LANCEMENT
Le délabrement du système économique exacerbe sa propension à produire de l’inégalité ; les espérances, modestes, de milliards de vies sont piétinées, l’écœurement vient. Les experts n’ont rien vu venir, les capitaines d’opérettes donnent des ordres pour encore croire à leur casquette. La tempête vient, c’est aussi le moment où les femmes sortent et, coudes soudés, s’adossent à la digue pour la faire tenir. Des forces se lèvent, certaines chercheront à rétablir l’égalité en pendant les coupables par les pieds, et d’autres nous taperont sur l’épaule : « Voici le temps de s’y mettre ensemble ». Mille chantiers peuvent s’ouvrir, une « constitution pour l’économie » est un chantier parmi d’autres et il y en aura tant que peu importe à quoi chacun s’attelle, mais il importe que chaque chantier produise de l’égalité. Cherchons comment au travers d’un Espace Collaboratif vers une Constitution pour l’Economie – nous pouvons engendrer, égalité et fraternité.
JLM
– Pour visiter le site : www.ecce.name ,
Remarque : en haut à droite de l’écran vous serez affiché comme « guest » ;
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– Pour intervenir dans les discussions : s’inscrire comme membre à « Wikispaces »
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– Pour intervenir dans les discussions et modifier des pages, – marquer implicitement votre adhésion au projet « ecce » – : s’inscrire comme membre à ecce.name.
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91 réponses à “Espace Collaboratif vers une Constitution pour l’Economie (ECCE)”
@Pi et @ TARTAR
Pour ce qui concerne l’orthographe des noms voici l’explication
– les noms étrangers ont d’abord été transcrits en alphabet grec avec des adaptations dues aux différences d’alphabet et de sons
– ils ont ensuite été retranscrits du grec dans l’alphabet latin avec les déformations bien connues des traducteurs du grec vers une langue étrangère
Tenants et aboutissants sont parfaitement légitimes et louables, aucun doute sur ce plan, mais gare ! L’enfer est pavé de bonnes intentions. Je ne serais pas étonné que ce wiki devienne une tour de Babel, une aventure qui va se terminer dans la discorde, alors même que son but fondateur était d’établir la concorde.
Aux honorables organisateurs de ce wiki, je n’aurai qu’un seul conseil : triez sur le volet ceux qui auront le droit d’écrire les articles, et réservez aux internautes de ma catégorie le seul droit d’émettre des avis. Une constitution a besoin d’une assemblée constituante, pas d’une foire d’empoigne.
@Crapaud Rouge
Ce n’est pas tant, aujourd’hui, de fixer la liste des articles qui compte le plus, mais de porter l’idée d’une liste d’articles. « ecce.name » a aussi pour objectif de promouvoir des réseaux entre personnes, groupes, et organisation autour de l’idée de « constitution pour l’économie ». La chaleur des débats est sans doute nécessaire… de quel tiroir faudrait-il extraire une constitution posément rédigée, qui en ferait quoi ? Je ne vois pas comment, qui, pourrait se dire « expert en constitution économique », et l’écrire « pour tous » et « à la place de tous » ?
Merci Philoxenos …
@ Crapaud
Il est exact que le Wiki standart dérape transitoirement et aussi que certains administrateurs pêchent par excès de conformisme…et excomunient définitivement.
@ Dissy
Bonjour,
Et bien soit. Une liste de noms. Les « grands » ou les « puissants » ou les « riches » se réunissent dans la plus grande discrétion. C’est bien l’hypothèse de départ ? Qu’en déduisez-vous ? Quelles inférences cela autorise-t-il ?
Petit rappel d’une expérience menée sur des étudiants avec pour seule réserve qu’ils ne soient pas experts en biologie : On place deux groupes d’étudiants dans une salle de projection avec des boitiers de contrôle type « permis de conduire » deux réponses sont autorisées : « sain » et « malade ». On leur projette des diapos de cellules vivantes. A chaque diapo ils doivent appuyer sur le bouton pour choisir si la cellule leur paraît « saine » ou « malade ».
Bémol : pour la moitié du groupe le boitier est trafiqué et donne en fait une réponse aléatoire. On répète l’expérience sur des séries de diapos et à la fin on demande aux membres des différents groupes des hypothèses pour savoir comment déterminer si une cellule est « saine » ou « malade ». Que constate-t-on ?
Le groupe au boitier normal a des idées très simples sur les critères de détermination du type : « cellule bien circulaire » ou « noyau rond », « aspect translucide », que sais-je encore.
Pour l’autre groupe on constate des hypothèses d’une complexité faramineuse et presque adaptées à chaque cas particulier.
Pourquoi cette digression ? Parce que dans les cas qui nous occupent il me semble qu’on est dans la même situation. Aucun critère de détermination pertinent. Aucun moyen de discriminer correctement dans nos hypothèses par manque d’information. Dans le cas des « théories du complot » on en est là, à mon sens. A cette différence près qu’on a tendance à chercher une explication unique, globale, simple, flattant notre sentiment de « paranoïa » ou notre paresse à tenter de circonscrire la complexité, voire à chercher des déterminismes causaux directs ou une orientation « finaliste » – i.e. en vue d’une fin particulière et prédéterminée – ourdie par quelque organisation d’autant plus puissante que ses fins sont cachées, ses moyens mystérieux et son existence sujette à la plus grande discrétion.
Qu’en pensez-vous ?
@2Casa
Je ne recherche ni un déterminisme causeur direct, ni une orientation « finaliste » en vue d’une fin particulière et prédéterminée ourdie par une organisation d’autant plus puissante que ses fins sont cachées. Ouf…..
Je pense que le complot est improuvable!
Il s’agit juste d’en prendre en compte la possi-probabilité…dans la recherche des causes de la crise.
Quel pourcentage ?
Certaines personnes refusent de croire en l’influence des lobbies!
Or le lobbying est un complot … euh légal?
Officiel, toléré ou quoi?
En tous cas non démocratique car il donne lieu à des « gratifications » aux parlementaires stipendiés…
Gratifications déposées sur des comptes off-shore.
Lesquels risquent peu de disparaitre du fait des députés européens qui sont apparemment pourris de lobbies possesseurs de bureaux dans les locaux mêmes du parlement.
Peut-on réduire la corruption – la « malhonnêteté ordinaire » si je me souviens bien – au complot ?
(Désolé pour les phrases, je ferai télégraphique la prochaine fois, stop ! 😉 )
Et si ce n’était qu’une mondanité dont nous sommes exclus, dérisoire dans sa vanité partagée, en fait de complot ?
@François Leclerc : je ne pense pas qu’il ne s’agisse que de mondanités. Il s’y discute l’avenir du monde, c’est me semble-t-il évident (tout comme une réunion « normale » entre chefs d’Etats). Maintenant, de là à penser qu’ils forment des plans pour l’asservissement de la masse du genre protocole des sages de Sion, c’est exagéré.
Devinette. Qui a dit: « People of the same trade seldom meet together, even for merriment and diversion, but the conversation ends in a conspiracy against the public, or in some contrivance to raise prices. »
Adams Smith a raison.
On se réunit pour discuter entre pairs.
Et la soif de puissance impose le sujet:
comment s’approprier le pouvoir entre amis?
Le « complot » est inéluctable.
à : Crapaud Rouge [11:32]
Attention – 1 – ici, n’est-ce pas toujours le blog du débat relativement ouvert et libre ?
Attention – 2 –
Maintenant … quant à votre souci d’une « assemblée constituante » (quelle expression à ce stade epsilonesque !)
n’y a t-il pas lieu de se méfier de la précipitation ?
Ne vous souvenez-vous pas du propos de Dissonnance » ?
(une femme ou un homme, je n’en sais rien)
Cette personne, Dissonnance, avait compris l’importance — préalable — d’une convenable « Représentation du Réel AnteChangement »,
représentation ne se limitant pas à des substantifs et « photographies statiques »
Pas ici : billet_2625
ni ici cnrs
Etait-ce dans le billet
p=3025 de Nikademus (14 mars) « Le monde se cherche une représentation ».
Non.
En cherchant cette répartie de Dissonnance, je trouve le beau texte
p=3025 déposé par Cécile le 13 mai à 19:46. Merci
J’abandonne; seul(e) Dissonnance sait où c’est.
En effet, chaque mois, les organisations bougent, reajustent leurs tactiques, consolident leurs dispositions de sécurité, etc.
La banque est en train d’adopter des usages de l’industrie (cf. Merryck & Co ci-après)
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La question des mondanités
Quelques éléments pour éclairer, relativiser et rappeler que les vraies réalités structurées,
(avalisées, signées, implantées, en vigueur, en fonctionnement, ayant force de loi ou de traité)
sont ailleurs.
à 2casa
à Bernard.Z
à Tartar
à François Leclerc
à Moi_dit (14:48)
Chemin parallèle au cas particulier Bilderberg,
un Club pas tout à fait comme d’autres, mais un Club.
[Nota, en réponse à la question ci-dessus. C’est bien Montbrial. Il est pilier permannet depuis des années].
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Top Ten Tips for Turbulent Times : merryck.com/player.asp
Le club privé de David Carter, président-fondateur.
Q61: Will you emerge as the champion ?
Q62: Quel effet cela vous fait cette video ?
Faut-il … sourire avec tendresse ? … xxx ? … rire gentiment ?
Attention
Chris Meares, directeur général de HSBC Private Bank au Royaume Uni,
Peter Crook (nom prédestiné?), managing director de Barclaycard au Royaume Uni ou
Jim O’Neill, chef économiste international chez Goldman Sachs,
comptent (ou comptaient) parmi les membres du cercle Merryck.
‘Etre dans la même pièce avec des individus brillants dans leurs métiers et issus de différentes industries favorisent la réflexion.
C’est très stimulant et cela procure quelques avantages’
affirmait Carter soulignant le caractère très sélectif de Merryck’s: la moitié des candidats sont
écartés.
A une femme curieuse qui l’interrogeait (1) « C’est un cénacle très riche et très puissant. Quiconque briserait le cercle, romprait le charme »
… serait brisé(e) ?
Quatre fois par an, des groupes de sept personnes, notamment banquiers chevronnés et directeurs généraux d’entreprises,
se retrouvent un jour ou deux à Berkeley Square dans le West End de Londres pour discuter des challenges associés à leur position de décideurs.
June 2004, lunch at 42 Berkeley Square, W1J 5AW, David Carter,
Chairman Merryck & Co led a discussion on Motivating and Developing CEOs.
itnea.net/meetings
business.timesonline.co.uk/tol/business/career_and_jobs/graduate_management
L’organisation se déclare quasi-clandestine (aucune des conversations ne doit sortir de la pièce !)
Ses membres, pour dormir, se retireraient dans un endroit tenu secret.
Si des participants venaient à se rencontrer en d’autres circonstances
» ils ne doivent pas faire mention de ces relations secrètes en présence de tiers ».
— les guillemets sont nécessaires — Il y a tout de même mieux que ce coaching pour « demi-dirigeants à-la-norme ».
Certains banquiers, portés sur les flux monétaires et questions macroéconomiques, peuvent solliciter le Groupe Américain des 30
Ce dernier symposium est (était ?) présidé par Jacob Frenkel, le président de Merrill Lynch International.
Un tiers de ces membres environ viennent de la banque d’investissement.
Il en est (était ?) ainsi pour Sir David Walker, ancien président de Morgan Stanley International.
John Walsh est directeur du groupe des 30 [Group of Thirty]
parl.gc.ca/36/1/parlbus/commbus/senate
http://www.group30.org
J.W. raconte qu’il lui a été difficile de rentrer dans ce groupe des 30 : Personne ne se porte jamais candidat.
C’est un processus interne de cooptation où les membres identifient les nouveaux entrants potentiels’
Les financiers chevronnés laissés au bord de la route par l’élite internationale peuvent se rabattre sur un large éventail de cercles locaux,
également valorisants à un moindre degré.
A Londres il y a des « clubs de dîners privés » comme le Walbrook ou des « clubs de nuit » comme Annabel’s, ou encore les « traditionnels clubs de
gentlemen » comme White’s, Brooks’s ou Buck’s.
Les « Clubs de Gentlemen » sont plus fermés que les deux précédentes classes.
En sus d’avoir à attendre de 5 à 10 ans, que fait un candidat pour être sur la liste d’attente ?
… il rechreche son parrainage par un membre et son cooptage par 5 à 6 autres. Vous en doutez (2) ?
Henrietta Royle, directrice des opérations de la Cass Business School et ancienne banquière chez NM Rothschild, est (était ?) membre du Walbrook.
Elle cultive son petit réseau. ‘J’adorerais aller à Davos mais il faut avoir une renommée mondiale pour être invité.
Le Walbrook rassemble les gens qui comptent dans la City de Londres. Vous rencontrerez des gens haut placés si vous êtes membre.’
Appartenir aux cercles les plus fermés est un atout. Y entre t-on par son talent ?
Les banquiers de plus haut niveau, évidemment, relativisent l’intérêt de ces clubs.
L’un d’entre eux confiait ‘Ce n’est pas mon truc. Je suis associé dans une banque américaine de premier ordre.
Ça c’est le club le plus fermé de la planète. Je n’ai pas besoin d’en fréquenter d’autres.’
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Revenons au sujet, celui de Nikademus « le monde à la rechercche d’une représentation »
Chaque « morphing » ultérieur (changement) partira d’une Théâtre_A (connu, en mouvement) pour aller vers un Théâtre_B.
Attention de ne pas légiférer sur B alors que la représentation de A serait dans un embrouillamini plus élevé que celui des livres en librairie.
Bravo, voilà un outil qui pourra servir à l’écriture d’une constitution Européenne 🙂
ci-dessus 15:15
Error Nikedamus est le billet p=2294 (du 14 mars) et non p=3025
Would you please excuse me. Merci
Bilderberg 2009 : le nombre de banquiers participants est très révélateur. Dans la liste des participants, on trouve des hommes d’Etat (Tim Geithner …), plusieurs ministres des Affaires Etrangères en exercice, des militaires de très haut rang, des responsables de l’OTAN, mais on trouve surtout un nombre incroyable de banquiers.
Conclusion : les banquiers ont pris le pouvoir, aujourd’hui, en mai 2009. Le pouvoir n’est plus dans les mains des hommes politiques, ni du complexe militaro-industriel. Le pouvoir est dans les mains des banquiers.
Les rois et les reines :
1- Queen Beatrix of the Netherlands
2- Queen Sofía of Spain
3- Prins Filip, Belgian Prince
Les autres participants :
4- Étienne Davignon, Belgium, ancien président de la Société Générale de Belgique, vice-président de la banque Fortis, président honoraire du Groupe de Bilderberg
5- Josef Ackermann, Germany, banquier, patron de la Deutsche Bank
6- Keith B. Alexander, Director of the National Security Agency, USA
7- Roger Altman, USA, banquier, proche du Parti Démocrate
8- Takis Arapoglou, banquier, National Bank of Greece, Greece
9- Ali Babacan, Turkey, actuel ministre des Affaires Etrangères
10- Balsemão, Francisco Pinto, Portugal, PDG de la holding de presse Impresa SGPS
11- Nicolas Baverez, France, chroniqueur du journal « Le Point »
12- Franco Bernabè, Italy
13- Xavier Bertrand, France, secrétaire général de l’UMP
14- Bildt, Carl, Sweden, actuel ministre des Affaires Etrangères
15- Jan Björklund, Sweden, actuel ministre de l’Education
16- Christoph Blocher, Switzerland, homme politique, Union Démocratique du Centre
17- Alexandre Bompard, France, PDG de la radio Europe 1
18- Ana Botín, banquière, fille du PDG de la Santander Bank, Group Emilio Botín, Spain.
19- Henri de Castries, PDG des assurances AXA, France
20- Juan Luis Cebrián, PRISA Group of Media, CEO, Spain.
21- W. Edmund Clark, banquier, TD Bank Financial Group, Canada
22- Kenneth Clark, banquier, ΤD Βank Financial Group, Great Britain
23- Luc Coene, banquier, National Bank of Belgium, Belgium
24- Richard Dearlove, ex chef du MI 6, Service des renseignements extérieurs du Royaume-Uni
25- Mario Draghi, banquier, Βanca d΄Ιtalia, Italy
26- Eldrup, Anders, Denmark
27- Elkann, John, Fiat SPA, Italy
28- Enders Thomas, PDG d’ Airbus, Germany
29- José (Manuel) Entrecanales (Acciona Group, Construction and infrastructures), Spain.
30- Isidro Fainé Casas, banquier, President of Caixa « Bank » and SEAT Adviser, Spain.
31- Niall Ferguson, Harvard Business School, USA
32- Timothy Geithner, actuel Secrétaire au Trésor des Etats-Unis
33- Dermot Gleeson, Ireland, banquier, Allied Irish Banks
34- Donald E. Graham (Washington Ρost Company)
35- Halberstadt, Victor, Professor of Economics, Leiden University, Netherlands
36- Ernst Hirsch Ballin, Netherlands, actuel ministre de la Justice
37- Richard Holbrooke (envoyé spécial des Etats-Unis pour l’Afghanistan et le Pakistan)
38- Jaap de Hoop Scheffer, actuel secrétaire général de l’OTAN
39- James L. Jones, général du Corps des Marines, conseiller à la sécurité nationale des États-Unis
40- Vernon Jordan, homme d’affaires afro-américain, l’une des éminences grises du Parti Démocrate à Washington.
41- Robert Kagan, USA, chef de file des néo-conservateurs
42- Jyrki Katainen, Finland, actuel ministre des Finances
43- John Kerr, Baron Kerr of Kinlochard, Great Britain, diplomate
44- Mustafa Koç, banquier, Turkey
45- Roland Koch, Germany, homme politique, vice-président de la CDU
46- Sami Cohen, Journalist, Turkey
47- Henry Kravis, banquier, USA
48- Marie-Josée Kravis, banquière, USA
49- Neelie Kroes, une des 27 membres de la Commission Européenne
50- Odysseas Kyriakopoulos, S&B Group, Greece
51- Manuela Ferreira Leite, Portugal, banquière, administratrice non exécutive de Banco Santander.
52- Bernardino León, Spain
53- Jessica Mathews, Carnegie Endowment for International Peace, USA
54- Philippe Maystadt, banquier, European Investment Bank, Belgium
55- Frank McKenna, banquier, ΤD Βank Financial Group, Canada
56- John Micklethwait, The Economist, Great Britain
57- Thierry de Montbrial, Institut français des relations internationales (IFRI), France
58- Mario Monti, Bocconi University, Milan, Italy
59- Miguel Ángel Moratinos, Spain, actuel ministre des Affaires Etrangères
60- Craig Mundie, Microsoft, USA
61- Egil Myklebust, SAS Group, Norway
62- Matthias Nass, Die Zeit, Germany
63- Denis Olivennes, directeur du journal « Le Îouvel Οbservateur », France
64- Frederic Oudéa, banquier, PDG de la Société Générale, France
65- Cem Özdemir, co-président du parti des Verts en Allemagne
66- Tommaso Padoa-Schioppa, Italy, banquier, président du comité directeur du Fonds monétaire international
67- Papalexopoulos, Dimitris, CEO, Titan Cement Co. S.A., Greece
68- Richard Perle, Αmerican Εnterprise Ιnstitute, USA
69- David Petraeus, Commander, U.S. Central Command, USA
70- Manuel Pinho, Portugal, actuel ministre de l’Economie
71- Robert Prichard, Τorstar Corporation, Canada
72- Romano Prodi, président du Parti Démocrate européen (co-président : François Bayrou)
73- Heather Reisman, Ιndigo Βooks & Μusic Ιnc., Canada
74- Eivind Reiten, Norway (Chairman BD Norske Skog, former CEO Norsk Hydro)
75- Michael Ringier, Czech Republic
76- David Rockefeller, banquier, USA
77- Dennis Ross, USA, homme politique, membre du Parti Démocrate
78- Barnett Rubin, USA
79- Alberto Ruiz-Gallardón, Mayor of Madrid, Spain
80- Suzan Sabancı Dinçer, Turkey
81- Indira Samarasekera, President of the University of Alberta, Canada
82- Rudolf Scholten, Social Democratic Party, Austria
83- Jürgen Steb, Germany
84- Pedro Solbes, Spain, homme politique, membre du Parti Socialiste
85- Sampatzi Saraz, banquier, Turkey
86- Sanata Seketa, Canada (University of Canada)
87- Lawrence Summers, banquier, USA, chef du Conseil Economique National
88- Peter Sutherland, banquier, Ireland
89- Martin Taylor, banquier, Barclays Bank, Great Britain
90- Peter Thiel, USA, libertarien proclamé, il a fondé The Stanford Review, aujourd’hui principal journal conservateur/libertarien de l’université.
91- Agan Ourgkout, Turkey
92- Matti Vanhanen, actuel Premier Ministre de la Finlande
93- Daniel Vasella, Novartis AG, Switzerland
94- Jeroen van der Veer, CEO Royal Dutch Shell, Netherlands
95- Guy Verhofstadt, ancien Premier Ministre, Belgium
96- Paul Volcker, USA, directeur du Conseil pour la Reconstruction Economique
97- Jacob Wallenberg, banquier, Sweden
98- Marcus Wallenberg, banquier, Sweden
99- Nout Wellink, banquier, Netherlands
100- Martin Wolf, Financial Τimes, Great Britain
101- James Wolfensohn, banquier, USA
102- Paul Wolfowitz, banquier, ancien président de la Banque Mondiale, USA
103- Fareed Zakaria, USA – Newsweek
104- Robert Zoellick, USA, actuel président de la Banque Mondiale
105- Dora Bakoyannis, Greece, actuel ministre des Affaires Etrangères
106- Anna Diamantopoulou, Greece, membre du Parti Socialiste Grec
107- Yannis Papathanasiou, Greece, actuel ministre de l’Economie et des Finances
108- Georgios Alogoskoufis, Greece
109- George David, Coca-Cola 3E, Greece
http://www.wacholland.org/nl/nieuws/bilderberg-2009-dag-4-final-day-inclusief-nederlandse-deelnemers
@ Moi
C’est soit Harpo Marx, soit Adam Smith.
En tout cas, la présence du prince Philippe de Belgique à la réunion Bilderberg ne va pas rehausser le QI de cette auguste assemblée. Lui aussi, il est dans le coup?
C’est peut-être ça la raison pour laquelle les comploteurs et leurs amis ont perdu quelques trillions dans cette crise.
@ Ton vieux copain
Vous êtes cruel : le Prince Philippe est charmant. Il n’a jamais provoqué de bagarre lors de l’apéro de Bilderberg.
Question : entre donner du crédit à la théorie du complot et faire une Constitution pour l’économie,
quelle est le meilleur moyen de faire advenir un monde meilleur ?
La théorie du complot est tautologique et n’apporte rien.
Elle ne dit rien que nous ne sachions déjà : les puissants gouvernent le monde.
C’est non seulement un truisme mais c’est aussi et surtout un aveu de faiblesse, car la puissance appartient à ceux qui l’exercent.
Or supposer que les puissants sont les seuls à pouvoir accéder à la puissance c’est leur conférer une omnipotence qu’ils n’ont pas et s’interdire pour soi et pour tous la puissance des idées nouvelles.
C’est parce que nous sommes capables d’analyser les faiblesses et contradictions du système — autant de brèches dans lesquelles nous nous engouffrons pour en sortir –, que nous pouvons libérer de nouvelles puissances. Non pas celles qui seraient la propriété de nouveaux privilégiés, mais celles des idées qui en percolant façonnent un monde nouveau fait de liberté d’égalité et de fraternité.
@Pierre-Yves D.: entièrement d’accord avec vous. N’empêche, cette liste de noms est fascinante. Non moins que le silence des médias sur cette réunion si huppée. A part ça, il paraît qu’on est en démocratie, que les décisions se prennent par nos élus, que les débats sont publics, etc. Vaste blague n’est-ce pas? C’est du moins l’effet que me fait d’apprendre cette réunion discrète des puissants de cette planète.
Ces manoeuvres ont cours depuis bien longtemps.
D’abord et longtemps niées,cette opacité -qu’ils tentent de maintenir- fuit de partout.
Fi de leur théorie du complot…qui serait préfabriquée et soutenue par des extrémistes….
S’il existe,il se trame au sein de ces groupes,désormais bien connus de tous.
Et l’omerta ne fait qu’ajouter à nos doutes.
Et avec » ça » on voudrait retrouver la confiance ( de ceux d’en bas ) ?????
L’article de Libé ci-dessous donne surtout l’impression qu’il s’agit d’une sorte de Davos fermé entre personnalités importantes (de tendance néo-libérale) qui discutent de l’état du monde. Il est clair qu’il s’agit d’un cercle d’influence entre gens qui ont des intérêts généraux en commun (mais ne sont pas d’accord sur tout, voir le débat entre Américains et Européens sur l’intervention en Irak). De là à dire que ces gens prennent des décisions unanimes dont les effets se répercutent immédiatement, aux fins d’atteindre un objectif de domination totale, il y a de la marge… dans laquelle s’engouffrent tous les fantasmes paranoïaques. Je constate que ces fantasmes sont surtout alimentés par l’extrême-droite. Par exemple, en tapant dans Google « Bilderberg » et « Tim Geithner », le troisième cite sélectionné est un site néo-nazi.
http://bilderberggroup.tripod.com/save-to-do/5aout2003-2.html
@philoxenos79 merci de l’explication
Mais ce n’est pas parce que les oiseaux de mauvaise augure existent, que l’on doit les autoriser à nous ch… dessus…
Sur ce je vais sur ECCE, bonne journée à tous
De manière générale, les théories du coplot constituent une défaite de la pensée. On abandonne l’analyse des faits et des structures d’un système complexe (dit capitaliste) au sein duquel coexistent des contradictions et des intérêts divergents, pour se complaire dans l’idée d’une seule intention malveillante qui contrôlerait tout et qui déciderait de tout. Une fois qu’on a dit ça, le travail d’analyse s’arrête pour laisser place à une sorte d’investigation monomaniaque au service de laquelle n’importe quel fait ne sert qu’à confirmer l’hypothèse de départ. C’est vraiment le degré zéro de la pensée.
@ 2casa
« Pourquoi cette digression ? Parce que dans les cas qui nous occupent il me semble qu’on est dans la même situation. Aucun critère de détermination pertinent. Aucun moyen de discriminer correctement dans nos hypothèses par manque d’information.
Dans le cas des “théories du complot” on en est là, à mon sens. A cette différence près qu’on a tendance à chercher une explication unique, globale, simple, flattant notre sentiment de “paranoïa” ou notre paresse à tenter de circonscrire la complexité, voire à chercher des déterminismes causaux directs ou une orientation “finaliste” – i.e. en vue d’une fin particulière et prédéterminée – ourdie par quelque organisation d’autant plus puissante que ses fins sont cachées, ses moyens mystérieux et son existence sujette à la plus grande discrétion. »
parfait! en période de crise, la théorie du complot se porte à merveille.
les adeptes ‘malgré eux’ de l’apocalypse s’en donnent à coeur joie et chaque nouvelle ‘un peu moins bonne’ est l’occasion de festoyer
les « nouvelles meilleures que prévues » trouvant toujours une explication de type manip ou autre… complot -)
merci
Il faut ajouter que ces théories du complot sont propagées par des gens qui en ont fait un petit business lucratif. Meyssan a transformé son bobard en best-seller. Et Alan Jones, le zigoto d’Infowars a un site, ma foi, très professionnel. On peut même y réserver de l’espace pub et y acheter des T-shirts anti-conspirationnistes.
@ Ton vieux copain Michel
Je pensais que le niveau de réflexion sur ce site le mettait à l’abri des amalgames habituels…
Pour info, un journaliste du « Guardian » à essayé de faire son boulot.
L’ « avant-après » vaut le détour…
http://www.guardian.co.uk/world/series/charlie-skeltons-bilderberg-files
@Ton vieux copain Michel : « De là à dire que ces gens prennent des décisions unanimes dont les effets se répercutent immédiatement »
Décisions unanimes non.
Mais ils sont tous de même tendance néo-libérale, non? (si y’avait un gauchiste parmi eux, il m’a échappé).
Et leur objectif est de propager la vision néo-libérale, non?
Et est-ce une réunion officielle ou privée? Si c’est officiel, c’est gênant car très peu démocratique (pas public, sélection sur base de l’idéologie et non d’un mandat). Si c’est privé, qui paye les frais (de déplacement, de police, etc)?
Davos, ok. Mais ici, ça ressemble à une réunion de révolutionnaires à ceci près que ces révolutionnaires seraient déjà au pouvoir.
Si des complots existaient seraient-ils assimilables à des superlobbies ?
Les lobbies existent-ils …..et si oui interfèrent-ils dans la rédaction des lois ?
Les banquiers trifouillent les possibilités mathématiques de faire du fric ..à la marge de la légalité et des contrôles (quel genre de test hAhAhA et à qui les contrôles?)…quand l’économie est stable.
Ils ne sont pas propriétaires des capitaux (pour faire court).
Ils obéissent aux ordres de ces propriétaires qui sont peu nombreux et possèdent aussi les complexes (militaro-industriels) dont on parle peu…et pour cause car ils inquiètent à juste titre.
Accessoirement ces grands groupes ou fonds d’investissement ..investissent aussi et beaucoup dans des chefs d’état.
Il est certes indispensable de « moraliser » la finance …pour le peuple.
Cà risque d’être sans effet sur ceux qui ont toujours tiré les ficelles et qui continuent de se goinfrer en nationalisant les pertes par marionnettes politiques interposées…quand ils veulent.
En cas d’échec une guerre est envisageable.
Est-ce hors sujet dans un fil qui est censé formaliser la future constitution pour l’économie?
Oui!!
@ tartar
Paul, aux fondements philosophiques du projet de constitution pour l’économie montre par quel chemin nous avons jusqu’ici souvent expliqué le monde par des extériorités. Nous sommes passés de dieux successifs, aux « deus ex machina », dont le complot constitue un des derniers avatars; avant peut-être que, contraints forcés, nous ne prenions en main notre destin et intelligemment décidions de trouver les moyens de ne pas finir comme moisissure à la surface d’une planète mourante.