackson
fut le condensé, le génial précipité et syncopé de l’époque. Quelques instants ses mélodies animèrent pas et tympans
de milliards d’entre nous. Son âme légère et blessée fut comme tant d’âmes qui vivent.
Jean-Baptiste

27 juin 2009 6h54

Voilà encore un mort qui va encore produire de la richesse et qui aura vécu avec le couteau sous la gorge tout son vivant, en étant harcelé et traité comme un paria ou un singe savant même s’il avait surement ses défauts. Maintenant qu’il est mort on peut peut être commencé à l’aimer ? surtout que cela n’engage plus personne et que cela rapporte encore. Attention pour ceux qui on peur des délocalisations l’au delà est très productif et contrairement à un soi disant prisonnier chinois on a même pas besoin de nourrir ou de loger les morts ! Et c’est bien 90% de la richesse existante qui a été produite par ceux là et non pas par le naïf qu’il croit que parce qu’il sait appuyer sur un interrupteur ou conduire qu’il a créé l’ampoule électrique ou la voiture ! C’est cela que nous nous partageons avec probablement peu de justice pour trouver le réel mérite des vivants plutôt que des prérogatives soit disant innées ou héritées et peut être reste il quand même un peu de musique dans le lointain…
Fab

27 juin 2009 12h04

Encore un beau grand géant qui s’en va.
Cité dans un concert du grand Serge, y’a pas rien là ???

http://www.indavideo.hu/video/SERGE_GAINSBOURG_-_LIVE_ZENITH_89?action=video_site&video_title=SERGE_GAINSBOURG_-_LIVE_ZENITH_89%3Ftoken%3Dd86885ce52acc4c9e15f81331ce7924f
Anne.J

27 juin 2009 17h10

@A tous ceux qui font le panégyrique de Jackson … ferez vous le même à la mort de Jhonny Smet ou d(Aznavour?
… pour ces mecs qui ne pensent que s’en mettre plein les poches et échapper à leur devoir de solidarité par l’impôt ?
moderato-cantabile

27 juin 2009 17h29

@ domend
Bonjour l’ami. J’ai un peu écouté hier soir sur le même site. Je trouve la voix de Renata Scotto exceptionnelle, je dirais presque comme un instrument parfaitement accordé. Et pour cela je la trouve parfaite pour Mozart. Je l’ai écouté dans Don Giovani et aussi quelques airs de la Flûte enchanté, de Traviata et Aida. J’ai aimé mais je ne saurais pas expliquer pour quoi la voix de Callas me fait plus d’effet pour Verdi.
Content de trouver un amateur d’opéra, ça ne m’arrive pas souvent ce dernier temps.
Là, je vais me régaler avec la version de Rigoletto que vous m’avais indiqué.
Merci.
Linda Seredes

27 juin 2009 17h56

Salut les copines (Mes Respects Vieux Loup de Mer) c’est Linda !
De passage pour un petit bonjour, je vous rassure tout de suite…

Concernant le transit vers Sirius des déjà morts-vivants, quarante huit heures (moins une nuit) sont largement suffisantes pour faire son deuil, surtout au rythme où va la déraison de la planète (catastrophes, re-catastrophes et perspectives de catastrophes, pas un clou de moins) et la musique endiablée des gens raisonnables sur les blogs planétaires. Ne perdons donc pas de temps !

Pour ceux qui croient au truc, tout le problème avec Michael jackson est de savoir sous quelle forme exquise il va pouvoir se réincarner : veau, vache, cochon, économiste , que sais-je ? (Mais pour prendre la place de Wolf Jorion il va encore falloir au moins trente ans). Peut-être aura-t-il autant de chance que Jimmy Hendrix, lequel a très probablement transferré sa substance dans la moelle d’un petit coréen, sept ans au moment des faits qui suivent, en 2007, il en a donc neuf aujourd’hui :

Il est revigorant de constater avec quelle facilité de vieilles cultures nationalistes arrivent à absorber nos codes cuturels les plus modernes et faire passer ses chers icones pour des handicapés moteurs.

Autre nouvelle des vivants qui mériteraient d’être mieux connus, cela afin d’en finir avec l’industrie des pleureuses, voici ce que la vieille amérique était encore capable de faire en terme de doigté en juillet 2006. Après la crise des subprimes and so on (la mort du Bounty chantant incluse), il ne doit plus y avoir que ça qui marche là-bas : le doigté !

Bonne continuation les filles ! Bonne constitution, bonne glose monétaire etc. (Mes Respects Wolf).
A dans trois mois (ah l’automne ! Les feuilles mortes, la Toussaint, le vacarme rassurant des fusils de chasse etc.).

Linda.
Paul Jorion

27 juin 2009 18h40

Qui a dit qu’il n’y avait pas d’amateur d’opéra sur ce blog ?
moderato-cantabile

27 juin 2009 19h44

Bonsoir Paul Jorion, je suis gatée cette fois-ci, merci à vous ausssi
moderato-cantabile

27 juin 2009 20h15

@domend

Voilà, je viens de finir d’écouter Rigoletto dans la version que vous m’avez si aimablement indiqué et, comme promis, je vais vous dire ce que j’en pense (et que ne concerne que ma sensibilité):
– l’enregistrement est d’une meilleure qualité, surtout pour ce qui est de l’orchestre.
– Renata Scotto fait une prestation de grande qualité musicale et technique, on n’aurait presque pas besoin de livret pour comprendre.
– par contre malgré la belle voix, pour moi Dieskau n’est pas à la hauteur de Tito Gobbi, qui transmet par sa voix une émotion qui fait que même sans le voir on voie Rigoletto
– je ne sais pas qui interprète le role du « duca », mais là encore je lui préfère di Stefano.
– j’ai passé un très bon moment pour le quel je vous remercie encore.
– je vous transmet le lien vers la version que je possède moi, afin que vous puissiez vous faire votre propre jugement.
Très bonne soirée.
http://www.musicme.com/#/Maria-Callas/albums/Verdi—Rigoletto-(Highlights)-0724356666757.html
Domend

27 juin 2009 22h41

@ Paul Jorion
Merci pour votre blog qui est un formidable lieu d’information ainsi qu’un hall de rencontres d’idées, d’opinions et, (surprise !) avec des ornementations musicales. Je suis ravi de lire les diverses interventions documentées et qui ouvrent les fenêtres sur une vision plus large que celle démultipliée à l’infini par les médias habituels.
J’ai été ravi de trouver dans la rubrique MP3 une version de Carter family « Wildwood flower ».
Curieusement j’ai toujours eu un penchant pour cette bluette dont je dois posséder au moins 50 versions !
J’y ai trouvé comme un goût de cuisine au feu de bois, étrange évocation d’un service militaire avec manœuvres sur le plateau de millevache qui m’avait donné l’amour des espaces ruraux. Bien sûr cette association d’idées est arrivé bien plus tardivement, mais, avec la bourrée auvergnate, wildwood flower est pour moi l’évocation de la campagne, de l’aventure et de « la vie comme elle vient ». La musique est, comme la poésie, un art du temps à l’inverse des arts plastiques qui sont pour la plupart des arts de l’espace. Être nomade ou voyageur implique pour les sens un souvenir des lieux, des espaces, la mesure du chemin et des étapes tient au temps, sans doute le tempo permet-il de mesurer le chemin parcouru… J’ai souvent constaté un lien entre musique et éloignement. Ce serait sans doute trop long à développer ici et d’un intérêt très limité mais en écoutant Chopin on peut se faire il me semble une idée…
L’opéra est donc une invention moderne puisqu’on allie la musique et l’espace (enfin, il me semble). Merveilleuse invention quand la magie opère, je veux dire quand l’unité est créée entre l’ensemble des composantes du spectacle !
Tout alors est ravissement: 10 sur 10, dix beautés, dix splendeurs, quintessence parfaite comme disent les chinois.
Instant merveilleux qui force l’admiration devant l’œuvre de création et le travail immense déployé par les intervenants qui ont ainsi fait fructifier leurs talents propres pour l’offrir à ceux qui n’auront qu’un seul, mais précieux privilège: être là.
Alors les enregistrements sont là quand on était absent (belle invention aussi l’enregistrement mais..). Le ravissement est parfois intact, parfois imparfait, modifié au fur et à mesure que l’évènement s’éloigne du moment où on l’écoute, tout a changé et rien ne remplace le spectacle vivant… la précieuse unité y est surement pour quelque chose !
Verdi est rayonnant, beau comme l’Italie et Maria Callas est une fleur lumineuse, une widwood flower ?

@moderato-cantabile
Merci pour votre appréciation et votre écoute attentive. Je vais, à mon tour, me laisser emporter par les voix de ce bel opéra. J’avoue avoir quelques passages favoris: » figlia!…mio padre! » et » bella figlia dell’amore »,
l’émotion est toujours intacte à leur écoute.
Malgré tout il y a quelque chose de très personnel dans l’attachement à telle ou telle interprétation, parfois l’émotion de la première écoute laisse une empreinte difficile à dépasser, parfois le timbre d’une voix accroche à quelque chose d’intime, nous sommes là devant des interprétations magistrales et il existe une part de mystère dans la préférence pour l’une ou l’autre version.
Bonne soirée
Michael Jackson

28 juin 2009 1h42

« Pardon Madame Callas… pardon Monsieur Brassens… je vous avais pris tous les deux pour Richie Valens… On voit rien dans ce foutu trou »
Romain P

28 juin 2009 17h32

Un petit hommage personnel au roi de la pop : http://www.variae.com/rentre-ici-michael-jackson/
Allfeel

28 juin 2009 18h33

POur répondre aux grincheux qui on vu le clip de MJ et qui se sont fait une idée du personnage
je dirais que ce spectacle au japon est d’un niveau faible par rapport a ce qu’a été capable de faire Mikael Jackson durant sa vie, tant par la mise en scène que par l’implication physique, une tournée , il faut tenir le coup c’est pas le moment de faire des exploits et meme parmi ses tournées c’est surement pas la meilleure.Tous les auteurs classique ont pondus des préludes ch.. comme la pluie je viens d’en entendre une a l’instant recmmandée par l’un de vous.Les génies ne font pas que des bon morceaux, mozart en est un exemple mais ils innovent, ouvrent des voies crèent un style et essaient de le poussent jusqu’a la perfection et parfois ils y arrivent.
Par exemple chez Ravel un morceau sort du lot non pas le boléro
http://www.musicme.com/#/Seiji-Ozawa/albums/Prokofiev-:-Concerto-Pour-Piano-Na%C3%82%C2%B02—Ravel-:-Concerto-En-Sol-Majeur-0028947765936.html
Ecoutez du mozart apres ca c’est a bailler, mais sans mozart ca n’aurait pas existé.
Domend

28 juin 2009 22h20

@moderato-cantabile
J’ai, à mon tour écouté cette version Callas Gobbi. Je suis de votre avis sur l’interprétation de Gobbi, l’angoisse « transpire » face a
Domend

28 juin 2009 22h59

@moderato-cantabile
J’ai, à mon tour écouté cette version Callas Gobbi. Je suis de votre avis sur l’interprétation de Gobbi, l’angoisse “transpire” face au pouvoir à subir du Duc et l’empire a prendre sur Gilda pour affaiblir les battements de son cœur. Gobbi « est » en effet Rigoletto du fait de cette angoisse palpable. Callas est une Gilda, déjà femme et sure d’elle même, et dont la voix ne laisse pas place au doute sur la fermeté de son amour. Le décor est ainsi planté dans cette version. Sur la forme, l’enregistrement date un peu et sa définition laisse un peu à désirer, l’unité d’interprétation est moins forte. En synthèse Gilda « trône » et Rigoletto est rongé.
Dans la version Fischer Scotto Kubelik l’esthétique est incomparable d’équilibre, le « balancement » de Verdi est envoûtant mais les rôles sont inversés par rapport à la version précédente !
Sans être pour autant adolescente Gilda est d’une sensualité impérieuse qui mêle (ou feint ?) une soumission filiale à son père et une rébellion passionnelle qui lui donne autorité (la clarté, la définition) et mystère (est-ce la technique, le souffle, d’où viennent ces élans de sensibilité et de tendresse qui surgissent mystérieusement ?) … Fischer a une voix chaude et somptueuse, il chante une inquiétude mais l’assurance transpire néanmoins. Fischer « trône », Scotto a l’émotion à fleur de peau et désire !
Comment dès lors départager ? D’autant qu’on ne pourrait pas « échanger » les rôles ces deux pôles sont si complémentaires !
Merci pour la bonne soirée !
moderato-cantabile

29 juin 2009 10h24

@domend
c’est un vrai plaisir de vous lire car vous dites en détail ce que j’ai senti en écoutant ces deux versions de Rigoletto. J’ajoueterais que la voix de Renata Scotto a quelque chose qui transcende la voix humaine (est-ce que les anges existent ?) et que sa Gilda reste mystérieuse, celle de Callas étant bien plus « charnelle ».
Et comme vous dites, les deux offrent des moments de belle émotion et d’enchantement.
Ce fut un plaisir pour moi ces échanges avec vous.
Domend

30 juin 2009 17h24

Lu en titre dans le Figaro:
« Michael Jackson, l’homme à l’envers »

On ne saurait mieux dire ! « Cul par dessus tête » ici, « cornecul » là, quelques expressions témoignent de ce renversement de l’ordre naturel des choses..
Peut ici faut-il voir la révolution que nous explique le journaliste, mettre le sens dessus-dessous ?

Le journaliste précise qu’il savait se rendre invisible : « Ce qui fascine d’ailleurs dans cette inversion, dans ce passage voulu de la célébrité à l’absence de célébrité, c’est que celle-ci est devenue tellement monumentale que croiser Michael Jackson dans la rue (dans une rue de Disneyland) était devenu la preuve que cela ne pouvait être le vrai. »
Le journaliste continue:
« Il y sera parvenu (à satisfaire ses ambitions) par une débauche d’artifices. »

« le «moonwalk»…C’est avancer vers l’arrière » Je passe sur les commentaires élogieux, le pas lunaire d’un ciel de nuit..

… »avancer vers l’arrière » ajoute le commentaire en parlant de révolution, je n’appelle pas ça révolution mais régression, une psychanalyse en quelque sorte..

Il n’y a pas en effet meilleur symbole du temps qu’il fait que ce M Jackson: inversion, invisibilité, illusion, suprématie de l’inconscient, sur-endettement..

Le grotesque (c’est à ça qu’on reconnait la duperie) arrive en conclusion: sa mort c’est « la première paix mondiale » (sic) !!
Tout à l’envers en effet !
D comme David

01 juillet 2009 1h03

@ Domend
Oublie la conclusion; ton jugement et tu n’es pas loin du compte. Bravo.
Tu comprends mieux maintenant ? Je suis content.
MJ4everever

03 juillet 2009 21h56

Merci pour ce blog , c’est toujours un plaisir de voir Michael Jackson,moi je l’ai vu en 1997,et il m’en reste un souvenir incroyable,je suis anglaise et j aime les concerts en general,mais je peux vous dire que le scene,il est inimitable et c’est triste de plus voir the king of pop and dance.
Mais je suis triste too avec Serge Demoulin que il nous montre un letter que j’ai vu sur:

http://mostafabelkhayatemichaeljackson.blogspot.com/

et que tout est des choses faux au sujet de Michael.

Pourquoi salir Michael Jackson alors que il est parti dans le calme now?

Let Him in Peace Please.

Thanks Paul
Valéry Deniau

06 juillet 2009 22h10

Michael Jackson n’est (je devrais dire n’était, mais il demeure cependant) pas seulement l’ »icône la plus représentative de l’hégémonie états-unienne » (Grégory), mais c’est l’Afrique oubliée qui par lui, il me semble, s’impose au monde entier.
Verywell

07 juillet 2009 17h51

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5i5nEb_yPXVgT-3BYjgwmVRJtzmhQ
parlotte

09 juillet 2009 16h09

Si vous voulez rendre un dernier hommage à Mickael Jackson, rendez-vous sur le site http://eightiesawards.virgin17.fr/ et votez pour lui dans la cétégorie « Eighties Awards du look au top du top »
Faîtes comme moi et allez voter pour le roi de la POP !