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152 réponses à “France Info, Parlons Net, le 5 juin 2009”
@ Crystal
« Un pot de yaourt qui fait 6000 km avant d’arriver dans notre assiette, est-ce normal ? »
Non, ce n’est pas normal. Votre exemple est excellent. Le commentaire précédent de Delpoil David ne fait d’ailleurs que me renforcer dans l’idée que le sort des agriculteurs et des produits dont ils sont à l’origine est lié à la question de la concentration du capital.
Si l’on importe de si loin des produits que l’on pourrait tout aussi bien produire localement c’est qu’il existe une puissante logistique permettant la production et l’acheminement de ces marchandises, et donc qu’il existe des sociétés très capitalisées. Ces sociétés écrasent de leur poids la concurrence grâce aux économies d’échelle mais aussi en mettant en concurrence un certain nombre de sous-traitants fortes de leurs moyens financiers exorbitants. Tout le monde sait aussi que le trafic maritime commercial évolue sous pavillon de complaisance, que les marins sont payés avec des cacahouètes quand on ne les jette pas par dessus bord à l’occasion, ni vu ni connu. Savez-vous également que les marins voyagent autant par avion que par bateau car les compagnies maritimes pour gagner du temps paient des billets avion à leurs marins afin que le jour j ils soient présents dans le bon port pour prendre le bon bateau ? C’est évidemment totalement aberrant.
S’agissant de la théorie des avantages comparatifs je crois me souvenir qu’à l’origine elle n’impliquait pas que les capitalistes délocalisent nécessairement la production. Le libre échange était basé sur l’idée que chaque pays produit et échange ce que les autres ne savent pas faire, et les ressources naturelles locales spécifiques entraient en ligne de compte. Aujourd’hui on délocalise seulement parce que l’on tire avantage des différentiels de coûts relatifs à des systèmes économiques et sociaux-politiques.
Si l’on poursuivait la logique, cela aboutit à produire des produits toujours plus standardisés et donc susceptibles d’être produit quasiment partout dans le monde, pourvu qu’une pouvoir politico-financier soit à même de créer les conditions permettant de produire tel ou tel produit à tel endroit au meilleur coût, le « capital » humain entrant évidemment en ligne de compte, ce qui implique une mise aux normes du « capital humain » lui-même.
Et qu’est-ce qui permet cela ? Le grand casino dont parle Paul dans son interview, la place monstrueuse qu’a prise l’industrie financière dans le monde de l’économie. Entre parenthèses j’ai bien aimé le passage où Paul, en incidente, et tout à fait iconoclaste, dit que l’on pourrait très bien se passer de la bourse !! Paul n’approfondit pas le thème, et je le comprends, relire à ce sujet le post de Publicola, 22:35. Paul est pédagogique et stratégique. C’est pas seulement un prof qui dit des vérités, c’est un homme d’action. Ceci dit il répondra aux questions légitimes que nous avons à lui poser.
Limiter les échanges pour des raisons écologiques ne signifie pas non plus forcément l’autarcie. Il est tout à fait imaginable qu’à l’avenir on puisse transporter certains produits, denrées, y compris sur de longues distances, dans des conditions qui ne nuiraient pas à l’environnement. Avec de nouvelles règles du jeu qui induiraient une moindre concentration capitalistique, les moyens plus lents, utilisateurs de la voile, voire du gaz pour les dirigeables, et autres à inventer, trouveraient toute leur place. Le court-termisme actuel incite le transport rapide et consommateur de pétrole pour le tout et n’importe quoi, pourvu que cela soit source de profits importants. C’est cette logique qu’il faut briser. Elle tue des agriculteurs du bout du monde quand ils sont chassés de leurs terres pour faire de la production intensive, mais elle tue aussi chez nous lorsque leur logique productive est pilotée par des banques plus soucieuses d’agro-business que des paysans eux-mêmes et de leur contribution à la vie sociale. La culture des plantes n’est pas simplement une production plus ou moins rentable, mais c’est aussi et d’abord une connaissance spécifique du monde, qui ne devrait donc pas être soluble dans une industrie fortement capitalisée. Le monde paysan est le grand oublié des débats politiques, pourtant c’est un fondamental auquel nous ne pouvons pas échapper.
Paul, bravo ! Ce qui est particulièrement frappant en visionnant cette émission, c’est l’absence totale d’agressivité, voire même de simple opposition de la part des journalistes présents qui représentent un large panel de la presse d’opinion en France, et qui vous ont écouté comme on écoute un gourou. Vous n’avez pour ainsi dire jamais été interrompu ! Tout cela est très prometteur, mais peut également prendre rapidement une proportion qui vous tournera la tête. Attention au syndrome du Messie ! Vous allez me faire le plaisir d’acheter une petite casquette, et de l’essayer tous les soirs 🙂
@ Crystal
En effet. J’ai entendu récemment une citation du genre : « La seule énergie propre c’est celle que l’on ne produit pas. » Vous me corrigerez si ma citation est erronée…
Bravo Paul pour cette intervention magistrale!
Si quelqu’un sur le blog a assez de temps pour en faire une transcription écrite ce serait formidable…
Une conférence filmée ne serait-elle pas également un bon dispositif pour servir de relai supplémentaire entre d’une part les « mass » médias et d’autre part les livres, le blog et le wiki de collaboration vers une constitution pour l’économie (ECCE)? Votre emploi du temps va déborder…
Il me semble que le système va bel et bien se casser la figure de toute part.Le modèle que nous avons aujourd’hui ne peut même pas être stabilisé car nous ne pouvons garder chacun la même chose à 7 milliards et à 10 ! Mais avons nous besoin de 10 milliard de maisons, de voitures de salle de bain etc… évidemment matériellement non mais le modèle que l’on nous à inculquer et que nous vivons aujourd’hui est extrêmement individualiste et au mieux on vit en couple, les enfants doivent quitter le foyer et les grands parents aussi et chacun apprend que sa réussite passera par un pavillon cossu en périphérie d’une grande ville ou l’on réussit dans son travail. Des états entiers des Etats-Unis sont déjà couvert de lotissements que l’on peut voir avec les cartes Internet. On ne va quand même pas transformer le monde de cette manière !?. Le partage de l’argent et de la richesse même si l’on peut l’améliorer ne permettra pas en fait à la plupart d’avoir plus qu’aujourd’hui ! Il faudra partager et là on en est philosophiquement encore loin. Les biens matériel des uns peut servir aux autres et chacun n’a pas besoin d’avoir tout à soi mais le plus souvent d’un disposer à un moment. Certes on peut nourrir tout le monde mais dans nos pays riches chacun imagine encore que si on répartit mieux l’argent chacun pourrait consommer plus alors que là il y a une impasse matérielle. L’argent des riches ne permettra pas d’avoir plus de maisons, plus de voitures, plus de télévisions ou en tout cas pas longtemps et de plus tout cela n’est qu’une hypothèque sur des pollutions futures. Aujourd’hui chaque individu dans nos sociétés tel que la France ou les Etats Unis produit déjà dans sa vie l’équivalent en déchets du volume de son logement.(300m cube environ). On vous dira de ne pas utiliser de sac plastique, de fermer votre robinet en vous lavant les dents et au mieux et vous aurez économiser quelques grammes contre des tonnes que l’on vous cache ou que l’on transforme en gaz ! Aujourd’hui on enterre, on brule et quasiment tout ce que l’on consomme finit en déchet en moyenne sous 5 ans à part la nourriture (emballée car il faut bien « créer » de la richesse). Le modèle économique vous impose pour réussir d’inventer le produit miracle que tout le monde veut et que l’on doit renouveler le plus souvent et donc finalement polluer le plus possible implicitement. Même internet impose aujourd’hui des changements permanents de machines et pollue aussi même si on le croit virtuel. Ce qui est par contre souvent virtuel sur Internet c’est l’information non pas par le fait que celle ci n’y existe pas, au contraire, mais bien qu’elle est noyé dans un brouillard ou chacun y met ce qu’il veut et surtout une multitude d’épanchement d’ego puisque c’est en apparence la seule issue de secours aujourd’hui possible et quand elle arrive surmédiatisée comme exemple de réussite. On à d’abord vendu les ouvres artistiques sans payer les droits au départ puis une fois que c’était rentable on a « légaliser » à postériori et un peu dédommager ceux ci et on a ensuite fait la même chose avec la vie des gens. On peut être surprit intellectuellement après le souvenir du fichage des pays de l’Est qu’aujourd’hui les gens sont prêt à donner par eux même plus d’informations sur eux mêmes qu’une dictature n’arrivait à en obtenir. Les sociétés commerciales ont réussis aujourd’hui à mettre un copyright sur le contenu que les gens vouaient bien y mettre par eux mêmes et le revende en faisant miroiter (exemples fabriqués à l’appui) que n’importe quelle particularité sans talents ni savoir pourrait vous rendre célèbre et la plupart consommant de plus ces célébrités pour continuer à entretenir le système pour eux mêmes avoir une chance apparente de gagner. Evidemment certains contrexemple (en fait puisqu’ils sont moins nombreux que les exemples fabriqués) où il y a réellement savoir ou talent existent et valident encore plus le système mais surtout au bénéfice de ceux qui prétendent avoir créé mais en fait n’ont fait que s’attribuer le « don volontaire » des autres. Là où je voulais en arriver c’est que notre modèle appris de réussite sociale ou de notre espoir dans celle ci est une croyance terrible, polluante, individualiste et que pourtant elle nous est rabâchée à la figure tout le temps par les médias. Si nous courront tous dans ce sens là ou même seulement une partie importante d’entre nous nous allons à notre perte pure et simple. Les croyances de notre temps dans le « travail » la « réussite sociale et familiale » et surtout l’image sociale que l’on doit présenter risquent de faire plus de morts à petits feux mais avec la « pax romana » qui cautionnera moralement le tout !
Je fais aussi partie du petit tas qui a tiqué quand vous avez parlé de libre échange. Dans le feu du direct, vous vouliez peut-être simplement l’opposer au protectionnisme radical.
Puisque le libre-échange, libre comme « libre », le terme abusivement employé pour appuyer tant de messages de propagande, je crois que je l’ai seulement vu joliment fonctionner chez Peyo. Comment s’appelait ses lutins bleus à bonnets blancs déjà ? Ils étaient moins maudits que dans les pays africains, avec leur agriculture qui bénéficie de tous les bienfaits du libre échange, depuis bien longtemps avant que la bourse ne soit inventée.
Entre, ne pas bloquer les échanges internationaux, et autoriser le libre échange, ce n’est pas une marche qui s’y trouve, c’est tout l’escalier.
Paul,
Quel plaisir j’ai eu a vous écouter. J’ai été sidéré par l’honneteté intellectuelle de votre discours . Une chose cependant m’inquiete un peu. Votre language on ne peut plus rationel et donc par conséquent pas super positif a l’égard des politiques actuelles ( un tableau noir je devrais dire…)ne risque t-il pas de nuire à votre image?J’aimerais tellement que votre vision soit connue du plus grand nombre histoire d’influencer quelque peu les évenements futurs. Ne vaudraient-ils pas axer le temps de paroles sur les chemins menant aus solutions plutôt qu’a fournir une explication plus que cohérente et donc forcément sombre de la situation actuelle.
Penetretons les mass médias en étant aussi radical dans son mode d’expression? Moi j’admire votre style mais vos oligarques ils en pensent quoi?
Bravo Paul, j’ai visionné cette émission hier soir, et j’avoue ne pas m’être endormi comme jeudi soir sur FR3 (Roland Dumas et celui dont j’ai oublié le nom étant très forts pour ça).
Au moins maintenant notre vision des choses sort du cadre et s’exporte, et la prise en compte du problème par l’opinion ne peut être qu’une bonne chose pour le régler, mais à long terme.
J’aurais aimé rajouter un mot sur la décroissance. Faisant partie de ceux qui pensent depuis longtemps qu’elle est tout simplement nécessaire pour restaurer les équilibres mondiaux, je ne peux que dire que puisque nous n’avons pas voulu la provoquer nous-même elle s’impose aujourd’hui à nous. Mais que traduit-elle ? Pour moi qu’il nous faut retrouver le sens de nos besoins au lieu de satisfaire nos envies. Et cela revient pour nos sociétés de consommation à la réduire des deux tiers !! Quelle révolution intellectuelle nous faut-il pour arriver à ça ?
En tous cas encore merci pour cette contribution !
Un point aurait mérité d’étre précisé plus clairement avec des exemples simples et proches de nous
concernant les mécanismes qui permettent a la spéculation de vampiriser l’économie
meme si le sujet a été abordé , il est tellement crucial que le choix des exemples devient déterminant il restait une part de flou
malgré tout comment la bourse peut elle peser sur l’économie.Oui , les capitaux qu servent a la spéculation ou aux salaires des tradeurs est perdu oui mais encore. Nous avons presque un culte de la bourse , avec nos rituels le cac a cloturé en hausse , wall street….Nous y somme attachés et donc critiquer une telle institution et dire qu’on peut s’en passer peut faire passer Paul Jorion pour un utopiste, c’est un risque a éviter qui pourrait nuire a la diffusion de ses idées.
Il ne s’agit pas ne ne pas exprimer cette idée mais de prendre le temps de démontrer a quel point la finance est néfaste a l’activité économique.Il faut affuter les exemples simples et marquants.En fait pour il nous faut des exemples francais qui touchent tout le monde. Par exemple : La crise fait baisser le pétrole ce qui peut permettre de favoriser la reprise de l’économie
mais la spéculation va faire remonter en flèche le cours du baril avant la sortie de crise
bilan: La baisse du pouvoir d’achat du consommateur induit par la hausse du carburant va directement dans la poche de ceux qui ont spéculé sur, et provoqué le rebond du cours du pétrole, ces bénéfices sortent de l’économie,
Cet exemple bien connu a la mérite de toucher tous les francais et peut rendre compte de tous les méfaits de la spéculation
qui a tendance a destabiliser l’économie pour son propre bénéfice en créant des paniques a la hausse et a la baisse
des baisses qui rendent non rentables les investissement préparant des hausses encore plus fortes qui étouffent l’économie ce qui induit une nouvelle baisse chacun de ces mouvements étant amplifiés , générateur de bénéfices pour les spéculateurs
Je chipote la! C’est sans doute l’intervention la plus claire que j’ai jamais vu
@ Barbe Bleue
il y a fort à penser qu’il n’y ai pas d’échanges libres , pas plus que de libre arbitre ….mais , qu’il nous reste la lutte politique pour nous affranchir des liens qui nous rendent la vie commune si difficile (l’Enfer de JPSartre).
interdire la spéculation absolue , celle qui est confiscatoire pour la plupart , pose la question ,de suite, du
« comment l’interdire »…….pour pouvoir y répondre , il faut s’atteler à cette tache.
certains , pendant les siecles derniers ont proposés des solutions politiques….:
à savoir, que les damnés de la terre prennent le pouvoir de « répartir » les richesses de façon plus juste….
mais , nous connaissons la suite (en bref, les totalitarismes du XXeme)
Le Peuple Chinois (Bien sùr qu’il est un espoir pour nous tous , mais comme tous les peuples de la Terre…il y a 6milliards de richesses humaines) risque d’ètre confronté bientôt à la divergence de ses intèrets avec ceux de la nomenclatura qui le dirige.
Nomenclatura , dont les interets risquent d’ètre très convergents avec ceux de la Chambre de Commerce EtatsUnienne …..et les autres……..
L’homme , dès la naissance , a besoin de « spéculer » pour se construire psychologiquement (le fort-da,Oui-Non,plaisir-déplaisir……les perversions polymorphiques , comme en parlait le père Freud) ,et donc, se trouve piègé à un moment de sa vie :
-entre perdurer dans ce fonctionnement infantile (pour faire « très court » ,ce qui débouche à l’àge adulte sur tout un tas de dysfonctionnements psychiques , dont ,pourquoi pas, le besoin compulsif à jouer avec le désir de l’autre (son argent , son pouvoir…., avec ses opérotropismes respectifs ,le Financier,le Politicien)
-ou bien , faire le deuil de ce fonctionnement (la classique « crise » de l’adolescence…. tient encore une crise qui si on l’évite fait ses dégats++++) , et accéder à l’état d’ètre d’adulte (ce que font la plupart d’entre nous).
il me semblerait plus pertinent (plutôt que « d’interdire » ce type de « spéculation » ) , de se donner les moyens de permettre à chaque ètre humain de « réussir » ce passage difficile.
(cà va faire hurler, sacrebleu! ,je vais encore me faire traiter de Lacanien ,ce qui , »si vous saviez », me fait bien rire….jaune , bien-sur )
chaque étre humain gére à sa manière ce travail d’assomption à l’état d’adulte….
un mesure « collective » visant à interdire de « spéculer » ,dans un de ses aspects (la beeerck-attitude du prédateur financier), risquerait par manque de discrimination(comment vous aller définir la limite bonne-mauvaise spéculation) de l’imposer à tous , avec les effets de bord les plus inattendus (voyons ce que va donner l’application de la loi Hadopi,par exemple).
c’est sùr que l’on construirai ainsi un instrument politique redoutable….car il n’y a pas de libre arbitre , mais des hommes qui vérouillent le « pouvoir » à un moment donné et en profitent (le profit , encore….mais , pour une bonne cause , « le bien de l’humanité », peut-ètre?) historiquement pour y définir un certain nombre de règles , règles que leurs petits enfants pourront toujours remettrent en question.
je crains que ,en restant aussi « phobique » quand à la nature de la psychologie humaine (que je n’oppose pas à sa biologie),nous ne restions dans des catégories morales ,avec ,pour conséquences ,l’organisation ,à moyen terme, de conflits extremment violents ,que tout le monde est capable d’anticiper actuellement.
quand je parle de catégories morales , je pense au fait de définir des ètres humains comme le fait JFinckh , par exemple ,sur son Blog : « Autrement dit, pour les gens dits civilisés, pour ceux qui se soucient aussi du prochain, bel idéal chrétien qui m’est plutôt sympathique…… », (mais , il n’est vraiment pas le seul à « sataniser » l’Autre ) pour au final éviter un questionnement vraiment « spéculaire »…
si l’on ne dépasse pas ce « point de vue sur nous-même » , comme je l’écrivais précedemment dans un de mes commentaires relevé par PJorion il y a peu , les choses risquent de mal se passer entre les humains qui peuplent cette planète , monnaie fondante,trébuchante , où pas…..
Bon , je me calme….car étant obligé de m’autocensurer à chaque phrase , de façon à ne pas couper le lien de cordialité auquel je tiens avant tout , celà devient difficile au bout d’un moment..
a plus ….
« Votre parlé net » restera un point de référence, un phare pour ce monde de naufragés. Merci et bravo!
Bravo M.Jorion!
Derrière votre aspect « fataliste » se révèle des tonnes d’enseignements et donc des réservoirs à idées et d’espoirs!
Par les temps qui courent nous avons besoin de gens comme vous, comme F.Leclerc, comme tant d’autres!
La spéculation de prédation doit disparaît, vous avez raison, si cela peut-être régulé nous aurons réglé une bonne partie du problème!
à David Depoil
Je confirme ce que vous dites, le monde des petits paysans est en crise, mais ce n’est pas seulement d’aujourd’hui, il y avait déjà des suicides, vers 1990, peut-être même avant, je ne sais pas (il y a aussi les tracteurs qui se renverse en glissant sur la boue, de travailler le plus possible, pour essayer de gagner un peu, c’est de très grave accident, et là aussi des morts )
Dans la Loire, il y a eu aussi des suicides des ouvriers de la sidérurgie, on les a promené du Nord à Foss, (la femme laisse son bouleau, il faut vendre la maison), puis nouveau plan social (et grand redéménagement vers St Etienne, cette fois ) puis de nouveau licenciements, ( à St Etienne, il y a eu des suicides par défenestration )
Sur la fièvre catarhale, je vous conseille (très fort) « la maladie de la langue bleue » sur « terre à terre »
http://terreaterre.ww7.be/maladie-de-la-langue-bleue.html
@a113
@Paul
tout à fait d’accord. De toutes façon avec Internet les états ne pourront pas contrôler la spéculation et quand bien même les malins trouveront toujours un moyen de spéculer (cela me fait penser à la prohibition aux US dans les années 30). La question est à mon avis de savoir empêcher la spéculation de nuire gravement à la santé de la grande majorité. En ce qui concerne les sub-primes, la crise aurait surement été moins profonde si ces contrats avaient été compensables en temps réel c’est à dire cotés en permanence. Ils se seraient écroulés beaucoup plus vite et ne figurereaient plus en actifs zombies au bilan des banques. AMHA c’est l’effet de levier qui peut causer des catastrophes mais pas tellement le spéculation en tant que telle. Après tout, est-ce que le bon père de famille ne spécule-t-il pas en achetant sa résidence ?
Cordialement,
Michel
@ Pierre-Yves D
Je suis tout à fait d’accord avec la teneur de votre dernier commentaire. J’aimerai juste faire quelques remarques.
« S’agissant de la théorie des avantages comparatifs je crois me souvenir qu’à l’origine elle n’impliquait pas que les capitalistes délocalisent nécessairement la production. Le libre échange était basé sur l’idée que chaque pays produit et échange ce que les autres ne savent pas faire, et les ressources naturelles locales spécifiques entraient en ligne de compte »
Oui enfin bon. Si en France on ne sait pas faire des produits qui ne poussent pas sous nos latitudes, je ne voie pas le problème. Lorsque l’on détruit l’agriculture vivrière des pays du sud et/ou que l’on déforeste pour y promulguer l’agriculture intensive à des fins d’exportations massives, je ne voie pas trop l’intérêt.
Mais vous allez me répondre :
« Si l’on importe de si loin des produits que l’on pourrait tout aussi bien produire localement c’est qu’il existe une puissante logistique permettant la production et l’acheminement de ces marchandises, et donc qu’il existe des sociétés très capitalisées. »
Certes… Le capitalisme est un système dont on peut dénombrer et étudier ces structures objectives. Néanmoins pour être légitimé, il lui faut incorporer des dispositions aux individus évoluant en son sein. Parmi ces dispositions on y trouve notamment l’individualisme et la consommation. Lorsque l’on critique les structures du système, seul la moitié du chemin est fait. L’autre moitié c’est la critique des dispositions que nous avons incorporées. Il est dès lors difficile d’établir clairement notre responsabilité dans cette histoire. Néanmoins je ne pense pas que l’on puisse se dédouaner entièrement.
Si aujourd’hui je décide d’acheter des bananes, du café, du cacao, des fruits exotiques (compléter la liste avec tout ce qui ne pousse pas sous nos latitudes ou en serre ailleurs), j’en suis responsable. Si j’achète un téléphone portable, je participe indirectement aux massacres du Congo relatifs à l’exploitation du coltan. Si j’utilise de l’électricité produite à partir de l’énergie nucléaire, je participe à la génération de déchets en amont et en aval de la centrale, et je vais m’arrêter là parce que je sens que la liste serait très très longue…
Bref, l’urgence c’est de poser à chaque fois que cela est possible les questions :
« Qu’est-ce qu’on produit, pourquoi on le produit, comment on le produit, qui le produit ? ».
Et j’espère que la réponse à ces quatre questions conduira à flinguer le consumérisme. C’est aussi important que la réponse ne soit pas apportée par un collectif de spécialiste mais par les peuples. Peut-être effectivement lorsque la grande majorité sera écœurée…
« Limiter les échanges pour des raisons écologiques ne signifie pas non plus forcément l’autarcie »
J’espère que vous n’avez pas compris mon précédent commentaire comme réclamant l’autarcie. Je souhaite développer l’autonomie. J’entends par là la mise à bas des systèmes centralisateurs et le développement de réseau de production et d’agriculture sur le modèle du Peer to Peer. Une économie basée sur la coopération et non plus sur la concurrence. Quelques exemples en expliciter la logique :
– Le plus évident. Générer pour chaque logement sa propre électricité à l’aide de l’énergie solaire. J’entends déjà certain dire que le compte n’y sera pas. Eh bien oui, on ne fera plus tourner des appareils qui consomment 1000W. (Plus d’EDF…)
– Rétablir une sphère de la gratuité. Permettre l’accès inconditionnel à tout un tas de services jugés vitaux. (Permettre aux individus d’avoir du temps pour faire autre chose que travailler)
– Mutualiser les moyens de production, notamment à cause des économies d’échelles. (Plus de supermarchés, de produits venant de l’autre bout du monde)
– S’aider de la technologie. Je pense à tout ce qui est du style rapid prototyping (http://en.wikipedia.org/wiki/Rapid_prototyping). Les plans de constructions seraient développés sur la base de la licence GPL (Plus de propriété intellectuelle…).
– S’occuper de nos propres excréments. Cela paraît absurde de prime abord mais me parait fondamental dans notre rapport au vécu. Concrètement aujourd’hui nous polluons les eaux de surface dès que nous allons aux toilettes. Le travail de dépollution des eaux est transféré à la Générale des Eaux. Mais quand est-ce que les problèmes seront pris en amont !? Nos excréments peuvent être utilisés pour fertiliser la terre en utilisant des toilettes à litière bio maitrisés. Et c’est à chacun de le faire. Pas à la générale des eaux.
– Etc, etc…
Le fond du problème ce n’est pas de dire que telle ou telle structure économique est nuisible. C’est de dire que la dimension marchande a écrasé toutes les autres dimensions qui fondent notre humanité.
Paul me l’avait dit un jour il y a une temporalité de la crise. Sortir de la crise, reconstruire. Alors j’en conviens tout à fait ce serait déjà une bonne première étape de faire disparaitre la spéculation. Mais j’aimerai que l’on ne s’arrête pas en si bon chemin dans la critique de ce système.
En passant, je ne vous l’avais jamais dit, mais je souhaite vous remercier pour l’un des posts que vous avez écrit sur le situationnisme. Grâce à vous j’ai pu découvrir la Société du Spectacle… Quelle claque !
C’est plein de choses évidentes,de bon sens et aussi d’Utopie.
Grâce à elle d’ailleurs,après Thomas More et bien des milliers d’autres,l’Humanité a ,de temps en temps ,progressé dans le sens …du Progrés.
Ici,avec bien d’autres et heureusement(Attali….) il existe bel et bien la visibilité » d’une ossature à habiller ,mais il nous faut–c’est notre travail à Tous– réveiller les consciences d’inconscients…
Comme écouter le requiem de Campra (ou Fauré…)
A la dernière note (juste)
Un léger sourire
Merci
Et voilà ! Grâce à Médiapart qui diffuse la vidéo de l’émission, je viens d’écouter pendant une heure entière parler d’économie sans avoir l’impression d’être totalement ignare. J’avais pourtant commencé à vouloir m’intéresser à l’économie depuis « la crise » , mais sans réussir. C’est passionnant avec vous.
Je diffuse l’info.
Merci donc pour votre pédagogie et vos idées décapantes. Je vais suivre votre blog. MERCI !!!
@ crystal
« Bref, l’urgence c’est de poser à chaque fois que cela est possible les questions :
« Qu’est-ce qu’on produit, pourquoi on le produit, comment on le produit, qui le produit ? ». »
Bravo !
Bravo !
Vous dites très souvent l’essentiel.
Bravo !
Bravo Paul!!!
En ce qui me concerne, il m’irrite, monsieur Jorion. Ses propos que je viens d’écouter, comme ses autres articles, se fondent sur une conception de la monnaie qui heurte profondément le sens commun. C’est un peu comme si j’étais catho intégriste et que l’on vienne me dire que le mariage est un contrat qui peut être rompu sans offenser Dieu. Pour monsieur Tout-le-monde, la monnaie c’est un peu tout et n’importe quoi, tout ce qu’on veut mais pas une marchandise ! Or, monsieur Jorion arrive et dit : « la monnaie est une marchandise ! » Je n’ai rien contre, notez-le bien, je suis seulement irrité de voir que personne ne se sente choqué d’une telle assertion. Du coup, je me demande si c’est moi qui suis idiot avec mon sens commun « choqué », ou si ce sont les autres qui ne s’en rendent pas compte.
Quelqu’un d’autre avait beaucoup choqué le sens commun de son époque, c’est Einstein bien sûr, avec ses unités qui rétrécissent comme au lavage. Aujourd’hui c’est une banalité. A l’aune de cet illustre exemple, je présume que monsieur Jorion, avec sa petite phrase sur la nature de la monnaie, va bouleverser nos conceptions et qu’un nouveau sens commun apparaîtra. Et une phrase comme celle-ci : « une reconnaissance de dette ce n’est pas de la monnaie, on ne remplace pas une reconnaissance de dette simplement par des billets de banque » (22’20) semblera marquée au coin du bon sens, contrairement aux tentatives absurdes de « nettoyer » les bilans. Mais pour les journalistes présents, ce n’était qu’une opinion parmi d’autres : ils n’ont pas tilté ni mesuré la dimension ahurissante d’une absurdité qui découle du fait que la monnaie est une marchandise.
@ Crapaud Rouge
Pour qu’une reconnaissance de dette ait un sens, ne faut il pas qu’elle soit libellée dans une « monnaie » ? A partir du moment où elle est libellée dans une monnaie, elle peut servir de moyen de payement. Il n’y a pas si longtemps on pouvait encaisser des chèques au bénéfice de tiers.
C’est l’unité de compte qui compte, et la confiance dans le moyen de payement libellé dans cette unité de compte.
La dette crée la monnaie, sous réserve de la confiance des membres du groupe où circulera cette dette dans l’unité qui l’exprime et la forme qui la transporte.
La monnaie c’est donc de la dette et de la confiance.
La monnaie, (pour qu’il y ait dette il faut que le prêteur aussi ait confiance), c’est de la confiance et de la confiance.
Dans le mot confiance il y a foi non?
Très bon moment Internet. J’ai trouvé rafraichissant de pouvoir enfin entendre autre chose que les sermons habituels des lobbyistes de la pensée unique.
J’aurais cependant aimé que vous développiez un peu plus vos idées sur le libre-échange, même si ce genre d’entrevue n’est pas vraiment fait pour aller dans le détail. Loin d’avoir les idées claires en économie, j’ai toujours pensé que ce « laissez passer » tel qu’il était organisé, allait finir par transformer nos économies dans un sens que Paul Craig Roberts a récemment très bien résumé : « Les anciennes entreprises industrielles ont été transformées en firmes de marketing tentant de vendre des marchandises produites à l’étranger à des consommateurs qui ont vu leurs emplois délocalisés »… Alors des « clauses sociales et écologiques conditionnant les importations » ne me semblent pas totalement inadéquates.
Mais le problème va au delà de ça.
Discutant dernièrement avec un ami, directeur d’un supermarché de campagne peu concurrencé, ce dernier m’expliquait avec enthousiasme qu’il allait bientôt pouvoir se passer de ses caissières grâce à des caisses automatiques. Dans ce petit village, son supermarché est un acteur économique d’importance et un gros employeur, toutes proportions gardées. Il ne lui venait tout simplement pas à l’idée que les emplois perdus localement réduiraient automatiquement son chiffre d’affaire purement local. Peut-être imagine-t-il qu’il pourra grâce aux bénéfices dégagés dans un premier temps rembaucher lesdites caissières à son service personnel comme cuisinière ou femme de ménage ; peut-être estime-t-il même qu’il s’agit là d’un projet de société intéressant ?!
Quant au modèle d’économie de l’Internet, il ne se limite pas au problème du téléchargement de musique ou au pillage des articles de nos journalistes accrédités si consensuels : j’ai travaillé dans un cabinet comptable, et l’œuvre de l’esprit qu’est mon travail, n’était absolument pas protégée puisque mon patron a « externalisé les coûts » ce qui pour moi voulait dire délocaliser mon poste.
J’ai pu, avec une grande chance, trouver un nouvel emploi avec plus de responsabilités et une perte de salaire de 10%, enfin au moins jusqu’à ce que ce nouvel emploi s’en aille un jour ou l’autre à Tanger, Rabat ou Bombay.
Bref, les emplois délocalisables sont délocalisés, les emplois non délocalisables sont robotisés.
Ah mais suis-je bête : tous ces emplois seront remplacés par des postes d’ingénieurs dans les bureaux d’étude, l’économie du savoir, et bla bla bla… Ah Monsieur Jorion, je ne suis pas encore totalement écœuré, mais je m’en approche.
Je ne vois pas comment nous pourrions objectivement nous sortir de ce cercle vicieux sans remise en question fondamentale de notre relation même au monde. J’ai l’impression que le fonctionnement de la société est devenu plus complexe que le fonctionnement de l’homme même et nous ne sommes plus capables de prendre les bonnes décisions. Nous allons devoir consacrer un part toujours plus importante de nos richesses à la résolution des problèmes sociaux, d’épuisement des ressources, de remboursement de nos dettes. Tout en luttant contre la cupidité insensée de certains. Et il arrive un moment, comme aujourd’hui, ou les investissements nécessaires ne peuvent plus être consentis sans léser d’autres secteurs. La société étant totalement interconnectée, des rétroactions positives se mettent en placent qui aggravent de manière exponentielle les problèmes et nous n’avons pu les ressources pour nous adapter.
Je pense qu’il s’agit bien de la fin d’une civilisation, mais faites moi espérer encore, Monsieur Jorion !
Il arrive qu’Auguste ne prenne t-il pas de gants.
N’est-il pas le fou du roi, c’est-à-dire à la Cour
la seule personne autorisée, par sa fonction officielle de fou-du-roi, à pouvoir dire à haute-voix ce qui est interdit à toute la Noblesse,
depuis les princes, ducs, etc. jusqu’au dernier baron ou marquis de province ?
Parlons net !
Paul, à moins que vous soyez un manipulateur difficilement dépassable, vous apparaissez très gentil.
C’est pourquoi, à ce stade, je ne pense pas et je ne dis pas « Vous vous moquez du monde ».
Pourriez-vous faire un effort pour réduire les contradictions les plus graves ?
Paul est en grande et profonde communauté de pensée avec J. Attali
Ref. 3 juin Les Apprentis-sorciers
A vous écouter, vous seriez
en plein accord avec M. Attali sur les cinq points rappelés le 3 juin à 18:31
Q1: Vous verra t-on changer ?
Constat : M. Paul Jorion n’a pas, à ce stade, d’autre vision qu’une gouvernance mondiale de type G192
(~ONU, OMC) guidée
par queques figures qui lui plaisent : Attali, Stiglitz, Krugman, Roubini et surement quelques autres dont Aristote
En bref, aucune autre piste que l’approche top-down que chérit le Grand Jacques « Je-Sais-Tout » dont la théorie des centres (geo)
expliquerait l’essentiel des dynamiques stratégiques de la planète.
Avec l’offshore par trillions et les trusts opaques nous sommes, en fait, à l’opposé complet :
… confrontés aux « incompréhensibles centres factices à la fois partout et nulle part » dont les proprios
(derrière leurs sociétés-écrans) ne sont pas identifiables
y compris dans l’armement
Qui sont les proprios de l’armement anglo-saxon, italien, etc. contrôlé à partir des paradis fiascaux ?
Q2: Entre le pack de bons sentiments d’Obama et celui de M. Jorion la différence est-elle significative ?
Q3: L’anthropologue doit-il nécessairement être, par sa formation, oxymaro-diplomate,
c’est-à-dire accepter — dans l’incohérence une réalité et son contraire ?
(ne pas confondre oxymaro-diplomatie et la dynam-passivité chinoise yin-yang)
être mentalement à la fois ici et ailleurs pour, de fait, être nulle part.
Merci à vous Mr Jorion,
Cela fait bien longtemps que les choses ne tournent plus très rond, une crise financière mais qui est surtout une grave crise spirituelle. Le ciel nous donne de temps en temps du beau temps, des fruits, la prospérité, de bonnes récoltes,
de beaux enfants, et paturages comme JOB autrefois dans les écritures, non pas toujours dans le hasard ni par le seul destin des astres, ou par le seul usage de l’outil, ni de la seule application de quelqu’uns à la seule magie financière, mais par une disposition souvent clémente du ciel; en disant: le ciel nous est souvent clément mais il peut aussi nous tomber sévèrement sur la tête et nous reconnaissons alors que nous sommes toujours faillibles, petits, mortels, trompeurs, menteurs, cupides, avares, orgueilleux, présomptueux, en pousser davantage à l’écoeurement, à ce réel basculement des mentalités en société.
http://www.youtube.com/watch?v=DK3iiQZsMkU&feature=related
@ Auguste
Vous envisagez un instant que je sois « un manipulateur difficilement dépassable » pour ensuite ignorer complètement cette hypothèse et vous concentrer uniquement sur une autre : que je sois « très gentil ». Je vous remercie de vouloir égarer ainsi mes adversaires ; vous n’en insultez pas moins mon intelligence en écartant d’office la proposition qui m’est le plus favorable pour ne retenir que l’autre.
@Auguste,
Il faut exister pour pouvoir agir et il faut agir pour pouvoir exister.
C’ est la problématique « oeufdecolombesque » que tout étranger en situation irrégulière connaît: la carte de séjour nécessaire au certificat de travail et vice versa…comment faire ?
Il faut exister autrement.
Paul pourrait tout aussi bien faire du Music Hall, cela ne me gênerait pas.
Vous pourriez lui prêter un gros nez rouge, je suis sur qu’ il s’ en tirerait… même au 20 heures !
« vous n’en insultez pas moins mon intelligence en écartant d’office la proposition qui m’est le plus favorable pour ne retenir que l’autre. »
Hitler était-il donc plus intelligent qu’Einstein? 😉