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*Godot est mort !*
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65 réponses à “Le temps qu’il fait, le 10 avril 2009”
@ kabouli
Johannes m’a devancé : le propre de la religion n’est-il pas, au contraire, d’apporter des réponses toutes faites, de dimension purement humaine, à une question qui dépasse la dimension humaine ? Pour moi il n’y a pas grand-chose à comprendre dans la religion.
L’erreur dramatique de l’humanité depuis 2000 ans a été de confondre spiritualité et religion. La première élève l’homme et le libère, la seconde le rabaisse et le maintient prisonnier dans sa condition humaine.
@ candide et finckh
N est ce pas un peu plus compliqué tout de même?
Je crains que oui…
Dire « la religion » n’est qu’abaissement, c’est aussi un moyen de lui ôter toute dimension politique légitime. Ce qui est bien dommage, parce qu’elle n’est pas en son coeur autre chose que cela (exceptions notables: le christiannisme et le bouddhisme). Tout est parfait dans le meilleur des mondes quand la religion est réduite au spirituel d’individus atomisés repliés sur eux-mêmes… Le « credo quia absurdum », typiquement chrétien, est également un rejeton tardif de l’existentialisme chrétien (la forme romantique du religieux)… et ne saurait donc s’appliquer à d’autres traditions, voire même au christianisme lui-même, en toute rigueur (les thomistes méprisent cette justification de la foi)
Qu’une foi/ spiritualité ait besoin de s’incarner dans le monde, voilà qui pose « problème » dans des Etats sécularisés.
Il n y a, en effet, que deux alternatives fondamentales au problème humain: l’Etat ou la Religion (au sens large).
Thomas essaie de justifier rationnellement la Foi devant la raison. Maïmonide essaie de justifier la raison devant la Loi juive. 2 démarches inversées, pour un problème fondamental qu’ils sont les seuls à avoir posé en toute rigueur.
Celui qui a la foi ou une « spiritualité », en quoi a t-il besoin de la philosophie (au sens occidental du terme)? Pour les musulmans, le kalam n’est qu’un médicament pour soigner: tenter de démontrer par les voies de la raison l’existence de Dieu ou autre n a aucun intérêt, et la théologie n’y a jamais eu, pour cette raison, ses lettres de noblesse.
L’Europe chrétienne a choisi de rendre à Cesar ce qui est à Cesar (les débats sur la laïcité ne sont qu’une longue discussion sur ce qu’il convient exactement de lui laisser, et pourquoi) et donc de poser le problème de l’intégration de la religion dans l’Etat, supposé être la meilleure forme d’organisation de la communauté politique (Cite-Etat, Etat impérial, Etats Nations…). L’Islam ou l’Hindouisme ont également choisi d’accorder à Cesar ce qui selon eux lui revient de droit, c’est à dire… rien!, et donc de poser la question de savoir comment ses fonctions régaliennes doivent être pensées/assumées à l’intérieur de la Religion comme seul mode légitime d’organisation de la communauté politique (car soit-disant fondé sur ce qui est le plus elevé). Pour eux l’Etat-Nation n’est qu’une forme de religion politique parmi d’autres… et ils parleraient plus volontiers de Religion-Cite, par exemple, que de Cite Etat. Pour eux, la langue que parlent les philosophes politiques athées ne fait qu’esprimer les préjugés/présupposés indémontrables de leur religion d’athées/agnostiques.
Chacun arbitre comme il veut/ comme il peut, mais dire que la religion est « abaissement » et la spiritualité « élevation », voilà encore une idée « dans l’air du temps », « politiquement correcte », « européo-centrique », qui se simplifie outrageusement le problème dès le départ, pour mieux pouvoir se donner l’air de l’avoir résolu ensuite. Cela dit, si effectivement le spirituel élève et que la religion abaisse, alors le souci des affaires d el’Etat également abaisse (souci du bien commun bassement prosaïque, et comme on l’a vu la religion est une instance fondamentalement politique, forme concurrente de cette autre instance politique qu’est l’Etat), et il faut donc admettre que le but de l’organisation de la communauté est de permettre à ses membres de pouvoir mener chacun pour lui-même cette quête spirituelle. C’est alors de toute façon un autre modèle que celui que nous construisons, fondé sur l’idée qu’il n’y a rien de spirituel en l’homme, ce dernier n’étant qu’une illusion réductible à des interactions psycho-physique. Même débarrassée de la gangue de la religion, la spiritualité (ou sa possibilité), est quelque chose que nos sociétés occidentales rejettent de manière viscérale, car cette reconnaissance remet en cause à la fois les fondements qu’elle se donne et les fins qu’elle poursuit qui justifient en grande partie son organisation actuelle. Il y a un lien, indirecte mais profond, entre « le bouddhiste est un nevrosé qui s’ignore » ou « Dieu habite le cerveau droit » ou « le coup de foudre – et donc l’attirance amoureuse – est une question de phéromones et les idéologies politiques responsables de ce à quoi nous assistons (l’avidité de quelques uns à bon dos).
Bonjour,
je trouve très intéressants les articles publiés sur ce blog, un grand merci à son auteur,
les discussions aussi, elles donnent envie d’y participer
pour ce qui est de la rationalité, je crois qu’il faut revenir au sens des mots,
tel que défini par le dictionnaire :
raison = faculté qui permet à l’homme de penser
rationnel = 1. qui est fondé sur la raison 2. qui est déduit par le raisonnement (donc qui n’est pas empirique)
rationalité = caractère de ce qui est rationnel
partant de là, je ne vois pas trop en quoi la raison en elle-même serait à incriminer
dans le tournant qu’à pris la modernité et dans la crise actuelle
la raison est juste un instrument, un moyen dont on se sert pour atteindre des buts
par la raison on a pu trouver des remèdes contre des maladies
comme on a pu trouver des moyens de détruire des êtres humains
on entend aussi des accusations contre la technique,
mais elle est un instrument elle aussi
ce qui est donc à questionner ce n’est pas l’instrument mais le mobile, l’intention de celui qui s’en sert
ici on débouche sur l’éthique : elle dit ce qui est bien et ce qui n’est pas bien
quelle est l’éthique de la modernité ?
on pourrait la résumer ainsi : « une autre vie étant hypothétique, est bien ce qui est bon pour l’individu,
ici et maintenant »
or, il s’avère que les individus ont des conceptions différentes :
un tel pense : « est bon ce qui est bon pour moi, et peu m’importe autrui »
un tel autre pense : « est bon ce qui est bon pour moi, mais je dois aussi me soucier d’autrui »
on peut dire sans se tromper que la majorité massive des individus est dans le premier cas
( je n’ai pas encore vu de gens, contents de ce qu’ils ont, sortir dans la rue et se battre pour que d’autres
aussi aient ce qu’eux, ils ont )
la société moderne se configure donc selon le principe majoritaire du « chacun pour soi »,
ce qui implique la concurrence entre individus
des hiérarchies sociales se constituent (par l’héritage et/ou par les différentes possibilités d’obtenir de l’argent)
et il y a aura un bas et un haut de l’échelle
la société moderne est telle qu’elle est parce qu’une majorité de gens, plus ou moins
consciemment, en ont décidé ainsi
évidemment, ceux qui sont dans le second cas ont du mal à fonctionner dans une telle société,
mais comme ils sont trop peu nombreux pour faire société à part, ils doivent rester dans celle qui est
la plupart vont s’y accommoder tant bien que mal (en s’entourant de gens qui pensent comme eux,
en faisant des dons, en militant en faveur des plus démunis, en se consolant par l’esthétique : art, nature… )
certains vont chercher des solutions en étudiant la philosophie et les sciences dites humaines
certains (partis politiques dits radicaux de gauche ) vont vouloir changer la société et la faire fonctionner
selon le principe contraire, celui du partage : bon courage à eux, ils devront se battre contre une majorité
( et auront la surprise de voir que souvent ceux-même qui ne sont pas avantagés par la société
ne se rallient pas à ce combat )
les chrétiens croyants vont persévérer dans leur croyance ( ils sont les plus chanceux, pour ainsi dire,
leur foi leur donne courage et espérance )
certains, enfin, sceptiques quant à ces solutions, se trouveront dans une situation de perplexité :
ayant envie de vivre et ne trouvant pas leur place
personnellement je suis un peu dans ce dernier cas : la vie ma paraît une belle chose
et en même temps je me demande ce que je fais dans ce cirque
une solution que j’ai trouvée c’est de croire que la société actuelle n’est qu’une étape
d’une vaste progression : quand on regarde vers le passé on voit, en effet, beaucoup de progrès
dans la manière dont l’homme se comporte envers son semblable
rien n’interdit de faire l’hypothèse que cela va continuer, non ?
@sylvie
ce que vous écrivez me convient bien;
cependant, j’aimerais que davantage de personne s’intéressent au côté « irrationnel » qui a présidé à l’émission de la monnaie actuelle, pour qu’ell soit « réserve de valeur » et objet d’échage à la fois.
C’est totalement irrationnel, et de cette irrationnalité découle le capitalisme tout entier « sans qu’il n’y ait besoin d’identifier la mauvaiseté de qui que ce soit en particulier ».
Car avec un tel objet « irrationnel », la rationalité impose à chacun de chercher le profit au détriment des autres, et il n’y aurat jamais des échanges « équitables » ni durables ni rationnels possibles, mais seulement des « coups ».
L’irrationalité de la « monnaie actuelle »?
Aristote déjà, il y a plus de 2300 ans, définit la monnaie par trois fonctions : unité de compte, réserve de valeur et intermédiaire des échanges.
Qui plus est, en quoi est ce irrationnel ?
Bonjour Paul Jorion,
Cette petite vidéo m’a un peu scotché je dois dire. Un homme sérieux et cultivé comme vous, énoncer que le « Christ » a fondé une nouvelle religion et diffusé un messages d’idées neuves pour enfin terminer sur son horrible mort avec in fine la mise en parallèle avec Socrate, cela m’a laissé un peu pantois pour le moins.
Vous parlez de jésus christ comme d’un véritable personnage historique, à ce sujet auriez-vous quelques éléments à avancer concernant son historicité et la nouveauté de son message ? Je serais curieux de lire sous votre plume les arguments qui vous amène à en parler ainsi.
Au plaisir de vous lire.
@ Vincent
Où ai-je dit que Jésus-Christ avait existé ? Parce que je dis qu’on commémore son martyre et sa mort ? Le christianisme existe, l’épitre aux Corinthiens existe, le film de Pasolini existe, « Les Misérables » de Victor Hugo existe…
J’avais un ami très cher, Georges Miedzanagora, qui pensait que Socrate était un personnage de fiction. Nous passions quand même des heures à parler de Socrate.
@ Vincent
Je m’apprêtais à faire un commentaire sur la réalité historique du christ et voilà que vous l’avez écrit à ma place ! Tant mieux.
Donc, pour mois aussi l’existence de Jésus n’est pas une vérité historique. Il y aurait des références à des personnages important des textes religieux, mais absolument rien que les historiens aient pu retrouver sur Jésus. Au mieux il est possible de faire référence aux textes, mais faire référence à ces idées me gène aussi.
@ Antoine
Sur : « la religion est “abaissement” et la spiritualité “élévation” « , se souvenir des déclarations du candidat Sarkozy en 2007: Sarkozy voulant liquider “Mai 68”, liquider le relativisme intellectuel et moral… Mais aussi ces idées contre la laïcité: » On ne peut pas éduquer les jeunes en s’appuyant exclusivement sur des valeurs temporelles, matérielles, voire même républicaines […]. La dimension morale est plus solide, plus enracinée, lorsqu’elle procède d’une démarche spirituelle, religieuse, plutôt que lorsqu’elle cherche sa source dans le débat politique ou dans le modèle républicain. […] La morale républicaine ne peut répondre à toutes les questions ni satisfaire toutes les aspirations. »
Si ces discours ont été prononcées, publiquement par des politiques, c’est que ces idées sont, ou étaient, partagées par une certaine classe politique avec un objectif certain. Lequel ? Ressembler à nos voisins États-uniens ? Pays ou le taux d’Athées est le plus faible des pays « développés/riches », mais en croissance rapide…
@ antoine
Pour moi la finalité première de la religion n’est absolument pas politique, même si elle prétend (à juste titre dans une certaine mesure) peu ou prou réglementer la manière dont les êtres humains doivent interagir entre eux. Mais je crois comprendre votre point de vue, qui n’est pas antinomique avec le mien si l’on accepte de poser la dualité de la religion. Je pense qu’il convient de distinguer sa composante spirituelle (ma vision de la religion) de sa composante organisationnelle (votre vision « politique »). Mais la réduire à son application politique me paraît être une erreur fondamentale, qui induit un mélange des genres extrêmement dommageable, car pour moi, je le répète, la religion n’a pas pour vocation à servir de plateforme politique. Dans certains pays où c’est le cas, on constate d’ailleurs d’effroyables excès (cf. votre paragraphe « Rendre à César »).
En outre, ma formule se plaçait exclusivement dans le cadre de la spiritualité, et l’abaissement dont je parle est précisément celui de cette spiritualité. En d’autres termes, enfermer une quête spirituelle dans un carcan religieux est pour moi plus qu’une simple aberration, un véritable non-sens.
Je trouve cette affirmation également très réductrice. Il est certain que si chacun cantonnait ses convictions religieuses ou spirituelles à sa sphère privée, cela permettrait d’éviter les différends d’ordre religieux que l’on sait et qui durent depuis des siècles. Cela dit, bien que nos questionnements spirituels soient très difficilement exprimables en mots, rien n’interdit d’essayer d’en discuter avec les autres, dans le respect le plus absolu, ne serait-ce que pour partager impressions, sentiments, doutes, craintes, etc.
Pourquoi les deux seraient-ils incompatibles ? La spiritualité se réduit-elle pour vous à la croyance en un être suprême ? N’est-il pas possible d’envisager un questionnement autre, qui ne se borne pas à chercher un « responsable » à l’existence de notre univers, c’est-à-dire une réponse toute faite de plus ? Ce n’est pas ma vision des choses.
Non, ce n’est pas une idée « dans l’air du temps », elle est au contraire extrêmement politiquement incorrecte, et absolument pas « européo-centrique » puisqu’elle s’applique à toutes les religions du monde entier, et elle n’a aucunement pour vocation de résoudre le moindre problème. Mais je pense qu’il s’agit d’un malentendu qui porte sur ce que cet abaissement concerne, malentendu que j’espère avoir dissipé dans mon 2e paragraphe.
Tout à fait d’accord. Et d’autres l’ont exprimé dans des termes similaires dans des commentaires précédents, notamment en dénonçant le matérialisme de nos sociétés et la prédominance dans celles-ci d’une « raison » férocement exclusive.
@ Noviant
Je ne sais si ces discours traduisaient des convictions personnelles, mais il me semble que c’était en tout cas une excellente façon de rafler les voies de la droite traditionnaliste, voire… extrême…
Les religions au sens éthymologique permettent de relier théoriquement l’homme à Dieu, les hommes entre eux. Mais la plupart confondent religion et dogme, obligation, frustration et tout ce qui va avec.
Moi, j’aime bien le « Aime et fais ce que tu veux » de Saint Augustin. Sauf que pour aimer vraiment, c’est pas gagné d’entrée de jeu. C’est en cela que je rejoins Christophe. C’est un chemin où l’on est étudiant toute sa vie.
ha bon ?
Quoi ?
M’enfin?
kèsse ?
kouïje ?
La philosophie aurait son juda?!
Ha bon ?!
Faut il comprendre que la philosophie a elle aussi ses martyrs et ses traitres?
Mais heu… qu’est ce qu’un juda ? Et dans quelle culture ?
Faut il poser la question à un serrurier?.
Et … et si on interrogeait juda lui même ?
– » alors, juda, il semblerait que tu te sois rendu célèbre pour avoir trahi »
– « c’est vrai »
– « qu’as tu retenu de cet expérience ? »
– » ma trahison fut un bug de l’amour . Celui qui trahi sans aimer n’a pas de remord »
– » Tu es en train de nous dire que tu aimais Jésus »
– » si je l’avais pas aimé, je n’aurai pas eut de remord, non ? »
– » possible. Et d’où vient le bug ? »
– » j’ai compris trop tard ce que j’avais fait de mon présent , et le futur m’est devenu insupportable »
Sur Dieu, quel commentaire ?
Que lui aussi doit ressentir le poids des ans.
Tout dernièrement son service.com laissait entendre qu’il allait prendre sa retraite et que son fils ne souhaitait pas lui succéder. Ca pour une nouvelle, c’est une nouvelle ! Non ?
Dépassé par le phénomène de la mondialisation, le Père dit-on n’aurait rien vu venir. Pourtant son fils avait prévenu : « Il est plus facile de faire passer un chameau par le chas d’une aiguille que de faire entrer un riche au Royaume de Dieu ». (de mémoire).
Paraît que le Père ne tenait plus très bien les comptes.
Paraît que depuis le passage du dernier chroniqueur, un Italien vers 1300, accompagné par un vi®gile, aucune rénovation, aucune construction nouvelle, rien, l’Enfer comme avant, mais sûr, du coup, ça bouchonne au Purgatoire. Même le passeur aurait déposé un préavis de grève (matériel vétuste, horaires d’enfer, oui d’accord mais faut pas exagérer, heures sup…). Avec ces nouveaux entrants venus d’Amérique surtout mais de partout, eh bien, de l’autre côté, la place manque.
Le fils, lui, il a déjà donné, alors, les bonnes manières… basta !
« Je ne recherche pas mon intérêt » aurait-il confessé sous cape à certains spécialistes. « Qu’ils s’arrangent entre eux ».
Sur Facebook, lors de sa dernière intervention, répondant à un confrère, prenant une posture qu’on ne lui connaissait pas : « Trop de travail » aurait-il dit « et travailler plus pour gagner quoi ?… », laissant perplexe plus d’un Internaute.
Nous en sommes restés, je dois le dire, chocolat… de Pâques bien sûr.
Pardonnez-nous nos offenses….
« Primum vivere, deinde philosophari ».
Par conséquent, Joyeuses Pâques, et n’hésitez pas à abuser du chocolat, il est là pour ça !
Bonsoir,
Au prix où il est, ne nous en privons pas…du suisse et du belge de préférence.
Et les oeufs, dans tout ça, ils symbolisent certainement la fécondité. Et les cloches, elles sonnent à toute volée, et elles résonnent.
J’ai entendu, à la radio, un astrophysicien dire que le soleil émet des sons. Une sorte de battement qu’il comparait à celui de cloches…par les temps qui courent, ce serait plutôt le tocsin ou le glas du profitariat ( magnifique trouvaille ! ).
Bonne et paisible soirée de printemps.
Je cherche le nom/prénom/pseudonyme du commentateur inventeur du terme : dictature du PROFITARIAT.
Il me semble que c’était à la suite du texte de M. Christophe Perrin intitulé : Pour une approche apocalyptique de la crise.
Expression que l’auteur, M. Perrin, si je ne me trompe, avait lui-même appréciée pour son inventivité drôlatique, au cours de commentaires de réponse…
Quelqu’un/une peut m’aider ?
@ Dominique B
Profitariat : Svenmark.
Chacun a la liberté de vivre, ou pas, son expérience de foi. Le mouvement que je partage avec les salariés, les précaires, les handicapés est un enrichissement pour tous par le lien social qu’il crée et la prise de conscience politique au meilleur sens du terme. Dire que la religion chrétienne n’est pas politique, c’est ignorer le droit reconnu par celle-ci à chacun:voir,juger,agir.
C’est même le point de départ: le refus par l’Homme d’abdiquer sa liberté devant le juge . Quel abaissement?
Le christianisme, à ma connaissance, est la seule religion où Dieu s’incarne dans l’humanité.
Alors un petit texte pour se mettre en forme:
« Nous, membres de l’ACO.. nous faisons le choix de croire qu’un autre monde est possible.Nous savons qu’ensemble, nous pouvons inventer notre avenir et l’avenir du monde.Nous faisons le choix de croire que la solidarité peut nous sortir de cette situation accablante.Nous sommes déjà témoins et acteurs dans nos organisations et associations:nous luttons avec les sans-papiers, nous agissons pour l’école, nous refusons la précarité, nous défendons le droit du travail… »
Les exemples historiques d’instrumentalisation de la religion chrétienne pour des fins d’oppression ne manquent pas, mais pour beaucoup ses sources ,comme d’autres, aident à l’esprit critique et à l’engagement et plus que jamais dans cette phase historique.
Bonne Pâques!
Bonjour,
Merci, M. Jorion, pour votre réponse, et bonne journée.
@ Encelade
Je n’ai pas dit le contraire. Mais au passage, il convient de remarquer que dans ce domaine là aussi, le politiquement correct règne en maître absolu. En nos temps de crispations extrêmes (ça frise souvent la Guerre Froide), aucune critique n’est plus tolérée.
Aucune religion n’a pour vocation première d’être politique (ou alors elle n’est pas uniquement basée sur la spiritualité et cache d’autres visées nettement moins élevées, ce qui me paraît incompaible et décrédibilisant).
C’est précisément le choc entre le fondement spirituel des religions et le besoin pour l’homme de contrôler corps et âmes ses semblables (le « juge »), y compris en leur interdisant d’abriter en eux-mêmes des croyances religieuses libératrices et qui les élèvent spirituellement, qui vient polluer ce fondement spirituel en lui ajoutant une composante politique (lutte contre un régime oppressant) qui n’a rien à voir.
J’ai déjà précisé (voir ma réponse @ antoine du 11 avril 2009 à 18:57) le sens et la portée que je donnais à ce terme. Rien à voir avec votre interprétation — malheureusement essentiellement politique — du concept de religion.
johannes finckh
ne nous proclame-t-on pas « le nouvel Ordre mondiale » (nous avons des Ordres, religieux, l’Ordre des médecins…)
Si deux mille ans seulement après une réalité historique, on se demande si celle ci a vraiement existée, qu’est ce que çà va donner dans 20 000 ans?
Extrait d’archives du futur , Encyclopédie d’Antropopaulogie pratique ( année 22 009 ) :
» suite aux grandes fouilles daylystoriques des années 22008, la découverte de l’origine de la mentra » aimez vous les zuns, les zautres » confirma définitivement la présence sur terre de deux populations bien différentes : les Zuns, et les Zautres. »
Je ne conteste pas le fait religieux, bien au contraire, mais pourquoi ça produit ça ?
http://www.dailymotion.com/swf/x6l82v
Selon toute évidence la théologie a été un des moteurs de la philosophie.
Et on aboutit à devoir faire troupeau. Le libéralisme lui même fait des troupeaux au nom de l’individualisme émancipateur.
Einstein se demandait pourquoi sommes nous équipés d’un néo cortex alors que le limbique fait si bien l’affaire pour marcher en rangs serrés.
Ceci dit je reconnais que la religion et ses produits dérivés m’apporte des moments de bonheur acidulé, je n’en abuse pas pour éviter de me faire grincer les dents et les frais de dentistes associés. Pas de guerre dans tout ça, mais un peu de recul incontournable.
retour, rappel, répétition
« Etre ou ne pas être
revoilà la question :
« Qui voudrait
porter des fardeaux, grogner, suer sous le poids de la vie ?
Qui voudrait en effet
les coups de fouet et les dédains du monde,
l’injustice de l’oppresseur, l’insulte de l’orgueilleux,
les angoisses de l’amour méprisé,
les lenteurs de la loi, l’injustice des gens en place
et les coups de pieds que le mérite patient reçoit des indignes,
si l’épouvante
de la mort
-cette contrée inconnu dont nul voyageur ne repasse la frontière-
ne déconcertait la volonté ?
1° « C’est ainsi que la conscience fait des lâches de nous tous.
« Qui voudrait
porter des fardeaux, grogner, suer sous le poids de la vie ?
Qui voudrait en effet
subir les coups de fouet et les dédains du monde,
l’injustice de l’oppresseur, l’insulte de l’orgueilleux,
les angoisses de l’amour méprisé,
les lenteurs de la loi, l’injustice des gens en place
et les coups de pieds que le mérite patient reçoit des indignes,
si l’épouvante
de la mort
-cette contrée inconnue dont nul voyageur ne repasse la frontière-
ne déconcertait la volonté ?
2° « Mourir, dormir…dormir ? :
rêver peut-être ;
oui, c’est là l’embarras ;
car dans ce sommeil de mort, quels rêves peuvent bien venir
quand nous nous sommes dépêtrés de la bagarre humaine ?.
Cela nous donne à réfléchir .
« Qui voudrait porter des fardeaux, grogner, suer sous le poids de la vie ?
Qui voudrait en effet
les coups de fouet et les dédains du monde,
l’injustice de l’oppresseur, l’insulte de l’orgueilleux,
les angoisses de l’amour méprisé,
les lenteurs de la loi, l’injustice des gens en place
et les coups de pieds que le mérite patient reçoit des indignes,
si l’épouvante de la mort
-cette contrée inconnue dont nul voyageur ne repasse la frontière-
ne déconcertait la volonté ?
3° « Cela nous donne à réfléchir ;
c’est cette considération
qui fait à la misère une si longue vie.
« Qui voudrait en effet
les coups de fouet et les dédains du monde,
l’injustice de l’oppresseur, l’insulte de l’orgueilleux,
les lenteurs de la loi, l’injustice des gens en place
et les coups de pieds que le mérite patient reçoit des indignes,
si l’épouvante de la mort
-cette contrée inconnue dont nul voyageur ne repasse la frontière-
ne déconcertait la volonté ?
4° « C’est ainsi que la conscience
fait des lâches de nous tous
et c’est ainsi que les couleurs naturelles de la résolution
dès que l’on délibère, dévient de leurs cours…
« Qui voudrait
si l’épouvante de la mort
ne déconcertait la volonté ?
« çà » ?
La vie n’est pas un fleuve tranquille…çà coule de source pour certains.
Les cultures ,toutes les cultures, ont en elles un potentiel de moquerie .
Pourquoi ?
Regarder la vie des autres à travers sa propre vie oblige à comparer, ce qui ne veut pas dire comprendre.
La théologie n’est qu’une facette de la religion, de même que l’atéologie n’est qu’une facette du doute.
Un truc bien et religieux (çà existe) , c’est que la méditation des mystères qui nous dépassent invite à l’humilité.
Un philosophe qui prétendrait détenir toutes réponses grâce à l’art de son raisonnement travaillerait , avant tout, du chapeau.
Probablement pour avoir cru que la tête est plus importante que le coeur.
Pas si cancre que ça, quand l’épuisement des raisons nous ramène au dernier coeur qui fut le premier dans des temps lointains.
l’humilité nous invite à s’en priver bien souvent, en ayant cru la dépasser.
Candide,
J’ai terminé mon gâteau au chocolat, non sans mal, donc je reprends.
Ma question « Quel abaissement? » ne répondait effectivement pas à votre réflexion sur spiritualité et religion.
Je suis d’accord avec vous sur le fait qu’enfermer la spiritualité dans un « carcan » religieux est un abaissement.
La religion ne peut être la propriété d’un homme ou d’un groupe: l’inquisition historique est une contradiction absolue.
Mais (?)je crois que le christianisme est fondé dès le départ sur une affirmation de liberté et de dignité absolue de l’Homme. Jésus, Fils de Dieu a annoncé sa mission pour toute l’humanité, il n’est pas l’instrument d’un pouvoir.C’est cette spiritualité qui, pour moi et beaucoup d’autres, caractérise la religion chrétienne qui va se construire.
Je veux essayer de dire que ma spiritualité ne vit pas dans un carcan religieux.
Que de contradictions en 2000 ans depuis Constantin.
Comme je ne suis ni théologien, ni philosophe je dois certainement commettre beaucoup d’erreurs dans les concepts que j’utilise.
Tout çà, c’est de la faute à Paul Jorion et à Pasolini.
Sur le politique, et ceci est indissociable de ce qui précède, ma compréhension , mon interprétation(déjà tout un programme ce mot, on est loin du « credo quia absurdum ») est que la religion ne doit pas être l’instrument d’un pouvoir politique (alors la récupération de N.S. à propos du besoin d’Espérance dans le discours du Latran..) ni un instrument d’aliénation (l’opium du Peuple) ni conduire à l’indifférence au devenir de la Cité.
Le christianisme peut, en fidélité à la Parole, inspirer des engagements dans le mouvement social ou politique, dans tous les sens de ces mots,dans la lutte contre les injustices,pour la solidarité sociale, pour la défense des droits humains.
Celà n’enlève rien à la quête spirituelle.
Inutile de dire que sur un même terreau poussent des plantes bien diverses!
Une info: j’ai la preuve de l’existence historique de N.S. On le voit plus souvent à la télé que Jésus Christ!
Bon, on pourrait en revenir à la monnaie, c’est plus reposant…
Bonjour Paul,
Je vous remercie de votre petite réponse à ma petite question concernant l’historicité de JC. En fait ce n’est pas, comme vous le précisez au début de votre vidéo, cet aspect culturel dans lequel vous avez baigné, commémoration et fêtes qui m’a interpellé, mais par deux fois vous dites :
« cette religion créée par Jésus Christ ».
C’est cette phrase qui m’a interloquée. Je vous concède que vous ne dites pas clairement que jésus a existé en avant propos, mais cela ne viendrait à l’esprit d’aucun croyant, cela est une évidence qui se passe de cet énoncé. Alors, on peut tourner votre petite phrase dans tous les sens, l’impression qui s’en dégage est celle d’une réalité du personnage Jésus Christ. Ne trouvez-vous ? Et puis a-t-on jamais vu une chimère créer quelque chose ? Paul de Tarse oui, lui a créé une figure divine du Christ et très certainement cette religion. Mais j’ergote de trop.
Alors le Christ selon vous, mythe ou réalité Paul ? 😉
Elle est simple ma question dieu du ciel !