Effectivement, fut un temps où l’avènement de l’IA devait signifier la libération du peuple et la réponse au changement climatique.…
*Godot est mort !*
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Même Tom Cruise est dans le filon IA, c’est donc qu’il est bon ! « L’Entité » cette fois, avec des lignes…
Enfin un économiste qui sert à quelque chose !
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Le Couesnon, dans sa grand’ folie, Autour d’une table a réuni Café crem’, chance et empathie A Pontorson, en Normandie.…
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57 réponses à “Le temps qu’il fait, le 8 mai 2009”
Les banques américaines et européennes n’ont pas été des victimes de la crise financière qui a éclaté aux Etats-Unis en 2008, mais sont coupables de l’avoir délibérément provoquée, estime mercredi une organisation américaine de journalisme d’investigation.
Le Center for Public Integrity estime à 25 le nombre d’organismes de crédits immobiliers dont les prêt à risques consentis sont à l’origine de la crise du marché immobilier qui a éclaté en 2007 et qui a provoqué la crise économique.
La plupart de ces organismes étaient détenus par des banques américaines et européennes ou bien n’ont pas pu consentir leurs prêts à risque, appelés “subprime”, sans la complaisance des banques, indique l’organistation.
“Les méga banques qui ont financé l’industrie des subprime n’ont pas été victimes d’un effondrement imprévu du secteur de la finance, comme elles l’ont parfois dit”, indique le directeur exécutif de l’organisation Bill Buzenberg.
“Ces banques ont, de manière délibérée, facilité le financement des prêts qui menacent maintenant le système financier”, ajoute-t-il.
Cette étude a été publiée alors que la Chambre des représentants américaine devait approuver mercredi un projet de loi visant à créer une commission d’enquête indépendante pour examiner les causes de la crise économique, sur le modèle de celle instaurée après les attentats du 11 septembre 2001.
Le Center for Public Integrity a indiqué qu’il avait étudié des données du gouvernement américain portant sur près de 7,2 millions de prêts à risques consentis entre 2005 et 2007, juste avant que la bulle immobilière n’éclate.
L’étude indique que ces 25 organismes de crédits immobiliers représentaient près de 1.000 milliards de dollars, soit près de 72% des prêts hypothécaires consentis à des emprunteurs peu solides.
Au moins 21 des 25 organismes ont été financés par des banques renflouées par le gouvernement américain, et 11 d’entre eux ont payé des sommes importantes pour éviter des poursuites judiciaires pour des abus.
Quatre de ces organismes ont reçu directement des fonds publics, parmi lesquels l’assureur AIG et la banque Citigroup. Parmi les autres banques citées figurent les Britanniques HSBC et Barclays Bank.
A titre d’exemple, l’ancien numéro un américain du crédit hypothécaire Countrywide Financial, racheté en 2008 par Bank of America pour lui éviter la faillite, a émis au moins 97,2 milliards de dollars de prêts à risque, selon l’étude.
“Les banques ont réalisé d’énormes bénéfices pendant que leurs dirigeants récoltaient des primes conséquentes jusqu’à ce que le marché immobilier s’effondre”, indique l’étude.
Source : AFP sur Romandie News
@ captainsky
Votre exemple de la grande distribution est parlant, en effet. Mais, pour jouer sur la trésorerie (sur le crédit fournisseur), comme d’autres activités commerciales jouent sur le crédit client pour faire leurs marges, il faut donc qu’il y ait toujours des consommateurs qui consomment. Aux USA, comme vous le savez, la consommation repose beaucoup sur le crédit revolving des cartes de crédit, très profitable pour les émetteurs des cartes. Il faut donc sauver le soldat consommateur, sinon l’édifice s’écroule et les jets privés finissent par rester sur le tarmac.
tiens, il semble que captainsky ne soit plus si rebuté par le repère de socialiste qu’il dénonçait dans un récent commentaire…
« nous avons perdu toutes les batailles, mais c’est nous qui avions les plus belles chansons. »
bonne soirée à tous !
sur l’affaire tf1
Quand on commence à tuer ses plus fidèles lieutenants à cause d’une opinion divergente, c’est que le naufrage es t proche (cf le film qui sort sur l’armée rouge japonaise). Ce comportement de la part de TF1 montre surtout la fébrilité du gouvernement et des médias qui le soutiennent à fond. Que ce gouvernement, ce président saute ? Que se passera-t-il ? La guerre (actionnaires retirant brusquement toutes leurs billes, crise internationale) ? C’est possible, allez savoir. Bon, que tf1 réintègre le cadre ! Sinon c’est l’effet papillon ! ! ! ! ! ! ! ! !
Je me souviens avoir rencontré quelques mois avant l’élection de Bill Clinton, un américain dans le train et avoir longuement discuté avec lui de l’Amérique, de la France et des espoirs que représentait alors l’élection prochaine d’un démocrate après les années Reagan.
La crise d’alors n’était pas la même que celle d’aujourd’hui, mais son analyse était intéressante et je le pense toujours d’actualité, peut-être même d’avantage…
Était-ce sa francophilie ou « europhilie », je ne sais pas, néanmoins il pensait que les européens et les français en particuliers avaient un immense avantage sur les étasunien, celui de ne pas se faire d’illusion sur leur propre pays, sur leur capacité à régler les problèmes ou sur leur supériorité vis à vis du reste du monde. Il nous pensait comme ayant de plus grandes facultés pour nous adapter à de nouvelles situations, ayant dans nos gênes l’expérience de la guerre, de la destruction, de la gloire et de la honte, ayant connu les invasions, l’occupation, la victoire et la défaite, ayant l’expérience des guerres de colonisation et de décolonisation, connaissant la culpabilité d’être des tortionnaires via militaires, policiers ou milices interposées et autres grandeurs et décadences qui siéent à toutes les nations européennes…
J’ai eu des échos à peu près semblables d’un officier français au Kosovo, comparant les méthodes américaines des militaires sur le terrain avec les méthodes françaises ou britanniques. Ces derniers ayant connus ce que je viens de citer plus haut, étant bien plus efficaces que leurs homologues américains.
On peut discuter de tout cela et le nuancer, certes, mais l’important est la perception de ces différences. D’autre part les attentats du 11 septembre, la gestion catastrophique de Kathrina ou la découverte de la torture pratiquée par l’US Army, sont venus écorner encore la vison que le monde et les étasuniens eux même avait des USA, la crise et son origine faisant le reste depuis 2008.
Tout à fait d’accord avec Zoupic par ailleurs, catalogué depuis longtemps d’anti-américaniste viscéral, d’écolo extrémiste ou de Cassandre réglementaire pour oser imaginer que notre monde ne soit pas la version bisounours vendue quotidiennement dans les médias officiels.
Je suis opposé aux embardées populistes et nationalistes de la gauche française, c’est tout.
Ensuite, F. Leclerc, vous avez raison, il faut bien entendu des consommateurs. La consommation américaine reste et restera tirée par le souffle de l’immigration. Le mexicain volant qui paie le kérozène de l’avion, c’est déja aujourd’hui!
Si on faisait entrer brusquement 2 millions d’immigrés en France demain matin, quel bazar ce serait, mais alors quel boom pour l’économie! C’est ce qui s’est passé pendant toutes les années 1970 en France. On se souvient à peine de l’arrivée de deux millions d’espagnols et de portuguais. Il faudrait relancer tout cela et organiser une immigration venue du monde entier, mais personne n’en veut.
On a beaucoup parlé du « stress test » des banques américaines.
Pour les amateurs, le rapport final est ici:
http://www.financialstability.gov/docs/SCAPresults.pdf
Un article très intéressant sur La Chronique Agora : http://www.la-chronique-agora.com/articles/20090508-1793.html
Si ce lien a déjà été proposé sur ce blog, merci de supprimer mon commentaire.
Huit semaines de hausse du CAC 40 : attention, danger !
par Philippe Béchade
Vendredi 08 Mai 2009
Extrait :
« Cette hausse est réglée comme du papier à musique, ou plutôt comme un programme informatique. Le plus singulier, c’est que des divergences baissières apparaissent mais le taux d’échec est de 100%, du jamais vu !
De tels mouvements d’expansion indiciels n’existent pas sans accroissement des volumes, or nous n’en détectons pas. Les acheteurs qui volent traditionnellement au secours de la victoire — ce qui marque souvent l’imminence d’un retournement à la baisse — ne se manifestent pas.
Tout fonctionne comme si n’y avait qu’un seul acheteur — il pourrait s’agir de la catégorie des investisseurs institutionnels — bien déterminé à tirer les cours le plus haut possible, en totale déconnexion avec toute forme de réalité économique ou d’anticipation conjoncturelle plausible. »
Peut-être que la crise est « moins » ressentie ici, parce que tout simplement, nous n’avons pas cessé d’être dans la morosité économique… !
@VBS
Tout à fait d’accord. Certaines régions comme la Wallonie ou Bruxelles vivent depuis longtemps dans la morosité mais emploient des trésors de debrouillardise pour survivre depuis très longtemps.
@VSB, Michel B
Idem !
Ceci est-il rassurant, mais à propos de terrible crise que nous rappelle souvent François Leclerc dans ses billets, ce Japon laminé, presque terrassé depuis 15 ans, eh bien il peut faire bon y vivre, croyez-moi.
Le pays est concentré, les infrastructures sont en place, et il faut les entretenir avec quelques cantonniers des fossés, mais ce Japon en crise correspond à la vie, au niveau de vie, que doivent avoir les gens vivant et travaillant sur l’archipel sans projet expansionniste.
Les exportations pour la gloire du Japon, c’est ce qui fait la fortune de ceux qui ont un hélicoptère pour aller jouer au golf. Si on doit juger les dégâts de la crise à voir moins voler de ceux-ci entre les buildings centre ville, et les greens périphériques, vive la crise.
Actuellement, le Japon ayant un réseau social un peu comparable à ce qui se fait en Europe, personne de la rue, ne comprend exactement ce que c’est que cette nouvelle crise mondiale … sauf quelques licenciés du job, et les employés des entreprises sous-traitantes voyant leurs horaires à être employer, baisser.
Tôt ou tard, il va y avoir re-discussions autour de ce que l’on appelle croissance, développement, et à qui profite l’activité, et pourquoi.
Le potentiel de la Chine dont ont parle souvent, son potentiel énorme, ses points de croissance enviés ? Bien sûr, ils n’ont rien construit et de bénéficient donc de rien. Et la situation de la Chine serait donc enviable ?
Dans nos pays développés, on a beaucoup moins de problème que partout ailleurs, par contre, la connerie étant la chose la mieux distribuée sur terre ( je vous le concèderais, à égalité avec l’intelligence ), il suffirait de s’arrêter de croire au bluff et au mensonge de la finance. Reste à déterminer la forme exacte de ce « il suffirait » si facile à évoquer.
D’ailleurs regardez ci-dessous. Il n’y a plus de problèmes pour l’essentiel…
http://finances.fr.msn.com/bourse/articlelatribune.aspx?cp-documentid=16674469
A propos du Japon, je ne suis pas allé vérifier, mais il semblerait que la population agricole y soit bien supérieure à celle de la France et comparable à celle de la Pologne… Quoi qu’il en soit, l’autosuffisance alimentaire y est peut-être supérieure à ce que l’on connait aujourd’hui en France en 2009 où l’agriculture est principalement une question de grosses exploitations « intensives ».
Barbe-Toute-Bleue, peut-être pourriez vous nous éclairer sur ce sujet que vous semblez bien connaître si je me souviens bien de certaines discussions passées.
@ Alexis
Si l’on se réfère à ce qu’écrit Yoshihiko Oyama ici, 6% de la population active japonaise est occupée dans l’agriculture, majoritairement dans de petites exploitations. L’indépendance alimentaire est loin d’être assurée avec 41% en 1998 (79% en 1979). Pour comparaison avec un de ses voisins, la Corée du Sud dépend à quasiment 90% de l’extérieur…).
Dans le Courrier International du 26 mars 2009, un article du Tokyo Shimbun mentionnait un recul du nombre d’agriculteurs japonais de 21 % entre 1960 et 2008. En fait, il y avait une erreur, corrigée dans l’édition suivante et le recul était en fait de 80%. Bien sûr, les causes de ce recul sont multiples, dont l’une au moins qui a trait à l’augmentation de productivité dans l’agriculture.
Les japonais sont tendanciellement très sensibles à la qualité de la nourriture et on ne plaisante pas dans ce domaine là. Vendre des produits périmés d’un jour peut amener des directeurs de grandes compagnies au bord de la démission, et au minimum à faire acte de contrition devant la population (scènes souvent amusantes pour les occidentaux).
Souvent dans une position subordonnée vis-à-vis des Etats-Unis d’Amérique, ils ont cependant décidé un moratoire sur les OGM. Je ne me rappelle plus exactement des termes, mais en résumé c’était un peu « étudions d’abord les conséquences des OGM sur la santé des américains et nous aviserons ensuite… ».
@ barbe-toute-bleue
D’accord avec vous sur le principe. Cependant, pour être souvent dans ce pays, les seuls hélicoptères que j’aie jamais vu volé sont ceux des secours ou de l’armée (japonaise ou US). Cela dit, peut-être que ce genre de comportement était fréquent du côté de Tokyo, que je connais moins que le Kansai ou le Sud.
De mon expérience, j’ai vu bien plus d’hélicoptères faire la navette du côté de Mafate à la Réunion qu’au Japon. Par ailleurs, j’avais lu une fois qu’à Sao Paulo il était commun pour les riches d’aller au travail en hélitaxi…
@ Paul et aux intervenants
Merci pour ce superbe blog, un peu déprimant parfois (si, si ;-)) mais tellement instructif. Et bon retour à Paul sur le vieux continent !
Kibou
@Alexis
Le Japon n’est pas en autosuffisance alimentaire puisque 60% de ce qu’on y consomme y est importé. Mais ces importations est un luxe qu’on s’est permis puisque le pays avait une balance excédentaire par les autres secteurs.
Par contre, il essaie de rester auto-alimenté sur le riz, qui, si on devait vraiment survivre avec quelque chose, y suffirait peut-être.
Ce secteur est très subventionné. Le kilo de riz coûte plusieurs fois le prix du cours mondial.
Ils ne sont pas aussi fous ou inconscients que les Brits, ils savent que si on perd une guerre, on ne pourra que compter sur soi. De plus, sur le territoire national, uniquement des exploitations familiale, alors qu’en Europe ou en Amérique du nord, on a plutôt des exploitations de plus en plus grandes, pouvant être très dépendante de filiale industrielle, avec de moins en moins de main d’oeuvre.
La structure familiale des exploitations du Japon pourrait expliquer le nombre de gens vivant encore à la campagne, et de la campagne.
D’ailleurs, quand dans les montagnes je croise souvent des vieux avec cette brisure à angle droit de leur dos ( carence alimentaire de la guerre, travail courbé des champs ) je constate le grand écart dans ce pays, entre la vie des citadins, et celle dans les campagnes, ayant parfois conservé un petit air tiers-mondiste…
Cela dit, le terrain étant ingrat, le confort alimentaire varié était plus facile à trouver en achetant à l’extérieur. Donc le Japon ne s’est pas plus casser d’efforts que nécessaire, à remonter les montagnes en terrasses, comme celles qui font les paysages d’Indonésie ou des Philippines.
S’ils n’avaient d’autre choix, ils le feraient.
La montagne, ici, est couverte de forêts, parfois primaires, une immense diversité spécifique sous climat très humide, chaud l’été, froid plus ou moins intense l’hiver entre le nord et le sud.
Dans les plaines, on a soit des villes, soit des champs ( riz majoritaire ) … Soit des golfs autour de Tokyo et d’Osaka … mais que voulez-vous, on réclame toujours très fort du statut social, surtout quand on ne peut pas suffisamment marquer la différence avec des pauvres trop proches …
@Kibou
effectivement, pour les hélicoptères je plaisantais, ce n’est pas Sao Paulo, et les régles de survols des zone habitées sont assez strictes.
Néanmoins, un riche Japonais a tous les passe-droits qu’il veut.
A Sao Paolo, c’est le vendredi soir que le ballet des hélicoptères est le plus impressionnant. Vers 5 heures, les riches s’envolent tel un essaim de guèpes pour aller s’enfermer dans leurs « condominiums fechados » (résidences fermées) du bord de mer, ce qui les change de leurs « condominiums fechados » des quartiers « nobles » de la ville.
Bien sûr ce type de mondialisation où le Japon (et l’Allemagne) fit « florès » est révolu pour plusieurs raisons à la fois. En plus, il y a actuellement un vieillissement préoccupant de la population japonaise. Ceci étant bien compris, il y a maint éléments dont on pourrait tout à fait s’inspirer s’agissant du Japon et ce qu’il peut et doit nous enseigner. Ça dépend de nouset pas des japonais.
Voici un dossier vraiment pasionnant sur le Japon et son économie dans:
http://www.chomage-et-monnaie.org/Documents_html/Japon_histo.html
À retenir!
Quelqu’un peut-il répondre à cette question simple. Le chiffre de 600 milliards de pertes sur les prêts (bad loans), avancé par Geithner dans le cas où le scénario le plus négatif prévu par les stress-tests se concrétise, représente-il les dépréciations à venir où comprend-t-il également les dépréciations présentes mais non encore évaluées? Où sont passés les 1-2 trillions d’actifs toxiques avancés par un certain nombre d’économistes?
carte de la crise en France :
Eco89 lance cette carte de la crise qui, peu à peu, grâce à vos contributions, constituera une véritable veille de l’emploi en France.
http://eco.rue89.com/2008/11/19/avec-vous-eco89-tient-a-jour-la-carte-de-la-crise-sociale
Merci à tous pour ces réponses sur le Japon et son agriculture. Mais attention, je n’ai jamais prétendu le Japon auto suffisant (je suis bête, mais pas à ce point), simplement voulu vérifier que le pourcentage de population agricole y était effectivement supérieur à celui que nous connaissons aujourd’hui en France. La réponse de Rumbo va tout à fait dans le sens de ma question… s’inspirer de ce qui marche ailleurs.
que savez-vous de la vie à côté de la folie ?
le retour de l’exil volontaire doit être nécessaire, la Californie brûle.
bons rêves, la voie royale.
Paul a l’aire très marqué de ses rêves, voir perturber.
Le retour de la faim ? Sommes-nous trop nombreux et avons-nous des ressources limitées pour que tout le monde vive ?
Loin de débattre qu en France, ou en Asie…c est mieux. Je crois que c est les frémissement du début de la fin.
Nous sommes dans un apparence qui est l ombre de la réalité. Et cette réalité nous rattrapera tôt ou tard, en France ou ailleurs.
On cherche à se préserver de tout ça. Le peut – on ?
Ceux qui se croyaient intouchables, se sont effondrés. Il n’y a lire les livres d’histoire.
Ainsi soit-il.
Amen,
Les lecteurs du blog m’envoient :
La richesse amassée est un fumier puant.
La richesse répandue est un engrais fertile.
(Proverbe anglais ?)
Étienne.
Je ne suis pas spécialiste des Etats Unis d’Amérique du Nord, où je n’ai mis les pieds qu’à l’occasion d’une escale d’aéroport, mais ce que j’en sais en ayant les oreilles ouvertes un peu à tous les vents, c’est que là-bas, l’ ARGENT est l’alpha et l’oméga de la vie quotidienne…
On s’évalue entre soi par son « income » que l’on a pas honte d’afficher, on bosse dur pour gagner de l’argent qui est le but de l’existence et le moyen de pallier tous les aléas de l’existence. Il n’est pas de situation qui ne puisse se règler à coup de Dollars, seul le nombre de zéros importe!
A ce sujet, une anecdote qui m’a conforté dans cette vision: Grand amateur de plogée sous-marine, mon âge me faisant préférer les mers chaudes, j’avais embarqué sur un bateau de plongeurs à Bora-Bora, en compagnie d’une société restreinte mais assez cosmopolite: plongeurs belge, polonais, espagnol et suisse francophone, et aussi, deux américaines à qui point n’était besoin de demander la nationalité tant on les identifiait à plusieurs dizaines de mètres à la ronde à leurs émissions sonores aussi perçantes qu’extasiées: « Oh, Ah, My god! So wonderfull!! »… Bref, des caricatures. Comme il est d’usage, au sortir de la plongée, nous échangions nos impressions: eau limpide, poissons multicolores et peu timides, chant des baleines en prime, bref, un instant de rêve comme on n’en voit que dans les dépliants touristiques.. Et au sortir de l’une des américaines, ayant éclaboussé tout son monde sur le pont comme il se doit, commentaire à la cantonnade: « Oh, Mon Dieu! j’ai vu pour au moins 2000$ de poissons là-dessous!! »
Le copain belge et moi, on s’est regardés… Sidérés!
Alors, c’est certain: pour un américain, perdre son argent ou les moyens d’en gagner, c’est la fin du monde!
Ici, on naît dans un corps social qui vous cocoone depuis votre plus tendre enfance: éducation, soins médicaux, allocations chômage, aides et indemnités en tout genres… Tout semble naturel et du coup, on se voit protégés…
Ce sentiment résistera-t-il au grand bouleversement mondial qui, n’en doutons pas est encore devant nous?
La suite sera « intéressante » comme le dit si justement Paul!
@j’aime mieux des débats plus techniques,jf