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152 réponses à “France Info, Parlons Net, le 5 juin 2009”
Je comprends parfaitement la différence capitale entre dette et monnaie. On ne peut pas combler les dettes avec de l’argent frais en produisant de l’inflation par la planche à billets.
Je comprends aussi que la spéculation sur les produits financiers c’est la pompe à vider les salaires. J’ajouterai que c’est en redonnant du salaire au consommateur que l’on aura la meilleure rentabilité par un effet démultiplié, efficace et illimité en nombre de gérants responsables de petites sommes. Cela aura aussi un effet de dégonflement des concentrations.
J’ai écouté vos thèses et vos réponses et je suis surpris de votre simplicité à expliquer les tenants et les aboutissants de la crise des subprims qui n’est que la première phase de la crise économique qui sera suivi par la crise du prêt à la consommation amplifiée par la dégradation de l’activité et de l’emploi.
Il me semble que la valeur d’échange basée sur une monnaie unique doit être une nouvelle monnaie indépendante des pouvoirs existant :
Au-delà de la sphère financière, il serait plus facile de gérer les différents paramètres globaux comme dans un monde fermé tel que nous le vivons, comme en thermodynamique, plus tôt que dans un système ouvert tel que nous le vivions jusqu’à présent.
Note : Sans sophistication mathématique, les calculs d’équivalence avec la thermodynamique seraient plus adaptables.
C’est pourquoi je vous soumets les critiques suivantes :
Il n’apparaît pas dans votre gestion de la crise les thèses de capture d’énergies et l’exploitation des ressources terrestres.(Input energy)
De même vous défendez le libre échange, mais vous ne différenciez pas les régimes politiques avec leurs environnements sociaux propres qui interagissent ensembles inégalitairement. (Scaling)
Ensuite le libre échange des valeurs agricoles ou marines n’est viable que si l’on prend en compte une temporisation des productions, des potentiels climatiques et des capacité de reproduction. Il ne peut être géré qu’avec des valeurs d’échange non spéculatives et plus les groupes de production sont importants et plus ils doivent être taxés sur les concentrations de savoir et de production.(Unladen weight)
Note : c’est ce que l’on a ébauché avec la taxe carbone, la Politique agricole commune (PAC) et les contraintes de pêche.
Enfin la ressource travail qui est la base de la valeur d’échange (une mine ne fournirait rien s’il n’y avait pas de main d’œuvre, une usine ne produirait rien sans ouvrier, etc…) n’est pas évoquée. Et cela d’autant plus que la sécurité sociale et l’assurance chômage permettent la continuité du système économique engendré par l’humanité, sans parler de la nécessité de l’éducation qui doit être prises en compte dans les contreparties financières.(Human resources)
Ce qui conduit à dire que le système actuel de la bourse additionne des pommes de terre et des carottes sans s’auto réguler et n’a de finalité que le profit de l’argent : On ne nourrit pas une planète avec des billets de banque, mais c’est accessoirement le bon outil pour fluidifier les échanges sans résoudre aucun problème de la crise.
Plutôt que de légiférer sur les modalités de la spéculation : encadrement du loto de la bourse, il serait plus judicieux d’encadrer le système politique en entier.
Pouvez vous me dire qu’elle idée vous vous faites d’une constitution économique mondiale sans aborder le domaine politique ?
J’ai relayé cette excellente émission sur mon blog :
http://french-revolution-2.blog.fr/2009/06/07/paul-jorion-6259336/
@ Crapaud Rouge
Une émission de radio ou de « talkshow » n’est pas un blog ni une salle de conférence, encore moins une chaire d’université.
Bien évidemment que Paul n’a pas pu produire la démonstration de tout ce qu’il a avancé.
Ce n’était pas le but de l’émission. L’important c’est qu’il ait introduit dans le débat des analyses inédites ou peu connues du grand public, à charge ensuite pour se public de venir lire les articles de Paul sur sur blog.
Et puis il y aura d’autres émissions où Paul pourra éclairer tel ou tel aspect de sa pensée ou de ses analyses de la crise.
C’est la « méthode » de Paul que d’éclairer tantôt tel aspect, cela apparemment au détriment d’un autre, puis ensuite insister sur un autre problème, semblant alors ignorer le premier aspect qu’il avait abordé dans une intervention précédente.
Il faudra attendre que les interventions médiatiques de Paul Jorion aient atteint une certaine masse critique pour que le public puisse avoir une vision d’ensemble du tableau, même si, d’ores et déjà, des éléments clés ont été introduits, et c’est ce qui comptait pour cette entrée remarquée sur la « scène » médiatique, puisqu’il faut appeler un chat un chat.
Paul a déjà évoqué aussi les diverses temporalités qui se croisent ou se superposent et font la crise : finance, économie, écologie. Pour d’aucuns il insiste trop sur l’aspect financier de la crise. Pourtant s’agissant par exemple des subprimes, il a bien établi une relation entre l’insolvabilité des ménages et les difficultés dans lesquelles se sont trouvées certaines banques, celles qui ont été le catalyseur du séisme financier et de la crise économique. C’était déjà, en filigrane, faire remarquer que la crise est sociale avant d’être économique et financière. Toujours la triade entrepreneurs-investisseurs-salariés, engagés dans un rapport de force !
Evidemment Paul peut aussi déconcerter ceux qui auraient voulu que Paul arrive sur le plateau sur son cheval blanc tel zorro distribuant la justice, insistant, tonitruant, sur ses désaccords avec Attali, Krugman et d’autres comme il a pu le faire dans certains billets ou commentaires. Mais, au contraire il a préféré montrer en quoi il se rapprochait de ces personnalités (encore que concernant Attali il a clairement dit qu’il avait aussi des désaccords avec lui. Je n’y vois aucune complaisance pour ma part car, en l’occurrence, dans cette émission, le propos était précisément de montrer que les européens ne mesurent pas encore toute la gravité de la crise. Or les Attali, Roubini et autres on été de ceux qui ont insisté sur cette gravité, ce que n’ont pas fait les autres commentateurs et analystes habituels du paysage médiatique français. Personnellement je ne partage pas un certain nombre des analyses de Jacques Attali, mais je dois reconnaître qu’il ne refuse jamais le débat, y compris avec des personnes qui ont des idées fort éloignées des siennes. Le critère d’Attali il me semble c’est que ses interlocuteurs partagent le même intérêt pour telle ou telle question. Bref, c’est un esprit curieux. En résumé Paul s’est distingué sur le plan des idées sans se mettre à dos la terre entière.
Cela me paraît judicieux.
L’image du Mamouth qui écrase une souris est parlante s’agissant du poids du parasitisme des financiers sur les « producteurs ».
J’ai l’impression que l’on pourrait utiliser la même image s’agissant du rapport entre les biens que nous consommons effectivement et les déchets qui en résultent.
849 000 000 de tonnes de déchets ont été produits en France en 2004, soit 13,6 t par habitant, soit 37kg/h/jour. Auxquels s’ajoute le traitement des eaux usées soit 180l/h/j.
Sans parler de la dimension écologique (très préoccupante), je ne comprends pas comment ces chiffres peuvent être économiquement viables.
On parle beaucoup des déchets ménagers, mais ceux-ci ne représentent que la partie aval du cycle (postérieurs à la consommation du produit fini). Ils ne pèsent que pour 4% du total.
Pour être parfaitement juste il faudrait ajouter les déchets industriels (précédent la consommation du produit fini) des objets importés. Le calcul du rapport consommation/production de déchets serait plus juste.
Je serais vraiment interessé, si les sommités qui débattent ici pouvait m’expliquer comment un tel système peut perdurer ainsi, ne serait-ce qu’à moyen terme ?
Merci
Chiffres Ademe: http://www2.ademe.fr/servlet/KBaseShow?sort=-1&cid=96&m=3&catid=12549
Mr Jorion merci de votre analyse du système financier mondial et surtout de ce qui nous attend. Nos « Hommes politiques français » sont bientrop menteurs pour nous dirent la vérité et tiennent surtout à leur place et ce, de Obama à Sarkozy, car ils savent que sans cela ils vont retourner non pas au « Néant » mais au « Charbon » c’est à dire au travai.
@Pierre-Yves D
« Attali ne refuse jamais le débat, y compris avec des personnes qui ont des idées fort éloignées des siennes »
C’est vrai tant qu’il ne s’agit que de verbiage. Car avec qui a-t-il débattu pour rendre au gouvernement français un rapport sur la relance de la croissance, véritable plaidoyer pour la grande distribution et la destruction des emplois productifs ?
@ Yves de Bressy,
je ne pensais pas au fameux rapport, qui était effectivement d’inspiration très « libérale » au sens économique du terme.
Je vous rejoins sur ce point.
Je faisais allusion à un certain nombre de débats à la radio où Attali s’entretenait avec des intellectuels.
Son action politique c’est autre chose, je ne l’approuve pas.
c’est un cours magistral !
@ Pierre-Yves D et Yves de Bressy,
En 1972, dans la revue « objecteur de croissance » Jacques Attali écrivait : « Il est un mythe, savamment entretenu par les économistes libéraux, selon lequel la croissance réduit les inégalités. Cet argument permettant de reporter à “plus tard” toute revendication redistributive est une escroquerie intellectuelle sans fondement. »
Dans son livre « L’antiéconomique » (éditions PUF, 1974) : « La croissance économique des pays riches crée les conditions d’une dépendance croissante des pays pauvres. La notion même de “sous”-développement traduit cette dépendance dans la mesure où elle implique une vision hiérarchique de l’évolution. » .
34-35 ans plus tard, le bonhomme se retrouve à la tête de la commission pour la libération de la croissance française.
Quel recul…
Plus ou moins dans le sujet, un article interessant:
http://www.europe2020.org/spip.php?article605&lang=fr
@ Bruno,
Le développement de la voiture électrique est un joli leurre (malheureusement…) comme peuvent l’être les bio carburants ou l’hydrogène. Il faut en effet, non seulement produire de l’énergie en amont, soit de l’électricité qui majoritairement sur la planète est d’origine fossile (gaz et charbon), mais aussi les construire et réaliser ou entretenir les infrastructures qui vont autour. Or tout cela est énergivore et nécessite pour l’essentiel du pétrole, du charbon ou du gaz et bien entendu des matières premières…
On peut rêver devant une belle voiture électrique qui se recharge en 15 minutes, silencieuse, sûre, climatisée, roulant à 150 km/h pour conduire la petite famille vers la jolie maison écolo (forcément écolo) en pleine campagne buco-idyllique à 40 km de la boulangerie la plus proche… c’est beau comme un programme électoral ou une campagne publicitaire (c’est pareil), mais ce n’est pas sérieux.
Pour régler l’aspect énergétique et même environnemental, nous avons toutes les solutions techniques déjà devant nous : il faut en faire moins. Moins loin, moins souvent, moins longtemps, moins vite. Évidemment, ce programme là est tout sauf séduisant, tellement nous sommes imbibés du mythe du toujours « plus »… Pourtant, la réalité est têtue et notre monde fini.
Encore une fois (nous sommes plusieurs à relayer ici ses écrits et conférences), vous pouvez aller faire un tour sur le site de Jancovici (http://www.manicore.com), à lire ses ouvrages « Le Plein SVP » ou, plus récent « C’est Maintenant » ou à écouter une de ses conférence faite chez SPIE l’an dernier : http://storage02.brainsonic.com/customers2/entrecom/20080227_Spie/session_1_fr_new/files/index.html.
@ Paul Jorion,
A propos de Jancovici justement, je pense qu’il serait intéressant que vous vous rencontriez même s’il est prétentieux de ma part de vouloir faire se croiser des gens que je ne connais pas. Vos domaines d’étude sont totalement différents (l’énergie et la finance pour faire court), mais, in fine, complémentaires pour amener un éclairage pertinent du monde et de son futur proche… Les liens de cause à effet qui les lieraient sont évidents (mais pas pour tous les économistes…).
Marx, sur le libre échange :
http://www.monde-diplomatique.fr/2009/03/A/16892
Un autre de Serge Halimi :
http://www.monde-diplomatique.fr/2009/03/HALIMI/16893
@Pierre-Yves D. : « Il faudra attendre que les interventions médiatiques de Paul Jorion aient atteint une certaine masse critique pour que le public puisse avoir une vision d’ensemble du tableau, (…) » : non, il faudra attendre qu’il fasse une synthèse. Il y a des tas d’idées fortes chez monsieur Jorion, par exemple le problème de la concentration des richesses, rappelé ici :
1 juin 2009 à 23:16
Sur ContreInfo, j’ai découvert un article où, de cette concentration, il fait une cause majeure de la crise de 29. L’on devine que plus la richesse est concentrée, plus le pouvoir l’est aussi, Sarko nous en a donné la preuve le soir-même de son élection. Mais comment ça joue tout ça ? Quel rapport avec la monnaie ? La spéculation est-elle le moteur ou le but de cette concentration ? etc. etc. etc. Et peut-on faire une synthèse en ignorant les questions écologiques et les futures limitation énergétiques ? etc. etc. etc. Et où est-il, « le débat« , autour des idées de Paul ? Quelques interventions sont intéressantes, certes, mais, dans l’ensemble, ça part dans tous les sens.
Notons que les chercheurs, autrefois, n’avaient pas de blog, et ne mettaient pas l’eau à la bouche de leurs futurs lecteurs. C’est pourquoi Paul m’irrite : il devrait soit ne plus intervenir, soit le faire de façon plus charpentée. Il joue au peintre qui donne chaque jour quelques touches à son œuvre. Que l’on soit des millions à contempler ce résultat provisoire, ne procurera à personne une « vision d’ensemble« . Pour cela, il faudrait qu’on communique tous par télépathie comme dans les films de science fiction.
Il n’y a pas que les travers de la finance qui conduisent principalement le monde à l’abime mais aussi autre chose.
Après avoir écouter de nouveau la prestation de Mr Jorion (france info) il me semble paradoxalement que la terrible analyse qu’il fait sur la financiarisation désastreuse de l’Amérique ou de la City à Londres le prive peut-être de mieux voir dans le même temps les nombreux méfaits du libre-échange ou du seul commerce des êtres et des choses de plus venant d’ailleurs en grand nombre, je peux bien sur me tromper dans le cas contraire cela voudrait dire que Mr Jorion oublie de parler de certaines autres choses dérangeantes et ne se cantonne principalement à ne parler et n’écrire que des méfaits de l’Amérique parce qu’il en vient d’abord fortement déçu cela peut bien sur se comprendre …
@crapaud…
m’enfin, « crapaud », nous participons tous à une mutation de l’intelligence, vous n’allez pas vous irriter pour …. autrefois !
Et toc, avec Crystal revoilà la question du protectionnisme ! Intéressant, certes, surtout un texte de Halimi, no problem sur la qualité, mais j’en ai marre des vieille dualités : public/privé, protectionnisme/libre échange, concurrence/monopole. Y’a belle lurette que les riches nous ont enfermés dans LEURS dilemmes. Dans un article du 3 juin (joliment) intitulé « Seul le prix du Rafale s’envole » le Canard nous rappelle que « depuis sa conception, selon la dernière estimation des sénateurs Pintat et Reiner, dans un rapport de 2008, le programme Rafale a coûté la bagatelle de 39,6 milliards… dont 37,9 à l’Etat. » Alors, elle est où la frontière public/privé ? Tout est comme ça ! Biaisé, frelaté, faussé ! Ça débat, certes, mais avec des lunettes anti-éclipse solaire sur le nez !
@JLM: « m’enfin, “crapaud”, (…) » : depuis l’apparition de la crise, Crapaud voit rouge. La colère n’est pas bonne conseillère, dit-on, mais pour agir et changer les choses, on ne connait pas de carburant plus efficace.
@ Crapaud Rouge
Paul Jorion écrit des livres. Il nous en dévoile parfois des extraits. Je ne pense pas que ce soit exclusivement pour nous appâter. C’est aussi parce qu’ils sont en relations avec un sujet en cours.
Si vous souhaitez des interventions plus charpentées, patientez jusqu’à la sortie du livre.
La lecture régulière du blog permettait de ne pas être trop surpris ou désarçonné par les idées avancées lors de l’émission. C’est le coté pédagogique de ce blog qui en fait le succès.
Tant mieux si PJ y gagne une tribune élargie dans les média.
Mais la lecture des livres de PJ me parait indispensable à la compréhension des sujets abordés ici ou dans les média. (La monnaie fondante ?)
L’actualité est dynamique, en mouvement et donc difficile à suivre. Ici, et dans ses livres PJ nous délivre des clefs. Mais il n’est pas le seul. Et vous avez le droit d’être irrité, je ne me permettrais pas d’en juger ;).
Cdt.
@crsytal (sur Attali) 8 juin 2009 à 14:56
Attali est resté cohérent. Dans « La parole et l’outil », il avait pris soin de spécifier que le système était ouvert sur l’information, donc sans limite (comparativement au monde relativement fermé de l’énergie sur la petite boule bleue); il s’était donc ouvert la voie de la croissance par les prothèses et gadgets informationnels – ce en quoi il avait raison –
Là ou Athalie – j’ai encore la BD – se plantait (relativement) c’est qu’il considérait que le traitement de l’information est illimité, eh bien non ! Nos cerveaux sont très « animals », faut le temps pour que ça évolue.
(Je me cite d’une précédente intervention sur ce blog)
« … Cette jolie histoire à propos du « Code Anella » illustre assez bien le « principe d’incompréhensibilité » de Joseph Weisenbaum – Puissance de l’ordinateur et raison de l’homme – ; lequel peut se traduire comme suit : « un programme écrit par trente personnes à raison de 18 heures par jour (et trois paquets de cigarettes), pendant deux ans, sera à jamais illisible… avec pour conséquence que nous en serons réduits à faire confiance à un programme incompréhensible, lequel nous mènera un jour ou l’autre dans le mur. Voyez l’erreur d’arrondi relevée en 1997 par Rybak et Lichnerowicks.
http://206.114.153.195/from.htm
« »
N’affrontons-nous pas « an evolution gap » ou un « mur de l’information »?
Attali, qui a pas mal écrit sur les labyrinthes, devrait savoir qu’une bonne stratégie , parfois, est de faire marche arrière (comme dans Shining)
Merci pour cet exposé, j’ai appris beaucoup de choses.
Il me vient en synthèse une question: faut-il revenir à l’or comme monnaie ?
Une monnaie pour quels types d’engagements financiers ou échanges ?
Entre BRI+Fednewyork et Banques Centrales (Pékin, Riyadh, Francfort, Londres, Paris,…) ?
Il y a surement de grands maîtres qui le démontrent déjà très bien
[D’autres rient déjà d’avance]
Quelle durée de vie donnez-vous à la BRI et aux banques centrales ?
@Crapaud Rouge
(Quel horrible nom !) Je n’ai pas vraiment apprécié d’être mis dans le sac des auditeurs de l’émission, ayant postés sur ce site un premier commentaire, enthousiaste, et qui si je comprends bien sont traités d’esprit simplificateur qui ne doivent pas faire offense à la pensée du maître en tentant de croire qu’ils auraient pu la comprendre, pensant avoir déceler des idées alors qu’ils ne sont qu’au niveau que de la reproduction d’étiquettes. Ca me fait penser à ces sites de geek linuxiens qui ne se reconnaissent que dans un langage ésotérique, du même ordre de ridicule que les médecins de Molière, Je reconnais louable la volonté de ce blog de relever le débat, néanmoins si s’agit d’une compétition de style universitaire fumeux ou d’exercice de vénération d’un gourou, je crains que ces efforts restent à tout à jamais inaudibles, ce serait un gachis.
@Alexis
Ce serait intéressant que ce site puisse permettre de mémoriser des prospectives (prendre acte) et de les ressortir quelques années plus tard (ce serait amusant). (ça me fait penser que j’ai vu une video de M. Attali sous You Tube qui prévoit 3 à 4% de croissance possible en France fin 2008, brillant!)
@Bruno_ : je crains que vous n’ayez mal lu Crapaud Rouge. C’est à Paul Jorion qu’il fait le reproche des étiquettes et s’il s’offusque c’est que nous ne soyons pas assez critique vis-à-vis de Paul.
PS: vous avez tout de même l’esprit un peu mal tourné et parano, non? 🙂
@LeClownBlanc
si vous vouliez bien communiquer à NuageBlanc le lien qui suit (trouvé sur contreinfo.info) :
Les météorologues identifient un nouveau type de nuage inconnu jusqu’alors
@Crapaud rouge. « C’est pourquoi Paul m’irrite : il devrait soit ne plus intervenir, soit le faire de façon plus charpentée. Il joue au peintre qui donne chaque jour quelques touches à son œuvre. »
En somme, ce que vous reprochez à Paul Jorion c’est de vous inviter à bosser un peu de votre côté !?
@ Paul,
Je profite que vous soyez encore accessible pour vous féliciter, bientôt ça ne sera plus le cas. J’ai lu pas mal de choses sur ce blog et la seule fois où j’ai posté un message vous m’avez répondu. Merci et bonne chance pour la suite.
PS: cette vidéo est en train de faire le tour des forums
à Alexis [le 8 juin 15:48]
Votre argument — nécessité de descendre la « »consommation » » — apparait effectivement douloureusement stratégique et incontournable.
Considérons les « habitants aisés » (toutes classes confondues, avec chauffage central, bouilloire électrique, auto, autant de chambres que d’enfants, voyages aériens en veux-tu en voilà, importations hallucinantes à partir de toutes les régions du monde, hypermarchés en banlieues, etc.) des pays dont le niveau de vie est supérieur à l’Inde ou au Brésil
Simultanément
1°/ Anticiper la flambée de la Dette Extérieure quand les cours du pétrole montrons à des prix encore inconnus et jugés impensables (les propos de Jancovici ne sont pas abusivement alarmistes; ce sont les dates qui sont incertaines). Question : Cohérence avec les retraites et le RSA ad vitam aeternam ?
2°/ Bâtir des dotations en non renouvellement de ressources naturelles et des provisions pour risques
3°/ Fixer des règles pour amener les fournisseurs et prestataires sur les continents à descendre leurs volumes de consommation en énergie à un niveau inférieur à celui de 1970,… pour Jancovici à un niveau inférieur de 30% à celui de 1970. Idem, bien sûr pour les habitants eux-mêmes
4°/ Créer des millions d’emplois non subventionnés : 8 à 10 milllions en France, c’est à dire 100 à 120 millions d’hommes-mois
Tout cela avec des prêtes-noms dans les paradis fiascaux qui « bricolent » dans tous les sens par centaines de milliards incontrôlables (commissions, armements, produits chimiques, etc.)
Si les medias ne changent pas leurs invités, les historiens de 2050, s’ils en existent encore à faire des cours, les prendrons presque tous, je le crains, pour ce qu’ils sont.
Si les medias ne prennent pas plus souvent des invités hors norme (hors ump-modem-ps-fiascos), les historiens …
à Igor Milhit [le 8 juin 19:58]
cloudappreciationsociety.org/gallery
photo impressionnante ! Eh oui ! Après avoir écouté Jancovici puis lu Alexis supra [8 juin 32:54] …
…pour l’hiver, une grosse doudoune comme ça,
couverture blanche et chauffante, naturelle,
serait bien arrangeante.
Pour ce type d’invention NuageBlanc n’est pas l’esprit idoine. Cette autre forme de créativité est ailleurs,
pas actuellement dans le trio. Il faudrait que j’y pense juste avant de m’endormir.
Il arrive que le comas induise un nano-miracle quand le coq se met à « chanter pp, double pianissimo ».
Ici, ne faudrait-il pas penser au préchauffage en journée d’une vinaigrette ?
Selon Jancovici, une chambre par enfant serait, énergétiquement, devenu insoutenable, gabegie.
Comme dans la ferme de mon grand-père paternel entre le Mont Salève et Annecy, il me demande, dans le sous-sol où je travaille, de mettre des vaches à la place de mes milliers de livres, dossiers d’expérience et ouvrages divers
Je vais aller me coucher; j’y verrais plus clair demain.