Ce texte est un « article presslib’ » (*)
Comme je termine la rédaction de mon livre sur « L’argent », j’explore l’histoire de la pensée économique à la recherche des origines des deux thèses qui s’opposent sur la possibilité ou non pour les banques commerciales de « créer de la monnaie ex-nihilo ». La question a plusieurs aspects secondaires comme on s’en souvient, l’un d’eux étant de savoir s’il vaut mieux considérer que la « monnaie bancaire », constituée de reconnaissances de dette, constitue à proprement de la « monnaie » où s’il s’agit d’un produit sui generis. Je rappelle que je défends la seconde position sur la base du fait que les reconnaissances de dette étant soumises à un risque de non-remboursement valent toujours moins que leur valeur nominale, et tout particulièrement en période de crise, comme aujourd’hui.
Les trois volumes de l’Histoire de l’analyse économique de Joseph A, Schumpeter, publiée en 1954 et traduite en français chez Gallimard en 1983, offre de nombreux éléments de réponse, sinon tous ceux que l’on pourrait souhaiter.
Sur le fait d’assimiler ou non numéraire et reconnaissances de dette comme autant de types de « monnaie », Schumpeter note ceci :
En premier lieu, la loi ne met pas sur le même plan les différents types de moyens de paiement. Elle stipule que la monnaie à cours légal ne peut pas être refusée, ce qu’elle ne fait pas pour une lettre de change acceptée et endossée. Pour un esprit à tournure juridique, les deux choses ne peuvent être en aucune façon « considérées comme identiques » puisque l’instrument de crédit est dans sa forme une créance payable en monnaie. Ensuite, dans le même ordre d’idées, la « monnaie » et les « titres de crédit » (là il faut encore faire une distinction entre les différentes formes de « titres de crédit ») ne peuvent dans la pratique être utilisés indifféremment en toutes circonstances. Ils ne peuvent pas se substituer parfaitement les uns aux autres : la monnaie à cours légal est un moyen universel de paiement, les billets de banque et les dépôts sont acceptés un peu moins largement ; la lettre de change acceptée et endossée peut seulement circuler dans un cercle relativement restreint d’hommes d’affaires. Et sur le plan historique, dans la plupart des cas, seule la monnaie à cours légal est reconnue comme étant l’ultime monnaie de réserve du système bancaire » (Tome II : 454-455).
Le climat général au XVIIIe siècle, note Schumpeter à plusieurs reprises, était de distinguer soigneusement ces différents moyens de paiement. Le fait de les assimiler tous sous le nom unique de « monnaie » est une innovation dans la pensée économique datant du début du XIXe siècle, proposée par Henry Thornton (1760-1815). Schumpeter la caractérise ainsi : « Et c’est pourquoi Thornton a accompli une œuvre analytique remarquable en envisageant la possibilité de considérer les différents moyens de paiements, à un certain niveau d’abstraction, comme étant semblables dans leur essence » (ibid.).
Sur l’idée que les banques commerciales « créent de la monnaie ex nihilo », Schumpeter explique sa genèse de la manière suivante. Après avoir décrit le mécanisme des réserves fractionnaires qui permet aux banques de prêter la plus grande partie de l’argent déposé sur les comptes à vue de ses clients, il explique que ce mécanisme permet à la monnaie de circuler du coup à une certaine vitesse, mais il constate que cette vitesse n’affecte pas « l’habitude qu’ont les gens de détenir certaines sommes de ce qu’ils considèrent comme argent comptant, comme argent liquide » (ibid.), et il ajoute :
Aussi peut-il paraître plus naturel de dire que les banquiers augmentent non pas la vitesse mais la quantité de la monnaie – ou des moyens de paiement qui, en de certaines limites, font aussi bien office de monnaie, si l’on souhaite réserver ce terme pour les pièces de monnaie, ou pour les pièces plus le papier d’État » (Tome I : 445).
Ce que dit Schumpeter dans ce passage est parfaitement clair : il suggère qu’il serait « plus naturel » – ce sont ses propres termes – d’évoquer la vitesse de circulation de la monnaie comme une augmentation de sa quantité. Il clarifie ce qu’il veut dire quelques lignes plus bas, quand il ajoute que
… les emprunteurs ont véritablement le sentiment de disposer de moyens liquides qui sont, normalement, tout aussi bons que la monnaie. On ne dit plus que les banques « prêtent leurs dépôts » ou l’« argent des autres », mais qu’elles « créent » des dépôts ou des billets de banque ; elles paraissent fabriquer la monnaie plutôt qu’en augmenter la vitesse… (ibid.)
On relèvera plusieurs choses dans ce passage. Tout d’abord que Schumpeter dit de ces moyens de paiement que sont les reconnaissances de dette qu’ils sont « … normalement aussi bons que la monnaie ». C’est précisément parce que leur valeur s’écarte de celle de l’argent – et tout particulièrement en période « anormale » – que je propose, à l’instar des auteurs anciens de les distinguer soigneusement.
Notons aussi que dans le morceau de phrase « les emprunteurs ont véritablement le sentiment », Schumpeter cesse de parler du mécanisme réel pour s’intéresser à sa représentation subjective par les acteurs, cette dernière devant, selon lui, primer. Ceci rappelle le passage d’un livre de Maurice Allais que je citais dans Le monde enchanté de Maurice Allais où il est fait grand cas par l’auteur du fait que, et le déposant et l’emprunteur qui s’est vu prêter l’argent qui se trouvait sur le compte à vue du déposant, « considèrent » que le même argent leur appartient.
Notons enfin que Schumpeter dit bien que la notion de « création monétaire » est introduite pour refléter le sentiment psychologique des acteurs impliqués plutôt que pour décrire de manière objective le processus réellement à l’œuvre : les banques « … paraissent fabriquer la monnaie plutôt qu’en augmenter la vitesse ». Le mot « paraisse » lève toute équivoque : la notion de « création monétaire » est donc une simple métaphore introduite pour mieux exprimer le sentiment des déposants et des emprunteurs que le concept de « vitesse de circulation », qui lui constitue la véritable description du processus actif.
Un peu plus loin dans le même Tome 1 de l’Histoire de la pensée économique, Schumpeter introduit la proposition qui devait faire florès que « ce ne sont pas les dépôts qui créent les crédits mais les crédits qui créent les dépôts » (Tome I : 446). Sa démonstration ici est à ce point surprenante qu’elle mérite un développement séparé qui fera l’objet d’un prochain billet.
(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.
194 réponses à “Schumpeter et la « création monétaire » par les banques commerciales”
@tous et à Paul:
merci pour vos clarifications!
Faites-moi savoir la publication de votre livre, je le ll’achèterai et le lirai rapidement!
Que faut-il encore comme faillites retentissantes pour que ceux qui nourrissent la superstition de la « création monéatire via le crédit bancaire » comprennent?
Même la banque centrale, en émettant, à guichets ouverts, de la monnaie centrale, n’arrive plus à aumenter la masse circulante, car ce sont les revenus distribués et destinés à la consommation qui n’augmentent plus, et ce sont, sans doute, eux qui, plus que tout autre chose, déterminent le volume de la monnaie réellement circulante!
Et là, soit sous forme de billets et pièces (M0), sous sous forme de M1 scripturale!
La relation entre M1 scripturale et M0 me semble être comme une vase communicant: Quand l’usage de la monnaie scripturale augmente, celui des billets recule et inversement!
Une création monétaire n’est pas à ce niveau-là, sans quoi, l’inflation, initiée par une brusque augmentation de M0 (possible, étant donné les stocks constitués!) serait forte!
jf
Le ClownBlanc, noir à 80%, en robe de jurisconsulte croqué par Daumier.
dans la profession … à la cour … aux
pas perdus … au vestiaire
à Deana D. Est-ce bien cela ?
Ceci dit l’euro c’est très bien et il aurait désolant à la fin du XXe siècle de s’en priver.
Pour ce qui est des magouilles financières permanentes, jouées sur plusieurs années, avec des hauts et des bas par rapport au dollar qui apparaissent fantaisistes à 99.99% des gens,
Dominant les quatre parties [A, E, I, O] de la Terre, les quatre Maîtres du GoldQuatuor ont nul besoin de se réunir en un Front ou Repaire.
… pas davantage en un petit salon aérien transocéanique de type Force 0 au-dessus de Force 1.
La techno des BT, FT, etc. offre toutes les sécurités visioconférenciques qui vont bien
par exemple pour piloter à distance (1) les Sources et Emplois de Fonds de la BRI et ses larbins (BCE, etc.), (2) les lobbies qui vont bien, à Bruxelles, à Genève (OMC, ONG, etc.), (3) les anatioFurtifs de l’ombre (Medef,…), (4) les anationaux des palais royaux, (5) les
ami(e)s sûrs de longue date validés par B. et médatisé(e)s, (6) … Arrêtons la liste; compléter n’ajouterais pas grand chose à la photo.
N’est-ce pas plus singulier qu’un carton de tranches de poisson pané en supermarché ?
C’est aussi pourquoi, chacun s’accorde à dire — sans trop y réfléchir — que l’UE est une construction politique et juridique sui generis, singulière,
Avec ses milliers de dessous noirs à volants, ogresse séduisante et fatale, l’UE déplace tout … montagnes, traditions patrimoniales, arrivistes, courtisanes …
Chaque télé à son Monsieur Loyal pour introduire le n° suivant :
le magicien (…), la dompteuse de fauves (Alliot-Marie), l’équilibriste (…) … le clou de la mystification : Shark-o-Bao.
Allez un « Grand Emprunt » à 6% » alors que les taux-de-base ont fini par venir là où ils devraient toujours être : à 0%.
Qui peut se vanter d’être à la fois admiré par 40% de 26% des gens (10% des français) et d’une suprême habileté ?
Un Grand Emprunt n’est-ce pas très simple ? … n’est-ce pas aussi clair qu’un tour de magie ? zoop-zoop ! Tac !
Ah !! … mais alors ? … Eb bien ! c’était trop tôt
Et maintenant c’est trop tard … il fallait …
Ah Ouuuuiii !!!
sui generis c’est cela.
en magie, filouterie, etc. c’est un mot pratique : il est adapté;
le mot est sérieux, latin, et peut traiter d’un enjeu flou, d’une illusion, d’une opération à tiroirs ou à multiples façades, d’une mascarade,
En droit administratif, il existe des personnes administratives sui generis, comme les « banques abusivement dénommées nationales ». En réalité, elles sont a-natiofurtives, avec nombre de créanciers et actionnaires inconnus, non résidents.
[Nota: Je suis européen et pro-d’une-certaine-Europe (à préciser ailleurs)]. Poursuivons. Les grands économistes médiatisés (vous les connaissez) disent de ces banques qui seraient à renflouer d’une manière ou d’une autre, ce sont les « Banques des pays membres
de l’Union Européenne ». Avec cela les dindons de la farce européenne (99.99% des gens) sont bien avancés. Les Façades Sud de ces banques semblent effectivement être en Europe.
Les contrôles de leurs Façades Sud et Nord ?
Les contrôles sont laissés au bon vouloir des Associations Professionnelles de Banques.
Ne savent-elles pas ce qui est bon pour les créanciers et actionnaires des banques ?
Qui d’autre d’ailleurs pourrait arriver à s’y retrouver un tant soi peu ?
Tout cela ? …
avec la bienveillante compréhension de la BRI, de la BCE et des ministres-valets du Trésor Négatif (1300 milliards <0 pour la France) de chaque vieille nation épuisée.
Evidemment ça ne date pas de 1983, 1980, 1975.
Histoire de France
L’ex-nihilo et le sui generis débordent de tous les côtés dans cette histoire.
Personnellement, je ne m’aventurerais pas à théoriser si on me demandait de clarifier des principes.
http://www.cambaceres.fr/relation/financiers/financiers
Vous dites ? … ? Cartesio
Descartes-à-100 Francs >> savoir compter ? Cartesio —
(LeClownBlanc entend t-il parfois pas bien ? ou pense à autre chose ? ou corrèle t-il en souriant pour nous (dé)orienter-guider ? …)
Vous dites ? … ? Cesario … champio (n, ne) pour dénouer les intrigues ?
à tous
Hybride contre Hydre
Au royaume d’Illyrie, un noble appelé Orsino ne se lève plus et écoute de la musique, éperdu d’amour pour Lady Olivia. Il ne peut avoir ses faveurs car elle pleure la mort de son frère et refuse de considérer toute proposition de mariage. Entretemps, une tempête terrible
cause un naufrage près des côtes. Une jeune femme de noble naissance appelée Viola est jetée à la côte. Seule sur une terre inconnue, elle se figure que son frère jumeau Sébastien s’est noyé au cours du naufrage et essaie de considérer le genre de travail qu’elle peut
faire. Un capitaine de navire amical lui parle de la cour que fait Orsino à Olivia, et Viola manifeste le souhait de travailler pour elle. Mais au lieu de cela, elle se déguise en homme, prend le nom de Césario et s’en va chercher du travail chez le Duc Orsino.
Viola (disguised as Cesario).
Viola, qui se fait passer pour Césario, gagne rapidement les faveurs d’Orsino, et devient son page. Elle tombe amoureuse de son patron, mais son amour ne peut se révéler car Orsino pense qu’elle est un homme. Quand il l’envoie porter ses messages d’amour à la fière
Olivia, cette dernière à son tour tombe amoureuse du jeune et beau Césario. Tout le monde est bien malheureux.
Entretemps, nous faisons la connaissance des autres membres de la maison d’Olivia, Toby, son oncle ivrogne bruyant, flanqué de son ami, Sir Andrew Aguecheek, un imbécile qui courtise vainement Olivia; Maria, la jolie et spirituelle dame de compagnie d’Olivia, Feste,
bouffon plein d’intelligence et Malvolio, régisseur sévère et pudibond. Sir Toby et les autres sont excédés par les efforts constants de Malvolio pour leur gâcher tous leurs plaisirs et Maria décide de lui jouer un mauvais tour en lui faisant croire qu’Olivia est amoureuse de lui.
Elle contrefait l’écriture d’Olivia et rédige une lettre dans laquelle elle s’adresse à son bien aimé ( désigné par les lettres M.O.A.I) en lui demandant, s’il veut obtenir ses faveurs, de porter des bas jaunes et des jarretières croisées, d’affecter une mise hautaine, de sourire
constamment et d’éviter de dire les raisons de son comportement à quiconque. Malvolio trouve la lettre, imagine qu’elle lui est destinée, et le coeur plein d’espoir d’épouser Olivia et d’être à son tour ennobli, il en suit les directives. Son attitude est si bizarre qu’Olivia croit
qu’il est devenu fou.
Pendant ce temps, Sébastien qui a survécu au naufrage mais qui croit que sa soeur Viola est morte, arrive en Illyrie accompagné de son ami et protecteur, Antonio. Antonio a veillé sur Sébastien après le naufrage et a pour le jeune homme une affection passionnée
peut-être même de nature sexuelle, à tel point qu’il va jusqu’à le suivre dans la demeure d’Orsino alors même que ce dernier est son vieil ennemi.
Sir Andrew qui a constaté qu’Olivia était attirée par Césario provoque ce dernier en duel. Sir Toby qui pense que le duel sera fort amusant excite encore plus Sir Andrew . Mais quand Sébastien qui ressemble trait pour trait à Viola déguisée, arrive sur la scène, Andrew et
Toby en viennent aux mains avec lui en le prenant pour Césario. Olivia arrive au beau milieu de la mêlée. Elle se retrouve devant Sébastien qu’elle prend pour Césario et le demande en mariage. Ce dernier est très étonné car c’est la première fois qu’il la voit, mais comme
elle est riche et belle, il est plus que disposé à la suivre. Entretemps, Antonio est arrêté par la garde d’Orsino et implore l’aide de Césario qu’il prend pour Sébastien. Viola nie connaitre Antonio et ce dernier est emmené, accusant Sébastien de l’avoir trahi. Viola a soudain
retrouvé l’espoir que son frère est vivant.
En prétextant qu’il est fou, Maria, Toby et les autres joyeux compères enferment Malvolio pour le soigner dans une petite pièce obscure où ils peuvent le tourmenter à leur guise. Feste prend les habits et l’identité de Sir Topas, un prêtre, et entreprend d’examiner Malvolio
qu’il déclare totalement dément malgré ses protestations. Sir Toby cependant, revient à de meilleurs sentiments et permet à Malvolio d’envoyer une lettre à Olivia, pour demander sa libération.A la fin, Viola, toujours déguisée en Césario se rend avec Orsino à la maison
d’Olivia, et là, Olivia accueille Césario comme son nouvel époux qu’elle prend pour Sébastien avec lequel elle vient de se marier. Orsino est furieux, mais Sébastien fait alors irruption et les révélations se succèdent. Les deux jumeaux sont tout à la joie de se revoir. Orsino
s’aperçoit qu’il aime Viola en découvrant qu’elle est une femme et la demande en mariage. On découvre que Sir Toby et Maria se sont aussi mariés en secret. Finalement quelqu’un se souvient de Malvolio et va le délivrer dans sa pièce noire. La farce est expliquée et
Malvolio tout à son amertume quitte la scène en colère laissant les jeunes couples continuer la fête.
enfumé(e) …noir(e)
à Auguste
marché noir – Juin 2009.
commission-ponction-autreJeuDansLeTemps de 6% à partager.
Entre qui et qui ?
Entre le GoldQuatuor de la BRI (en leurs blockhaus à Veaux d’Or branchés)
dont le topGardien des clefs de l’Ananas,
et une part des circuits TrichetValet et de ceux de LaBrochette.
et les lamas, moutons et même les micro-épargnants contraints d’être schizos, clivés
(le bon sens impose de remplacer les dépôts à 0+% par des dépôts à 6+%)
– – – – – – – – – – – – –
Auguste enfumé, lui aussi,
tout noir, sous les flashs et flon-flons de l’habile novlangue du Meilleur-des-Mondes.
Il faut dire que les ors de Versailles ont de quoi éblouir et séduire les mouches crédules
à Cesario
Pour 100 milliards : Première ponction DIRECTE : 80 milliards sur 10 ans ou 100 milliards sur 12 ans.
Pchioouuut !
– 100 milliards transformés en 200
– Dette de 1300 milliards qui semble fondre au soleil (inflation galopante), mais aussi ..
– les catastrophes qui vont avec et dont on ne dit mot.
– la perte de nuages à peu près stables auprès desquels se repérer pour bâtir un projet et en assumer les risques.
à LeClownBlanc
Q1: En septembre, qq semaines après le 3e G20 de mascarade, à quel sera le taux de la Seconde « GrandeTranche » à la tronçonneuse sans état d’âme ? 8% ou 10 %
Q2 : En janvier 2010, qq jours après Noel en famille et le jour de l’AN entre ami(e)s, à quel sera le taux de la Troisième « GrandeTranche » à la faux mortelle ? 10 % ou 12%
1) Cataclysme, KleptoCoupe-Gorge et Jeux Perdant-Gagnant quand les taux de la Fed et de la BCE sont, enfin, près de 0%
2) Vol des épargants + Vol des retraités et travailleurs + Vol des détenteurs d’obligations quand les taux seront, arbitrairement montés, par le Gold Quatuor, à 8% ou plus.
Billet du 16 mars « Des peines à leur juste valeur » 16/3 à 17:19
Billet du 2avril « Par une belle journée de printemps » 2 avril à 20:51
Billet du 3 avril « Au pays des miracles comptables » 3 avril à 10:21
Lire les lignes 12 à 24 titrées Inflation = Prédation et Besoins en fonds de roulement & coupe-gorge [BFR]
Exemple d’assiette sur le sol français.
— – – – – – – – – – – – – – – –
Cesario
à Auguste
Billet du 22 mai « Le temps qu’il fait » 23 mai – 18:19
C’est un truc pour toi, ça … Auguste !
Interagir rapidement aussi bien avec des ordures visibles, étatico-opportunistes ou prosélithes, qu’avec de gentils idéalistes, etc.
A l’horizontale, tu es véloce d’Est-en-Ouest ou du Nord au Sud.
King-kong grimpant aux gratteciels ou, sous-terre, s’engouffrant mentalement vers des salles-de-coffres occultes
ce n’est pas ton truc … je sais.
à Marco [24 juin 16:23]
Bienvenu. Vous n’êtes apparemment pas pas MarcusH
– 31 mars à 13:32
– 1 avril à 18:06
– 3 avril à 12:24
Non.
En ce cas, c’est avec la plus grande compréhension que votre contribution est prise en compte.
Mes itinéraires sont en surface
Je compte sur LeClownBlanc pour jouer en vertical …
… depuis les tréfonds vaseux, pourris, opaques, où il risque de se rompre dans un escalier nauséœvisqueux,
… jusqu’aux coins isolés, en altitude rocheuse avec un nombre limité d’appuis, à pratiquer des simulations hasardeuses.
Ne lui !! … vantez pas !! … les bienfaits de l’inflation !!
J’vou préviens !!
Mieux vaut que vous sachiez qu’il peut réagir au quart du tour
si vous lui vante les bienfaits de l’inflation.
Certains l’ont fait et s’en sont léchés les doigts.
Si votre coeur déteste les palpitations inutiles, mieux vaut que vous évitiez.
par la fumée noire poussières
tel un boulanger à qui l’on aurait demandé d’être ramoneur savoyard
tel lui-même à un douloureux enterrement, cravate noire et non plus à fines rayures
à Marco [00:00]
Je vous saurais de bien vouloir prendre en compte ce qui suit :
(1) Mettre un ‘s’ à richesses, vu l’hétérogénéité des acceptions possibles, vu l’actuelle volatilité de certaines d’entre elles
Nous n’en sommes pas encore à 1 million de marks pour un quart de plaquette de beurre mai on ne saurait jurer de rien
[Les fonds propres de la Façade Sud des banques sont négatifs alors que les fonds sales de la Façade Nord sont positifs]
(2) Remplacer « Monnaie » par « Flux monétaires singuliers fondés sur ceci ou cela »
(3) Oublier le mot Argent qui n’a pas grand sens pour Cartesio.
Il en a pour les musulmans de genre masculin (ils ont le droit de porter de l’argent, alors que seules femmes peuvent se salir avec de l’or);
Il en a pour Emile Zola (1871) dans sa représentation poético-chair-sang des comportements de l’animal humain.
Seriez-vous d’accord avec (1) ? (2) ? et (3) ?
Non ? Y aurait-il une erreur ?
M. Rahnema, diplomate, interviewé sur France Culture « N’attendez rien des Etats«
date
Eh ! ClownBlanc ! Tu pourrais pas contribuer un peu au billet, Non ?
Sans les catastrophes induites, l’escroquerie directe du 6% qu’en dis-tu ?
La création ex-nihilo d’une mega-filouterie en centaines de milliards, n’estce pas spécial ? Non ?
très spécial ? non ? … et que personne ne réagisse … n’est-ce pas très singulier ou bizarre ? … Non ?
Le Grand Soleil Apoll du Grand Canal aveuglerait-il
Latone, la Cour des chimpanzs de la ménagerie royalo_PsM’demUmp ? …
… les TvWatchers fascinés, sans fesses, affaissés ?
Etre « Sui generis » or not être « Sui generis » ?
Retour à la première ligne :
« (…) nécessite de créer des textes spécifiques ». Surement !
mais quel genre de textes ? avec quel style ?… celui que Cartesio pourrait m’apprendre ?
Formes textuelles ? … Pantalonades ! Délires de dingue ! Voilà !
Bâle sponsorise des théâtres variés. Pourquoi pas une petite sauterie à Versailles ?
Au temps du Roi Soleil, ses grandes fêtes étaitent déjà — avant tout — des vecteurs très bien pensés de propagande.
Les historiennes du château vous le confirmeront.
CRCV
Vous avez quatre voleurs sous une table couverte d’une nappe noire,
rendue invisible par sa décoration colorée : fleurs, babioles, tournicotis, …
Qu’avez-vous à faire ?
Imprimer un livre charpenté avec notes en bas de page ? …ou … au Nord, soulevez un coin de la nappe ?
Pendant les semaines où les flux monétaires effectifs sont en observation,
il reste à ajuster une scénarisation qui soit assez bien ajsutée à la comédie-mascarade en vigueur depuis au moins un siècle.
Ras les bretelles !
Si celles-ci claquent bien en phase avec la réalité des flux,
le public pourrait avoir une chance de comprendre quelquechose !
cette forme parait adaptée … Sinon c’est « Hors Versailles rien d’intéressant ! »
Shark’ô : « Pour 200.000 euros, au moins vous avez eu n spectacle ! »
Et, au moins le château est utile
… Circulez-Circulez, ya rien à voir … plus rien d’autre à voir.
Ces colonnes dorées, paillettes, richesses du Grand Roi d’antan …
ne vous suffisent pas ? … les avez-vous même bien regardées ?
Le contraire même d’un complot … Tout est « clean », astiqué, rutilant, streamé, Clearstream, Euroclear, « clear », clair …
Ce sui est clair est Bon et Bien … c’est-à-dire Vrai pour le Bien Commun de 99.99%.
Si … Alors … Donc …
… Auriez-vous vu la Nature comploter ? …
… ça n’existe pas ça n’existe pas …
… Il en est ainsi, c’est tout …
Ainsi, soit-il.
Aubépine de Beauharnais à Malmaison.
joz
&nbsq; (Auguste … son nez est noir, ses épaules charbonneuses )
Au-dessus, n’est-ce pas cela le métier des quatre topOgres ?
– Donner l’illusion de perdre de temps à autre; Perdre aussi à regret parce tout n’est pas malheureusement manipulable aisément.
– Faire semblant de jouer (LIBOR, etc.) en étant suffisamment souvent à peu près sûr de gagner.
Dans les siècles passés, un HautFinancier transfrontières pouvait être traître, mais son anatiofurtivité n’était-elle pas très très différente ?
… sans télématique. L’ AppFinancier de rang gN reste en partie attelé ou marié aux impératrices de la mode.
(Auguste … son nez est noir, ses épaules charbonneuses)
Au-dessus, n’est-ce pas cela le métier des quatre topOgres ?
– Donner l’illusion de perdre de temps à autre; Perdre aussi à regret parce tout n’est pas malheureusement manipulable aisément.
– Faire semblant de jouer (LIBOR, etc.) en étant suffisamment souvent à peu près sûr de gagner.
Les financiers ont des idées aussi
http://www.project-syndicate.org/commentary/soros50/French
@logique: « Pour les novices, que l’économie interresse, je recommande sérieusement se petit livre, pas cher et plutot remarquablement bien fait ” 39 lecons d’économie contemporaine de Phillippe Simonnot”. »
Je l’ai lu. Ce bouquin est une grosse bouze néolibérale qui expose le catéchisme habituel. Même au Figaro, ce Simonnot doit passer pour un extrêmiste. Ceci dit, si on aime Rothbard and co, on se vautrera avec plaisir dans les 39 clichés. Pour les autres, c’est instructif sur une certaine manière de penser. Un bon condensé de l’idéologie circulant à Wall Street et à la City.
@nadine: « On se sert de la monnaie scripturale à 90% pour faire ses achats donc il est disponible. »
Si votre banque fait faillite, cette monnaie scripturale n’est plus disponible. C’est bien la preuve que c’est votre banque qui garanti le paiement et non cette monnaie scripturale en elle-même.
@Moi
C’est pour cela que je l’appelle une quasi-monnaie temporaire avec ses contraintes que n’a pas la monnaie souveraine.
@johannes finckh
Je trouve votre vision des choses bien simpliste…
Deux scénarios de création monétaire:
1) dans un petit village, deux voisins veulent échanger leur service mais n’ont pas d’argent. A rend service à B qui émet une reconnaissance de dette avec intérêt. Cette reconnaissance de dette est utilisée comme monnaie d’échange au sein du village, parce que B est digne de confiance. Finalement, B rend service un an plus tard à C, détenteur de la reconnaissance de dette à ce moment-là, intérêts inclus (=le service rendu par B a plus de valeur que celui rendu par A un an plus tôt).
Il y a eu à mon sens création monétaire: la reconnaissance de dette a circulé pendant un an comme monnaie. Elle n’a pu acquérir ce rôle parce que B était considéré comme solvable pendant la période considérée, c’est-à-dire qu’il avait la capacité ET la volonté de rendre le service inscrit sur la reconnaissance de dette (ou, à défaut de volonté, que la communauté avait un moyen de forcer B à régler sa dette). L’intérêt fixé dans la reconnaissance de dette reflète lui le rapport de force entre A et B au moment du contrat (similaire l’utilisation qu’en fait Paul Jorion dans son manuscrit « le prix »).
On peut aisément remplacer B par, disons, un producteur d’électricté (qui produit quelque chose dont tout le monde a besoin) et qui émet un ‘future’ donnant droit à 1 MWh livrable en 2011. Si le producteur est assez crédible dans sa capacité à produire et livrer le MWh, ce titre pourra facilement être utilisé comme monnaie.
2) un gang de malfrat, qui n’a rien à craindre de la police, émet une monnaie, le « caïd ». Les habitants du quartier sont sommés, tous les ans de payer 100 caïds, sous peine de représailles (maison brûlée, jambe cassée, etc…). Comme tout le monde sait que tout le monde a besoin de caïds, le billets de caïds imprimés par le gang vont pouvoir être accepté comme monnaie partout dans le quartier (et même au-delà, en fait). Le gang de malfrat peut lui se contenter d’imprimer les billets et d’aller faire ses courses en caïds, et collecter les caïds à la fin de l’année.
Dans cet exemple-ci, le rapport de force est tel que les malfrats ne doivent même plus rendre un service pour créer la monnaie: ils doivent juste être crédibles quant à leur volonté et leur capacité à exécuter leur menace. Plus cette volonté et cette capacité sont grandes, plus le rapport de force est à leur avantage, plus la monnaie aura de la valeur.
Conclusion: au moment de la création de la monnaie, c’est le rapport de force brut qui compte pour déterminer qui crée la monnaie, en quelle quantité et à quelle conditions (intérêts, etc…). Une fois la monnaie créée, c’est la confiance perçue de la communauté qu’in fine quelqu’un aura toujours besoin de cette monnaie.
Il y a aussi toujours un flou entre la création de monnaie ex nihilo et comme dette. Dans le cas 1) ci-dessous, si le rapport de force est très défavorable à B, A pourra rendre un service quasi sans valeur et « obliger » à signer la reconnaissance de dette. On se retrouvera alors quasi dans le cas 2) de la création ex nihilo.
Bref, je ne pense pas qu’il soit possible de répondre OUI ou NON à cette question de création ex nihilo, sauf dans des cas extrêmement simples.
@moi,
je n’ais pas l’impression qu’ont ait lu me même livre, le mien ne parle pas de néo-liberalisme. Mais tente d’expliquer l’évolution dans e temps du système économique. Il ne fait que constater. Je n’ais pas vue de pub noé-liberale dedans. Je ne pense pas que tu est lu se livre ou tu ne sait pas lire …….
@moi,
ou tu n’as rien compris. M’enfin c’est vrai que cela va vite.
@moi,
si tu veux du vrai noé-liberale il faut lire Alvin Toffler, ca c’est pas du tout pédagogique et c’est se qui c’et passé.
@logique: oui, ça doit être ça, je n’ai pas bien compris.
@nadine: « C’est pour cela que je l’appelle une quasi-monnaie temporaire avec ses contraintes que n’a pas la monnaie souveraine. »
Quasi-monnaie temporaire avec ses contraintes = reconnaissance de dette.
Moi: Si votre banque fait faillite, cette monnaie scripturale n’est plus disponible. C’est bien la preuve que c’est votre banque qui garanti le paiement et non cette monnaie scripturale en elle-même.
En cas de dépôt de bilan d’une banque, la garantie d’État est de 70000 € par compte nominatif .. ça veut seulement dire que votre compte sera transféré dans une autre banque ou que l’État (ou organisme se substituant) vous fera un chèque ou un virement d’un montant équivalent que vous déposerez dans n’importe quelle banque de votre choix: c’est moins « dangereux » que d’avoir 70000 € en billets de banque (monnaie centrale) chez soi… Les « chauffeurs » ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Chauffeurs ) existent encore!
– Texte intégral : L ‘ESSENCE DE LA MONNAIE* J.A. Schumpeter
http://www.libres.org/francais/articles/monnaie/jaeger82&3c.htm
– La pensée monétaire de Schumpeter : une pensée à découvrir*
Claude Jaeger° :
http://www.libres.org/francais/articles/monnaie/jaeger82&3ab.htm
– THÉORIE DE LA MONNAIE ET DE LA BANQUE
Lire à partir de la page 211
http://tinyurl.com/l999ly
@Moi
« Quasi-monnaie temporaire avec ses contraintes = reconnaissance de dette. »
Faux. La monnaie scripturale, c’est la quasi-monnaie que vous prête une banque en échange d’une reconnaissance de dette.
En gros vous mélangez la reconnaissance de dette de l’emprunteur avec la monnaie scripturale.
Mais vous allez me dire que la monnaie scripturale est une créance du déposant sur sa banque.
Là encore non, si le déposant avait une créance sur sa banque cela signifierait que l’argent n’est plus disponible sur son compte courant, quand on prête quelque chose par définition on ne la plus! et puis de toute façon on retomberait dans la reconnaissance de dette que vous confondez avec la monnaie scripturale.
Vous confondez le sujet et l’objet.
La banque vous doit simplement de convertir à tout moment le montant que vous avez sur votre compte en monnaie fiduciaire. Je n’appelle pas ça une créance c’est plutôt une contrainte de la banque qui nécessite des règles prudentielles.
La monnaie scripturale n’est pas une reconnaissance de dette, ce qui l’affirme commette une grave erreur.
Je me pose une question: peut-on imaginer un monde sans crédit?
Je pense que oui.
Du côté de ceux qui ont de l’argent à placer: ils doivent alors investir dans des actions (au sens titre de propriété d’une entreprise/coopérative/association), c’est-à-dire des participations dans des projets. La différence avec le prêt à cette même entreprise/coopérative/association, c’est qu’il supporte tous les risques liés aux activités de la société, à la place d’avoir un intérêt fixe avec un risque de contre-partie.
De côté des investisseurs/entreprises, n’ayant plus accès au crédit bancaire, il doivent trouver des investisseurs pour mettre des fonds propres supplémentaires lorsqu’il en a besoin (que ce soit pour financer des investissements, son fond de roulemenent, etc…).
Du côté du crédit au particulier, il faut distinguer les crédits pour les biens durables et les crédits pour les biens non durables. Pour les biens durables (maison, voiture), si je n’ai pas le cash pour le acheter neufs, je ne pourrai que les acheter que d’occasion ou les louer. Dans le cas où j’ai un capital de 50% pour construire ma maison, je devrais trouver un investisseur qui serait d’accord de mettre les 50% restants. Je lui louerais 50% de ma maison jusqu’à ce que je puisse la lui racheter.
Pour les biens non-durables, ce ne sera tout simplement plus possible (interdiction de s’endetter pour payer sa facture d’électricité par exemple). L’avantage principal que je vois c’est que l’on verra tout de suite si quelqu’un est insolvable: pas de risque de surendettement, de vie à crédit. Et cela obligera tout le monde à gérer cette situation parce qu’elle sera plus visible.
Les banques dans un tel système ne seraient que des banques d’affaires mettant en lien les porteurs de projets et les détenteurs de capital (=titre de propriété sur des terrains, des bâtiments, des actions, etc…). Leur rôle principal serait évidemment de proposer des portefeuilles d’actifs diversifiés pour limiter le risque. L’absence de crédit ne voudrait non plus pas dire absence d’assurances: la mutualisation du risque serait encore possible.
Comment l’état pourrait-il alors se financer? Uniquement par les différentes formes de taxe. S’il n’est pas capable de taxer maintenant pour les projets qu’il veut entreprendre, c’est tout simplement parce qu’il n’a pas les moyens, qu’il n’a pas la légitimité et les arguments pour convaincre les citoyens de simplement travailler à ces projets.
Cela dit: pourquoi vouloir abolir le crédit avec remboursement à taux fixe? Anthropologiquement: parce que dans le cas de prêt à intérêt fixe, le prêteur ne veut pas prendre de risque. Or tout projet comporte des risques. La vie elle-même comporte des risques, c’est inévitable. Le risque zéro est pour moi mortifère: c’est le refus de jouer le jeu. C’est l’absence totale de confiance dans la vie elle-même. Economiquement, cela apporterait de la clarté sur qui fait quoi, ce qui manque fondamentalement. Le risque de contre-partie est effectivement extrêmement difficile à estimer (cfr voir les problèmes liés aux agences de notation). Comme dans la situation actuelle, où on ne voit rapidement plus qui est exposé à quel risque, parce que tout le monde ne veut plus en assumer aucun.
Evidemment, cela ne résoudrait pas le problème de la concentration du capital. Si le capital est très concentré, il pourra toujours accaparer la plupart du surplus produit au détriment des salariés (au fait, dans la même veine on pourrait aussi imaginer que les salariés ne puisse pas avoir de salaire fixe, mais qu’il n’ait que des « parts » de la société où il travaille). Mais si on avait un vrai cadastre de toutes les propriétés, cela permettrait de bien mieux voir la concentration des richesses, et également de mieux percevoir l’impôt.
Est-ce que l’idée plaît à quelqu’un? Ou est-ce que vous trouvez que c’est plutôt la production d’un esprit qui ne veut ou ne peut pas accepter la complexité du monde réel?
@nadine,
C’est exact, au moins toi tu as compris. tandis que @moi semble un peut tout mélanger.
@matheiu,
Ont peut tout imaginer, par contre tout n’est pas réalisable. Le crédit en soit n’est pas néfaste a la société. Bien au contraire. Se qui est néfaste c’est l’abus de crédit et surtout le crédit utiliser pour la spéculation. Lorsque le crédit permet aux entreprises d’innover et de produire et au salarier d’avoir tout de suite ceux qu’il leur faudrait attendre 3 ans c’est bien. Lorsque le crédit sert a empoché des commissions sur la quantité de crédit emit, il y a un momment ou cette abus devient dangereux.
C’est comme une conducteur qui a bu deux bière et celui qui a bu 2 bouteille de wisky. C’est la quantité d’alcool comme de crédit qui fait toute la différence.
Certes, il faut règlementer (prescrire), et avant de prescrire : décrire ( et avant de décrire nommer, car pour décrire, il convient que les choses soient nommables )
Or il semble bien difficile de décrire, donc de nommer, si les dépots des uns, permettent le crédit des autres,
lesquels crédits
-d’un côté sont traduits sous la forme d’une rente, échelonnées dans la duré,
(laquelle rente, à mesure qu’elle est honorée, représente :
d’une part de l’épuisement du crédit de l’un, le reconstitution du dépôt de l’autre,
d’autre part, en sus le règlement des intérêts d’emprunt, qui sont la rémunération du service du crédit, et autres frais d’assurance, qui sont la capitalisation pour le service du crédit, d’un service d’assurance contre les risques pris de tous les aléas …. )
-et de l’autre côté, sont immédiatement convertibles en cash,
(de l’investissement en affaire duquel,
ce cash mis en circulation peut permettre d’un tiers la constitution d’un dépot, ou bien d’honorer le remboursement d’un emprunt du, échelonné en rentes …. )
première question
-Les intérêts d’emprunt, sont la rémunération du service du crédit ,
(lequel utilise non ses fonds propres, -comme il en serait pour ma pomme si j’avance une somme à un ami dans le besoin- mais les dépôts des uns pour faire le crédit des autres)
outre le travail du service du crédit, quel est la nature de cet argent, de quelles lignes de compte sort-il ?
-Les frais d’assurance sont la capitalisation du service du crédit contre ses propres risques pris de faire crédit (des dépôts qui ne sont pas de ses fonds propres,…)
qu’en est-il de la nature de cet argent, de quel ligne de compte sort-il ?? (sans parler de l’effet levier et autres paris sur la comête qui permettent de démultiplier ces frais annexes, aussi bien les intérêts d’emprunts que frais d’assurance….
-Dans la même rubrique, il faudrait sans doute ajouter les frais de gestion, et autres forfaits, taxes, commissions … pour rémunération de service dont nous sommes prélevés sur nos comptes, ….
tout cet argent qui est de la valeur ajoutée, de la rémunération de services de gestion, de services de crédit, de … ,
de quel nature est-il ??, de quelle ligne de compte sort-il ??? sur quel ligne de compte est-il décompté ?? (sinon quel est son usage, à quoi sert-il, -autre que de nous faire de la pub, exubérance de marketing, TV et co…., autre que de rémunérer des bonus exhorbitants, …. , autre que d’être investi dans la création de produit financiers, de titrisation et autres dérivés, dont les dérives ….. )
autre question
Le morphing opéré entre la nature d’un dépôt et celle d’un crédit, n’est-il pas aussi à observer comme le glissement vers une pratique de l’économie, outrageusement orientée sur la rente financière (la captation financière, réfléchie du crédo moderne « l’autonomie, c’est l’argent » contre les valeurs démocratiques d’ une autonomie individuelle ou politique, ) comme le fondement du prélèvement de ses ressources, l’assise de la valeur de sa monnaie, … ??
(La grande braderie, -privatisation des services publiques,…, -sabordage de la retraite par réparticition ou de la sécurité sociale, … , -mise à bas de la redistribution fiscale d’une imposition proportionnelle aux ressoures vers un transfert de l’imposition fiscale en taxes indirectes à la consommation, d’autant plus aisément surenchéri que soit disant indolore … n’est-elle pas aussi dans son principe, celui d’augmenter la manne de ressources financières disponibles, mise à la disposition d’une économie financiarisée, complètement obnubilée des marchés captifs, captation financière, rentabilité financière, … , soit de plus en plus massivement investie par le prélèvement de dîmes financières pour vivre de ses rentes, et de cela en oser se prétendre, de développer l’économie, à créateurs de richesse ?? Désolée, mais d’un tel usage de l’argent, je n’anticipe rien qui vaille .. ,
les moulins de la finance tournent et tournent, ils brassent beaucoup de vent, uniquement pour brasser du vent, du côté des politiques, je ne vois pas tant d’idées à moudre, ou alors il semblerait que les meuniers dorment , tel l’autruche , la tête dans le sable, …. )
En attendant, je préfère donc écouter, par exemple André Gorz sur
http://www.passerellesud.org/spip.php?article1186
« En faisant une distinction entre « sphères de l’autonomie » et « sphères du loisir » Gorz observe que la stratégie de domination du capital consiste à empêcher l’apparition « d’espaces d’auto-activités » émancipateurs, conduisant les gens à croire que le travail rémunéré, celui de l’emploi, serait indispensable à leur dignité et épanouissement personnel.
Il ajoute que la raréfaction des emplois (et pas du travail) correspond à une stratégie de domination amenant les gens à devoir accepter des conditions de travail toujours plus difficiles, dans un système ou ceux-ci sont de plus en plus dépendants de l’emploi pour répondre à leur besoins, par l’utilisation de l’argent et des marchandises.
Pour toute tentative d’émancipation, les individus doivent rompre avec ce qu’il nomme « l’imaginaire du travail ». En utilisant la métaphore de « l’exode », le philosophe propose de prendre mentalement et spirituellement de la distance avec la société de l’emploi, du salaire et de la marchandise afin de préparer cette rupture. »
à Nadine [16:40]
Lorsque vous déposez 2000 € à la BNP vous êtes l’une des créancière de la BNP au même titre que le GoldQuatuor est créancier de la Banque Centrale des Banques Centrales (BRI à Bâle). Vos 2000 € sont inscrits au Passif du bilan de la même manière que 2000 € de dette à long terme, 2000 € d’obligation convertible en parts de capital BP ou 2000 € de parts sociales d’actionnaire. En théorie votre risque est réputé inférieur. La contrepartie de l’ensemble du Passif c’est le sigma des actifs qui se trouvent en face.
S’il était exact que l’Etat éliminerait 100% du risque des actionnaires et plafonnerait sa garantie d’État à votre égard à 70000 €,
cela signifierait tout simplement qu’il est dirigé par des coquins. Non ?