Parlant de Roubini, je mentionne le Liban comme son pays d’origine, c’est une erreur : j’aurais dû dire l’Iran et la Turquie.
@Ruiz (post de 6h17) Merci de constater que Poutine a agi comme Hitler, c’est-à-dire a envahi l’Ukraine sans déclaration de…
34 réponses à “Le temps qu’il fait, le 13 mars 2009”
@ Paul
Je trouve très intéressante votre remarque sur l’absence de cadre théorique des économistes américains. Il est vrai qu’en France, le cadre théorique est très présent. Mais s’agit-il d’une absence de cadre théorique, d’un cadre théorique tellement simpliste et ridicule qu’il ne permet pas de raisonnement réaliste très poussé (par exemple le cadre néoclassique légèrement amélioré) ou encore d’une absence volontaire de cadre théorique dans des articles grands publics. Voilà la question que m’inspire votre remarque.
JeanLuc
Rien à ajouter à ce que dit Pierre-Yves:
« Les systémistes à tendance réductionniste, sous couvert d’objectivité, ont éludé le problème du sens – au sens de direction, de finalité des systèmes, des significations qu’ils véhiculent en termes de valeurs – comme si les systèmes existaient indépendamment des représentations qui ont été à l’origine de leur mise en oeuvre et que ces systèmes n’étaient pas eux-mêmes animés de forces contradictoires. »
@ Le Fan : Le macrospope bien sûr !
@ Pierre-Yves D.
Merci pour ce complément très éclairant. En lisant ce livre plus de 25 ans après sa publication, je l’ai trouvé d’une actualité vraiment étonnante, surtout en ce qui concerne les questions environnementales et énergétiques. C’est donc sans doute un outil encore très utile dans certains domaines d’application, c’est à dire si je vous ai bien compris, l’étude des systèmes complexes non humains.
A votre connaissance existe-t-il aujourd’hui des outils plus modernes, construits à partir de cette expérience de l’approche systémique, et qui prendraient mieux en compte les facteurs humains ?
La philosophie première, suggérée par Antoine, semble d’après wikipédia de peu d’actualité.
@ Lemar
Quelle autre champ disciplinaire que celui qui porte son regard sur « le domaine des affaires humaines » ou « le domaine des choses humaines », comme disait Aristote, pourrait-il nous permettre de mieux comprendre ce que vous appelez des « facteurs » (sic) humains?
(encore un peu et vous seriez prêt à décrire les êtres humains comme une partie d’un ensemble plus grand qui s’appellerait disons… « l’ensemble des systèmes complexes »?!)
Peut-être est-ce l’oubli de ce qui n’est pas d’actualité (les leçons politiques du rationalisme classique), comme vous le dites si bien, qui est en grande partie responsable de la situation catastrophique dans laquelle nous sommes, auquel cas ce qui n’est pas d’actualité serait au contraire d’une actualité brûlante? Qu’en dites vous?
Il n’y a pas de science politique (entendue comme l’art de prendre les bonnes décisions) sans une interprétation déterminée de ce qu’est la « nature humaine », et il n’y a pas d’interprétation déterminée de cette nature sans une compréhension ou une saisie préalable de la place de l’homme au sein du tout, ce qui implique la recherche préalable de la connaissance du tout. Cette démarche se meut à l’intérieur du cercle définit par la philosophie première (dont je vous signale que les recherches n’ont pas cessé jusqu’à aujourd’hui) et la philosophie pratique.