L’actualité de la crise : Le paysage de l’après-crise, comme si nous y étions déjà, par François Leclerc

Billet invité.

LE PAYSAGE DE L’APRES-CRISE, COMME SI NOUS Y ETIONS DEJA

« Le gouvernement veut probablement gagner du temps, tenant en vie les banques alors qu’elles luttent pour la vie, cherchant la porte afin de sortir du gâchis dans lequel elles sont. Le danger est que cela affaiblit les banques, qui vont continuer à ne pas être disposées à prêter, obérant les efforts du Président Barack Obama de sortir l’économie de la récession. » C’est ainsi que Joseph Stiglitz commente la situation, sans se laisser visiblement impressionner par la confusion entretenue qui règne à propos des banques dans les médias.

Deux descriptions contradictoires de la même situation s’affrontent actuellement aux Etats-Unis. D’un côté, un discours officiel optimiste, relayé par les banques, pour leur part ravies, qui prend appui sur le résultat des « stress tests » ainsi que sur la réussite de l’appel au marché des banques qui l’a suivi, aboutissant hier mardi à l’annonce que dix d’entre elles sont autorisées à rembourser les fonds publics dont elles ont bénéficié. Signifiant ainsi symboliquement qu’elles n’auront plus besoin d’aide publique, étant tirées d’affaire pour l’avenir. Dans ces conditions, le partenariat public-privé (PPIP), hier grande affaire mais aujourd’hui moins indispensable, est peut-être voué à passer tout simplement à la trappe. Ce ne serait pas la première fois qu’une telle volte-face serait opérée par le Trésor.

De l’autre, le FMI, ainsi qu’un fort carré d’économistes américains irréductibles, et non des moindres, qui continuent de prendre leurs distances avec le renouveau proclamé sur tous les tons et maintiennent qu’il y a anguille sous roche. Ils mettent l’accent sur le fait que les banques sont toujours vulnérables, n’ayant pas fait à fond le ménage. Sans oublier des représentants plus lucides du monde de la finance, qui voient également un autre film se dérouler devant leurs yeux : « la caractérisation appropriée du marché est que le crédit était il y a deux mois en situation de détresse, il est maintenant seulement stressé » a déclaré Tad Rivelle, de Metropolitan Asset Management, à l’agence Bloomberg. Selon lui, l’économie décline désormais de manière plus modérée, mais cela ne doit pas être confondu avec une reprise proche. « Nous restons dans un environnement économiquement dur et le chômage continue d’augmenter » a-t-il poursuivi. Dominique Strauss-Kahn, le directeur général du FMI, vient de son côté de déclarer avant-hier lundi à Montréal, une fois de plus puisqu’il ne parvient pas à se faire entendre, que « Le processus (d’assainissement du secteur bancaire) est beaucoup trop lent (…) c’est probablement le risque le plus important pesant sur (une reprise en 2010) ». « Il n’y a jamais de reprise tant que l’assainissement n’a pas été achevé », a-t-il insisté.

Mais le geste politique le plus significatif, bien que probablement sans effet dans l’immédiat, a été effectué par « The Congressional Oversight Panel » (la Commission de surveillance du Congrès, dirigée par Elizabeth Warren) qui a recommandé au Trésor la tenue de nouveaux « stress tests » des banques américaines, si le chômage devait dépasser les niveaux adoptés lors de leur tenue. Il se trouve que c’est déjà le cas, et cela s’appelle un croc-en-jambe, alors qu’il a donc été triomphalement accordé à dix des plus grandes banques américaines leur bulletin de sortie de l’hôpital. « Le retour de ces fonds ne doit pas faire oublier les excès passé ni autoriser les inconduites à venir », a bien prévenu Barack Obama, comme une sorte de vœu pieux dont on attend la concrétisation.

Sans illusions, on pourra juger sur pièces le 17 juin prochain, date à laquelle le Trésor devrait divulguer son plan de révision de la régulation financière, rendant public le cadre dans lequel l’activité des banques et des hedge funds devrait dorénavant s’exercer, les mesures concernant les produits dérivés, ainsi que le dispositif institutionnel chargé de la surveillance anti-systémique de l’ensemble. Car « l’industrie financière » essaye désormais de se refaire une santé, par ses propres moyens et avec ses méthodes éprouvées. Cela implique qu’elle ait les coudées franches pour y parvenir, En d’autres termes, que les mesures de régulation qui seront finalement adoptées n’y fassent pas obstacle. Et qu’elle puisse également reconstituer ses marges (c’est la formule consacrée) grâce à ses activités de prêt aux entreprises et aux particuliers.

Le Wall Street Journal vient d’annoncer que l’administration Obama renonçait à maintenir le projet de restrictions des rémunérations des institutions financières ayant reçu une aide publique, après avoir, au contraire, envisagé d’étendre ces mesures. La loi limite certes le montant des bonus, mais elle est ouvertement contournée par des augmentations de salaire, c’est donc la finance qui impose sa loi.

Deux conséquences vont résulter de ce processus, si rien ne s’y oppose. Premièrement, la reconstitution progressive d’une nouvelle bulle spéculative privée, qui côtoiera la bulle des dettes publiques en cours de constitution. Avec, à l’arrivée, deux bulles pour le prix d’une seule ! Deuxièmement, un sérieux coup de frein au redémarrage de l’économie, expliquant la longue période de convalescence qui est annoncée de toutes parts, sans plus d’explications.

Il ne faut pas chercher ailleurs que dans la compréhension de ce processus l’origine des pronostics d’Angel Gurria, secrétaire général de l’OCDE, reflet du consensus qui se forme à propos de l’état de l’économie dans les années à venir : « Nous étions jusqu’à maintenant en chute libre et cela s’est arrêté », vient-il de déclarer. L’actuelle récession économique mondiale va laisser « des cicatrices durables », a-t-il poursuivi lundi dernier sur la chaîne de télévision canadienne CTV, « Il se peut qu’à l’avenir, le chômage demeure à un niveau beaucoup plus élevé qu’avant la récession », la faiblesse du crédit et de l’investissement entravant la croissance.

Rendant public son rapport annuel sur la zone euro, le FMI a confirmé : « La reprise sera probablement lente et sa forme ainsi que le moment où elle interviendra sont fortement incertains (…) Le désendettement en cours, la restructuration des entreprises, et la montée du chômage pèseront sur la demande intérieure. La correction des déséquilibres mondiaux et le taux de change relativement fort limiteront le soutien venu de l’extérieur ».

Cela ne fait désormais plus débat, nous devons au mieux nous attendre à nous retrouver, en termes de croissance, sur la branche horizontale d’un « L », d’une longueur indéfinie, tout du moins lorsque nous y serons enfin parvenus. Car les indicateurs composites avancés de l’OCDE du mois d’avril ne laissent présager dans l’immédiat qu’une simple « atténuation du rythme de détérioration » de l’économie dans la plupart des pays industrialisés. La déclaration de Barack Obama, lundi dernier à Washington, selon laquelle « … nous sommes toujours au cœur d’une récession très profonde et il nous faudra un temps considérable pour en sortir », constatant que le taux de chômage était désormais de 9,4%, son plus haut niveau depuis un quart de siècle, ne dit pas non plus autre chose. Daniel Tarullo, l’un des gouverneurs de la Fed a abondé dans le même sens, en déclarant : « la reprise pourrait être douloureusement lente, et l’économie restera inhabituellement vulnérable à de nouveaux chocs », ajoutant : « les nouvelles restent mauvaises dans deux domaines qui importent directement pour les familles américaines: le chômage continue de monter et le prix du logement continue de baisser ».

Les conclusions de la réunion des ministres européens de l’économie et des finances de Luxembourg d’hier mardi, prélude au prochain sommet des chefs d’Etat de l’Union Européenne des 18 et 19 juin prochains, n’incitent pas d’avantage à l’optimisme. « La priorité doit être donnée à la viabilité à long terme des finances publiques », y est-il indiqué, ce qui signifie dans la langue de tous les jours : coupes sombres dans les budgets et augmentations de la fiscalité à prévoir pour demain. « Tout le monde est d’accord pour dire que nous avons besoin d’une stratégie de sortie » (de la crise et des déficits) a déclaré, dans l’optique d’une sortie de la récession au cours des 3ème ou 4ème trimestre 2010 (comme si c’était déjà fait), Joaquin Almunia, commissaire européen aux affaires économiques. Sans hélas préciser ce que les participants à la réunion entendaient exactement par là. Ce qui n’est pas étonnant, car les Français ont à nouveau cherché à obtenir un assouplissement du pacte de stabilité (imposant de ne pas dépasser la limite de 3% du PIB avec les déficits), ce que les Allemands ont catégoriquement refusé d’accepter.

Autre sujet de discorde à l’ordre du jour du sommet des 18 et 19 juin, mais cette fois-ci avec les Britanniques, les propositions de Bruxelles de supervision financière en Europe. Le dispositif de surveillance financière fait l’objet d’une bataille d’amendements qui fait craindre pour sa future efficacité, car il pourrait aboutir à placer la City sous contrôle de la BCE, elle-même sous influence d’Allemands rigoristes et décidés à ne pas se laisser entraîner sur certaines pentes fâcheuses, après avoir découvert combien leurs propres banques avaient lourdement fauté. Ce désaccord prenant le pas sur tous les autres, la mise au point du panier européen de mesures de régulation n’avance pas par ailleurs.

Heureusement, les Européens ne sont pas systématiquement divisés sur tous les sujets, notamment à propos des stress tests des banques. « On veut des tests de résistance pour tout le système bancaire (…) qui ne regardent pas la situation spécifique des fonds propres des banques individuelles », a en effet déclaré mardi, sans être contredit par quiconque, Peer Steinbrück, le ministre allemand des finances. Prenant toutes ses précautions, il a ajouté : « nous sommes contre la publication des résultats » de ces tests, pouvant avoir des « effets contre-productifs » de panique. Les mauvais esprits pouvant en conclure que la situation de certaines banques est loin d’être brillante, en dépit du silence entretenu à ce propos.

Jim Flaherty, le ministre canadien des Finances, a révélé hier à Ottawa que la question sera évoquée lors du prochain G8 de la fin de la semaine, en Italie. « Il y a déjà eu des discussions pour encourager la tenue de ‘stress tests’, non seulement sur les banques américaines, mais aussi sur les banques européennes, où cela n’a pas nécessairement eu lieu », a-t-il précisé. En clair, les Américains et les Canadiens s’inquiètent dorénavant de la situation des banques européennes, considérant qu’ils ont pour leur part avancé et que les Européens traînent les pieds. Timothy Geithner vient de préciser, au sujet de ce G8, que les Etats-Unis comptaient « s’assurer que le monde marche avec eux pour élever les normes » en matière de régulation financière. On va donc assister à ce spectacle paradoxal d’Américains apparaissant comme plus régulateurs que les Européens, ayant annoncé la veille du G8 leurs propres réformes en devançant ces derniers, se décernant ainsi un brevet de bonne conduite

Enfin, un autre facteur important va aussi freiner la reprise. L’un des chroniqueurs du Financial Times, Wolfgang Münchau, analysait hier mardi le cadre général d’évolution de l’économie mondiale, pour considérer que toute attente de la relance provenant des Etats-Unis était vaine. Il s’appuyait sur cette constatation, non sans de solides arguments, pour mettre en cause la politique de la chancelière allemande, Angela Merkel, estimant en conclusion, que : « L’Allemagne va être au plus bas pour une longue période, avec une énorme crise bancaire toujours non résolue, un taux de change sérieusement dopé, présidée par des politiciens paniquant devant la perspective d’une inflation à domicile. Cela ne se terminera pas bien. »

Deux catégories de pays vont en effet particulièrement souffrir de la crise : ceux où les particuliers ont malencontreusement enfourché le balais magique de l’endettement qui leur a été avantageusement proposé, et ceux dont le modèle reposait principalement sur le commerce extérieur. Parmi les pays de l’OCDE, pour ce dernier cas, figurent l’Allemagne et le Japon. Ainsi que la Chine et le Brésil parmi les pays émergents. La énième relance des négociations du cycle de Doha, que vient de tenter Pascal Lamy, le directeur général de l’OMC, apparaît comme un peu dérisoire dans ce contexte.

Robert Zoellick, le président de la Banque Mondiale, vient pour sa part de s’accrocher à un autre espoir, en déclarant à l’occasion d’une conférence à Montréal que c’est la Chine qui allait prochainement sortir l’économie mondiale de la récession : « La Chine va surprendre positivement » a-t-il déclaré, précipitant peut-être un peu le rythme selon lequel cette surprise pourrait intervenir. Sans manifester une telle impatience, il sera toutefois instructif de suivre les travaux du premier sommet des chefs d’Etat du BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine), le 16 juin prochain, pour lequel le Président chinois Hu Jintao se rendra en Russie et rencontrera Wladimir Poutine et Dmitri Medvedev, respectivement premier ministre et président de la Russie. « Les dirigeants se concentreront sur la crise financière internationale, le sommet du G20, la réforme des institutions financières internationales, la sécurité alimentaire et énergétique, le changement climatique, l’aide au développement et l’avenir du dialogue au sein du BRIC » a annoncé à Pékin le vice-ministre chinois des affaires étrangères, He Yafei. Pour le moins, ce sommet va être symbolique des nouveaux rapports de force mondiaux en gestation.

Voilà donc le prix prévisible qui va devoir être payé pour que le système financier redevienne florissant – s’il y parvient sans autre accident de parcours. Plus visiblement parasitaire de l’économie, dont il va freiner l’essor au prétexte de la financer. Sa propre prospérité va désormais reposer sur une croissance économique réduite, dont il va porter la responsabilité, ainsi que la contraction des échanges commerciaux mondiaux, la diminution de la consommation des ménages, sans compter quelques conséquences sociales secondaires comme un fort taux permanent de chômage, une augmentation généralisée de la précarité et un accroissement de la pauvreté. Il va falloir le justifier ou l’imposer.

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151 réponses à “L’actualité de la crise : Le paysage de l’après-crise, comme si nous y étions déjà, par François Leclerc”

  1. Avatar de Clemence Daerdenne
    Clemence Daerdenne

    Elément de contexte (expression chére à PJ) : la Spéculation sur le brut :

    Certains tradeurs anticipent une succession difficile d’Omar Bongo pour laquelle ses 4 enfants, Pascaline, Ali Ben, Omar Denis Junior et Yacine, pourraient se déchirer. Surtout que ceux -ci, nés de 2 lits differents, pourraient en profiter pour régler, en plus, des sombres affaires de jalousie de fratrie.

    Certains spéculateurs rêvent peut-etre du Syndrome-Côte-d’Ivoire : le chaos après la mort du dictateur.

    Un petit chaos au Gabon, pays membre de l’OPEP, pourrait entrainer dans ce pays une baisse d’activité, voire même l’arrêt, des puits de petrole. Ca ferait pas monter le cours du brut, ça ?

    Décidemment, aujourd’hui, j’ai un mauvais esprit. Je sais bien que la spéculation n’a rien à voir avec la barbouzerie et la corruption.

    C’est de la faute de mes fréres qui, à une époque, m’ont forcée à lire les aventures de Son Altesse Sérenissime le Prince Malko Linge.

  2. Avatar de François Leclerc
    François Leclerc

    @ karluss et iGor milhit

    « L’éternité c’est long, surtout vers la fin » (attribué à Franz Kafka et à Woody Allen, je n’ai pas vérifié, mais les deux me conviennent)

  3. Avatar de Allfeel
    Allfeel

    @ moi
    Source le figaro.fr

    L’Opep souhaite un baril de pétrole à plus de 70 dollars

    Elsa Bembaron
    27/04/2009 | Mise à jour : 08:16 | Commentaires 2 | Ajouter à ma sélection
    L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) souhaite un prix du baril supérieur à 70 dollars.

    «Le prix de 50 dollars n’est pas suffisant pour couvrir les frais d’investissements pour le futur. Le prix qui permet des recettes raisonnables et acceptables est de plus de 70 dollars le baril», a affirmé le secrétaire général du cartel Abdellah el-Badri. Le ministre algérien de l’Énergie Chakib Khelil a de son côté estimé qu’«avec l’analyse actuelle du marché, on va probablement atteindre les 60 dollars le baril à la fin 2009».

    Concernant une éventuelle annonce d’une baisse de la production à la prochaine réunion de l’Opep à Vienne le 28 mai, Abdellah el-Badri a estimé qu’«il y a des signes positifs de relance de l’économie mondiale, on doit en tenir compte avant de prendre une décision à l’avenir». Le 15 avril, l’Opep avait abaissé sa prévision de demande de pétrole brut pour 2009, en raison du recul de la consommation entraîné par la récession mondiale. Le cartel table désormais sur une baisse de 1,6 % de la demande de pétrole en 2009, par rapport à 2008, à 1,37 million de barils/jour (Mb/j). «Il reste 700 000 barils/jour à retirer du marché pour que les décisions prises à Oran atteignent un niveau d’application de 95 %», a dit M. el-Badri pour qui «l’Opep veut un équilibre entre l’offre et la demande et des prix acceptables».

    Depuis septembre 2008, l’Opep, dont les douze membres pompent 40 % de l’or noir mondial, a baissé sa production de 4,2 Mb/j et a maintenu le 15 mars son plafond de production à 24,84 Mb/j.

    L’opep est enfin exaucé!

  4. Avatar de karluss
    karluss

    @ F Leclerc et Igor

    le fameux reich devait durer 1000 ans, donc un terme était fixé ; mais je ne souhaite pas débattre à ce sujet, nous sommes tous conscient de l’horreur et du drame de cette époque, et nous souhaitons tous oeuvrer pour déjouer et éviter un éventuel retour du démon des hommes ; il peut parfois se mettre à frétiller en période de crise.
    moi, je peux vous conseiller de lire ou relire Debord à ce sujet, et ses notions du « spectaculaire ».

  5. Avatar de iGor milhit

    @Karluss et François Leclerc

    merci pour le conseil de lecture et la citation
    c’était juste parce que l’expression qu’a introduit François Leclerc (crise permanente en référence à la révolution permanente) avait été épinglée parce qu’oxymorique (mais que les oxymores sont précieux et parlant), une crise ne pouvant être que ponctuelle, que j’ai trouvé votre crise perpétuelle amusante, comme un passage du mur du son…
    et cela dans un billet qui parle d’après crise:
    qu’y a-t-il après le mastodonte sur la souris? le mastodonte sur la souris, voyons, there is no alternative 🙂
    [mais si, mais si, ECCEyons]

    « du démon des hommes »… j’aurais mis au pluriel, avec la porte ouverte, des démons encore inconnus sont toujours possible, malheureusement
    et des démons qui frétillent depuis quelques temps (10 ans? 20 ans?), il me semble que ça ne manque pas
    démon de l’efficacité, démon de la sécurité plutôt que l’esprit de la démocratie et des débats (presque) sans fin
    démon de la vengeance et du bon droit des bien-pensant plutôt que l’esprit de l’Etat de droit

    pour ce qui est du spectacle, ah ça… c’est de pire empire 🙂

  6. Avatar de tomate
    tomate

    Bonjour !

    @ John Barleykorn :

    Je vous rejoins , pour vos deux derniers commentaires !

    Effectivement, chacun dispose de la possibilité de  » voir » autrement !
    Chacun dispose de la possibilité de se discipliner . De choisir, en conscience….
    Chacun à la possibilité de créer, collectivement et massivement, un mouvement ( perçu comme un tsunami pour les pro- capitalistes de la dernière mue), et dicter, imposer ses choix !!!
    Toutefois, Nous ne sommes pas, à ce jour, suffisamment nombreux!
    Nombre d’entre nous, sont asservis au sous-système capitalisme version 2009 ! Ils défendent ce sous- système !!! regardez sur ce blog … comme sur d’autres !!!!
    Pourquoi ??? Parce que …. par déni, ils savent au fond d’eux- mêmes, qu’ils y trouvent leurs comptes !!! Même vous, même moi : Vous boursicotez !!!!
    A quelle niveau plaçons – nous la barre ??? Quand démarrons- nous ???? C’est bien d’utiliser des sacs biodégradables .
    C’est mieux, me semble t’il, de disposer d’un sac, ou cabas, ou panier d’un durée de vie de 10- 15 ans minimum … non????

    Pour finir, nous nous plaignons … mais nous n’avons ( toutes personnes vivant dans les pays dit « riches », quelquesoit leurs situations personnelles, familiales, sociales, professionnelles, financières, ecosphérique…)pas, en ce 11 juin 2009, de motifs de nous plaindre …
    En revanche, les options, projections et anticipations développées sur ce blog , par Mr LECLERC, Mr JORION et nous tous blogueurs, nous permettent de convenir qu’ un avenir incertain, conduira un nombre indéterminée de notre population résidant dans des pays dit « riches », d’avoir des motifs … de se plaindre … reellement !!! (Nous ne sommes assurément pas au niveau ou une démarche collective, inconsciente, supraconsciente … puis consciente, nous permettra de dire  » STOP » !!! LA, J’AGIS POUR NOUS TOUS, ETRES VIVANTS !!! ET NON POUR MA GUEULE et CELLES DE MES FAMILLES DE SANG ET… DE COEURS…, QUITTE A PERIR !!!
    Dès lors, combien serons – nous ???? suffisammment, pour entreprendre le chemin d’ouverture vers une autre conscience ??? Un éveil ( reveil???) ??? tardif ??? trop tardif ??? pour des actions, telles que citées par vos soins et bien d’autres ici ou ailleurs, réellement issue de notre conscience fondamentale , et DONC, immédiate ???
    Le combat qui a commencé, que vous , nous, avons mentionné et développé, s’annonce …mortel … pour nombre d’entre nous !!!! Souhaiterons nous seulement, ENGAGER le combat !!!
    En terme militaire, il faut une vision alternative ( plus ouverte, plus ecosphérique, plus de doutes, moins d’affirmations …), une doctrine ( eh ouiiii !!!!) , qui conduise à une stratégie, permettant (de part sa méthodologie- paramètres- crtitères pris en considération) la définition des niveaux opérationnels et tactiques de ce combat ….

    PS : de même que pour les sacs plastique , je renouvelle ce que j’ai affirmé à plusieurs reprises .

    A savoir:
    Pour le premier camp ( population se battant pour la survie du sous- système capitaliste dans sa mue actuelle ..)
    -dans le combat qui se joue pour la survie du sous – système capitalisme version 2009, les « maîtres » de ce -dernier recherchent et accentuent leurs efforts pour pérenniser ce sous- système ( leur vache à lait !!!!) .
    Aussi , sa survie passe par la colonisation tous les espaces geo- stratégiques ou son pouvoir est entravé :
    CUBA, COREE DU NORD, IRAN, PAKISTAN, les pays en ASTAN, le pôle NORD, le pôle SUD, les espaces maritimes dit « internationaux » … et en utilisant tous les moyens à sa disposition : politique, diplomatique, militaire, eETC….
    Pour l’autre camp ( tous les autres … non dominant et bien peu, en ce jour !!!)
    – les sacs durables , les cabas, les paniers en osier … mais aussi, un arrêt complet, volontaire, conscient de toute reproduction…. pour les 24 prochains mois …. histoire de voir , d’observer …. Le déclin du 1er camp …. MAIS AVEC UN PARAMETRE ESSENTIEL : le gain de TEMPS , avec tous ses petits frères et soeurs : temps durée, temps séquences, temps opportunité, etc… etc….

    PSS : dans les 2 camps, ils y aura des morts ::: 60 millions de morts directs issus de la 2 ème WW… Pour ma part, j’estime à 400 millions de morts directs, issu de ce combat …. Démographie et sous – système mondialisé comme paramètres essentiels pris en considération…
    J’ai bien parlé de morts directement issus de ce combat …. INDIRECTEMENT???? va savoir mR JOHN …..????!!!!

    Bonne journée

  7. Avatar de Samuel
    Samuel

    Au sujet du pétrole, il faut remercier les Topfinanciers (JP morgan et aux autres ) qui détiennent ce marché à plus de 90% et le marché de l’or à plus de deux tiers.

    Voila un bel exemple graphique de cette spéculation :

    http://www.leblogenergie.com/2009/05/faitesvous-partie-de-ceux-qui-croient-encore-que-les-cours-du-p%C3%A9trole-d%C3%A9pendent-de-loffre-et-de-la-d.html

    Les professionnels (hedgers) se couvrent de la baisse du dollar programmée, lièe aux largesses financières de l’Administration Obama, en achetant du papier adossé au pétrole. Et inversement quand le dollar remonte ils prennent des positions « short » de vente de ces papiers. Ce n’est donc pas un mécanisme d’offre et de demande de pétrole, mais un mécanisme d’offre et de demande de papier adossé au pétrole et piloté par des mécanismes spéculatifs sur le dollar. Les Banques américaines font jouer leurs bons clients à ce jeu qui ne peut être que gagnant tant que le pétrole est bradé, la probabilité pour qu’il retombe vers les 40$/baril étant très faible. De la même façon on peut jouer avec les cours du gaz naturel qui sont encore plus déprimés que ceux du dollar. Autour de ces manoeuvres purement financières des hommes de paille qualifiés d’ »experts » sont chargés de trouver des explications rationnelles à ces variations de cours à la hausse comme à la baisse. En début 2008 c’était le « peak oil » et maintenant c’est la « sortie de crise » à la hausse ou la « poursuite de la baisse des consommations de pétrole » à la baisse. Bien sûr certains « experts » sont baissiers d’autres sont haussiers et chacun joue sa partition.

  8. Avatar de Samuel
    Samuel

    Les prix du pétrole ne risque pas de s’arranger suite à l’annonce du déficit budgétaire américain qui atteint près de 1000 milliards de dollars les huit premiers mois de l’exercice :

    « Le déficit budgétaire des Etats-Unis s’est encore alourdi le mois dernier et atteint un record historique pour un mois de mai, à 189,7 milliards de dollars. Sur les huit premiers mois de l’exercice, le déficit budgétaire est déjà trois fois supérieur à celui de la même période un an plus tôt . Il approche même les 1000 milliards de dollars à 991,9 milliards. »

    Source l’AFP

    @Cédric :

    JP Chevallier est un reaganomics pour qui les actions de la FED sont parfaites. Il prend les gars de la FED pour des Terminators qui ont 64 coups à l’avance comme Gary Kasparov.Il n’as pas encore admis le Mea Culpa de Alain Greenspan.
    Dès qu’ils parlent des US, il prends position pour les 1% des plus riches. Par contre aux sujets du marché obligataire européens et du ration des banques françaises, il a vu juste.

  9. Avatar de François Leclerc
    François Leclerc

    @ Samuel

    Merci de votre commentaire, il n’y a en effet plus d’analyse sérieuse possible de l’évolution des cours des matières premières qui ne parte en premier lieu d’une interrogation sur les spéculations financières qu’ils occasionnent.

    La faiblesse du dollar a, entre autre, les effets collatéraux que vous décrivez, et cela ne peut prendre que de l’ampleur. Le désengagement vis à vis du dollar a toutes les chances d’être plus rapide que prévu, cela en donne dès maintenant l’impression, et l’on en voit de multiples autres manifestations que je collationne dans l’actualité pour un prochain billet. Sans vouloir jouer une fois de plus les cassandres de mauvaise augure.

    Par ailleurs, dans le cas de l’acier et des minerais, on assiste en ce moment à d’autres phénomènes, qui impliquent des flux physiques, dont le Chine est à l’origine. Il y a constitution d’importants stocks, en profitant des cours mondiaux actuellement bas.

  10. Avatar de Moi
    Moi

    @Samuel: merci, voilà qui est très clair. Au fait, une hausse du cours du pétrole n’aggrave-t-il pas le déficit US et par conséquent le cours du dollar qui fait ainsi monter le prix du pétrole, etc? Cercle vicieux non?

  11. Avatar de Samuel
    Samuel

    @Moi
    Le deficit commercial des Etats Unis s’est réduits de moitié suite à la crise.
    A ce stade de l’année, le déficit commercial US totalise 120,4 Milliards de dollars, contre 244,8 Milliards un an plus tôt.

    Cependant les derniers chiffres que je possède datent du mois d’avril. Depuis, les cours du pétrole se sont envolés.

    Le cercle vicieux est bénéfique pour certains. L’agence Bloomberg s’en amuse après que Goldman Sachs, Morgan Stanley et JPMorgan Chase viennent de rendre l’argent du TARP.

    Dans cet article, elle parle du retour de la fête pour ces banquiers :

    http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=newsarchive&sid=anERpNRXfnss

  12. Avatar de François Leclerc
    François Leclerc

    @ Moi

    Un cours élevé du pétrole ne favorise pas reprise économique. C’est une des manifestations du fait que la logique de l’activité financière, notamment dans le cadre de la reconstitution de ses marges à marche forcée, contrevient celle-ci et ultérieurement à une croissance substancielle. D’où le « L » annoncé, avec sa variante « W ».

  13. Avatar de John Barleykorn
    John Barleykorn

    @ Tomate

    Merci de votre intervention.

    Je suis d’accord avec votre approche meme si elle me semble “trop intellectuellement radicale”, ce n’est pas un reproche et je vais vous expliquer pourquoi.

    A/Oui il est imperatif d’aller plus loin et l’exemple du panier durant 10 ans est une tres bonne illustration.
    Oui nous sommes trop timide quand vient de temps de partager de renoncer a plus de biens materiels ou encore de nous ouvrir sur les autres.

    Mais il ne faut pas non plus idealiser « l’autre » qui n’a qu’une envie ; c’est de prendre la place du « dominant » ou a tout le moins de l’imiter.
    C’est la ou le background de Paul est interessant.
    Aujourd’hui en discutant economie on se rend compte que l’on glisse sur le terrain social, on bascule dans l’anthropologie. Pafois meme on nage dans le philosophique :

    • Le capitalisme est il le mode d’organisation le plus adapte a la nature humaine ?
    • Le partage, le respect, l’ecoute de l’autre sont ils des valeurs judeo chretiennes ou est dans la nature humaine ?
    On peut multiplier les questions de ce type a l’infini et retomber dans la problematique de Rousseau.

    Je crois que la vie est faite de cycles, nous vivons la fin de quelquechose qui va donner le jour a une organisation nouvelle. C’est a nous d’en determiner le contenu. Je ne crois pas a un monde hamonieux mais a un juste equilibre des choses. Je ne crois pas a une societe debarassee de la corruption mais simplement a un contrôle maitrise de cette verole sociale

    B/Oui nous ne sommes pas nombreux fasse a cette masse d’individus qui alimente la machine sans broncher car elle procure un faux sentiment de securite, des fausses convictions et laisse toujours un gout amer en bouche. Pour moi le nombre n’est pas important c’est la qualite qui compte.

    Ce blog est fantastique et il a atteint son objectif ; informer.
    Reste a inventer son second niveau : former

    Les parcours sont different, les experiences multiples donc la richesse enorme.
    Echangeons dans un esprit de respect et d’ouverture autour des articles de Paul et nous serons mieux equipes pour refomer de l’interieur.

    Derniere remarque suite a l’interview de Paul je suis alle consulter le site de PIMCO et j’ai mis la main sur l’article Bill Gross intitule « Staying rich in the new normal ».
    Je vous invite a le lire et a retenir 1 chose
    Cet article est ecrit par un americain pour des clients americains

    Desole pour les fautes d’orthographe mais j’ecris que tres rarement en Français

    Cordialement

  14. Avatar de HuguesL
    HuguesL

    @John Barleykorn

    Merci pour cette intervention qui, a mon avis, sonne tres juste.

    >Desole pour les fautes d’orthographe mais j’ecris que tres rarement en Français

    Il me semble que vous faites meme moins de fautes d’orthographe que d’authentiques Francais. Et puis vous n’avez meme pas l’accent belge ;-))
    (je peux me permettre de me gausser, j’en suis un 🙂
    Et puis, parlant d’accents, desole pour l’absence d’accents du a mon QWERTY, les inserer est (inutilement?) laborieux.

  15. Avatar de John Barleykorn
    John Barleykorn

    @Allfeel

    Hello,

    Merci pour la Remarque et je vais apporter des precsions.
    Je vis depuis plus de dix ans aux USA et effectivement la culture majoritaire n’est pas de reparer un objet mais de le remplacer ; pourquoi ?
    L’americain n’est plus stupide que « l’autre » mais le système l’y oblige.

    1 c’est mois cher de remplacer. Car si on veut reparer il faut aller dans une boutique specialisee dans une zone industrielle douteuse ou le gars va prendre $100 de depot de garantie qu’il va soit disant retirer de la facture. Si le gras est encore la 1 semaine apres la facture sera bien entendu superieure au montant de depot de garanti.

    2. le vendeur parfois ne se pose meme pas de question il change directement l’equipement sans le reparer car c’est moins cher pour lui.

    3. les produits sont de pietre qualite et ne sont pas concu pour durer on contourne ce probleme avec les garanties qui sont parfois difficiles a faire jouer. On comprend pourquoi Chrysler ne vend pas de voiture ; changer sa transmission apres 15.000km vous laisse un trou de $5000 et un gout amer en bouche.

    4. et puis finalement l’americain en general est un gars qui veut tout tout de suite sans effort et ce système lui convient, pardon lui covenait tres bien.

    Cordialement

  16. Avatar de TARTAR
    TARTAR

    Nous ne pouvons rien changer avant l’implosion du modèle actuel qui autoentretient son ineptie et est enfermé dans sa logique .
    Gâcher est nécessaire!!
    La survie de notre système passe par une « croissance » constante qui ne nait que d’une « consommation forcée ».
    Ceux qui ne veulent pas faire crever la bête consomment ad lib , quittes à s’endetter exagérément.
    Ils pestent mais continuent…
    Demain est loin.
    Vous croyez?

  17. Avatar de TARTAR
    TARTAR

    Barroso soutenu par Sarko et Merkel pour le renouvellement de la présidence de la CE!
    L’immobilisme continue sa marche en avant.

  18. Avatar de Pablo75
    Pablo75

    À Moi: « Surtout parce que le matelas est risqué et peu pratique… » C’est le moins qu’on puisse dire… Vous avez vu la nouvelle? « Une femme jette un vieux matelas contenant 1 million de dollars »
    http://fr.news.yahoo.com/55/20090611/tod-une-femme-jette-un-vieux-matelas-con-17baed7.html

  19. Avatar de John Barleykorn
    John Barleykorn

    J’ai une question destinee a tous.

    Nous assistons a un offensive touts azimuts sur le rachat d’or. Tous les detaillants, preteurs sur gages et compagnie font des publicites agressives a ce sujet. Je n’ai jamais vu pareille chose meme en temps de speculation sur l’or. Comment interpreter ce phenomene d’une facon macro economique? quelle lecture pour le particulier?

    Merci

  20. Avatar de HuguesL
    HuguesL

    A propos de nouvelles qui frappent, avez-vous vu qu’une banque espagnole offre « va donner la possibilité à ses employés de prendre un congé payé pouvant durer de trois à cinq ans. »

    http://www.lessentiel.lu/news/monde/story/25324171

    Ca fait « cadeau », mais ne serait-ce pas un cadeau empoisonne? A la place des concernes en tout cas je me mefierais. Est-ce que la boite a vraiment beaucoup a y gagner?

  21. Avatar de Pablo75
    Pablo75

    À Pierre-Yves D. Tout à fait d’accord avec vous… « Une idéologie est précisément ce que son nom indique: elle est la logique d’une idée: L’émancipation de la pensée à l’égard de l’expérience. » (Hannah Arendt)

  22. Avatar de TARTAR
    TARTAR

    @ JB

    Rachat d’or?
    Simple il n’y a pas assez de « métal » sur le marché.
    La demande des particuliers qui n’ont plus confiance dans leurs comptes bancaires est trop soutenue.
    D’ailleurs la « prime » sur les pièces est devenue très importante.

  23. Avatar de John Barleykorn
    John Barleykorn

    @HuguesL

    C’est general. Mon etablissement financier nous a signifie par email la meme chose. On pretexte un equilibre entre la vie privee et la vie professionnelle pour avancer cette mesure.
    They cut the fat.

  24. Avatar de PMB

    « La culture majoritaire n’est pas de reparer un objet mais de le remplacer »

    Cette culture se développe en France. Mon voisin vendeur de télé et d’électroménager vient de licencier son employer de l’atelier réparation : il n’y avait plus de travail pour lui.

    Ajoutez-lui le goût pour le fashion-victim…. et cela vous donne un magnifique gisement pour l’économie du « second hand », qui permet à des gens de consommer malin, ou de consommer quand même avec des moyens modestes voire insuffisants (allez sur les vide-grenier… et dans les déchèteries). Je pratique sans vergogne cette façon de faire, qui me fait ne presque plus acheter d’habits neufs, qui donne que sur les quelques milliers de livres de ma bibliothèque, les 3/4 ont été achetés trois francs six sous, qui m’a permis de monter un fort belle collection de vieux bocaux à confiture. Derniers exemples en date :

    – Une édition d’origine d’Aden Arabie, achetée 2 euros pour une cote internet de plus de 170 euros.
    – Pour une émission de télé j’avais besoin d’un costume, moi qui nen porte jamais. J’en ai trouvé un, plus la chemise et la cravate, et le tout quasi-neuf (on ne m’aurait pas accepté avec de la fringue venue du décrochez-moi-ça)… pour 7 euros !

    Sur le consommer malin, voir ce lien :

    http://eco.rue89.com/2009/06/10/ils-compactent-leur-vie-pour-ne-plus-gaspiller

  25. Avatar de Moi
    Moi

    @HuguesL: si ces congés sont payés ne serait qu’à hauteur de 80% du salaire, c’est où qu’il faut signer? 🙂

  26. Avatar de TARTAR
    TARTAR

    Ici:
    Nom Prenom:

    Ancienneté dans l’entreprise:

    Date de décès prévue:

    Signature,
    lu et approuvé

  27. Avatar de lacrise
    lacrise

    Il paraît que les russes achètent tous les diamants, eux. Je ne sais pas, ils vont peut être faire des colliers !

  28. Avatar de JL
    JL

    ‘# John Barleykorn dit :
    10 juin 2009 à 16:53

    Bonjour,

    Je suis arrive sur ce site un peu par hasard et surtout du fait de la recente interview de Paul.
    Je crois, pour habiter depuis une decennie en Amerique du nord que les conclusions tirees sur le devenir de la crise sont exactes ; l’auteur du blog a raison !
    J’irai meme plus loin, cette situation a été orchestree dans le but de rendre le capitalisme tel que nous le connaissons ingerable, inadapte et meme nefaste pour l’avenir de l’homme. Le but de cette manœuvre etant d’aller plus loin dans l’asservissement de l’homme a la chose materielle.

    Je pense et cela n’engage que moi, que deux systemes vont devoir s’affronter dans les annees a venir pour le contrôle de l’avenir de l’humanite.

    1. Une evolution du capitalisme actuel avec un renforcement du role des « corporations » dans la vie politique ; en fait une main mise totale et brutale.

    2. De l’autre cote une aspiration legitime a plus d’egalite, d’equite et de respect dans les rapports economiques internationaux.

    Malheureusement le premier courant devrait triompher car il correspond plus a la veritable nature humaine.

    Merci’

    John, suit arrivé ici par la même forme de hasard.
    C’est très intéressant. En même temps y parle-t-on de refaire la France ou le Monde?… Peut-être les deux options n’ont -elles pas plus de sens l’une que l’autre?
    D’un optimisme qui confinait, un peu, à la bêtise les premières 40 années de ma vie, mon expérience de ces dernières années dans une entreprise industrielle ‘gérée’ par un fond Américain m’a, non pas désintégré, mais ramené brutalement à la triste réalité que vous proposez. Et je souhaite me tromper en partageant votre pessimisme et/ou votre réalisme sur la nature de l’Homme.
    Jean Luc

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