L’actualité de la crise : Tim et ses petits secrets, par François Leclerc

Billet invité.

TIM ET SES PETITS SECRETS

Il y a des jours où l’on aimerait bien être une petite souris pour suivre discrètement Timothy Geithner, afin de pouvoir ensuite répondre à ces questions que tout le monde se pose mais dont personne ne parle.

Quels sont les investisseurs privés qui vont acheter, avec l’aide de l’Etat américain, des gros paquets d’actifs toxiques détenus par les banques ? L’hypothèse favorite qui circule actuellement est que ce seront les banques elles-mêmes qui se prêteraient à cette opération, via des Hedge Funds et des Special Vehicule Purpose sous leur contrôle. Une variante voudrait même que les fonds privés qui seraient utilisés à cette fin proviendraient des paradis fiscaux. Ainsi, un magnifique coup double serait réussi :

1/ Grâce à la machinerie financière mise en place par le Trésor, suivant un circuit tortueux, les banques bénéficieraient in fine d’une recapitalisation financée sur fonds publics, mais reconditionnée sous forme de fonds privés contrôlés par leurs actionnaires actuels, via les fonds publics-publics qui garderaient les actifs toxiques à leur charge.

2/ Les fonds privés qui participeraient minoritairement à l’opération proviendraient des paradis fiscaux et seraient blanchis par la même occasion.

Merci de ne pas me demander des preuves de ces supputations hasardeuses et calomnieuses, d’autant que les derniers écrous ne semblent pas encore serrés. De ne pas attendre non plus du G20, qui va annoncer en fanfare une lutte sans faille contre les paradis fiscaux, trop de résultats une fois les lampions éteints.

A ce sujet, un excellent article du Guardian (en anglais) :

Qu’est-ce que ce sont dit Tim Geithner et Zhou Xiaochuan, gouverneur de la People’s Bank of China (la banque centrale chinoise) hier samedi, lors d’un forum à Medellin, ville colombienne bien connue pour son historique cartel de la drogue, dans le cadre de l’assemblée générale de la Banque interaméricaine de développement (BID) ? Cela n’a donné lieu à aucun communiqué commun.

Cela n’a pas empêché Zhou de déclarer à propos du G20 aux journalistes, dont il était la star, que « la Chine insistera sur la réforme du secteur financier, en particulier les mesures de régulations. ». Ainsi que : « nous en attendons l’adoption d’un calendrier de réforme des institutions financières internationales, comprenant le fonds (le FMI), la banque (la Banque Mondiale) et les autres banques de développement ». Il a aussi pointé le bout du nez à propos de la réforme monétaire proprement dite (les Chinois appellent les blancs des long nez), en évoquant des accords de swap de devises avec la Malaisie et l’Indonésie, le yuan commençant à jouer un rôle régional en Asie. Son approche est donc, comme prévisible, prudente et progressive. « Pour le moyen et le long terme, nous devons envisager un système financier plus diversifié, multipolaire. C’est l’intérêt de nombreux pays, spécialement des Etats-Unis » a-t-il finalement laissé tomber.

Cette rencontre américano-chinoise peut-elle trouver son éclairage dans les conclusions d’un opportun rapport conjoint de l’institut britannique de Chatham House et de l’Atlantic Council basé à Washington, qui vient d’être rendu public à Londres ? Estimant qu’un accroissement des ressources du FMI est nécessaire, les chercheurs proposent que le Royaume-Uni, dans un geste spectaculaire, renoncent à leur siège dans cette institution, pour faire de la place aux pays émergeants (permettant aux Etats-Unis de garder leur droit de veto), afin de débloquer les financements du FMI attendus des pays du BIRC, dont la Chine. Ceux-ci étaient, depuis la réunion des ministres de finances préparatoire du G20 d’il y a deux semaines à Horsham, conditionnés par une claire et rapide avancée sur la question de la répartition des droits de vote. Le Royaume-Uni, pour mémoire, détient 4,86% des droits de vote au conseil des gouverneurs du FMI, loin derrière les Etats-Unis (16,77%) mais devant la Chine (3,66%) et l’Inde (1,89%).

Mais nous ne savons pas ce que Tim Geithner peut avoir finalement convenu avec Zhou. En conséquence, le cours du dollar est resté cette fois-ci stable.

Avez-vous lu mon tout dernier post sur la souscription (29 mars à 10 :44) ?

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17 réponses à “L’actualité de la crise : Tim et ses petits secrets, par François Leclerc”

  1. Avatar de BA
    BA

    Au Royaume-Uni, Gordon Brown a nationalisé les banques :

    – Février 2008, la banque Northern Rock est nationalisée.

    – Septembre 2008, la banque Bradford & Bingley est nationalisée.

    – Novembre 2008 : la Royal Bank of Scotland est nationalisée.

    – Mars 2009 : la Lloyds Banking Group est nationalisée.

    En Allemagne aussi, Angela Merkel vient de commencer à nationaliser les banques :

    « L’Etat allemand a entamé la nationalisation de la banque immobilière en faillite Hypo Real Estate (HRE), symbole de la crise financière en Allemagne, en s’emparant de 8,7 % de l’établissement avant l’expropriation prévue des autres actionnaires.

    Outre Hypo Real Estate, l’Etat s’apprête également à nationaliser la banque en difficulté Commerzbank, dont il a déjà pris 25 % des parts. »

    http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jZjiyRNao0cWb1MDVVg_5E8TczPQ

    En Espagne aussi, Jose Luis Zapatero nationalise une banque en faillite :

    « Les pouvoirs publics espagnols ont dû secourir dimanche 29 mars, pour la première fois depuis le début de la crise, un établissement financier en difficultés, la caisse d’épargne de Castille-la-Manche, qui va recevoir des fonds publics et dont le conseil d’administration a été remplacé.

    Le gouvernement espagnol a réuni en urgence un conseil des ministres extraordinaire dimanche après-midi pour approuver par décret-loi le placement de cette entité sous la tutelle de la Banque d’Espagne. »

    http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hrGYAfyJxNg5BWf8IJONQJoTzXgw

    En France aussi, les banques sont en faillite.

    En France aussi, l’Etat va nationaliser les banques.

  2. Avatar de Mikael EON
    Mikael EON

    Oui j’ai lu votre commentaire et y ai répondu:

    La Chaussette.

    Il existait jadis à Nantes (qui sait peut être existe-t-il encore?) un théâtre où chacun payait en introduisant dans une chaussette ce qu’il voulait.

    J’aime bien le principe de la contribution volontaire. Dans un théâtre il y a le regard des autres, sur internet pas vraiment, alors la fixation d’un minimum de contribution (minimum minimorum) peut se justifier.

    Une variante pour blog du théâtre à la chaussette consisterait par exemple en une souscription minimale, préalable à la consultation du blog, pour un temps donné. (et après une période d’essai gratuite)

    Une contribution différente pourrait être fixée pour l’intervention sur le blog (toujours un minimum pour un temps donné).

    Comme il est toujours intéressant de savoir où l’on se situe dans un environnement donné, des statistiques pourraient être publiées régulièrement ou en continu.

    L’ouverture totale serait évidemment idéale. La rémunération ou le défraiement s’imposant, s’impose aussi un payement. Fixer son seuil minimal et laisser à la discrétion de chaque utilisateur le niveau de sa participation, tout en donnant à chacun le moyen de se situer dans l’échelle des participants ne me semble pas trop éloignée de l’ouverture optimale……..

  3. Avatar de François Leclerc
    François Leclerc

    @ Mikael EON

    Il y avait un restaurant qui fonctionnait suivant ce principe à Paris; je crois qu’il a fait école.

  4. Avatar de DTX
    DTX

    @BA
    Les Anglosaxons (par nature), les Espagnols (qui ont eu le tord de les imiter) et les Allemands (par faute d’une consommation intérieure suffisante) ont mis bien plus les doigts dans le pot de confiture que les Francais…
    Nous ne sommes certainement pas exempts de tous reproches mais la consommation intérieure française nous a permis d’aller un peu moins chercher ailleurs de nouveaux pots de confiture.
    Grand bien nous fasse…seul Natixis a failli et l’état a déjà pris les commandes…
    Notre modèle de banque (universel) dont tout le monde se moquait encore il y a de celà 1 an résiste quand même un peu mieux que le modèle anglosaxon pour l’intant…
    Mais soyons humbles et attendons que la crise s’aggrave encore afin de juger, nous ne sommes qu’au début du cycle de désendettement et quand on voit le nombre de banques étrangères qui sont déjà à genoux, on ne peut en effet qu’être inquiet pour l’avenir des banques françaises en celà je vous rejoinds.
    @+

  5. Avatar de DTX
    DTX

    @Mikael EON

    Bonne idée la chaussette… +1

  6. Avatar de Francois
    Francois

    Je déteste Marrakech et Djema Elfna! Mais c’est mon point d’arrivée vers le sud du Maroc. Le soir sur la place, je cherche l’attraction qui me procurera plaisir et confort en attendant de fuir cette ville. C’est facile: si après 1 2 minute on vous demande de l’argent, passez votre chemin. Si après 30 minutes vous n’avez été harcelé que par de faux collecteurs et que la musique vous parait bonne, vous allez passer une excellente soirée. Donc, dès ce délai, n’hésitez pas: donnez de vous même 5 ou 10 euros! on vous attribuera une place assise au premier rang et on ne vous demandera jamais 1 dirham de plus ! On dira des prièrtes pour vous. On vous entrainera dans des danses chaleureuses. Les vrais artistes populaires marocains n’ont pas de public local suffisamment fortuné.

    Le blog de Paul, c’est pareil! Un artiste, un acrobate sur un fil. Mais qui vous invite à cracher le feu! Si vous êtes du quartier: pas de problème, 5 dirham ça suffit. Si vous roulez en Mercédez, à votre bon coeur…

    Le vrai problème est moins dans le spectacle que dans le projet! Et là, c’est moins question de plaisir que d’engagement!

  7. Avatar de Killixs
    Killixs

    @DTX
    Vous vous illusionnez.

    Je me pose la question: une fois les Etats au manette, n’est ce pas une occasion HISTORIQUE de remettre de l’ordre? Virez tous ces frais de dossiers et autres com qui violent littéralement les citoyens (y a pas d’autre mot… 5à centimes d’euros ur une transaction internet, alors qu’en plus de ça c’est le client qui paie le matos, l’abonnement, et qui fait le job de la guichetière!, sans parler des intérêts perçus par la banque sur des « prêts » à zero pourcent de la part des déposants, qui en plus paient la banque!!!!)
    Regarder de plus près tout ce qu’il y a dans les paradis fiscaux, et récupérer les sommes dues (hum BNP hum…). Quelqu un sait quelles conséquences ça a en droit anglo-saxon un changement de propriétaire/truster?

  8. Avatar de ghost dog
    ghost dog

    @François Leclerc,

    Pardon de ne pas répondre à l’objet de votre billet : les hésitations de Geithner…

    Je rebondis sur votre proposition de participation financière à ce blog…

    En fait je crois que la réflexion ne doit pas être posée en terme de: Faut-il payer ou pas ? Mais plutôt quel est le but de ce blog ?

    S’il s’agit d’un « cerveau collectif » en action, alors la contribution actuelle ou l’abonnement sont largement suffisants, sachant qu’il faudra tenir compte du fait que pour certains l’accès devra rester gratuit (garantie d’une ouverture et de non-reproduction de la sélection par l’argent).

    Par contre si Paul souhaite professionnaliser ce blog, c’est-à-dire en faire un objet de rémunération possible pour ses travaux (ce qui me semble aussi légitime) alors ceux qui seront intéressés par cette « forme d’information, de formation par l’échange etc. » pourront s’abonner comme à n’importe quel journal ou revue.

    Ce qui me trouble ici, c’est que la question de l’argent soit si épidermique, au sens où il ne vient à personne l’idée de remettre en cause le fait que les livres, les journaux, les conférences, les associations soient payants.

    Oui c’est vrai , ce blog est un espace de liberté rafraîchissant au sens d’une oasis gratuite perdue dans le désert du payant. Mais cette vision me semble réductrice, nous pouvons aussi en soutenant financièrement le travail que produit ici Paul (et aussi de plus en plus le vôtre François :°) rappeler qu’une information de qualité a un prix, et que nous attachons de l’importance à défendre la production intellectuelle indépendante.

    Nous nous plaignons sans arrêt sur ce blog d’être submergés par des produits futiles, des pubs décervelantes, des désirs factices.

    Je crois que soutenir ce blog peut constituer aussi un acte politique, nous affirmons par notre soutien notre attachement à des modèles alternatifs tout en assumant notre part de responsabilité, nous sommes des acteurs de ce blog alors faisons le vivre en nous investissant AUSSI financièrement. Je crois que c’est ce qui nous distinguera de l’attitude de « simples consommateurs ».

    Je tiens à préciser que j’ai été profondément choquée par le fait que Paul doivent justifier son appel aux dons, en égrenant son parcours pro. Est-ce que les propos dans la rubrique « faire une donation » ne sont pas assez clairs ?

    Libre à chacun de partager ou non cette vision mais de grâce un peu de cohérence !

    Bonne fin de soirée à tous,

    PS : sur le plan pratique veillez à ce que la paiement ne s’effectue pas seulement par carte de crédit, il faut absolument d’autres moyens de paiement.

  9. Avatar de Champignac
    Champignac

    Concernant « l’auto-rachat » des actifs toxiques par les banques elles-mêmes, on a beau savoir que le cynisme froid est la pierre angulaire de ces milieux, il faut oser. Finalement, c’est ça, la « Geithner touch ». Pas le principe. Mais le fait de l’avoir enrobé dans un montage acrobatique. Une sorte de « produit dérivé » du renflouement public sans contrepartie. A tel point que peu nombreux sont ceux qui en comprennent les implications. Surtout pas ceux qu’il représentent.

    Par contre, ceux qui, dans les milieux politiques, cautionnent ce truc, ne peuvent ignorer ce qu’ils sont en train de faire. Ça en dit long sur l’osmose clanique qui unit ces deux milieux.

    Excellent article du Gardian sur l’ambiance actuelle des paradis fiscaux. Le coup du « racisme » sur l’attaque de certaines îles paradisiaques, on ne l’avait pas encore fait. Faut quand même que le bocal soit sérieusement secoué (sans se faire d’illusions exagérées) pour que cela s’énerve à ce point.

    L’explication habituelle selon laquelle il s’agirait, pour les gouvernements, de récupérer de la taxation pour combler les déficits budgétaires est, peut-être, un peu courte.

    J’aurais tendance à penser que ceux qui se lancent dans cette aventure risquée savent que, sur ce sujet, ils doivent vaincre ou périr.

    S’ils laissent trop de trous dans le dispositif, il ne faudra pas longtemps avant que les amateurs d’obscurité financière ne fuient en masse les places « trop régulées » (les hedges funds de la City menacent déjà d’aller se localiser ailleurs). Au profit des survivants. Ce pourrait être la raison pour laquelle les places « externes » (et pas le Delaware, par exemple) sont les premières à se retrouver dans le collimateur. Hypothèse.

    Dans les annonces qui seront faites au G20, il ne sera pas seulement intéressant d’observer qui subsistera sur la liste des étoiles noires de la finance, mais aussi si les membres du G20 annoncent des mesures limitant les relations de leurs propres établissements financiers avec les « non-coopératifs ».

    Sans mesures de ce genre, la concurrence avec les nouveaux candidats au brouillard fiscal que nos chers financiers ne manqueront pas de lancer rapidement, ruinerait à court terme tous les espoirs de régulation que disent vouloir certains.

  10. Avatar de François Leclerc
    François Leclerc

    @ Champignac

    Sans vouloir jouer les cassandres à propos des paradis fiscaux, il paraît établi que les mailles du filet vont être très larges et que la question ne se pose pas en terme de paradis fermés ici et restés ouverts là. Ils seront tous à moitiés ouverts, ou à moitiés fermés, comme l’on préfère. Il n’est retenu de « l’évasion fiscale » que son plus petit commun dénominateur, le symbole que représente ceux qui fuient le fisc individuellement de manière trop voyante. Le business financier ne sera pas touché, celui qui permet de camoufler les profits (et les pertes) des entreprises et d’échapper à tout contrôle, permettant de truquer les bilans. Dans la cuisine des paradis fiscaux, les inspecteurs sanitaires ne vont qu’entrouvrir les portes des frigos.

  11. Avatar de François Leclerc
    François Leclerc

    @ Ghostdog

    A propos de cette souscription, que j’ai pris l’initiative de proposer, chacun est bien entendu totalement libre de faire ce qu’il entend, pour les raisons qu’il choisit d’avoir, d’énoncer ou pas, comment pourrait-il en être autrement d’ailleurs ? Si mon appel est ressenti un peu comme un « casse-tête », c’est qu’il mélange deux logiques sans trop s’en préoccuper: celle qui précède, et qui a pour conséquence que ce blog est de part la volonté de son éditeur en libre accès (il est aussi totalement libre à commenter), avec celle d’un de financement sur une base régulière, confortant la poursuite de sa parution. J’ai appelé cela « souscription », pour donner un nom à cet acte volontaire, mais celle-ci est assez particulière, puisqu’elle est facultative.

    Voulez-vous une de mes raisons d’y participer ? J’ai déjà eu l’occasion de parler de l’informalité, un thème qui m’est cher, une clé de plus en plus pertinente d’analyse de nos sociétés, selon moi. Je l’ai rencontrée au Brésil à un niveau que je n’aurai jamais soupçonné, je suis parti à sa recherche depuis dans nos sociétés occidentales. Partout, je l’ai trouvée à la fois en bas et en haut de la société. Plus ou moins visible ou dissimulée, la plupart du temps ignorée, car ne répondant pas à la description normative en vigueur de la société

    Cette souscription n’est pour moi qu’une manifestation de plus de l’informalité, un échange monétaire de gré à gré, électronique, qui ne passe pas par un paradis fiscal (mais on ne sait jamais), qui se faufile dans les paquets de milliards de dollars qui circulent journellement dans tous les sens et qui a toutes les chances de passer inaperçue, sauf pour son destinataire ainsi que son expéditeur. Sur ces paquets de milliards de dollars, combien sont d’ailleurs « informels » et combien sont « formels » ? La différence est souvent tenue, expression même de l’ambiguïté des rapports entre ces deux mondes.

    Je crains de devoir affirmer que l’informalité a de beaux jours devant elle et qu’il faut s’y préparer. Mais je ne demande à personne de souscrire à cette analyse. Je ne propose de le faire qu’à ce blog.

  12. Avatar de François Leclerc
    François Leclerc

    L’actualité à ses exigences, lorsque l’on cherche à en rendre compte. Pardon de réintervenir à tout bout de champ. Le PDG de General Motors vient d’être proprement viré par Barack Obama. J’évoquais il y a peu, à propos de la réunion des banques convoquée à la Maison Blanche, les différents grands lobbies qui se dressaient devant les intentions du nouveau président. La bagarre se poursuit, elle n’est pas feutrée dans l’industrie automobile, comme elle l’est dans la finance. Le feuilleton n’est pas fini.

  13. Avatar de dtx
    dtx

    @Killixs

    peut être, mais jugeons en dans un an, nous y verrons plus clair…

    @+

  14. Avatar de Marc
    Marc

    Bonjour,

    La Chine a également conclu un accord de swap avec l’Argentine, premier du genre pour l’AmSud, d’une valeur de 70’000 millions de yuans.

    http://news.yahoo.com/s/ap/20090331/ap_on_re_la_am_ca/lt_argentina_china

    http://www.lanacion.com.ar/nota.asp?nota_id=1113735&pid=6132459&toi=6259

  15. Avatar de François Leclerc
    François Leclerc

    @ Marc

    Merci, cela m’avait échappé. Comment l’éviter d’ailleurs ? Cela montre l’intérêt de signaler des informations grâce à des liens. Une formule qui semble se développer et qui est très productive. Dans les milieux journalistiques, on appelle cela le « journalisme de liens ». C’est une mise en commun de ressources pertinentes.

  16. Avatar de En passant
    En passant

    @ François Leclerc : souvenirs…. Le restau s’appelait sampiero Corso ou l’amiral sans cravate du coté métro Cambronne….

    On payait effectivement ce que l’on voulait « en tenant compte de ses revenus », mais le patron jetait tout de même un oeil dans le tiroir…

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