L’actualité de la crise : Conciliabules en sens divers, par François Leclerc

Billet invité.

CONCILIABULES EN SENS DIVERS

Je pourrais écrire aujourd’hui que ce qui est décidément toujours le plus intéressant, c’est ce que l’on nous cache (pour ne pas nous affoler et pour notre bien). Mais je craindrais d’apporter de l’eau au moulin des « complotistes », cette espèce très compulsive qui fleurit lorsque apparaissent les crises et le printemps. Je dois quand même relever la déclaration de Wladimir Poutine, premier ministre Russe : « Le risque d’effondrement du système bancaire russe a diminué, mais il était réel et tout près de se produire ». Cela amène à s’interroger sur la situation des autres.

Afin de revenir sur une précédente chronique, portant notamment sur les différentes configurations possibles de la gouvernance » du « nouvel ordre mondial » (Gordon Brown, premier ministre Britannique), je pourrais aussi faire état des réflexions US en matière de G2 (vous avez bien lu). Une formule dont Zbigniew Brzezinski, l’ancien conseiller à la sécurité de Jimmy Carter, s’est depuis fait le champion, une autre manière un peu provocatrice de dénommer la « chimérica », ce dialogue exclusif à deux entre les Chinois et les Américains, devenus les deux principaux acteurs mondiaux. Un G2 qui est plus un concept qu’une réalité institutionnelle, même s’il n’a pas cessé d’avoir une vie, cachée pour l’essentiel elle aussi, car il est inconvenant pour les deux partenaires de trop l’afficher vis à vis de leurs alliés réciproques. Les deals qui peuvent y être passés ne les regardant pas nécessairement.

Les récentes menaces de Tim Geithner, après l’éviction brutale du patron de la GM, évoquant des têtes qui pourraient à nouveau tomber, dans la banque par exemple, avaient beau être voilées, elles ont été reprises dans la presse américaine. Elles témoignent avec éloquence que le bras de fer engagé entre l’administration Obama et les patrons des grandes banques américaine se poursuit, en attendant un prochain épisode qui le fera à nouveau apparaître au grand jour.

C’est aujourd’hui que va se conclure, à Kuwait City, la 4éme rencontre de l’International Working Group of Sovereign Wealth Funds (IWG), un puissant club de réflexion des fonds souverains de 23 pays, qui se réunit cette fois-ci afin d’étudier de nouvelles modalités plus formelles pour son organisation et, presque accessoirement, les « développements de l’économie globale ». On attend pour ce soir lundi, avec intérêt, le communiqué final de la rencontre. Sans trop d’espoir de pouvoir clarifier la réalité des discussions qui s’y seront déroulées, qui vont pourtant peser lourd.

Un éditorial du Financial Times nous apprend aujourd’hui le contenu d’un rapport du FMI datant d’environ un mois, qui n’avait pas été rendu public, à propos de la situation dramatique dans laquelle sont de nombreux pays de l’Est. Il faut dire qu’il tombait mal à l’époque, au moment même où les pays européens « de l’Ouest » se refusaient d’aider collectivement ceux « de l’Est ». On apprend donc avec retard qu’un processus qualifié par le Financial Times d’ « euroriation » serait à un stade avancé d’étude, avec pour objectif, afin de ne pas déroger aux critères d’admissibilité au sein de la zone euro, et de pallier aux lenteurs du calendrier d’adoption de nouveaux pays en son sein, de créer une sorte de statut de membre de seconde zone. Accordant à certains pays le bénéfice du parapluie que constitue l’euro, sans leur donner toutes les prérogatives dont disposent les membres de plein droit (par exemple, un siège à la BCE). Commentaire du journal : il est urgent de se dépêcher.

Faire dans l’urgence, c’est bien ce qu’auraient voulu faire les ministres des finances réunis à Prague samedi dernier. Ils auraient voulu, dans la foulée du G20, créer sans attendre le « comité européen du risque systémique », proposé dans le rapport de Jacques de la Rosière, ancien directeur du FMI, et emporter les réserves britanniques. Celles-ci se sont d’abord manifesté à propos de l’éventualité de la nomination du président de la BCE à la présidence de ce comité, faisant à juste titre remarquer qu’ils n’étaient pas (encore ?) membres de la zone euro. On a par la suite appris que le débat avait en réalité également porté sur un sujet moins symbolique, mais bien plus important. Il a été en effet question de donner à ce comité, qui chapeauterait les comités de supervision nationaux, le pouvoir d’imposer sa médiation entre ces derniers de manière « légalement contraignante ». Bref, que la Grande-Bretagne risquerait de se retrouver, ainsi que le fonctionnement de la City, sous l’autorité d’Européens trop régulateurs. No way, a-t-elle rétorqué ! Sans aucun doute, nous allons être maintenant tenus au courant de la suite des négociations, qui s’annonce ardue, par des briefings quotidiens.

La bonne nouvelle, puisque celle-là a été rendue publique et ne nous a pas été dissimulée (c’est le Financial Times Deutschland qui a seul bénéficié de la fuite organisée), c’est que la Commission européenne veut surveiller de près les gestionnaires des fonds d’investissement, en instaurant une autorisation d’exercer européenne. Cette procédure vaudrait pour les gestionnaires de fonds dépassant 250 millions d’euros, et concernerait les fonds de titres, de matières premières ou de biens immobiliers. Les gestionnaires de ces fonds seraient obligés de verser une caution d’un montant minimal de 125.000 euros, ainsi que de livrer aux autorités les noms de leurs cinq plus grands créanciers, en cas de recours massif à l’endettement. Avis aux amateurs, pas de fonds supérieur à ce plafond de 250 millions d’euros. Créez plusieurs fonds qui ne le dépassent pas. La régulation est en marche, dans toute sa rigueur.

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18 réponses à “L’actualité de la crise : Conciliabules en sens divers, par François Leclerc”

  1. Avatar de tomate
    tomate

    Bonsoir !

    Dans la même « veine », j’apprends que 5 banques en europe, japon et aux USA, ont annoncé , ce jour, un accord de swaps de changes, qui doit permettre à la FED de fournir des liquidités en EUR, YEN en STERLING et FRANC SUISSE aux institutions financières américaines ( respectivement 30 Md de livres, 80 Md d’EUR, 10000 Md de YENS et 40 Md de Francs Suisses).
    Précisions : lignes de SWAPS ouvertes jusqu’en octobre…

    Alors , une question : Comment interpréter- vous cette information ?
    J’ai ma propre interprétation…. elle n’est pas très optimiste pour un avenir proche….

  2. Avatar de Bilbo
    Bilbo

    Bonjour,

    L’extension de la zone euro à l’ensemble des pays de l’UE semble effectivement inéluctable. Ceux qui parient sur l’explosion de la zone euro oublient que les monnaies régionales peuvent résister à des grands bouleversements pour peu qu’il y ait une volonté politique forte et une exigence de rigueur.
    Il existe une autre monnaie régionale qui concerne 129 millions de personnes réparties dans 14 pays. C’est le franc CFA.
    Clairement la résilience du franc CFA est due à la tutelle de la Banque de France et à sa parité fixe à l’euro mais, tout doucement, plusieurs pays ont acquis une certaine crédibilité internationale (par exemple la Banque de France s’interroge sur la nécessité de continuer à cautionner le Cameroun). Pourtant quand on repense aux secousses politiques qu’ont traversées certains de ces pays (Cote d’Ivoire, Tchad…), on peut être surpris que la monnaie et sa zone d’utilisation aient résisté plusieurs décennies.

    Mais revenons à l’Europe. Quel est le poids économique des pays non-membres de la zone euro ? Peuvent-ils déstabiliser la monnaie ?
    D’après les données Eurostat concernant l’année 2008, le PIB total des pays de la zone euro constitue 73.7% du PIB de l’Union européenne. Le Royaume-Uni représente 14.5%, la Suède 2.6% et le Danemark 1.9% du PIB de l’UE. Parmi les derniers entrants, la Pologne représente 2.9%, la République tchèque 1.3% et la Roumanie 1.1%. Les autres pays représentent chacun moins de 1% du PIB européen.

    En cas d’élargissement, le Danemark et la Suède ont des fondamentaux assez sains et devraient intégrer la zone euro sans problème. Le morceau de taille est donc bel et bien le Royaume-Uni qui pèse plus lourd que les pays d’Europe de l’Est (7.4% cumulés contre 8.8% pour l’Espagne et 12.6% pour l’Italie).

    Un élargissement aux pays d’Europe de l’Est et du Nord me semble tout à fait possible et ne devrait pas avoir un coût trop fort pour l’UE. De plus la problématique des emprunts aux banques occidentales serait en grande partie solutionnée. La question est donc plutôt d’ordre politique et va conditionner l’avenir de l’Union.

    Je ne dirai cependant pas la même chose pour le Royaume-Uni dont le poids, les problèmes et spécificités sont d’une toute autre ampleur.

  3. Avatar de yannick
    yannick

    Absolument sans mauvais esprit, car j’apprecie sa chronique de l’actualite, j’aimerai en savoir un peu plus sur ce monsieur Francois Leclerc qui ecrit un billet sur deux ? Sans doute l’information a ete donnee a un moment ou a un autre mais je n’ai rien trouve…

    merci

  4. Avatar de JJJ
    JJJ

    @ Yannick

    C’est un pseudo. Son vrai nom est Larry Summers -;)

  5. Avatar de François Leclerc
    François Leclerc

    @ Yannick

    Un quidam, qui passait par là, après avoir lu le dernier livre de Paul Jorion, écrit quelques commentaires sur son blog, et que ce dernier a ensuite invité à s’exprimer, signant de son nom. Qui trouve dans cette crise financière matière à nombreuses interrogations, en attendant des confirmations. Qui n’est pas un économiste, mais s’intéresse à la finance, surtout lorsqu’elle se dévoile comme en ce moment. Qui connaît le monde de la presse et ne cesse de le fréquenter, pour ce qu’il permet de comprendre. Qui a parcouru beaucoup du monde, au fil des années, et souvent rencontré ceux qui voulaient le changer. Ils attendaient tout ou presque et ont connu beaucoup d’échecs mais aussi parfois quelques grands succès.

  6. Avatar de Ton vieux copain Michel
    Ton vieux copain Michel

    Un ancien régulateur affirme que le « stress-test » des banques américaines (dont on attend les résultats courant avril) est totalement bidon.

    http://finance.yahoo.com/tech-ticker/article/225897/Geithner%27s-Stress-Test-%22A-Complete-Sham%22-Former-Federal-Bank-Regulator-Says?tickers=UBS,C,BAC,XLF,SKF,FAS?sec=topStories&pos=9&asset=TBD&ccode=TBD

    L’économiste James Galbraith résume en 5 points, les erreurs de jugement de Geithner:

    http://finance.yahoo.com/tech-ticker/article/216311/Part-I-Geithner%27s-Plan-%22Extremely-Dangerous%22-Economist-Galbraith-Says?tickers=^gspc,^dji,c,bac,jpm,WFC?sec=topStories&pos=2&asset=TBD&ccode=TBD

    Un analyste financier reconnu, spécialisé dans le secteur bancaire, émet un avis pessimiste sur les banques américaines:

    http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=20601087&sid=a1yCkrhVtOks&refer=home

  7. Avatar de dissy
    dissy

    In the coming weeks and months, hundreds of thousands of jobless Americans will exhaust their unemployment benefits, just when it’s never been harder to find a job. Congress extended unemployment aid twice last year, allowing people to draw a total of up to 59 weeks of benefits. Now, as the recession drags on, a rolling wave of people who were laid off early last year will lose them. Precise figures are hard to determine, but Wayne Vroman, an economist at the Urban Institute, estimates that up to 700,000 people could exhaust their extended benefits by the second half of this year. Some will find new jobs, but prospects will be grim: Layoffs are projected to go on, and many economists expect the jobless rate, already at 8.5 percent, to hit 10 percent by year’s end. “It’s going to be a monstrous problem,” Vroman said

    http://abonnes.lemonde.fr/web/eco/depeches/0,14-0@2-3234,7-423@39-38946416,0.html?NAV1=DEP&NAV2=DEPECHES

  8. Avatar de dissy
    dissy

    The U.S. economy is suffering from a panic that predated the official recession and may have significant long-run implications, a Federal Reserve official said Monday.

    In remarks to the Council of Institutional Investors, Fed Governor Kevin Warsh said that while the pace of economic decline was likely to abate, « I am decidedly uncomfortable forecasting a sharp and determined resumption of growth in the coming quarters. »

    Warsh used the word « panic » more than 30 times in his speech — entitled « The Panic of 2008 » — and said both faulty private practices and flawed public policies were to blame for causing it.

    « The panic conditions that have marked this period may also have long-run implications, » he said, adding that policy-makers should be wary of taking action that makes the economy less capable of growth and productivity.

    « Financial stability demands policy stability, » he said. « The official sector’s policy preferences must be communicated clearly, credibly and consistently, and backed by concrete action. »

    Warsh said the panic began before the recession « and will assuredly end before it, » but the unemployment rate would likely rise steadily through the balance of the year.

    Before the economy can fully recover, the financial sector needs to be functioning efficiently once again, and greater clarity as to policy-makers’ objectives would help to restore faith in financial firms and markets.

    « To accelerate the formation of a new financial architecture, the official sector should outline and defend a positive vision for financial firms and welcome private capital’s return, » he said. « The nature and terms of the relationship between financial firms and the official sector should not be left in limbo. » (Reporting by Emily Kaiser and Corbett B. Daly; Editing by Andrea Ricci)

  9. Avatar de Le Fan
    Le Fan

    traduction ? 🙂

  10. Avatar de pitalugue
    pitalugue

    un bruit court que la Grande Bretagne se rapprocherait du FMi pour un prêt.

    http://ftalphaville.ft.com/blog/2009/04/06/54516/fixing-the-gilt-market/

  11. Avatar de brehat
    brehat

    Bonsoir,

    Pour compléter les informations sinon cachées, celles que l’ont ne met pas en premier plan : pendant que les valeurs financières grimpent un peu partout dans le monde dans le sillage de Wall Street et de ces principales banques, les CDS qui mesurent le risque pris sur la dette de ces établissements ont grimpé pour atteindre des niveaux hauts.

    Il y a donc dichotomie entre le marchés des actions qui, sil l’ont se fie à la manière dont les cours grimpent, croient en la résurection de ces banques (c’est d’actualité me direz vous) et le marché de la dette qui semble poursuivre, sinon aggraver, son diagnotisque que la maladie est grave et profonde.

    Qui croire alors ? Bien entendu j’ai ma propre opinion et pas forcément celle qui consiste à croire en un prompt et miraculeux rétablissement des grands malades de la finance.

    J’ai appris ce soir que les intervenants sur le marché de la dette avaient accès à des informations sur les bilans des banques qui ne sont normallement dévoilés que de manière trimestrielle aux marchés des actions. Quelqu’un pourrait il le confirmer. Jusque aujourd’hui je ne le savais pas mais en y réfléchissant, c’est plutôt assez logique : lorsque une banque prête à quelqu’un, elle le fait sur la base d’un dossier faisant état de la santé financière de l’emprunteur (du moins en dehors des USA …. ), il est donc logique que les créditeurs des banques en fasse de même et que ceux qui sont veulent couvrir ces positions (en émettant des CDS) soient aussi informés.

    Si cela est bien le cas, on peut donc penser que le marchés des dettes à toujours une longueur d’avance sur les marchés actions (sachant que les deux sont poreux cela permet de mieux comprendre certaines déclarations à mesure que la saison des résultats du 1T2009 arrivent).

    Ainsi, il est possible que les annonces de résultats qui vont nous être faites d’ici la fin de ce mois ne surprennent pas tout le monde et que le beau rebond qui a été tirée par les financières (et l’automobile) s’évanouissent comme il est arrivé: brusquement.

    Bien entendu, nous ne sommes nullement surpris mais le plus intéressant dans tout cela c’est la manière avec laquelle on dissimule les informations et la suscpicion qui en découle. Changement des règles du jeu comptables du mark to market (qui n’en sont pas en définitives, voir billet de Paul sur FASB157), imprecisions des conditions de fixations des prix pour le PIPP, etc.

    Cela n’augure rien de bon car cela va mettre à mal très gravement la confiance et elle n’avait vraiment pas besoin de cela. Il est urgent de mobiliser les penseurs de bonnes volontés pour ébaucher une alternative aux rafistolages que nous concoctent mois après mois nos dirigeants car le temps perdu ne se rattrape pas et il se pourrait que nous nous rendions compte que nous n’en disposons pas tant que cela pour qu’une sortie de crise « par le haut » puisse émerger.

  12. Avatar de rodolphe
    rodolphe

    Cher françois, je lis avec beaucoup d’attention vos billets, je me permets simplement de vous signaler qu’on ne dit pas « pallier aux lenteurs » mais « pallier les lenteurs »; C’est tout ! Merci.

  13. Avatar de François Leclerc
    François Leclerc

    @ rodolphe

    Si ce n’était que cela, je suis horrifié des fautes et incorrections que je laisse passer, faute d’une relecture sérieuse de ma part ! Merci de ne pas avoir laissé passer celle-là (ma grand mère maternelle était une institutrice laique de la IIIéme République: règle d’accord des participes passés apprise à coups de règles, celles-ci en bois, sur le bout des doigts).

  14. Avatar de François Leclerc
    François Leclerc

    @ rodolphe

    Je dois à sa mémoire de rajouter : taux de réussite au certificat d’études, 100% (dans une campagne de Normandie de l’époque).

  15. Avatar de François Leclerc
    François Leclerc

    Paradis fiscaux. Comme s’il voulait faire une démonstration par l’absurde de sa propre politique (et de celle du G20), le secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurria, a annoncé mardi que les quatre derniers pays de la « liste noire » (Uruguay, Costa Rica, Philippines et Malaisie) n’y figuraient plus, après engagement de procéder à des échanges d’informations fiscales.

  16. Avatar de BA
    BA

    Le Fonds monétaire international (FMI) s’apprêterait à relever son estimation du total des actifs « toxiques » des banques et assureurs à 4.000 milliards de dollars, croit savoir le Times de Londres.

    http://www.lesechos.fr/info/finance/300341407.htm

  17. Avatar de Cécile
    Cécile

    « sur la détresse actuelle du Royaume Uni » Londres 1/3/1826 (déjà !!!)
    http://books.google.ca/books?pg=PA84&dq=inventions&id=jQoAAAAAMAAJ&as_brr=1&hl=fr#PPA3,M1
    c’est de la page 69 à 83,
    (puis page 86 les canaux de la Grande Bretagne, ou page 368 sur la population, sinon c’est la machine à vapeur, gaz, drap, colle, chapeaux… )

  18. gspc…

    Finding Psychological Financial Fusion and The Dow Jones Transport Index …. Has made my Thursday, Thanks xxxxx…

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