Voir et entendre Susan Boyle.
Le danger ne vient pas seulement de D.Trump, mais plus particulièrement de son ‘oligarque’ E.Musk, et l’on comprend mieux maintenant…
*Godot est mort !*
Le danger ne vient pas seulement de D.Trump, mais plus particulièrement de son ‘oligarque’ E.Musk, et l’on comprend mieux maintenant…
Le moment viendra où l’évidence d’une crise globale percutera les certitudes américainse, non ? Dans combien de temps une prise…
Je pense que préciser « universalisme patriarcal » rendrait votre propros beaucoup plus lisible mais peut-être me fourvois-je.
https://www.youtube.com/watch?v=VOtiNuUGjtU
Pas mal, mais il manque un cran dans le raisonnement de Thom (lap qui aurait pu être un joli thème…
@ Garorock 21h09 « Tu penses que si ….. Mélenchon se présente sans le NFP, il sera au deuxième tour? » Non,…
Anecdote. Le Monde (quotidien rectiligne). J’ai mis le même commentaire sur l’article adéquat (même image) hier lundi en début de…
@tata Dans la conscience des astrophysiciens cosmologistes 4/5 de la matière est de la matière « sombre » sur laquelle vous ne…
@Pascal Ce monde politique semble bien quantique et l’élection constitue une mesure avec la perturbation et l’incertitude associée (sur l’évolution…
Je viens de penser a une chose tres interressante. Je ne m’occupe des elections americaines aujoud’hui…. Le « mechant » ne devrait…
Allemagne Aristote bancor BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
93 réponses à “Le temps qu’il fait, le 17 avril 2009”
@ Alain
C’est bien tu mets le doigt sur la réalité de ce blog.
C’est le débat de la raison, au diable la sensibilité et le jolie conte de fée ici c’est Susan Boyle le produit marketing sans lifting sensé représenté l’espoir, le reve que peut laissé entrevoir pour certains le jeu télévisé, mais il ya pas de compassion quand on ne voit en ce jury et ce public qu’un amas de moutons réunis dupes et influencés par un quelconque producteur près de ses sous.
Laissons Susan vivre son reve et ses compatriotes etre heureux de la voir heureuse…
INTELLIGIBLE… ! Et puis quoi encore !?
Non mais sans blague, pendant que vous y êtes, dites que la vérité et la réalité ont été inventées !
ps : vous avez fini par me le vendre, ce Gesell…
@blackhole : « Je pense en effet que la médiocrité devient effectivement la norme. »
La médiocrité n’est-elle pas toujours la norme? Par définition…
@Moi
cfr poste Alain A 14.28
“Hé oui, en ces temps-là, mediocritas voulait dire « juste milieu », ce qui est toujours sa racine éthymologique. Qu’en langue française, le « juste milieu » soit devenu synonyme de « très bas de gamme » est peut-être aussi très significatif”
@blackhole et Moi:
Vous avez tous les deux raison. Oui, la médiocrité est le juste milieu, et oui, le juste milieu est très bas de gamme. Comment cela se fait-il? Grâce au concept mathématique de barycentre, ou encore « centre de masse ». C’est le principe mathématique qui régit notamment le fonctionnement de la balance romaine.
Quoi ? C’est un show télévisé ! Et La Marseillaise de Jean Renoir n’est pas un documentaire ?
@Tigue
Le juste milieu n’est pas le lieu de la Vérité. Ch
Oups, faux départ !
@Tigue
Le juste milieu n’est pas le lieu de la Vérité. Chacun ayant sa Vérité, avec un grand V, le juste milieu est seulement :
1) le positionnement collectif à adopter pour que l’on puisse vivre en société sans se battre en permanence ;
2) l’attitude individuelle à tenir pour essayer de se rapprocher de ce qu’on appelle « la vie bonne » quand l’on a renoncé aux Vérités révélées.
Maintenant, sur le mode sérieux : c’est l’histoire du verre à moitié plein et à moitié vide. Je n’ai pas la télévision et je ne l’ai jamais regardée, parce que c’est de la mise en scène : des reality shows jusqu’au journal de vingt heures. Mais c’est justement parce que mon attente est si basse que quand il s’y passe quelque chose – malgré toute la rouerie du montage – j’ai le sentiment qu’il est important de le relever.
« Susan Boyle, good for you ! ». Tant mieux pour elle !
@Paul et @David
je ne vais rien dire sur Susan Boyle maintentant, mais je l’écouterai volontiers.
Par contre, merci à Paul de parler si bien de Silvio Gesell, j’espère que cette prise de position incitera d’autres à prendre connaissance de ce livre
Je renouvelle monnoffre de l’envoyer à qui veut à mes frais:
Johannes.Finckh@wanadoo.fr
A propos, si la « monnaie fondante » ne serait pas ce qui nous faut pour « briser » le pouvoir de l’argent, auriez-vous des idées lud « applicables » à proposer?
Le livre de Gesell: l’ordre économique naturel » traduit en français et publié en 1948.
Le texte original, écrit en allemand, date de 1916, les premiers textes de Gesell datent de 1891 où il analyse les crises argentines de l’époque.
Pour rester hors du sujet et vous reposer du storytelling, je vous conseille un autre excellent membre de la famille :
TC Boyle, auteur entre autre de « Si le fleuve était whisky » « 25 histoires d’amour » « histoires cruelles ». Autant d’histoires très loufoques et très méchantes sur les classes moyennes contemporaines que nous sommes ou que nous rêvons de rallier en faisant le dégoûté.
oui l’émotion est cultivée dans ce genre de show, mais peut-être la surprise fut-elle réelle dans le cas de cette Susan Boyle. Merci en tout cas à Paul, j’ai pris plaisir à l’écouter moi aussi.
Et oui, je trouve que c’est une bonne leçon pour montrer que malheureusement l’authenticité n’a pas droit de cité dans la vitrine médiatique.
Puisque l’heure est à la culture, je suis preneur de chanteurs-poètes talentueux qui disent des choses autres que le ciel est bleu. J’en suis réduit personnellement à n’écouter que des gens disparus. Y en marre !
allez, j’en poste deux pour nous faire du bien, j’espère que ceux qui écouteront apprécieront; ce sont 3 chansons de Caussimon qui a écrit pour beaucoup de grands artistes (Barbara, Ferré…)
http://video.google.fr/videosearch?q=caussimon&oe=utf-8&rls=org.mozilla:fr:official&client=firefox-a&um=1&ie=UTF-8&sa=N&hl=fr&tab=wv#q=caussimon+les+coeurs+purs&hl=fr&emb=0&client=firefox-a
http://video.google.fr/videosearch?q=caussimon&oe=utf-8&rls=org.mozilla:fr:official&client=firefox-a&um=1&ie=UTF-8&sa=N&hl=fr&tab=wv#q=caussimon+nous+deux&hl=fr&emb=0&client=firefox-a
http://video.google.fr/videosearch?q=caussimon&oe=utf-8&rls=org.mozilla:fr:official&client=firefox-a&um=1&ie=UTF-8&sa=N&hl=fr&tab=wv#q=caussimon+gauchiste&hl=fr&emb=0&client=firefox-a
PS: je ne sais pas comment incruster directement l’écran…
Ce n’est pas pour casser la démonstration mais que Susan Boyle n’ai pas percé jusqu’à ses 47 ans est tout à fait normal. En chanson, en musique, en dessin (ma partie), il y a des gens très doués oubliés de partout. Et ce n’est pas forcément une question de physique, de chance ou d’origine ; bien souvent c’est surtout une question de détermination. Mais franchement, faut il vraiment montrer ce monument de world music pour rappeller que la célébrité et le talent n’ont décidément que des rapports distants ?
http://www.youtube.com/v/Us-TVg40ExM&hl=es&fs=
vous aimez ce qu’elle chante?
Et ben dites lui, elle vient de causer là y’a 6 minutes…
http://www.youtube.com/watch?v=Il5TBgD9kHI&feature=related
@ Speudo,
Si cela peut vous rassurer on cherche parfois à se faire des idées sur les autres en discutant ici ou là, en prenant l’avion ou le métro, est-il blanc ou noir, bien habillé ou pas dans ses commentaires, préfère t’il aussi d’abord parler
de ce que moi je préfère voir ou entendre à ce sujet, pense t’il comme moi au sujet de ce genre d’émission très mièvre, et puis après bien sur on recherche à s’en convaincre dans ses premières impressions, très important de s’en convaincre aussi à plusieurs, mais moi bien sur ce n’est pas pareil je ne tombe pas dans le panneau, le sujet de l’émerveillement oui et après dans une réflexion de groupe ? Non moi ce que je préfère c’est surtout nous rappeler que ce genre d’émissions bein c’est plutôt ceci ou cela comme d’habitude, bref comme hier quoi. Et vous venez me dire que mon état d’esprit est moins zen ou zazen que le votre oui et après, en m’en citant même la liste de gens qui partage votre position, vraiment, enfin si cela peut vous faire plaisir ou vous donner raison à plusieurs…
On dit encore que plus on recherche zazen avec sa tête et moins on la trouve…
Bon ! Maintenant que les derniers wagons du train ont l’air d’être passés à grand fracas, je vais vous dire ce que j’en pense, assis posément sur les rails.
Jadis, entre l’avènement du système télé radio et la diffusion quasi sans support du son numérique, le schéma était simple. Vous aviez du talent, vous bouffiez x. temps de la vache enragée, puis un jour vous passiez une fois à la radio et/ou à la télé et votre talent explosait à la face de tout le monde, lequel n’avait que les dits transistors ou petits écrans pour se sublimer à heure fixe dans l’émotion artistique.
Les producteurs mettaient alors le paquet et roulez jeunesse vers la route du succès, via l’industrie de la musique en boîte. Le talent réalisait ensuite l’écrémage, le pire disparaissait, le meilleur tenait la route, et l’avantage indéniable de ce système est qu’il produisait beaucoup de meilleur. La faible concurrence entre les chaînes et les stations –eh oui chers libéraux- garantissait la qualité et l’hétérogénéité de l’expression artistique (pensez tout de même que l’histoire de cette musique extraordinairement riche qu’est le jazz est liée à l’histoire de la radio).
La « libre concurrence non faussée » (appliquée au solfège cette expression me fait irrésistiblement marrer) qui a déferlé à partir des années quatre vingt sur des médias démultipliés a tué la poule aux œufs d’or. Comme toute concurrence débridée elle a aboutit à la standardisation des produits par soucis d’adaptation à un goût du public présumé « moyen », et surtout à la noyade de la diversité dans le melting pot commercial, c’est-à-dire la soupe.
Ce massacre, qui a produit beaucoup de lassitude dans le public mais qui n’a pas fait que des pauvres dans l’édition musicale, s’est vu récemment battu en brèche par le nouveau vaisseau interstellaire que représente la diffusion numérique par internet. D’une part parce que le public –surtout les jeunes- y voient un moyen imparable d’échapper à « l’impôt daube » exigé par les marchands de musique du temple, et surtout parce qu’une foule de nouveaux talents y a vu un moyen de se faire connaître et de s’organiser hors des circuits imposés. Il est connu que certains artistes mettent leurs œuvres à libre disposition du public sur le net sans accuser le coup dans leurs ventes, mais en les obligeant par contre à consacrer plus de temps à la scène, c’est-à-dire à la musique vivante.
Les anciens circuits n’ont désormais plus le choix pour survivre à cette offensive là. Il leur faut désormais à nouveau lancer sous les feux de la rampe des « produits » qui ne répondront plus qu’à un seul critère : le talent, rien que le talent, et sans égard pour les études de marketing. Bon, la Mère Boyle, ce n’est pas Billie Holiday, mais même un producteur appareillé –un producteur normal je veux dire- était capable de discerner qu’elle possédait UNE VOIX. Quant au recadrage de cette histoire dans un scénario de lutte des classes, je suis d’accord avec ceux qui pensent que l’on rentre là dans le scénario convenu.
Personne ne m’écoute ? Pas grave ! C’est tellement agréable les chemins de fer au printemps après le passage des trains. Et n’oubliez pas de vous poiler avec TC Boyle !
En complément de ce qui précède, une vieille histoire racontée jadis par Coluche sur Europe 1 (avant de se faire lourder) :
Un lapin aveugle rencontre un serpent aveugle sur un tronc d’arbre tombé en travers d’une rivière.
-Bonjour, qui êtes vous dit le serpent ?
– Comment ça, qui je suis, dit le lapin, vous ne le voyez pas ?
– Non je suis aveugle.
– Ah ! Vous aussi ! Et bien essayez de deviner autrement ?
– Voyons voir… Vous êtes chaud… Vous êtes poilu… Vous avez de grandes oreilles, vu ! Vous, vous êtes un lapin !
– Gagné ! A mon tour… Vous êtes froid… Vous êtes visqueux… Oh ! Vous n’avez pas du tout d’oreille ! Vous, vous êtes directeur d’une maison de disques !
Concernant les monnaies fondantes et notre rapport à la richesse, je vous invite à visionner cette conférence de Patrick Viveret « une nouvelle approche de la richesse, pour un développement humain soutenable »
http://www.alpesolidaires.org/conference-de-patrick-viveret-une-nouvelle-approche-de-la-richesse-pour-un-developpement-humain-sout
@Daniel
Plus largement, et ce, dès le premier commentaire de Jean-Baptiste, il était plutôt question de « tout le monde croit avoir un talent pour mériter aller jouer dans la cour des grands nantis … » et parfois certains ont réellement quelque chose de si spécial, que la vision des autres s’élargit quand ils le découvrent.
Donc, les talents ne couvrent pas seulement le domaine musical … même si la musique ( bon exemple ) sachant se répandre dans l’espace et recouvrir celui 3D de notre ondoiement gestuel, occupe une position privilégiée, qu’on lui porte attention et concentration, ou juste pour embellir inconsciemment notre quotidien.
Etant moi-même un idiot musical particulièrement affligé, et affligeant, je ne bénéficie que de la musique écoutée par d’autres, y compris au supermarché, et y trouve vraiment bon entrain à acheter deux paquets de carottes, alors que je ne venais que pour un seul.
On devra déjà étendre cette utilité instillée de la musique, à toutes les formes d’arts présents dans notre société. Malheureusement, la perversion fait que souvent, ces beaux ( ou moins beaux ) objets sont détournés, trafiqués, pour alimenter un marché, au lieu de rester un moyen de libérer l’homme, sans parler des artistes qui seraient bien prudents de pratiquer un autre job.
Donc, plus largement, le talent n’est pas mis à la disposition de la collectivité, surtout si il venait perturber les équilibres d’un marché à retombées financières solidement tenu par des intérêts à traire une rente. Ah oui. On est bien au cœur du sujet.
Et on touche donc tous les domaines, où les talents sont très mal employés, et si mal détectés, à commencer par les écoles, qui, bien que s’améliorant, sont encore, et presque partout me semble t-il, des moules d’usines, assommant tout ce qui peut sembler de dissident.
La bonne nouvelle est donc que nous avons une magnifique marge, si ce n’est plage, et même plage à plusieurs rangs de dunes, de progressions à accomplir, ce qui va nous tenir alertes et occupés pendant de nombreuses années, à chercher à mettre toutes les choses à leur place … et surtout à enlever celles qui n’auraient rien à y faire …
Je vais écrire un dernier billet sur ce sujet en me rapprochant du billet qui me précède de Barbe-toute-bleue. En effet mon propos touchait plutôt le talent en général et non pas celui ci en particulier, aussi le fait que la plupart du temps il est souhaitable de le cacher d’une part par la personne qui a ce talent et d’autre part par ceux qui ont la main sur l’économie. En effet il y a un problème de seuil : en dessous d’un certain seuil être meilleur que les autres de façon évidente et en n’étant pas protégé vous met dans la situation délicate d’être envié jalousé etc.. sans en avoir les privilèges argent ou relations qui vous protègent par ailleurs et vous reconnaisse, donc le seul moyen aujourd’hui de passer ce seuil est que d’une part vous ayez atteint un niveau ou aucune discussion ne soit possible, sauf par les insensibles et sourds mais qui de toute manière ne voient rien, et de plus que vous le fassiez presque devant le monde entier. Cela est quand même navrant pour tout ce qui pourrait être intermédiaire et représente donc un gâchis considérable à mon avis. Personnellement je fais de la musique mais d’un instrument tellement encombrant, considéré comme désuet et tellement connoté que même si j’étais bon ça ne peut pas passer dans une émission télé cela m’évite des rêves idiots auxquels je préfère plutôt des choses simples de la vie et que finalement même si ce n’est pas un talent à proprement parler ce que je préfère chez les gens est la gentillesse indépendamment de toute qualité intellectuelle artistique ou autres que je veux bien reconnaitre par ailleurs. (un peu tarte mais bon j’ai un côté comme ça)
rentabiliser talent déclencheur d’émotion //? monnaie et/ou monnaie fondante ????????????????????????????????
Qui tire les ficelles de ce qu’on valorise ou de ce qui nous émeut?
Personne ou pas grand monde, si d’une part on prend quelque distance avec ce qu’on valorise ou qui nous émeut, si d’autre part on raccourcit le circuit d’échange de soi à l’autre – autre déclencheur de l’émotion ou producteur d’un bien ou service valorisable.
Un chiffre indiqué ci-dessus montre bien que le talent de Susan a déjà plus rapporté aux actionnaires de la TV qu’ à Susan elle-même! Quel monde de oufs….
nous aussi, nous avons honte…
nous avons honte car Paul Jorion devrait être reconnu, et au moins conseiller d’une grande Cour, d’un gouvernement, d’un gouvernement européen !
une vraie psychanalyse ce blog ; enfin, c’est gratuit… alors y paraît que pour l’efficacité, j’sais pas…
quelqu’un sait-il si c’est payant sur le blog d’Attali ?
http://www.rue89.com/2009/04/19/le-buzz-susan-boyle-marketing-cynique-en-temps-de-crise
la téléréalité ou le dernier avatar glauque que la télé a sorti pour nous faire croire qu’elle transmet de quelconques informations sur le monde.
Belle étanchéité à l’émotion, pour beaucoup, ce qui n’est pas une force.
C’est la meilleure façon de louper tout ses grands rendez-vous.
@tous
sur l’air de
« A moi, on ne me l’a fait pas… »
gloriole assez frenchie dans l’art de bouder son plaisir d’un air entendu et initié
dommage pour ceux qui s’approchent du grand père de Vincent et ont oublié l’art enfantin de l’enchantement
finalement n’a-t-elle pas quelques bons cotés cette société qui nous permet de partager ces émotions (presque) pour rien ?
@ Syl
Non, il y a un demi-siècle, quand j’étais enfant de coeur, je préférais la messe : c’était en-tiè-re-ment gratuit !
Il est un vrai que je me régalais déjà d’escargots et de cuisses de grenouilles, que j’avalais du bout des dents, avec un air entendu et un rictus méprisant.
Parfois je citais même Descartes, en recrachant un os !
J’avais dix ans.
Certains commentaires me remettent en mémoire une définition d’ Oscar Wilde
–> » Qu’est-ce qu’un cynique ? C’est un homme qui connaît le prix de tout et la valeur de rien. »
Ce qui me frappe , ici , moi le prolétaire de service , c’est que sur un sujet aussi anodin , mais tellement décalé par rapport à vos discussions très techniques ( Je confirme que pour un prol il est diffcile de vous suivre) il apparaît entre vous d’énormes différences de sensibilités et dans la perception que vous avez de l’humain.
Ce qui me semble , a priori , être un énorme handicap dans vos réflexions liés à la construction d’un modèle , d’un monde » meilleur »
C’est peut être à cause de cela aussi , que les intellectuels n’ont jamais pris les rennes du monde.
Les politiciens , les dictateurs , les religieux jouent sur les émotions eux.
Voila, c’était une réflexion faite en passant.
Cordialement
@ Valjean
Je suis peut-être plus prolétaire que vous, et je connais autant la valeur du « net à payer » que le prix de ce que j’achète, ou n’achète pas.
Vous semblez savoir aussi que l’enfer moderne est pavé autant de bonnes émotions que de bonnes intentions (généralement on associe les deux quand il s’agit d’aller bombarder le pékin). Appelez donc cynisme si vous voulez la vigilance face à cet état de fait (d’où il est, Oscar doit me comprendre) et puis ce sujet là, pour faire référence aux foules sentimentales de Souchon, n’est pas si anodin que vous le dites.
Je ne vois pas non plus ce que l’uniformisation des sensibilités apporterait à la construction d’un monde meilleur. Voltaire n’avait guère d’affinité avec Rousseau, et on ne peut pas dire qu’ils se soient fait humainement beaucoup de cadeau. Il est arrivé pourtant que le monde soit un peu meilleur grâce à ces deux là. Accessoirement, la construction d’un modèle (global, dit-on) est la démarche majoritaire en ces pages, mais ce n’est pas la mienne.
Pour finir, des intellectuels qui jouent sur l’émotion autant que ceux que vous citez (ils viennent alors manger dans leurs mains) je peux vous en affréter des wagons, surtout par les temps qui courent. Tout le problème est là, les intellectuels ne prennent pas le pouvoir parce que leur statut, ou l’espoir d’en décrocher un, leur laisse à penser qu’ils peuvent s’en dispenser. La condition d’intellectuel étant en train de se diluer (la preuve, nous sommes là tous les deux) il n’est pas impossible que les choses changent…
Bien le bonjour à Thénardier (il parait qu’il a été racheté par Sodexho ?)
Quel est l’orthographe du nom de l’économiste dont parle Paul dans sa vidéo.
Merci.