L’actualité de la crise : Une question en appelle une autre, par François Leclerc

Billet invité.

UNE QUESTION EN APPELLE UNE AUTRE

Il y a d’abord celle que l’on ne devrait plus avoir à se poser, à propos de la réalité des « jeunes pousses » de la relance, si fantasmée y compris dans les médias. Et pourtant ! elle reste accrochée sur le tapis, bien que sans points d’appuis. Paul Krugman y a à nouveau répondu, hier à Dublin : « Nous sommes passés de la panique à l’anxiété chronique » a-t-il assené, martelant à son auditoire pour être bien compris : « Les choses deviennent pire plus lentement (…) L’eurozone, comme les Etats-Unis, pourraient bien connaître une décade perdue ».

Mais il y a aussi les questions que l’on se pose toujours, et qui sont en suspens. Allons-nous connaître une rechute aigue, alors que nous sortons à peine d’une chute libre qui n’a été reconnue comme telle que lorsqu’elle a été difficilement stoppée?

Pour en connaître la réponse, nous restons suspendus, aux Etats-Unis, à l’observation de deux « marqueurs » annonciateurs. Une nouvelle crise des crédits hypothécaires, conséquence du prix de l’immobilier qui ne cesse de baisser, de modalités insoutenables de remboursement des prêts qui arrivent à échéance, et de baisse des revenus des ménages. Et, si cela n’était pas suffisant en soi, parallèlement, une hausse du taux de défaut sur les cartes de crédit, alors que les statistiques de l’emploi égrènent mois par mois la sinistre réalité de la destruction progressive de celui-ci, faisant basculer les « working poor » (les pauvres qui travaillent) dans la catégorie des pauvres tout court. A ce train-là, les Etats-Unis vont rejoindre dans les statistiques de la pauvreté les pays que l’on qualifie d’émergents.

Dans les deux cas, ce sont les banques américaines et les institutions financières qui sont en première ligne, sauvées pour le moment sur le papier, mais qui pourraient à nouveau dégringoler, sous le poids de nouvelles énormes pertes à constater. On ne fabrique pas impunément de telles quantités de dettes sans avoir à passer un jour ou l’autre à la caisse. D’autant que le grand nettoyage de printemps de leur bilan, sous les auspices du Trésor et de la FDIC, a déjà été repoussé à l’été et semble désormais mal parti.

Comment le système financier américain va-t-il pouvoir encaisser les deux nouveaux chocs qui s’annoncent, s’ils se confirment ? Voilà ce que nous avons devant nous.

Une toute autre question se pose en Europe, où nous savons maintenant que le vieux schéma simpliste selon lequel la crise en provenance des Etats-Unis nous en arrive avec retard mais se poursuit, alors que là-bas elle est déjà finie, ne fonctionne plus, comme tant d’autres choses d’ailleurs. La crise s’annonce prolongée aux Etats-Unis, l’Europe l’y rejoint progressivement, en ordre dispersé comme c’est désormais devenu l’habitude, à un rythme et suivant des modalités propres à chaque pays. Ayant commencé par les pays ayant le plus fauté en matière financière, c’est-à-dire ayant acheté aux Américains et même fabriqué pour leur propre compte des produits financiers issus de la titrisation de la dette, pour se poursuivre là où d’autres maux sévissent, tels de grands classiques : une énorme bulle immobilière en Espagne, une forte dépendance au commerce extérieur en République fédérale, etc.

L’interrogation est d’une autre nature en Europe : combien de temps le filet de protection social, si décrié et dorénavant si encensé, va-t-il tenir, si la crise est de longue durée comme probable ? Evoquant la situation mondiale, Juan Somavia, directeur général de l’Organisation internationale du travail (OIT), a adressé une mise en garde, mercredi à Genève à l’occasion de sa conférence annuelle : « le monde peut avoir devant lui une crise de l’emploi et de la protection sociale d’une durée de six ou huit ans ». Remarquant ensuite que « les leaders politiques n’ont pas prêté suffisamment d’attention aux implications humaines et sociales du décalage » (entre reprise économique et redémarrage de l’emploi). Il a rappelé enfin, bien incertain présage, que « le manque d’emplois et de protection sociale nourrit l’instabilité. Les ferments de la violence, de l’agitation sociale, de la tourmente politique prolifèrent ».

Mais il y a au moins une question qui ne se pose pas. Ce n’est en effet pas uniquement parce que la crise financière est pour l’instant contenue, mais non résolue, sans autre perspective que de gagner du temps, que la crise économique dans laquelle nous sommes plongés est de longue durée. Elle a aussi sa propre raison d’être. Rendue publique cette semaine, une étude d’Euler Hermes SFAC, leader mondial de l’assurance crédit et filiale d’AGF, livre à cet égard un éclairage très pertinent, dont voici le résumé : la dynamique mondiale était depuis une décennie portée par la demande des pays de l’OCDE, appuyée sur le crédit, « moteur extérieur » de la croissance des pays émergents, explique-t-elle. Mais ces derniers ne vont pas trouver de relais de croissance sur leurs marchés intérieurs, car trop faibles. Or l’emballement du crédit de ces dernières années a contribué à hauteur de 0,5 à 1 point de croissance annuel dans les pays développés, qui ne va pas être retrouvé. Il n’y aura pas, la crise terminée, de relance rapide du crédit. En conséquence, la croissance de l’activité, comme celle des échanges mondiaux, seront dans les années à venir « en deçà du rythme observé ces dernières années ».

Voilà qui vient conforter, par un expert reconnu du marché du crédit, la prévision selon laquelle nous allons connaître, sauf accident de parcours toujours possible, une longue période de croissance atone et de crise rampante. Marquée sur le plan social par de fortes contradictions et des inégalités accrues, un accroissement de la précarité qui va concerner des secteurs qui, s’ils ne bénéficiaient plus de « l’ascenseur social », pouvaient se croire encore protégés.

La suite de cette histoire en cours n’est faite que d’inconnues. Comment va-t-il être possible de gérer la dette publique ? De la financer même, pour certains pays ? D’effectivement trouver auprès du FMI, de la Banque Mondiale, des grandes banques régionales et de développement, les relais de financement des mesures de sauvetage et de relance qui vont être encore nécessaires, car eux aussi doivent être financés au préalable ? Comment le marché obligataire public, mais aussi privé, va-t-il se comporter, étant autant sollicité ? Comment, aujourd’hui, apporter des réponses à ces interrogations de demain matin, alors que le contexte même dans lequel elles vont devoir être résolues n’est pas connu ? Si ce n’est par des actes de foi. Sans préjuger du fait qu’elles trouveront ou non une solution.

Quand on découvre un nouveau pan de l’activité financière, à la faveur de l’annonce par la BCE de son programme d’achat de 60 milliards d’euros d’ « obligations sécurisées », encore bien flou malgré quelques nouvelles précisions données suite à la dernière réunion du conseil des gouverneurs, on comprend qu’il s’agit d’apporter une nouvelle aide aux banques de la zone euro, en pesant à la baisse sur les cours de ces obligations grâce à ces achats, afin qu’elles puissent regarnir leurs coffres. En remarquant que le marché de ces obligations bénies a fait un gigantesque bond en avril, leur donnant enfin grâce à cet argent frais, l’oxygène dont elles avaient besoin, comme si les banques avaient réagi comme un seul homme, profité de la même opportunité, répondu à une même consigne. A ce petit détail près que ce n’est pas en augmentant leurs fonds propres qu’elles ont respiré, mais en tirant des traites sur l’avenir, sous l’ombrelle protectrice de la BCE. Les banques sont ainsi en concurrence, sur le marché obligataire, avec les Etats et les grandes entreprises. Cela risque de faire beaucoup, à force. Aux Etats-Unis, l’alarme a été sonnée après la hausse enregistrée du rendement des taux longs des obligations du Trésor. Le loyer de l’argent, en général, ce n’est pas une question, c’est la certitude qu’il va être une des grandes questions de l’actualité de demain.

Une autre question encore va apparaître, venant elle aussi des Etats-Unis. Celle de la régulation financière, qui y est ressentie comme d’autant plus importante, paradoxalement, qu’il est fondé les plus grands espoirs dans la résurrection du système bancaire. Et qu’il faut donc éviter les risques systémiques – c’est la philosophie américaine – tout en ne bridant qu’au minimum la « créativité financière ». En mettant plus l’accent sur la surveillance préventive que sur la réglementation. Sans entrer dans le détail complexe des mesures qui sont y préparées, et dont on ne connaît que les très grandes lignes, notamment à propos des produits dérivés, plusieurs constatations peuvent déjà être faites.

1/ Des batailles rangées y ont actuellement lieu à propos du dispositif qui sera chargé d’effectuer cette surveillance. Elles prennent l’aspect de batailles de chiffonniers très corporatistes, chaque administration ou agence cherchant à défendre son pré carré, mais elles ont un autre enjeu plus déterminant. Il est en effet question de concentrer dans les mains de la Fed le maximum de missions, au détriment d’organismes comme la SEC, au prétexte que cette dernière a failli, mais avec comme conséquence de donner aux banques privées, qui en sont les actionnaires indirectes, via les banques centrales régionales, un maximum de prérogatives et donc de pouvoir.

2/ Concernant les mesures elles-mêmes, les principales banques ont pris l’initiative de proposer à l’administration Obama un « package » de mesures, et elles développent à ce sujet un lobbying très intense, dont le Wall Street Journal a évoqué un aspect éloquent, à propos de la modification des normes comptables de valorisation des actifs. D’autres échos plus assourdis ont été rapportés, toujours par le Wall Street Journal, à propos de l’obligation pour les banques de conserver à leurs bilans les actifs titrisés (c’est le cas en Europe, mais pas aux Etats-Unis), une règle prudentielle dont elles voudraient s’absoudre, car elle devrait être appliquée début 2010 et représenterait, d’après JP Morgan, quelque 145 milliards de dollars à réintégrer dans les bilans. Une somme dont ne sait pas avec quelle méthode de valorisation des actifs elle a été calculée.

Ce qui est patent, toujours sur cette dernière question de la régularisation, c’est que le feu de paille allumé par les Européens à propos des paradis fiscaux a flambé. Sans autre effet que la signature, en cours, de nouvelles conventions fiscales bilatérales entre Etats, laissant d’énormes trous dans la couverture géographique, où vont se précipiter les pratiquants émérites de l’évasion fiscale. Ne touchant pas à l’essentiel, à côté de cet artisanat des riches, l’utilisation à très grande échelle par « l’industrie financière » et l’industrie tout court de ces havres défiscalisés, qui permettent également toutes les manipulations comptables souhaitées, le camouflage aussi bien des pertes que des bénéfices, suivant les besoins du moment.

Les Européens, qui juraient de vouloir imposer aux Américains une régulation telle que cette crise serait « la der de der », air déjà connu, se sont pris les pieds dans leur propre tapis. Celui sur lequel ils ont construit un empilage de structures, élaboré par Jacques de Larosière dans son « Rapport de supervision financière en Europe ». Ce savant montage bute pour le moment sur un « No » britannique farouche et déterminé, puisqu’il risquerait de les placer sous la supervision de la BCE. Cette question semble accaparer toutes les discussions, au détriment de celles qui devraient porter sur les mesures elles-mêmes et reflète bien l’incapacité dans laquelle l’Europe se trouve de trouver des solutions communes. Plus que tout autre facteur, cette paralysie la rend plus vulnérable à la crise. Sauf lorsque les élaborations a minima de la Commission de Bruxelles à propos de la régulation « hedge funds » lui permettent de réagir (à l’exception notable et sans surprise des Britanniques).

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54 réponses à “L’actualité de la crise : Une question en appelle une autre, par François Leclerc”

  1. Avatar de Deana D., juriste
    Deana D., juriste

    Gardons tout cela, bien frais en mémoire, afin de pouvoir mieux décrypter la suite.
    Prochaine étape : dès demain; les publications de la BRI [ http://www.bis.org ]
    Coming up: Quaterly Reniew, 8 June
    http://www.bis.org/statistics/relcal

  2. Avatar de Pierre-Yves D.
    Pierre-Yves D.

    Paul Krugman : « Nous sommes passés de la panique à l’anxiété chronique » a-t-il assené, martelant à son auditoire pour être bien compris : « Les choses deviennent pire plus lentement (…) L’eurozone, comme les Etats-Unis, pourraient bien connaître une décade perdue ».

    Le choix des mots est important. Dire, comme le fait Krugman et bien d’autres, que nous pourrions connaître une décennie qui compte pour du beurre, c’est toujours anticiper un redémarrage de l’économie, plus tard, selon les mêmes schémas de l’économie actuelle. Il ne suffit pas de mettre en garde ses contemporains, il faut aussi leur dire que chacun a un rôle pour réaliser la mutation du capitalisme et que ce travail a déjà commencé. Bref, ce genre de discours est très démobilisateur et, au bout du compte peut contribuer à l’aggravation de la crise.

  3. Avatar de LeClownBlanc
    LeClownBlanc

    à Pierre-Yves D. [09:16]
    « Une décennie qui compte du beurre »

    Bizarrement, le beurre est souvent associé à une image d’abondance ou de richesse : « faire son beurre » (pour « faire beaucoup d’argent ») ou encore « mettre du beurre dans les épinards ».Pourtant, il existait autrefois une locution adjective « de beurre » qui caractérisait quelque chose sans valeur et qui est probablement à l’origine de cette expression.De même, Larousse au XIXe siècle précise que « vendre du beurre » c’était « être ignoré, délaissé dans une société ». D’ailleurs, à cette époque, les jeunes filles qui « vendaient du beurre » dans les bals étaient celles qui n’y dansaient pas, faute de cavalier.Donc s’il arrive parfois qu’on utilise le côté gras donc « riche » du beurre (au moins en calories), c’est probablement sa mollesse ou sa fusibilité qui en justifie la vision péjorative.

    Titans = topCréanciers de la BRI (avec plus de 5% du crédit accordé aux banques centrales endettées)

    Réseaux aux faux accès : EUROCLEAR – CLEARSTREAM – FEDNEWYORK

    BCE = go-between   Sera t-il éliminé ? Dans quel délai ?

    Sub-couteau-tonte = banque centrale nationale, en mèche avec un NatioTrésor entre les multiples pognes du clan au pouvoir

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    aNatioFurtifTrésor ou à Ananas-à-trillions se dit pour un groupe privé titanesque ou une famille hors statut (aNatioFurtive), par exemple royale ou transnat.

    NatioTrésor se dit tant
    pour le Trésor Négatif ou « Fictif » d’un pays endetté, aussi bizarreent nommé « Trésor Public » ou « US Treasury » (Geithner) que
    pour l’un des rares Trésors réels « Trésor Royal » (Arabie) ou « Trésor Impérial Absolu » (Chine).

    Est-ce absurde ou est-ce ……………. d’attribuer le même mot, natioTrésor,
    (1°) pour un Etat Souverain gonflé de liquidités et
    (2°) pour un Etat tellement chargé de dettes que l’on ne sait pas s’il arrivera à les rembourser
    Quelle est la mission de l’Orga gérant un NatioTrésor destiné à croitre dans les dettes
    ( ou, au mieux selon ump-ps, dans le stationnaire négatif à 1200 milliards) ?
    Réponse : Au service des titans, le NatioTrésorNégatif a mission de tondre davantage les épargnants non furtifs,
    c’est-à-dire les honnêtes gens : lamas, moutons, pigeons encore solvables,
    … par exemple s’ils commencent par vendre leur résidence secondaire, puis le studio de sécurité qu’ils louaient, et/ou/puis leurs économies pour leurs 30 ou 40 dernières années

    Seconds-couteaux le petit doigt sur la couture :
    FASB – Agences de Notation – Orgas de Contrôle – Majorités parlementaires – Orgas de régulation.

    Suivre la mise en observation des flux monétaires entre titans, sub-couteaux-tonte
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    – comprendre les flux engendrés par des Topcréanciers ou Topbanquiers qui sont au-delà du principe de nationalité.
    – contribuer à identifier les 4 ou 5 maîtres de la BRI, qui elle-même est la banque centrale des banques centrales.
    – retrouver la trace des 9.000 milliards $ paumés par la FED,   
    qui ne font même pas l’objet d’une recherche par la responsable interrogée par le Sénat (?) américain dernièrement.
    – débrouiller un peu les flux onshore/offshore pour voir où ils disparaîtraient pour apparaître ailleurs.

    Dans le prolongement du billet du 22 mai Le Temps qu’il fait »,
    Coucou disait le 4 juin 2009 à 07:43

    Les objectifs de ce travail titanesque (herculéen) me semblent, entre autres, (…)
    Je dois finir le tableau SocGen et travailler le formatage; ma femme, mon fils et mon boulot
    réduisent mon temps “individuel” à peau de chagrin, je salue donc l’exploit de Barbe bleue !

    Vous venez de lire quatre premières raisons citées par Coucou pour résumer
    la volonté leucotrio (LeClownBlanc, AugusteAuCalleux+Blanc et NuageBlanc)
    de mettre en observation et commenter les flux monétaires (« monnaies en mouvement ») de la BRI et ses comparses
    entre 2003 et 2009.
    Elles sont toutes exactes, même s’il en manque plusieurs non encore mentionnées sur ce blog-forum.
    Il est très tentant, dès à présent, d’en ajouter une cinquième.
    Serait-il plus tactique (astucieux, efficace) de la taire encore quelques mois ou trimestres ?
    Au delà des oreilles qui écoutent … éventuellement entendent …
    quel pourcentage de cerveaux seraient déjà prêts à « saisir » le propos
    pour leurs propres réflexions personnelles et démarches effectives dans l’action ?

    La feuille encore vierge qui suit pourrait-elle, par ses prochains commentaires,
    décider leucotrio à ajouter une quatrième finalité … dans l’attente de la 6e, … 7e, … ?

    Quand il est mûr à souhait, vous rafolez sans doute d’un ananas ivoirien ou martiniquai ?

    Par contre l’Ananas à multiples trillions offshore, avec ses grosses écailles de majorités parlementaires
    vous n’y avez pas encore goûté.
    Pas de chance, car … cependant … il arrose, il arrose … il ne cesse d’arroser.
    ce bel Ananas encore insaissisable.

    Trois petites piqures de rappel ? … une pour la mémoire de l’Ananas, une contre le virus,
    ma troisième pour les 133 petits coups de morphing   (morphing pas morphine)

    Des danses rituelles sont incontournables avant d’envisager l’ouverture de l’Ananas.
    A plusieurs, pourriez-vous exposer ce que vous avez compris de billets antérieurs

    – la méthode des 133 petits coups de morphing ?

    – le nombre 133. Pourquoi 133 ?

  4. Avatar de LeClownBlanc
    LeClownBlanc

    Message précédent : Lire « Une décennie qui compte du beurre et compte pour du beurre »

  5. Avatar de Anne.J
    Anne.J

    Un intéressant article, avec quelques graphiques chocs  » Subprime meltdown over; now comes the bad part  » :
    http://www.dailykos.com/storyonly/2009/6/1/737325/-Subprime-meltdown-over;-now-comes-the-bad-part

  6. Avatar de Allfeel
    Allfeel

    @Tous
    Pensez a venir contibuer au wiki sur le sujet du mois
    « les raisons pour lesquelles la spéculation vampirise l’économie »
    Histoire d’avoir un dossier étoffé sur le sujet.
    Pourrions nous fermer les bourses en période de crise, et peut etre conserver uniquement le marché obligataire tellement sollicité actuellement ?
    je fais bien sur allusion a la sortie de Paul Jorion a « parlons net » sur le fait que l’on pourrait se passer de la bourse.

  7. Avatar de François Leclerc
    François Leclerc

    @ Anne.J

    Dans Barron’s daté du 8 juin, l’extrait de la chronique d’Alan Abelson intitulée : No Bottom in Housing

    CALL US ORNERY (it’ll probably shock you to learn we’ve been called worse). Or, if you’re in a forgiving mood, call us grumpy, mulish, obstinate. But, with a willful tenacity that we fear approaches obsession, we find ourselves clinging to the notion — in the face of the mounting insistence in Wall Street, Washington and other seamy precincts that less bad is the equivalent of good — that the impaired economy is still a long way from anything worthy of being called a recovery. And what’s more, it will stay in that sorry state until housing, whose collapse triggered the chain reaction that threatened to all but demolish the economy, pulls itself up from the depths.

    Ah, we can hear the fluttering flocks of cheerful chirpers scolding us for not opening our eyes and catching the luminous signs of a turn in housing’s fortunes. Well, our eyes are wide open, and what we see is something quite different: the mother of all head fakes.

    Our dour perception coincides with that of Whitney Tilson and Glenn Tongue of T2 Partners, from whose latest tome — on housing, mortgages, meltdown and all that — we’ve filched that superlative. And we couldn’t be in better company. For, as perhaps you recall, we’ve used this space to quote extensively from their earlier warnings, which proved right on target.

    Their latest effort runs a mere 75 pages and is adorned with an array of attractive graphics that help make its reading not only informative but relatively pleasurable. In it, they argue persuasively that recent indications of stabilization in housing are the product of some short-term and seasonal factors, and emphatically not, as the wild bulls have been snorting, a true bottom.

    In particular, the lifting of a temporary moratorium on foreclosures has prompted Fannie Mae and Freddie Mac and the other usual suspect lenders to move quickly to save homeowners who can be saved — but foreclose on those who can’t. Tilson and Tongue see this as necessary if we’re ever going to lay to rest what the bubble and its dreary aftermath have wrought. But it also seems destined to produce exactly what we need least — a surge in housing inventory later this year. And, alas, that in turn means further pressure on prices.

    As any poor soul who has been trying to peddle his abode can mournfully attest, prices are plenty weak already, having declined for 33 months in a row. They’re down some 40% from their peak, the T2 pair reckons, and have at least 5%-10% more to go, with a real risk of falling even further than that, owing to homeowner frustration and despair and a continuing ample oversupply of shelter because of the tidal wave of foreclosures, millions more of which they think are in the cards over the next few years.

    Tilson and Tongue don’t see housing bottoming until the middle of next year, and the recovery, they suggest, will be conspicuous by its lack of vigor.

    One of the scarier charts in the report — but which, we think, brings into jarring focus mortgage credit’s current perilous condition — lists how much each of the various types of loans is severely underwater. To wit: 73% of option ARMs, 50% of subprime, 45% of Alt-A and 25% of prime mortgages are in that uncomfortable category.

    T2 posits five waves of losses, two of which have crested, while the remaining three have yet to peak. In the first two waves, the losses of which appear largely behind us, the chief causes of distress were rooted in fraud, feckless speculation and payment shock induced by mortgage resets.

    The last three waves, the big losses of which have still to come, include prime loans (mostly owned or guaranteed by Fannie and Freddie); jumbo primes, second liens and home-equity lines of credit (most of these are on banks’ books), and loans outside housing, notably the tidy $3.5 trillion of commercial real estate.

    Toward the end of their report, as a kind of second opinion, the T2 duo cite some observations last month by Mark Hanson of the Field Check Group, a seasoned research outfit that specializes in real estate and mortgages. And not surprisingly, he’s at one with their downbeat analysis. In fact, if anything, he’s even more bearish and puts a lot of the blame squarely on ill-conceived attempts to ease the plight of troubled homeowners by tinkering with their loans.

    More specifically, he cites all of those « terrible kick-the- can-down-the-road modifications that leave borrowers in five-year teaser, ultra-high leverage, 150% loan-to value balloon loans » that when they start adjusting upward will « turn millions of homeowners into overlevered, underwater, renters, and ensure housing is a dead asset class for years to come. »

    Field Check’s data, he says, show « that the mid-to-upper-end housing market is on the precipice of the exact cliff that the market fell off of in 2007, led by new loan defaults. What happens to the economy when you hit the mid-to-upper-end earners the same way the low-to-mid end was hit with the subprime implosion? We will find out soon enough. »

    And he concludes on this grim note: « When we look back at the end of 2009, anyone that made positive predictions this year will not believe how far off they were. »

  8. Avatar de Kapome de Sarcosi
    Kapome de Sarcosi

    @ Le Clown Blanc (07/06 à 09:24)

    Pas compris l’intérêt de ces considérations sur le mot « beurre ».

    Pas compris celles qui suivent (sans même parler de leur hypothétique intérêt).

  9. Avatar de maquis29
    maquis29

    @Anne.J
    Vous êtes la grande faucheuse. J’espère que votre lien est un grand canular. Un site de plaisantins animés par les grands professionnels créateurs de valeur de Natixis ou de Fortis.
    Sinon vous m’avez pourri les années à venir.
    Merci quand même.

  10. Avatar de Anne.J
    Anne.J

    @maquis29
    Je suis désolée, je ne veux pourrir ni la journée, ni les années à venir de personne. Moi aussi j’essaye de faire la part du vrai de la part du faux. François Leclerc ou Paul Jorion sont sans doute les plus aptes pour analyser cet article et nous donner leurs avis.

  11. Avatar de Auguste
    Auguste

    à : Allfeel [10:24]
    Pour ce qui concerne, dans mon cas,
    c’est une question de principe  » Ne pas être assisté par l’Etat, par « les autres »  »

    Vous poser une question « Fermer les Bourses ? — faisable ou pas faisable ? »
    Dans l’état actuel des dispositions existantes : Pas faisable.

    Quid, en effet, de la personne qui n’a pas d’autre solution que la vente de son épargne
    pour continuer à vivre (payer les charges, la nourriture, les soins, etc.) et/ou suivre son destin, son « désir ».
    En diverses situations, de nombreuses personnes
    ne peuvent PAS envisager une seconde qu’elle ne puisse pas vendre leur épargne.

    Pour penser et créer 7 jours sur 7, je ne fais que cela, depuis des années : dilapider mes économies.

    Ma mère, généralement enjouée mais sans doute intérieurement angoissée, disait à mon père, inventeur :

    « Je n’ai pas épousé Bernard Palissy

    Pour les internautes qui ne souviendraient pas bien
    wikipedia/Bernard_Palissy

    Il consacra vingt ans de sa vie à découvrir le secret des émaux.
    Ruiné, il brûla ses derniers meubles pour y parvenir.
    Il brûla aussi ses parquets.
    Question : Un(e) historien(ne) pourrait-il dire dans quel état était sa femme ?

    Revenons à la question posée « Fermer les Bourses ? — faisable ou pas faisable ? »

    Il est toujours possible de faire fonctionner sa cervelle ! … tenter d’inventer un contournement !

    Question : Serait-il concevable de créer une nouvelle forme de dépôt-titre
    une sorte de « Chéquier survie » dont la contrepartie serait un certain volume de titres de Bourse
    ne pouvant être mis en vente que dans 7 jours ou dans 30 jours ?
    Dit autrement ce « Chéquier Survie » ne serait alimenté — et consommé avant les 7 jours ou 30 jours —
    que parce qu’il existe ailleurs des titres de valeurs mobilières (actions ou obligations) momentanément bloqués pendant un délai obligatoire légal ( 7 jours ? 30 jours ?)

    En effet, la personne qui n’a pas d’autre solution que la vente de son épargne pour continuer à vivre,
    ne peut PAS envisager une seconde qu’elle ne puisse pas vendre son épargne.

    Pour penser et créer 7 jours sur 7, je ne fais que cela : dilapider mes économies
    … dans l’espérance de futures années meilleures.
    L’inventeur comme l’innovateur profond est évidemment TOUT SEUL à croire à ce qu’il fait.

    Revenons à ce premier petit prolongement à la question posée :
    Dans la période où la Bourse serait bloquée ce serait le « Chéquier Survie » qui fonctionnerait.
    Le jour où la Bourse serait ouverte aux go-between (gestionnaires d’épargne en position d’acheteur ou vendeur)
    les « dépendants au Chéquier Survie » perdraient par exemple 80% de la valeur de leurs titres fournis en garantie pour leurs achats.

    C’est un peu brut de décoffrage,…
    Est-ce que ça ne contribue pas à aider à poser le problème ?

  12. Avatar de Crapaud Rouge
    Crapaud Rouge

    @LeClownBlanc à propos du beurre : « c’est probablement sa mollesse ou sa fusibilité qui en justifie la vision péjorative » dans des expressions du genre « compter pour du beurre », alors que, dans « faire son beurre », la connotation est plutôt positive. Je pense que ça vient plutôt du fait que le beurre est un produit abondant, facile à produire et à utiliser. Un produit abondant ne coûte pas cher, n’a donc que peu de valeur, et ce, bien que l’abondance soit aussi le signe de la richesse.

  13. Avatar de LeClownBlanc
    LeClownBlanc

    à Kapome de Sarcosi [11:14]
    Certains trouvent que j’avance mes faits, arguments, concepts-solutions, projets-de-démarches, etc.
    vraiment trop trop lentement — Parfois, je me dis que c’est peut-être en partie insupportable pour quelque uns (unes)

    S’il n’y a personne sur ce blog-forum en mesure de vous expliquer ce qui vous échappe
    cela signifie que j’avance en réalité beaucoup trop vite
    … que les pièces que j’amène sur la table sont par exemple oubliées

    Il est vrai que le retour en arrière est impossible.
    Plusieurs fois je me dis que certaines de mes « contributions nécessaires à la suite » réclameraient un index
    et qu’il faudrait que je le fasse cet index. Je l’avais commencé; il est en stand-by à mi-exécution
    Auriez-vous une observation ?

  14. Avatar de Crapaud Rouge
    Crapaud Rouge

    @Kapome de Sarcosi dit : « @ Le Clown Blanc (07/06 à 09:24) Pas compris l’intérêt de ces considérations sur le mot « beurre ». Les arcanes de notre belle langue ne vous intéressent pas, mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Pour ma part, je crois que les sens figurés d’un mot ont des raisons rationnelles d’exister, sinon ils se feraient vite oublier. Mais c’est un sujet mineur pour les linguistes, ils ont d’autres chats à fouetter.

  15. Avatar de François Leclerc
    François Leclerc

    J’ai donné ce long extrait de Barron’s, car je ne connaissais pas T2 partners et je cherchais une autre source pour recouper l’analyse signalée par Anne.J

    Ce n’est pas exactement une autre source, mais un commentaire qui, venant de ce magazine, accrédite le sérieux de cette analyse, s’il en était besoin.

    Nous en effet avons le bénéfice de nous exprimer sur le blog d’un spécialiste des prêts hypothécaires américains, notamment, qui a encore récemment exprimé un point de vue tout à fait similaire.

    Au demeurant, les auteurs de l’étude, Whitney Tilson et Glenn Tongue, ne sont pas des inconnus et n’en sont pas à leur coup d’essai sur ce sujet.

  16. Avatar de iGor milhit

    chats à fouetter
    pour le beurre c’est comment déjà, baratter? d’où « arrête ton baratin »? c’est le grand barattage, Mahâbhârata, et on en découvre des choses… (est-ce que NuageBlanc quitte parfois l’olympe pour le mont sumeru?)
    et si le beurre valait pour du beurre parce qu’il est périssable?
    dans la voiture à côté du téléviseur, y fait pas long feu le beurre… dès qu’il est ramolli, passez-le moi, je l’incorpore aux jaunes d’œufs, sucre, farine et chocolat (plus fondu que la monnaie chère à jf), on va s’régaler! d’ailleurs les anatiofurtifs ne veulent pas de beurre, juste l’argent d’icelui.

  17. Avatar de ghost dog
    ghost dog

    @Crapaud Rouge,

    Pourquoi vouloir « fouetter » les chats quand il est si agréable de les caresser…Malgré mon appartenance à la race canine, je profite de cette tribune pour m’insurger vigoureusement contre la violence de cette expression !

    En convenez-vous camarade batracien ?

  18. Avatar de iGor milhit

    « …les autres y veulent pas
    y disent comme ça que je suis tout juste bon à écorcher les chats
    j’ai jamais tué d’chat
    ou alors y a longtemps
    ou y sentait pas bon
    enfin y veulent pas… »

    citation certainement imprécise…

  19. Avatar de Paul Jorion

    @ Anne.J

    L’article de dailykos dont vous proposez le lien reprend un certain nombre de graphiques produits par différents analystes au cours des six derniers mois. Il ne s’agit pas d’information neuve, elle est rassemblée ici par un blogueur particulier et vous aurez reconnu au passage plusieurs graphiques que j’ai moi-même reproduits ici au cours des derniers mois. L’information sur laquelle ces diagrammes reposent est diffusée par des sources diverses : Mortgage Bankers Association, les notateurs Moody’s, Standard & Poor’s et Fitch, les analystes des banques, des chercheurs universitaires, etc.

  20. Avatar de Yves de Bressy
    Yves de Bressy

    « L’eurozone, comme les Etats-Unis, pourraient bien connaître une décade perdue ».
    Une décade perdue si nous tenons à rester dans « ce » système ! mais si nous voulons en sortir, au contraire cette décade sera celle du changement et de la transformation de nos sociétés. Tout dépend de ce qu’on veut, de ce que les peuples éclairés veulent. Le problème aujourd’hui est de les éclairer pour leur permettre d’émettre un avis, et non de les atraquer de propagande et d’analyses tronquées qui leur font croire qu’il n’y a pas d’autre système viable.
    Si les Etats-Unis consentaient à reprendre (ou à prendre tout simplement) leur place de nation au sein de la communauté internationale, au lieu de continuer à imaginer qu’ils dirigent le monde, ils accepteraient de ne plus imposer leur monnaie au monde, et alors ils leur suffirait d’en changer. Un nouveau Dollar adossé à leur richesse réelle qui leur permettrait de redémarrer sur des bases saines, tout en coupant l’herbe sous le pied des spéculateurs qui verraient leurs réserves cachées dans les paradis fiscaux s’évaporer, purement et simplement.
    Le problème est que ce sont eux qui dirigent ce pays, comme bien d’autres d’ailleurs. Où se trouve donc la sortie ?

  21. Avatar de Sylvie
    Sylvie

    le beurre :

    les deux acceptions marchent nécessairement ensemble

    0,001 se font du beurre tandis que 99,99 vendent du beurre

    (rien ne se perd dans la nature, Anaxagore avait juste !)

    @ kapome

    un groupe privé s’est doté, par divers moyens, d’une énorme quantité d’argent

    il prête (sans qu’on lui prenne) à la bri

    qui à son tour prête (et en prend) aux banques centrales

    qui à leur tour prêtent (et en prennent) au trésor (qui prend aux contribuables) et aux banques commerciales

    qui à leur tour, prêtent aux entreprises (qui prennent aux salariés)

    et aux particuliers ( qui prennent à leurs petit bras)

  22. Avatar de johannes finckh

    @François Leclerc et les autres:
    S’il est vrai que les « dirigeants » ne semblent guère disposés à changer de système, il est vrai aussi qu’il faut un poids suffisant dans l’opinion éclairéepour les amener à bouger!
    Aussi, je renouvelle mon appel à proposer plus résolument la monnaie anticrise selon les propositions de Silvio Gesell, car la sortie de la crise systémique passera par là ou n’aura pas lieu!
    Je pense comme Anne, paul, François etc. que le propblème des défauts de paiement ne sont qu’au début de ce qui nous attend!
    Alors, une nouvelle monnaie anticrise tout de suite, et nous aurions réglé le problème de la crise systémique en une nuit, même s’il y aura encore des faillites retentissantes à venir!
    Avec ce que je propose, toutes ces catastrophes annoncées seront strictement limitées à ceux qui les auront causées, et je proposerais alors de leur verser l’aide sociale en monnaie anticrise pendant que l’économie reprendra son souffle!
    jf

  23. Avatar de Crapaud Rouge
    Crapaud Rouge

    @ghost dog : « Pourquoi vouloir “fouetter” les chats quand il est si agréable de les caresser…Malgré mon appartenance à la race canine, je profite de cette tribune pour m’insurger vigoureusement contre la violence de cette expression ! En convenez-vous camarade batracien ? » Je conviens, je conviens, camarade canin, d’autant plus volontiers que je n’ai aucun grief à l’encontre de ces camarades félins qui ne s’aventurent guère dans mon élément. Pour ce qui est de la « violence de l’expression« , rassurez-vous, elle s’applique toujours à d’autres chats, jamais celui dont on parle, lequel peut tranquillement dormir dans sa corbeille. Et comme il en va ainsi de tous les chats dont on peut parler, il n’en reste plus aucun à subir le fouet. Vous êtes rassuré ?

  24. Avatar de garcimore
    garcimore

    bonjour , selon adp les usa ont détruit au mois de mai 545 000 emploie , trois jours après on apprend que le chiffre est revue a 345 000 est ce normal ? d’autre par malgré la baisse , le chomage passe de 8,9 a 9,4 !

  25. Avatar de lacrise
    lacrise

    J’ai vu l’interview de Paul Jorion sur Parlons Net, c’était bien : il s’est montré précis, sans concession, peut être un peu replié sur lui-même, question d’habitude face à la caméra sans doute. Mais c’était vraiment convaincant.
    Par ailleurs, le débat sur le changement de société qui accompagne le bouleversement de la politique énergétique ne peut-il pas nous orienter vers une nouvelle donne mondiale qui reprendrait certains équilibres du passé, entre Empire chinois, Empire russe, pays européens, bien qu’agglutinés dans l’Europe actuelle ? Nous assistons peut être à un changement comparable à celui de la révolution industrielle, les matières premières importantes vont devenir à nouveau le blé, le coton, etc…

  26. Avatar de Anne.J
    Anne.J

    @Garcimore
    http://www.bls.gov/news.release/empsit.nr0.htm
     » The number of unemployed persons increased by 787,000 to 14.5 million in May  »

    Nonfarm payroll employment fell by 345,000 in May, about half the
    average monthly decline for the prior 6 months, the Bureau of Labor
    Statistics of the U.S. Department of Labor reported today. The unem-
    ployment rate continued to rise, increasing from 8.9 to 9.4 percent.
    Steep job losses continued in manufacturing, while declines moderated
    in construction and several service-providing industries.

    Unemployment (Household Survey Data)

    The number of unemployed persons increased by 787,000 to 14.5 million
    in May, and the unemployment rate rose to 9.4 percent. Since the start
    of the recession in December 2007, the number of unemployed persons has
    risen by 7.0 million, and the unemployment rate has grown by 4.5 percent-
    age points. (See table A-1.)

  27. Avatar de béber le cancre

    Donc …
    une question appelle une réponse qui elle même appelle une question , qui elle même appelle une réponse qui appelle une question etc…

    Mais heu… l’économie, vue du haut , çà donne quoi ?

    Imaginons qu’il n’y est (être ou avoir?) point d’argent .
    Qu’est ce qui survivrait ?
    Au pire, donc, est ce que le monde s’arrêterait de respirer ?

    Non.

    On passerait d’un argent à un autre argent , d’une monnaie d’échange à une autre monnaie d’échange.

    Pari de cancre (à 10 ans) .

  28. Avatar de wayside
    wayside

    Bonjour,

    Merc pour ce blog et ses participants

    Toute civilisation a une fin. Toute civilisation a cru être éternelle et était arrogante.
    Qui sait, on assiste à une décadence lente de notre modèle économique.
    Notre existence converge peut-être vers la fin de l’énergie bon marché.

    Plus d’énergie, plus de vie (ou moins de vie). Va-t-on supporter 9 milliards d’habitants ?
    Aurons-nous le temps d éduquer le monde sur un autre modèle de vie économique ?
    Je crois que cette crise sera la dernière, et que cette récession ne se terminera pas.

    Bien à vous,

  29. Avatar de Allfeel
    Allfeel

    Pour l’instant le comportement de l’économie, des marchés et de l’état est plutot du ressort de la Psychanalyse
    On a eu un phase d’euphorie suivie d’une attaque de panique genre maladie bipolaire, et maintenant le patient est dans le déni
    le malade ira mieux quand il acceptera de soigner pour l’instant il est sous Tarp700 et GédérondsBank+
    pourtant il veut recommencer comme avant, il se sent guérit , pret a reprendre son ancien boulot de… tradeur…
    C’est un peu tot dirait le Docteur…en osant pas lui dire qu’il ferait mieux de changer d’activté.

  30. Avatar de jacques
    jacques

    Cher Clown-Blanc, merci pour votre écriture économique automatique, Top-surréaliste et Top-plaisir instructive.Bravo pour l’évocation des liens entre le beurre et l’économie.(B.O.F. en 1940, stocks de beurre d’exportation pendant la guerre froide,…..)Une petite fine de poire beurrée hardie pour vous récompenser.Vous etes too much, too soon.

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