Billet invité.
LE PAYSAGE DE L’APRES-CRISE, COMME SI NOUS Y ETIONS DEJA
« Le gouvernement veut probablement gagner du temps, tenant en vie les banques alors qu’elles luttent pour la vie, cherchant la porte afin de sortir du gâchis dans lequel elles sont. Le danger est que cela affaiblit les banques, qui vont continuer à ne pas être disposées à prêter, obérant les efforts du Président Barack Obama de sortir l’économie de la récession. » C’est ainsi que Joseph Stiglitz commente la situation, sans se laisser visiblement impressionner par la confusion entretenue qui règne à propos des banques dans les médias.
Deux descriptions contradictoires de la même situation s’affrontent actuellement aux Etats-Unis. D’un côté, un discours officiel optimiste, relayé par les banques, pour leur part ravies, qui prend appui sur le résultat des « stress tests » ainsi que sur la réussite de l’appel au marché des banques qui l’a suivi, aboutissant hier mardi à l’annonce que dix d’entre elles sont autorisées à rembourser les fonds publics dont elles ont bénéficié. Signifiant ainsi symboliquement qu’elles n’auront plus besoin d’aide publique, étant tirées d’affaire pour l’avenir. Dans ces conditions, le partenariat public-privé (PPIP), hier grande affaire mais aujourd’hui moins indispensable, est peut-être voué à passer tout simplement à la trappe. Ce ne serait pas la première fois qu’une telle volte-face serait opérée par le Trésor.
De l’autre, le FMI, ainsi qu’un fort carré d’économistes américains irréductibles, et non des moindres, qui continuent de prendre leurs distances avec le renouveau proclamé sur tous les tons et maintiennent qu’il y a anguille sous roche. Ils mettent l’accent sur le fait que les banques sont toujours vulnérables, n’ayant pas fait à fond le ménage. Sans oublier des représentants plus lucides du monde de la finance, qui voient également un autre film se dérouler devant leurs yeux : « la caractérisation appropriée du marché est que le crédit était il y a deux mois en situation de détresse, il est maintenant seulement stressé » a déclaré Tad Rivelle, de Metropolitan Asset Management, à l’agence Bloomberg. Selon lui, l’économie décline désormais de manière plus modérée, mais cela ne doit pas être confondu avec une reprise proche. « Nous restons dans un environnement économiquement dur et le chômage continue d’augmenter » a-t-il poursuivi. Dominique Strauss-Kahn, le directeur général du FMI, vient de son côté de déclarer avant-hier lundi à Montréal, une fois de plus puisqu’il ne parvient pas à se faire entendre, que « Le processus (d’assainissement du secteur bancaire) est beaucoup trop lent (…) c’est probablement le risque le plus important pesant sur (une reprise en 2010) ». « Il n’y a jamais de reprise tant que l’assainissement n’a pas été achevé », a-t-il insisté.
Mais le geste politique le plus significatif, bien que probablement sans effet dans l’immédiat, a été effectué par « The Congressional Oversight Panel » (la Commission de surveillance du Congrès, dirigée par Elizabeth Warren) qui a recommandé au Trésor la tenue de nouveaux « stress tests » des banques américaines, si le chômage devait dépasser les niveaux adoptés lors de leur tenue. Il se trouve que c’est déjà le cas, et cela s’appelle un croc-en-jambe, alors qu’il a donc été triomphalement accordé à dix des plus grandes banques américaines leur bulletin de sortie de l’hôpital. « Le retour de ces fonds ne doit pas faire oublier les excès passé ni autoriser les inconduites à venir », a bien prévenu Barack Obama, comme une sorte de vœu pieux dont on attend la concrétisation.
Sans illusions, on pourra juger sur pièces le 17 juin prochain, date à laquelle le Trésor devrait divulguer son plan de révision de la régulation financière, rendant public le cadre dans lequel l’activité des banques et des hedge funds devrait dorénavant s’exercer, les mesures concernant les produits dérivés, ainsi que le dispositif institutionnel chargé de la surveillance anti-systémique de l’ensemble. Car « l’industrie financière » essaye désormais de se refaire une santé, par ses propres moyens et avec ses méthodes éprouvées. Cela implique qu’elle ait les coudées franches pour y parvenir, En d’autres termes, que les mesures de régulation qui seront finalement adoptées n’y fassent pas obstacle. Et qu’elle puisse également reconstituer ses marges (c’est la formule consacrée) grâce à ses activités de prêt aux entreprises et aux particuliers.
Le Wall Street Journal vient d’annoncer que l’administration Obama renonçait à maintenir le projet de restrictions des rémunérations des institutions financières ayant reçu une aide publique, après avoir, au contraire, envisagé d’étendre ces mesures. La loi limite certes le montant des bonus, mais elle est ouvertement contournée par des augmentations de salaire, c’est donc la finance qui impose sa loi.
Deux conséquences vont résulter de ce processus, si rien ne s’y oppose. Premièrement, la reconstitution progressive d’une nouvelle bulle spéculative privée, qui côtoiera la bulle des dettes publiques en cours de constitution. Avec, à l’arrivée, deux bulles pour le prix d’une seule ! Deuxièmement, un sérieux coup de frein au redémarrage de l’économie, expliquant la longue période de convalescence qui est annoncée de toutes parts, sans plus d’explications.
Il ne faut pas chercher ailleurs que dans la compréhension de ce processus l’origine des pronostics d’Angel Gurria, secrétaire général de l’OCDE, reflet du consensus qui se forme à propos de l’état de l’économie dans les années à venir : « Nous étions jusqu’à maintenant en chute libre et cela s’est arrêté », vient-il de déclarer. L’actuelle récession économique mondiale va laisser « des cicatrices durables », a-t-il poursuivi lundi dernier sur la chaîne de télévision canadienne CTV, « Il se peut qu’à l’avenir, le chômage demeure à un niveau beaucoup plus élevé qu’avant la récession », la faiblesse du crédit et de l’investissement entravant la croissance.
Rendant public son rapport annuel sur la zone euro, le FMI a confirmé : « La reprise sera probablement lente et sa forme ainsi que le moment où elle interviendra sont fortement incertains (…) Le désendettement en cours, la restructuration des entreprises, et la montée du chômage pèseront sur la demande intérieure. La correction des déséquilibres mondiaux et le taux de change relativement fort limiteront le soutien venu de l’extérieur ».
Cela ne fait désormais plus débat, nous devons au mieux nous attendre à nous retrouver, en termes de croissance, sur la branche horizontale d’un « L », d’une longueur indéfinie, tout du moins lorsque nous y serons enfin parvenus. Car les indicateurs composites avancés de l’OCDE du mois d’avril ne laissent présager dans l’immédiat qu’une simple « atténuation du rythme de détérioration » de l’économie dans la plupart des pays industrialisés. La déclaration de Barack Obama, lundi dernier à Washington, selon laquelle « … nous sommes toujours au cœur d’une récession très profonde et il nous faudra un temps considérable pour en sortir », constatant que le taux de chômage était désormais de 9,4%, son plus haut niveau depuis un quart de siècle, ne dit pas non plus autre chose. Daniel Tarullo, l’un des gouverneurs de la Fed a abondé dans le même sens, en déclarant : « la reprise pourrait être douloureusement lente, et l’économie restera inhabituellement vulnérable à de nouveaux chocs », ajoutant : « les nouvelles restent mauvaises dans deux domaines qui importent directement pour les familles américaines: le chômage continue de monter et le prix du logement continue de baisser ».
Les conclusions de la réunion des ministres européens de l’économie et des finances de Luxembourg d’hier mardi, prélude au prochain sommet des chefs d’Etat de l’Union Européenne des 18 et 19 juin prochains, n’incitent pas d’avantage à l’optimisme. « La priorité doit être donnée à la viabilité à long terme des finances publiques », y est-il indiqué, ce qui signifie dans la langue de tous les jours : coupes sombres dans les budgets et augmentations de la fiscalité à prévoir pour demain. « Tout le monde est d’accord pour dire que nous avons besoin d’une stratégie de sortie » (de la crise et des déficits) a déclaré, dans l’optique d’une sortie de la récession au cours des 3ème ou 4ème trimestre 2010 (comme si c’était déjà fait), Joaquin Almunia, commissaire européen aux affaires économiques. Sans hélas préciser ce que les participants à la réunion entendaient exactement par là. Ce qui n’est pas étonnant, car les Français ont à nouveau cherché à obtenir un assouplissement du pacte de stabilité (imposant de ne pas dépasser la limite de 3% du PIB avec les déficits), ce que les Allemands ont catégoriquement refusé d’accepter.
Autre sujet de discorde à l’ordre du jour du sommet des 18 et 19 juin, mais cette fois-ci avec les Britanniques, les propositions de Bruxelles de supervision financière en Europe. Le dispositif de surveillance financière fait l’objet d’une bataille d’amendements qui fait craindre pour sa future efficacité, car il pourrait aboutir à placer la City sous contrôle de la BCE, elle-même sous influence d’Allemands rigoristes et décidés à ne pas se laisser entraîner sur certaines pentes fâcheuses, après avoir découvert combien leurs propres banques avaient lourdement fauté. Ce désaccord prenant le pas sur tous les autres, la mise au point du panier européen de mesures de régulation n’avance pas par ailleurs.
Heureusement, les Européens ne sont pas systématiquement divisés sur tous les sujets, notamment à propos des stress tests des banques. « On veut des tests de résistance pour tout le système bancaire (…) qui ne regardent pas la situation spécifique des fonds propres des banques individuelles », a en effet déclaré mardi, sans être contredit par quiconque, Peer Steinbrück, le ministre allemand des finances. Prenant toutes ses précautions, il a ajouté : « nous sommes contre la publication des résultats » de ces tests, pouvant avoir des « effets contre-productifs » de panique. Les mauvais esprits pouvant en conclure que la situation de certaines banques est loin d’être brillante, en dépit du silence entretenu à ce propos.
Jim Flaherty, le ministre canadien des Finances, a révélé hier à Ottawa que la question sera évoquée lors du prochain G8 de la fin de la semaine, en Italie. « Il y a déjà eu des discussions pour encourager la tenue de ‘stress tests’, non seulement sur les banques américaines, mais aussi sur les banques européennes, où cela n’a pas nécessairement eu lieu », a-t-il précisé. En clair, les Américains et les Canadiens s’inquiètent dorénavant de la situation des banques européennes, considérant qu’ils ont pour leur part avancé et que les Européens traînent les pieds. Timothy Geithner vient de préciser, au sujet de ce G8, que les Etats-Unis comptaient « s’assurer que le monde marche avec eux pour élever les normes » en matière de régulation financière. On va donc assister à ce spectacle paradoxal d’Américains apparaissant comme plus régulateurs que les Européens, ayant annoncé la veille du G8 leurs propres réformes en devançant ces derniers, se décernant ainsi un brevet de bonne conduite
Enfin, un autre facteur important va aussi freiner la reprise. L’un des chroniqueurs du Financial Times, Wolfgang Münchau, analysait hier mardi le cadre général d’évolution de l’économie mondiale, pour considérer que toute attente de la relance provenant des Etats-Unis était vaine. Il s’appuyait sur cette constatation, non sans de solides arguments, pour mettre en cause la politique de la chancelière allemande, Angela Merkel, estimant en conclusion, que : « L’Allemagne va être au plus bas pour une longue période, avec une énorme crise bancaire toujours non résolue, un taux de change sérieusement dopé, présidée par des politiciens paniquant devant la perspective d’une inflation à domicile. Cela ne se terminera pas bien. »
Deux catégories de pays vont en effet particulièrement souffrir de la crise : ceux où les particuliers ont malencontreusement enfourché le balais magique de l’endettement qui leur a été avantageusement proposé, et ceux dont le modèle reposait principalement sur le commerce extérieur. Parmi les pays de l’OCDE, pour ce dernier cas, figurent l’Allemagne et le Japon. Ainsi que la Chine et le Brésil parmi les pays émergents. La énième relance des négociations du cycle de Doha, que vient de tenter Pascal Lamy, le directeur général de l’OMC, apparaît comme un peu dérisoire dans ce contexte.
Robert Zoellick, le président de la Banque Mondiale, vient pour sa part de s’accrocher à un autre espoir, en déclarant à l’occasion d’une conférence à Montréal que c’est la Chine qui allait prochainement sortir l’économie mondiale de la récession : « La Chine va surprendre positivement » a-t-il déclaré, précipitant peut-être un peu le rythme selon lequel cette surprise pourrait intervenir. Sans manifester une telle impatience, il sera toutefois instructif de suivre les travaux du premier sommet des chefs d’Etat du BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine), le 16 juin prochain, pour lequel le Président chinois Hu Jintao se rendra en Russie et rencontrera Wladimir Poutine et Dmitri Medvedev, respectivement premier ministre et président de la Russie. « Les dirigeants se concentreront sur la crise financière internationale, le sommet du G20, la réforme des institutions financières internationales, la sécurité alimentaire et énergétique, le changement climatique, l’aide au développement et l’avenir du dialogue au sein du BRIC » a annoncé à Pékin le vice-ministre chinois des affaires étrangères, He Yafei. Pour le moins, ce sommet va être symbolique des nouveaux rapports de force mondiaux en gestation.
Voilà donc le prix prévisible qui va devoir être payé pour que le système financier redevienne florissant – s’il y parvient sans autre accident de parcours. Plus visiblement parasitaire de l’économie, dont il va freiner l’essor au prétexte de la financer. Sa propre prospérité va désormais reposer sur une croissance économique réduite, dont il va porter la responsabilité, ainsi que la contraction des échanges commerciaux mondiaux, la diminution de la consommation des ménages, sans compter quelques conséquences sociales secondaires comme un fort taux permanent de chômage, une augmentation généralisée de la précarité et un accroissement de la pauvreté. Il va falloir le justifier ou l’imposer.
151 réponses à “L’actualité de la crise : Le paysage de l’après-crise, comme si nous y étions déjà, par François Leclerc”
@François Leclerc: Merci. Je ne comprends malheureusement toujours pas clairement le mouvement. Que signifie ceci?: « The 2.56 billion-pound repayment is net of 1.74 billion pounds of stock taken by the government in the offering, the bank said. »
Ils vendent 4milliards £ d’actions dont pour 1.74 milliards au gouvernement.
Ensuite ils rendent 2.56 milliards au gouvernement? Ou ils rendent 2.56 + 1.74?
Concernant Stieglitz: « ce nouvel ersatz du capitalisme, dans lequel les pertes sont socialisées et les profits privatisés, est voué à l’échec »
Veut-il dire que c’est un nouvel ersatz du « socialisation des pertes, privatisation des profits »? Ou veut-il dire que cela est une nouvelle forme de capitalisme?
Parce que la seconde affirmation est rigolote. Comme si cela était nouveau! Le capitalisme a toujours fonctionné ainsi. Et donc, si c’est le premier sens qu’il faut donner à sa phrase, il dit que le capitalisme est voué à l’échec (ce qui là serait effectivement une affirmation surprenante, venant de sa part).
@ F Leclerc
Stiglitz termine son article par un appel à la révolte: « We cannot afford to let that happen. » »Nous n’avons pas les moyens de laisser faire cela. »
Alors, on fait quoi ?
Nous nous trouvons fort démunis, no ?
Mais vous en tous cas vous savez analyser les communications et nous en communiquer la bonne moelle. Bravo et Merci.
Je pense qu’une revolution a l’echelle individuelle est necessaire
Je m’explique:
Si a l’echelon individual nous refusons de consommer de facon imbecile, si vous reparons au lieu d’acheter de nouveau, si nous utilisons ce dont nous avons besoin et rien d’autre, alors je pense, peut etre naivement ,que nous allons inflechir le mouvement. Je me fonde sur mon experience personnelle.
Pendant longtemps les dealer GM ont acceuilli leurs clients de facon arrogante en leur vendant un produit cher et mediocre (voiture) aujourd’hui ces memes dealers ferment.
Autre exemple. Je n’utilise pas les sacs platiques quand je fais mes courses et une personne m’a demander a la caisse la raison de ce refus. J’ai pris le temps de m’expliquer et de concertir mon interlocuteur. Aujourd’hui mon supermarche met a la disposition de ses client des sacs recyclabes.
Enfin pour terminer, en tant qu’actionnaire je refuse d’investir dans des compagnies qui exploitent, defigurent la nature et recherche le profit a tout prix, ceci meme si le retour sur investissement est moindre. Je sais a l’echelon individuel cela parait derisoire mais il ya un mouvement de fonds. Ensemble en ne payant pas notre mortgage nous pouvons faire basculer le monde dans le chaos mais en imposant nos exigeance nous avons la posibilite d’inverser la tendance.
Merci de m’avoir lu
@ à Tous
Je viens de finir le livre d’Emmanuel Todd, « Après la Démocratie », il apporte quelques idées sur comment s’en sortir, il parle d’un protectionnisme européen, seule façon d’éviter la concurrence des bas salaires des pays émergents , Chine, Inde etc…
Il constate également une paupérisation lente de la classe moyenne supérieure, surtout les jeunes diplômés en emploi précaire et faible salaire.
Je recommande ce livre aux lecteurs du blog
C’est très lassant de constater que si tout semble changer, rien ne change en vérité. D’un côté les imaginatifs, affranchis des règles, et de la plus élémentaire, mais, Ô combien nécessaire « morale », (je mets ce mot entre guillemets, tant j’ai le sentiment d’employer un mot d’une trivialité abyssale.), et de l’autre les besogneux, de loin les plus nombreux, qui s’obstinent à vouloir comprendre ce qu’inventent les premiers… Entre les deux camps c’est une guerre permanente. Quelques fois feutrée car chacun, ou tout au moins, un plus grand nombre de besogneux y trouvent son compte, mais le plus souvent cette guerre est violente. C’est le cas depuis l’éclatement de la bulle de l’immobilier, de celle du crédit, et de celle du paradigme mondialiste. François Leclerc, que je n’ai pas le plaisir de connaitre, nous fait presque quotidiennement la synthèse, je devrais dire le débriefing de la bataille engagée. C’est toujours très instructif, très honnête, mais pas très passionnant car on connait la fin avant même de l’avoir lue. Demain, un nouveau billet nous fera état de la nouvelle illusion créée par le monde de la finance, puis après demain, un autre encore, nous relatera que finalement l’illusion était par trop grossière, et que la réalité l’a fait voler en éclat. François, ne pouvez-vous pas, vous aussi devenir imaginatif, et vous approprier le monde du réel? Je comprends bien que vous vous êtes assigné cette mission de correspondant de guerre, que c’est votre croix, mais ne pouvez vous pas utiliser votre talent pour nous tenir en haleine et nous inventer une fin de billet totalement inédite : Les banquiers sont devenus des gens bien, (de bien serait trop demander), et l’argent circule dans les circuits économiques sans obstacles ni même former de caillots. Les richesses créées sont assez équitablement réparties, et la croissance est pérenne, durable, soutenable, et agréable.
Rien qu’une fois pour voir…
@John Barleykorn : « Enfin pour terminer, en tant qu’actionnaire je refuse d’investir dans des compagnies qui exploitent, defigurent la nature et recherche le profit a tout prix, ceci meme si le retour sur investissement est moindre. »
Moi je n’investis pas en bourse, tout simplement. 🙂
@ Moi dit
Nous n’avons pas le meme system fiscal et surtout pas le meme systeme de retraite. Je ne suis pas en France.
J’aime bien votre expression: il ne faut pas jeter le bebe avec l’eau du bain. La bourse n’est pas une mauvaise chose en soi elle a toujours existee. C’est ni plus ni moins qu’un marche une foire.
En outre, il y a une experience interessante. Si vous regarder la societe Clarins, cette derniere s’est retiree de la bourse afin de ne pas ceder a la loi des actionnaires qui l’obligeraient a distribuer des profits toujours et toujours plus important sous peine de vendre l’action. Cette societe a justifier son action en disant qu’elle avait une identite, qu’elle privilegait certaines faveurs et que cela n’avait pas de prix. AUtant dans les annees 2000 faire son entree en bourse etait un aboutissement aujourd’hui c’est l’aveu d’un compromisqui peut etre mortel.
Merci
@John Barleykorn
« Enfin pour terminer, en tant qu’ actionnaire je refuse d’investir dans des compagnies qui exploitent, defigurent la nature et recherche le profit a tout prix, »…..
Le « Green bizness » est largement moqué. N’est-ce pas une voie intèressante. « Je pense qu’une revolution a l’echelle individuelle est necessaire » dites vous.
Pour qu’un grand nombre d’individus fassent la démarche de cette révolution individuelle, un « marketing viral » ne serait-il pas nécessaire ? Des exemples qui feraient boule de neige.
Pourquoi pas créer des magasins physiques ou sur le net qui ne vendraient que des produits réparables ?
Pourquoi pas construire des bases de données de produits qui seraient évalués par rapport à leur:
-peu d’obsolescence
-faible énergie de consommation
-faible énergie consommée à la fabrication ou au transport….
etc
Les évaluations seraient cadrées mais réalisés par tout un chacun etc etc,
Des entreprises concrètes permettraient peut-être de fédérer les énergies individuelles
Je ne déveloperai pas ça ce soir
à Alain Aubinet [19:26]
Je ne suis pas de votre avis. Le « personnage » François Leclerc est une nécessité. On sait que l’on peut compter sur lui pour rendre compte des faits, sans un fouchtra d’Auguste avec paroles inhabituelles, neologismes, metaphores à contester, etc.
Si le « personnage » François Leclerc n’existait pas il faudrait l’inventer.
Faites le changer de rôle et il perdrait en crédibilité.
Ne vous inquiétez pas, François Leclerc a sûrement une soeur jumelle ou un ancêtre réincarné dans la salle.
En remplacement d’une situation en L ou en W,
Clive nous a proposé l’idée (ci-dessus 9:48) d’une situation en <
à deux pistes.
J’avais applaudis (message manquant), car l’un des segments était dans mon esprit la « voie positive »
Yasua il Y A Surement Une Alternative
@Mikael Eoan
Vous avez raison.
un exemple court mais signification. Les consommateurs ont de plus en plus tendance a consommer les fruits et legumes locaux; c’est mon cas.
-Je favorise l’economie locale
-Je contribue a maintienir des prix raisonables sur des produits de saison non locaux
-Lorsque les fruits et legumes de saison font leur apparission je les apprecient car je n’en pas mange depuis longtemps.
Rien n’empeche l’individu lambda d’en faire de meme. Rien n’empeche le producteur de lait mecontent de quitter le systeme et vendre son lait a des particuliers. Cela comporte des risques pour lui et ils ne veut pas les assumer. Il faut de la force pour sortir du systeme et plus de gens que l’on croit sont pret a faire le pas.
Bonne soiree
Je suis d’accord, il faut raccourcir les boucles et faire marcher ses neurones.
JB dit :
« 1. Une evolution du capitalisme actuel avec un renforcement du role des « corporations » dans la vie politique ; en fait une main mise totale et brutale.
2. De l’autre cote une aspiration legitime a plus d’egalite, d’equite et de respect dans les rapports economiques internationaux. »
C’est la lutte des classes qui recommence, que la capital a engagé et qu’il est en cours de gagner. Et dés lors, les jours de la démocratie, et a fortiori du modèle républicain français, sont comptés. Nous sommes prévenus.
@John Barleykorn
« Un changement à l’échelon individuel » C’est en effet la seule possibilité qu’il nous reste. Ce n’est pas avec des bulletins de vote que nous changerons les choses. La pseudo démocratie qui nous est offerte n’est que la voie d’un perpetuel recommencement. Une spirale sans fin!
Arreter de consommer n’importe comment et aussi moins (selon nos réels besoins) c’est par là qu’il faudrait commencer. Tout le matraquage auquel nous sommes soumis n’a pas d’autre but que de , surtout et à tout pris, empecher ce sursaut de conscience qui permettrait un changement à l’échelon des individus. Le pire qui pourrait arriver au systeme financier actuel c’est cette réaction des individus. Seul cette prise de conscience changera le systeme et ceux qui le commande.
Cordialement
Nos gouvernants sont un peu dans la position du numéro 6 de la fameuse série « Le prisonnier ».
Ils semblent se démener pour trouver le moyen de sortir de la panade dans lequel le « système » financier les ont placés, mais réalité ils sont en réalité enfermés dans une prison — idéologique — dorée qu’ils préfèrent à toute échappée conceptuelle.
Du moins dans la phase actuelle, où l’illusion peut encore être entretenue, même si cela devient de plus en plus difficile tant le nombre des impasses s’accumule.
Selon un interprétation allégorique de la série culte, le numéro 6 ne serait autre que le numéro 1, l’invisible entité supposée être aux commandes du « village ». L’équivalent du numéro 1 dans notre monde d’aujourd’hui c’est bien évidemment le monde opaque de la finance, force obscure et incontrôlable, mais toujours décrétée premier et inamovible mobile, à l’image du mobile à l’origine de tous les mouvements du cosmos selon une conception antique.
L’échappée finale et réussie du numéro 6 du village — analogon du système global actuel gouverné par la finance — que l’on pourrait à première vue interpréter comme la victoire d’un homme épris de liberté contre les forces obscures de l’oppression, n’est en réalité qu’une défaite de plus. Le prisonnier en s’échappant du village laisse les insouciants « habitants » du village à leur triste sort d’individus aliénés au contrôle permanent d’un « système » qui pense pour eux. « Le prisonnier » est ainsi au delà d’une apparente éloge de la fuite une subtile dénonciation de l’acte démission. Le numéro 6 ne cesse d’interroger pour savoir qui est le numéro 2, qui est le numéro 1, mais il ne tranche pas, et donc ne peut toujours et encore que prendre la fuite.
Nos gouvernants ont eux aussi démissionné faute d’avoir admis qu’il ne dépendait que d’eux de mettre au pas l’industrie financière. Ils restent dans leur attitude conformiste qui voudrait que la survenue de la crise n’ait été qu’un aléa parmi tant d’autres d’un capitalisme éternel, car appréhendé comme « Système des systèmes ». Autant dire que ce système global politiquement neutralisé — et vu comme tel — est un totalitarisme qui s’ignore en plus d’être un réductionnisme. Et ceci à l’heure où les systèmes bio-climatiques, sociaux, éducatifs, économiques, financiers s’entrechoquent et sont proches des limites au delà desquelles les sociétés humaines sont menacées dans son existence même. Je précise que si j’use ici du terme système ce n’est pas pour décrire des fonctionnement automatiques indépendants des actions humaines, mais pour rendre compte de fonctionnements résultant de décisions menant à l’élaboration et l’institution de dispositifs plus ou moins stables et plus ou moins universels et j’ajoute, plus ou moins contradictoires entre eux. L’idée de système ne doit pas être abandonnée car elle indique qu’il existe des mouvements rétroactifs qui régulent ou au contraire amplifient certaines décisions. Elle implique aussi l’idée d’architectonique et de finalité, toutes choses qui ressortissent à l’humain.
Si l’on pousse l’analyse, nous sommes aussi tous, à des degrés divers, des numéros 6, lorsque nous nous abstenons d’exercer le pouvoir dont nous disposons, là où nous sommes, pour transformer le monde.
La crise est donc bien de ce point de vue tout à la fois éthique, politique et intellectuelle.
@ Alain Aubinet
Les journalistes disent qu’ils ne parlent jamais des trains qui arrivent à l’heure.
merci à François pour ces chroniques courtes et claires
question : dans quelle détresse peuvent bien être les locataires EtatsUniens, pour que les USAs ne s’inquiètent que de la chutte d’un immobilier surévalué ?
En est-il des locataires US ainsi que des locataires français ?
(dossier d’agence immobilière, photocopier les trois dernière fiches de payes -à ses frais persos- et co et co et co, …)
sans dire de la déduction des revenus fonciers de l’assurance des loyers impayés,…
cela que cependant l’allocation logement du locataire
( à imaginer qu’il en ait droit à une, ce dont les agences immobilières s’imaginent aisément pour gonfler leur loyer, -dont je rajouterais même parce que cela est vrai, peu leur importe que vous n’en ayez pas droit, du moment que de la propagande tout le monde le croit, …
-c’est idem des chomeurs dont chacun croit qu’il reçoit une allocation …. –
peut se trouver directement virée sur le compte du propriétaire, allias l’agence immobilière )
En attendant, pas mal de banques, compagnies d’assurances, ont à Marseille de merveilleux bâtiments, très bien situés, par exemple , sur le Prado plage, je suppose qu’il en est de même dans toutes les villes, même aux USA …. (n’ai-je point oui dire de prêts hypothécaires ? …)
Autre question : l’augmentation exubérante des loyers participe-t-elle du calcul du pouvoir d’achat ?
(parce que si elle n’en participe pas, évidemment que les élites tombent des nues devant l’énormité de la crise, surtout que de considérer les élites françaises, j’ai fort à penser que leur fiston bénéficie d’une allocation logement pour leur étude – ce qui n’est pas le cas pour les familles nombreuses, lesquelles ne peuvent compter que sur les bourses universitaires, lesquelles sont évidemment dans le collimateur car « discrimination positive oblige » … )
Désolée, mais je suis écoeurée (avez-vous remarqué combien la règlementation en vigueur porte atteinte à votre autonomie réelle, pas de facture plombier : TVA maximum + pas de garantie, je sais : j’ai déplacé un évier, posé un cumulus neuf, j’ai bien travaillé, mais pas de tampon = pas de garanti, idem pour la voiture, réparation maison, pas de tampon, rien à dire en cas d’accident, parce que pas de facture,
idem pour les loyers, cela ne vous étonne-t-il pas en pleine crise de l’immobilier, cet arrosage de carottes sonnantes et trébuchantes puisque créditées par notre état pour l’isolation ?
(rappelez-vous l’incitation au flocage, et les doubles vitrages avec des huisseries en plastiques -c-a-d jetables-, pour un chauffage électrique individualisé par appartement, soit suppression des cheminées, – avec en option selon l’agence, la très arbitraire de l’interdiction d’une cuisinière à gaz )
Que sent-on donc dans l’air ? La merveilleuse « Taxe carbone » ?
( je comprends très bien l’auteur de « le plein s’il vous plaît « ,
mais je vois de mes yeux voient, qu’il ne capte rien aux inégalités sociales, comme si jamais il ne parlait à ces pauvres hères qui dorment dehors, qu’il n’est jamais seulement passé un stage, dans la rue, seul, sans ressource, va-y démmerde-toi
dans cette extrémité de dépendance, la charité des riches n’existe pas -je sais : j’ai survécue deux ans dehors- les gens chouettes il y en a, ce n’est pas une question de nationalité, ce n’est pas une question de religion ou de non religion, je ne sais pas, cela se pressent dans le regard …
(désolée pour Jordan,
ma mère était résistante, avec sa copine juive « Bombyx » -elle aussi résistante- qui faisaient passer des enfants juifs cachés parmi d’autres, dans des colonies d’éclaireurs de France, …
et cette copine juive lui expliquait que dans sa culture juive, on donne, on ne demande rien ni de trop, ni de plus que de sauver ces enfants, c’est un don, l’important de ce don, c’est l’exemple, l’exemple, c’est d’apprendre à donner, que cet enfant apprenne à donner et de donner apprenne à donner, ainsi un jour, alors le don nous reviendra, peut-être pas de nous, nos enfants, peut-être nos petits enfants, nos arrières-petits-enfants …)
@ moi.
Vous dites ne pas investir en bourse, et vous spécifiez en bourse. Cela signifie-t-il que vous investissiez sur d’autres supports telle que assurance vie ou autres produits bancaire? Si c’est le cas, alors, c’est votre banque ou votre compagnie d’assurance qui investit en bourse à votre place, exige des rendements mirobolants qui plombent les sociétés ou votre argent est investit, garde les bénéfices, vous reverse les miettes en cas de gains, et vous facture les pertes en tant que contribuables si les investissements tournent mal. Ainsi, alors que vous considérez ne pas être responsable de la crise financière actuelle, vous l’êtes finalement bien plus que ceux qui placent leur argent directement en bourse et non sur des produits bancaires, et qui par là même peuvent choisir la destination des placements non pas en fonction de la rentabilité à court terme, mais en fonction de l’intérêt à aider les sociétés à se développer pour produire des biens utiles et non du vent ou tout simplement des objets nuisibles. En clair, en plaçant vous-même votre argent en bourse, vous pourriez investir dans le développement durable. En laissant votre banque le faire à votre place, vous la laissez investir dans ces sociétés ou les dirigeants sont près à laisser des milliers de salariés sur le carreau pour faire monter les cours de bourses de quelques euros.
@John Barleykorn
La révolution individuelle semble nécessaire et inévitable mais si une consommation responsable prend le relais de la crise économique les prets contractés par nos amis américain ne sont pas prêts d’etre remboursés.
C’est la quadrature du cercle ces prets avaient une chance d’etre remboursés dans une société de surconsommation
c’est le gros problème d’Obama qui plaide pour la rigueur budgétaire, les économies d’énergies alors que tout le systeme économique a été basé jusq’alors sur le gaspillage.Un ami américain directeur d’une grande entreprise il y a une dixaine d’années m’expliquait qu’aux états unis on avait tendance a jeter une machine au moindre signe de faiblesse et d’en acheter une neuve dans la foulée alors qu’en france on fait marcher la garantie tant qu’on peut, on va voir ensuite la sav sans garantie puis on finit par démonter pour voir s’ily a pas moyen de faire durer.Il y a apparemment des contradictions profondes entre les mutations nécessaires pour protéger notre environnement et les exès nécessaires a une sortie de crise.
Vi, le dogme croissance-conso à tout prix est bien stupide.
La cigale consomme et chante sans limiter ses dettes, elle induit des « emplois » c’est elle le modèle actuel.
La fourmi est une foutue vieille avare, elle ne fait pas tourner la machine; ce qui est paradoxal c’est qu’elle soit citoyenne d’une fourmilière et que cette société autonome ressemble à l’URSS.
Lafontaine doit avoir un modèle obsolète.
Il parait qu’il est fatigué.
@Pjorion et @Leclerc
J’ai trouvé sur le net une personne qui analyse les données différemment.
Pouvez vous à l’occasion y jeter un coup d’oeil et nous donner vos avis sur ces analyses.
http://www.jpchevallier.com/
Etre en échec par rapport au capitalisme libéral pratiqué aux USA n’est pas ,à mes yeux,péjoratif du tout …
Bien au contraire et puissions nous nous en éloigner encore plus si cela avait était possible (ou ,par magie devenait possible..Qui sait ? )
ainsi commence la Crise perpétuelle, car nous rentrons dans l’ère des crises et l’opinion finira par l’accepter ; les maîtres gagnent du temps, tout simplement. Pour la fable de TARTAR, c’est la période « Chrysalide ».
@ François Leclerc
Dans ce « paysage de l’après-crise » que vous évoquez, quelle sera la place du Royaume-Uni ?
L’économie britannique est-elle ce zombi que certains nous décrivent (voir http://lachute.over-blog.com/article-32449849.html) ?
Ou bien est-elle, au contraire, l’hirondelle qui annonce le printemps de la reprise (voir http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/06/11/en-grande-bretagne-l-economie-donne-des-signes-de-reprise_1205377_3214.html ; voir aussi http://krugman.blogs.nytimes.com/2009/06/09/a-british-bounce) ?
Dans ce feu d’artifice d’annonces contradictoires, la sérénité de vos lumières serait plus que bienvenue… 🙂
@ Karluss
crise perpétuelle? vous pensez qu’on est parti pour 1000ans?
la crise permanente ça suffit, si encore elle devient éternelle…
dans v. klemperer il y a cette anectote (si je me souviens correctement): on demande à un étudiant passant son examen: « après le IIIe Reich, qu’est-ce qu’il y a? » Réponse de l’étudiant: « le IVe Reich? » Faux, l’étudiant ne passe pas son examen, la bonne réponse c’est que le IIIe Reich est éternel.
le journal de Klemperer, traduit en français, vaut vraiment la peine d’être lu.
Quel est le comble de la spéculation ?
Stocker en mer des millions de baril de petrole brut dans des supertankers. C’est pas ingenieux ça ?
Hausse du pétrole : la spéculation pointée du doigt
[les Echos – 10/06/09 – 15H48 – actualisé à 20:02:00 ]
http://www.lesechos.fr/info/energie/300354290.htm
Quel est le comble de l’enfumage ?
Faire croire que tout va bien , madame la marquise, puisque les cours remontent !
http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20090610trib000386291/l-economie-americaine-s-est-encore-deterioree-en-mai-.html
Il est probable que certains spéculent sur la conviction que l’Opep va trancher sec dans sa production.
Les majors doivent aussi financer la prospection.
@H.F.D. : non, je n’investis en rien. Ni les moyens ni l’envie. J’ai juste une petite assurance-vie mais pas pour investissement, juste comme assurance en cas de décès pour protéger mes gamins. Si j’avais vraiment de l’argent, je m’achèterais l’une ou l’autre maison secondaire et je me payerais des voyages. J’en donnerais aussi à des personnes proches.
S’il m’en reste encore, ben je le laisse sur un compte épargne. Surtout parce que le matelas est risqué et peu pratique.
Il ne m’est jamais venu à l’esprit de « faire travailler mon argent ».
@Serge Demoulin: « On est en pleine crise en pleine récession et le pétrole augmente…. »
La demande est au plus bas. En fait, j’ai remarqué, sans pouvoir l’expliquer, que le prix du pétrole et le cours de l’euro sont corrélés avec l’évolution des indices boursiers occidentaux. Lorsque la bourse se cassera la gueule, y’aura une nouvelle chute du prix du baril et probablement une remontée du dollar.