« Vers la crise du capitalisme américain ? » est épuisé depuis plusieurs mois. Bonne nouvelle : le livre sera réédité au mois d’octobre aux Éditions du Croquant qui publient la revue savoir / agir, la revue de l’association raisons d’agir. Je vous le rappellerai en temps utile. En attendant, voici la quatrième de couverture.
« La crise du capitalisme américain » parut en février 2007, soit six mois avant que la crise n’éclate véritablement. L’ouvrage avait été rédigé par Paul Jorion en 2005 alors qu’il travaillait pour Countrywide, le principal établissement de crédit immobilier américain, bientôt au cœur de la tourmente.
Le capitalisme américain étant alors triomphant, le manuscrit se chercha vainement un éditeur pendant plus d’un an. Quand la décision de le publier fut prise, l’éditeur, un peu sceptique, en modifia le titre, qui devint « Vers la crise du capitalisme américain ? » Le livre a repris son titre original dans la présente réédition.
La « crise des subprimes » éclata en août 2007. Le crédit s’était soudain tari sur les marchés interbancaires quand les prêts immobiliers américains, plusieurs milliers d’entre eux étant reconditionnés à la fois sous forme d’une obligation unique (« titrisation »), cessèrent de trouver acheteurs. La raison en était simple : ils essuyaient désormais de lourdes pertes, de trop nombreux emprunteurs appartenant au fameux secteur à risque des « subprimes », se révélant incapables de faire face à leurs engagements.
Limitée au départ aux États-Unis, la crise devait bientôt déferler sur le monde. Le portrait dépeint ici est celui d’une Amérique aux consommateurs surendettés s’engouffrant avec l’aide d’organismes de prêt complaisants et de banques d’investissement rapaces, dans une gigantesque bulle immobilière.
Si les États-Unis étaient bien les principaux responsables du drame, ils n’étaient cependant pas seuls car la Chine avait financé la bulle par ses achats massifs de Bons de Trésor et de titres immobiliers américains, poussant les taux d’intérêt à la baisse et encourageant du fait même le consommateur américain à acheter les produits Made in China en quantités colossales.
Lorsque la bulle creva, le capitalisme américain, entraînant le monde à sa suite, plongea dans une crise historique qui risque désormais de lui être fatale.
49 réponses à “Réédition de « Vers la crise du capitalisme américain ? »”
« Lorsque la bulle creva, le capitalisme américain, entraînant le monde à sa suite, plongea dans une crise historique qui risque désormais de lui être fatale. »
Et maintenant ?
Si elle doit être fatale, elle ne le sera pas uniquement pour les état-unis. Mais il y a fort a parier qu’il y a deux solutions la piste noir ou la piste bleue. C’est là ou la notion de temps prends d’ailleurs toute sont importance.
d’ailleurs j’y pense justement au « et maintenant ». A mon avis le système monnaitaire et dans l’enssemble excellant, si qui est mauvais se n’est pas le système mais bien se qu’en ont fait certains acteurs. C’est un peux comme le nucléaire c’est pour l’instant se qu’il y a de meilleur tant qu’il reste utilisé pour la production d’énergie. En tout cas la chute des ricains c’est aussi la chute des chinois. Et moi cela ça me va, puisqu’il faut bien choisir entre le pire et le moins pire.
D’ailleurs ont parle toujours de la dette US absorbé par les chinois qu’en est il de la dette européenne vis a vis des chinois.
Si quelqu’un a l’info, cela nous permettra de se faire une idée des futures manoeuvres monnaitaires.
Tout est possible …
Bonsoir,
Cette crise sera fatale au monde issu de 45, on ne devrait pas s’en réjouir trop vite car bien malin qui peut prédire ce qu’il y aura à la place. Qu’est ce que les Etats-unis sont prêts à faire pour maintenir leur leadership…
Maintenant, si percolation il y a, la première goutte sera tombé de Clairoix, là où ceux qui avaient courbé l’échine, qui s’était soumis à la logique sont aujourd’hui enragés.
En France, les conséquences sociales vont être dramatiques, les cités sont de vraies cocote-minute, l’économie informelle accusant également le contre coup de la crise. On s’en fout me direz vous pourtant c’est ce qui permet à plein de familles de garder la tête hors de l’eau. Car eux,la crise ils n’ont connu que ça…
et maintenant….
La crise du capitalisme Américain :
1) -est une bonne chose, les Américains sont allés trop loin.
2) -est une chose redoutable, car le leadership risque d’être repris par bien pire.
3) -on s’en fout, l’homme s’en sortira toujours.
Rayez les mentions inutiles…
« La crise du capitalisme américain »? Je ne pense pas du tout. Une faille des organes de contrôle? oui par contre, ne partons pas trop vite dans des conclusions qui sont hors de propos. La crise est certe très importante, les conséquences sont catastrophiques mais ne jetons pas ce système qui a permis bon nombre de personne de sortir de la misère. Nous avons uniquement fait les erreurs de nos grands parents…
http://lachute.over-blog.com
On serre les fesses, et on ne se prend plus la tête sur le nom à donner à ce gros bordel mondial.
Réédité vers octobre ? Peut être alors qu’il faut l’appeler « Quand nous allions vers la crise du capitalisme américain »
http://www.leap2020.eu/GEAB-N-34-est-disponible!-Ete-2009-La-rupture-du-systeme-monetaire-international-se-confirme_a3113.html
Pasque pour moi, et d’autres, en octobre, on sera pas « vers » mais en plein dedans.
On se focalise trop sur l’économie alors que ce n4est qu’un des aspects de cette crise. Et la démographie, l’énergie, l’environnement, l’agriculture etc… C’est notre mode de vie global, nos relations avec les autres, c’est tout ça qu’il va falloir repensé. C’est loin d’être gagné
@malik
Wake up.
Prends la pilule rouge, et sors de la Matrice.
Mais non, tout va bien. Regardez la bourse et les comptes des banques. 🙂
En plus, si vraiment ça coince, Sarkozy ira chercher la croissance avec ses dents. 🙂
En tout cas ce n’est que devant le ravin que l’ont prends conscience du précipice ou devant le mur pour celui de l’impacte. Mais, je pense, en tout cas je préfererais un scénario japon 1990 qu’uncénario 1929. Je pense que les consciences ont compris les erreurs de 1929 et que toute cette triche, c’est peut être,ont l’espére, le seul moyen d’eviter la descente trop rapide. Je pense que cette crise et surtout une crise de l’investissement démesuré et d’une production monnaitaire extravertie. Si ont veux faire baisser le volume monaitaire il y a deux moyen, réduire la consommation ou réduire les prix des biens consommer. Mais cela implique que les règles de production soient modialement les mêmes. Sinon ont a juste un vase qui est en train de se vider d’un coté pour augmenter d’un autre.
C’est un choix a faire entre le type de socièté que l’on désire vraiment. pour moi les régiment extrème ne sont valable quen dernier recours.
En tout cas pour les révoutionnaires, il a ceux qui veulent des changements, ceux là ont peut les comprendre. Par contre je pense que foutre le bordel chez nous d’une manière violente ne serait que donner a notre ennemi le plaisir de nous voir nous entre déchirer pour des causes qui ne sont pas les notres.
Une petite correction sur le post se n’est pas vraiment ennemi que le voulais dire mes plutot adversaire. Car dans l’advrsité ilm y a la notion de jeux et donc de règle, tandis qu’un ennemi il n’y a plus de règle.
Désolé pour l’emportement, c’est vrai qu’il faut être trés prudent, donc précis.
@malik
Oui les bulles ont sorti des millions (ou des centaines de millions ?) de gens de la misère ou de l’esclavage, pour les mettre dans une sorte de semi-esclavage, mais quand même avec un début de pespective.
@Paul Jorion
Il y a eu une convergence objective entre les intérêts chinois et américains, aucun peple n’a démérité, ce qui n’est pas le cas de certaines de leurs « élites ».
@athman
Vaste programme pour une nouvelle constitution, dont l’économie n’est effectivement qu’un des aspects … C’est clair et sûr qu’on va être tenus de partager, mais est ce que ce sera avec des partageurs …
@François78
Une nouvelle constitution??????????????
Faut arrêter de rêver, on ne constituera rien du tout!
Le plus fort, c’est à dire celui qui s’en sortira avec le moins de dégâts dictera sa loi sur sa zone d’influence. A la périphérie, ils auront droit à New-York 97 ou Los Angeles 2013 et sans Snake….
@athman
Waaahh… »Snake »
La private joke de ouf
ah tu verras tu verras tout recommencera tu verras tu verras
edith piaf rajoute qu’elle repart à zéro
et l’autre acquiesce: ah ça ira, ça ira… on se rapporche du temps des cerises, ça va nous changer des crises.
que d’excitation ce soir, dites… je comprends, une réédition comme celle-là, mais tout de même… c’est une bonne nouvelle en effet, voilà qui manquait à ma trilogie, bien mieux que starwars, merci l’auteur et son éditeur…
@athman
On en est à Gilbert Bécaud ici, ne fais pas tomber les 3/4 des lecteurs de ce blog dans un vortex spatio-temporel !
@coucou
« On en est à Gilbert Bécaud » c’est ton opinion ou tu t’arroges le droit de parler pour tout le monde?
De plus je n’en suis pas aussi sur que toi.Ce serait intéressant d’analyser la population qui fréquente ce site, age, csp etc…
Pour en revenir à Los Angeles 2013, on peut y voir des zones de non droit gérée par des chefs locaux, c’est déjà le cas pas très loin de notre chère France et même en France si j’ose dire…
QUESTION :
QUESTION :
Juste réédition ou mise à jour aussi ? 😉
@ coucou qui me propose de prendre la pilule rouge pour sortir de la matrice.
A défaut d’être réaliste tu es marrant! Faut arrêté de voir du rouge partout, il faudra bien un jour qu’on fasse le deuil du projet de société communiste.
Enfin, il n’y qu’en France où les gens parlent de nouvelle société, de nouveau système.
@ francois78
Ce n’est pas les bulles qui ont sortis les gens de la misère, mais un système qui fait ses preuves depuis le féodalisme. Il est vrai qu’il a néanmoins de très nombreuses défaillances: le creusement de l’inégalité sociale, la nécessité d’imposé de nouvelles règles qui suivent l’évolution du système….
Si quelqu’un connait un système plus efficace qu’il se prononce et l’explique..
1- ce n’est pas crise du capitalisme americain car les chinois l’ont repris.
2- stop le catastrophisme, mais faut dire que ça fait vendre…
3- et la bulle verte ? et la bulle sécuritaire ?
4- non c’est la fin des haricots, maitenant ç’est les petits pois.
@malik
Seriez-vous de ceux qui pensent que tout à déjà été dit, écrit, pensé?
Il n’y aurait donc aucune nécessité de réfléchir plus avant, nous devrions nous contenter de vivre sur nos acquis culturels?
N’y a-t-il donc rien à concevoir au delà des thèses de Marx ou de Smith?
Un système qui a fait ses preuves depuis le féodalisme dites-vous? Il me semble tout de même que quelques révolutions ont été nécessaires pour l’amender, car il n’était pas inscrit dans le marbre qu’il procure quelque progrès que ce soit a priori.