Ma communication à Bruxelles était en anglais. Je suis en train de la traduire, je l’affiche dès que c’est fait.
Mais non, ils auraient été de zélés auxiliaires, voilà tout ! Leur « efficacité » aurait été décuplée. Et ils auraient été…
*Godot est mort !*
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58 réponses à “Le temps qu’il fait, le 6 mars 2009”
@Giraudon
Les vrais gaullistes ont quitté l’UMP le dernier des Mohicans étant Nicolas Dupont Aignan et son petit parti Debout la république ,dix milles adhérents tout de même c’est plus que le NPA qui bénéficie étrangement d’une forte implantation médiatique.
J’en profite pour lui faire un peu de pub du reste puisqu’il ne bénéficie pas des énormes moyens médiatiques des autres courants politiques français, il avance dans le désert un peu comme notre hôte du reste. Sa dernière vidéo étant sur l’intérêt général :
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/index.php/post/2009/03/07/L-inter%C3%AAt-g%C3%A9n%C3%A9ral%2C-ciment-de-la-nation.
Il y a vraiment des choses super ici (Peguy notament aujourd’hui) mais je ne comprends pas la perte de temps donnée à des « complots, etc », c’est stupide de perdre son énergie avec des phantasmes pareils. Et même s’il y en avait un, c’est quoi son planning, l’éternité?
@ Fab
Qu’est-ce qui limite la création de monnaie « ex-nihilo » ? Tout simplement l’existence du CREDIT que l’on n’a pas encore réussi à libérer d’un bien encombrant boulet qui s’appelle la contrepartie monétaire, pas du tout « ex-nihilo » celle-là. C’est par ce boulet là que le champ prometteur du crédit parfois se soulève pour former des falaises. Pas de complot là dedans, rien que de la tectonique des plaques.
Symétriquement, La nature a horreur du vide et la monnaie aussi. Toute création monétaire est ainsi limitée par sa nécessaire contrepartie. Tout pouvoir de création monétaire qui prétendrait s’affranchir de cette règle là ne pourrait être que totalement discrétionnaire, et serait le fait d’une société dont les formes de domination seraient encore inédites !? En cela je crois que Shiva a raison quand il dit qu’une telle société serait invulnérable.
Certains en rêvent en tant que clé de l’asservissement absolu à leurs désirs personnels, d’autres « au contraire », parce qu’ils pensent que la libération réside dans le champ infini du désir de tout le monde. Ils oublient tous que le désir est un accélérateur où se heurtent des particules bien brutales.
Au niveau de la traduction institutionnelle, je crains en effet, mon Cher Fab, que cela ne soit bonnet blanc blanc bonnet. Ne vous faites donc pas trop d’illusions, ceux qui tiendraient le haut du pavé dans un tel système seraient strictement les mêmes qu’aujourd’hui. Ils se compliqueraient sans doute moins la vie puisqu’ils n’auraient pas besoin, pour faire leur beurre, d’inventer des procédés aussi alambiqués que la titrisation des diverses formes de crédit, cela afin de contourner les réalités sociales qu’ils ont contribuées à installer.
Merci pour tous vos intéressant questionnements.
Linda, vous êtes un homme de coeur.
Omar Yagoubi, n’ayant pas tout lu Jésus, je ne sais pas bien quel sens donner à l’éternité. Mais je suis sûr que ce n’est pas une perte de temps que de s’intéresser au complot. Le complot c’est l’idée que l’on s’en fait. Le complot est toujours lié au pouvoir et à l’argent. On finit par se convaincre que les seules choses qui vaillent, pour une vie, ou pour l’éternité, sont le pouvoir et l’argent. Alors oui, c’est un complot universel et éternel. C’est un complot qui a permis à l’homme d’avancer sans trop se préoccuper du pourquoi. Ce n’est donc pas nécessairement un mauvais complot… Mais la prise de conscience de la « futilité » de la carotte, du « vrai » leurre de notre conscience gagne du terrain. Et nos décideurs, les premières victimes de ce complot, (virgule ?) de par leurs certitudes confortées par leur consanguinité, risquent bien de ne pas s’en apercevoir. Et nous risquons donc de nous reprendre une nouvelle couche avant que de nous être complètement débarrassés du voile de notre conscience.
Alors, bien sûr, on peut discuter du qui et du pourquoi… On peut considérer que ce complot vient de nous, que c’est la meilleure protection que l’on ait trouvée jusqu’ici contre la folie que ne manquerait pas de laisser apparaître la pleine appréciation de notre réalité d’êtres vivants…et donc mortels.
Ouf ! Ca mérite un bon café.
Bonne journée.
@Daniel Dresse
Vous auriez du écrire que toute création monétaire est ainsi limitée [théoriquement] par sa nécessaire contrepartie. Car justement on voit bien que la considérable création monétaire par le crédit (puisque toute monnaie – ou monnaie/dette) en circulation est théoriquement une contrepartie d’une garantie. Le seul problème c’est que les banquiers, créateurs de monnaie, ne se sont plus occupé de la qualité des garanties qu’ils affichaient à l’actif de leur bilan pour pouvoir gonfler des comptes de dépôt au passif de leur bilan. Vous connaissez le résultat, pas besoin de faire un dessin…
Ceci dit le « système » de création monétaire a évolué en 5 siècles, et ce serait prétentieux de notre part de penser qu’il ne peut plus évoluer: peut être justement suffit -il de changer de méthode ?
Daniel Dresse dit:
Symétriquement, La nature a horreur du vide et la monnaie aussi. Toute création monétaire est ainsi limitée par sa nécessaire contrepartie. Tout pouvoir de création monétaire qui prétendrait s’affranchir de cette règle là ne pourrait être que totalement discrétionnaire, et serait le fait d’une société dont les formes de domination seraient encore inédites !? En cela je crois que Shiva a raison quand il dit qu’une telle société serait invulnérable.
C’est bien pourtant ce qui se passe!
C’est bien pour celà qu’il faudrait limiter nos « économistes experts » à la pratique du Monopoly, et encore la version informatique, sinon ils seraient capables de se noyer comme Picsou dans la chambre forte!
Vive les paradoxes , ils sont un levier pour la pensée humaine.
Les banquiers, maitres du monde selon la théorie du complot, se retrouve étrangement en train de couler.
Enfin, pas tous , et pas tant que çà …
Les zaméricains, « maitres » du monde selon la tradition , seraient en train de couler eux aussi .
Enfin , pas tous, et pas tant que çà …
Une chose est sûre, l’idée même du complot démarre dés la plus petite enfance , quand nounours , papa , maman, la p’tite soeur se sont manifestement mis d’accord pour planquer les bonbons.
Tout en haut de l’armoire…
grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr !
bébert le cancre
Pas de complot… seulement une avidité (très humaine, hélas) sans limite!
Intéressante théorie que celle de la CCANL ( comment contrer l’avidité sans limites) .
Certains cuisiners ont une solution radicale : ils amènent l’addition avant le dessert.
@ Rumbo
Je suis loin de partager toute les idées de Charles Péguy (il faut lire le portrait au vitriol qu’il dresse de Jaurès par ex.), mais il me semble qu’il faut aujourd’hui remonter au moins à ce niveau et secouer à ce point nos certitudes pour espérer construire quelque chose de différent. il me semble qu’il y a là matière à réflexion.
C’est sûrement le vingtième siècle qui s’écroule sous nos yeux, la fin de l’URSS et de l’international socialiste n’en était finalement que le prélude.
je crois que la répétition de l’histoire sonnerait le glas de l’histoire, c’est pourquoi je suis ici, à rechercher où mettre une énergie utile, pour « faire quelque chose »…
Mais j’avoue être bien vide de solution, oh j’ai bien des idées pour changer le monde, comme tout un chacun, entre le diagnostic à l’emporte pièce et le vœux pieu.
Comme il est dit dans le texte de W. G. Serra on à jamais eu si peu de travail à fournir pour subvenir à nos besoins, et si l’humanité connait le bonheur de pouvoir continuer à se développer, ce si peu se réduira encore considérablement.
L’homme devrait avoir beaucoup de temps pour autre chose que subvenir à ses besoins vitaux, tu aimes les rutabagas ?
Je suis allé sur le blog « Crédit Social » qui anime ?
@Fab
Ex-nihilo signifie « à partir de rien » mais pas n’importe quand, ce pouvoir de création illimitée est peut-être réservé aux seuls initiés les nuits de pleine lune dans des hauts lieux telluriques et selon des rites magiques provenant du fond des temps.
Le pouvoir de capter la monnaie provient de petites différences de départ, l’argent attire l’argent, plus on en a plus on peut en gagner. L’argent c’est aussi le pouvoir, plus on en a plus on a de pouvoir, plus l’argent est concentré dans quelques mains plus les bras qui les portent sont long. Imaginer des complots comme explication systématique relève du phantasme, penser que le pouvoir des grands financiers n’a forcément rein à voir dans cette crise relève de la naïveté.
On sait que la concentration à quelque chose à voir avec l’origine de cette crise, les créationnistes expliquent que cet argent virtuel à disparu, il n’y aurait donc plus que des pauvres !
Si on considère que l’effondrement des marchés financiers et dû au retrait massif de capitaux qui se sont portés, un temps, sur les matières premières on peu se poser la question de savoir où sont actuellement ces capitaux ?
Et puis si on regarde les masses possédées le PIB mondial semble un lilliputien, le « gros » du stock richesses est privé, la monnaie est très peu brassée par les États et très très peu redistribuée.
Pour ma part je ne trouve pas idiot de s’interroger sur la hiérarchisation dans cet empire financier supra-étatique et quasi supra démocratique, qu’est-ce que la dérégulation financière, sinon un retrait du pouvoir contrôle démocratique sur des organisations à but lucratif mondialisées ?
Donc la loi de la jungle financière je veux bien mais je trouve le lobbying financier plutôt bien organisé et puissant pour avoir vendu sa dérégulation pendant 20 ans du sommet à la base des États.
Donc il est permis de se poser des questions sur des stratégies possibles des groupes possédants, surtout lorsque que l’on nous impose de payer les pots que d’autres ont cassés.
Donc peut-être pas de complots ni de dessins machiavéliques, mais des vraies questions à coup sûr.
Mauvais temps………….
Le Club de défaisance, qui va se réunir à Londres le 2 avril 2009, organise pour son propre confort des actions qu’il a baptisées « Sauvetage », « bail out », « paquets conjoncturels », « quantitative easing », « creative easing », « bad bank pour éliminer les contributions négatives et les assets pourris »,… Ces actions sont aussi destinées à préserver des soulèvements sociaux les États démocratiquement construits et les pays industriellement constitués.
Je vous invite à lire un article vivifiant de Thomas, le Cimbre, du 6 mars 2009
http://www.renovezmaintenant67.eu/index.php?q=hyper+nflation
Défaisance…………….Un vaste local de défécation financière est désormais utilisable…..local d’aisance publique et gratuit.
Shiva
Les banques ayant le pouvoir de création monétaire (enfin, ce truc qui sert de monnaie d’échange) ont également l’obligation de destruction monétaire lorsque le crédit est remboursé.
Les banques créent la monnaie lors:
– d’un achat d’un actif (Escompte de traites, achat d’action, d’obligation (publique ou privée), ou de biens immobiliers (actifs réels).
– de l’octroi d’un crédit ( Crédit à la consommation, crédit à l’investissement, crédit immobilier, crédit de trésorerie, autorisation de découvert.)
– du versement de devises (une devise étrangère est un titre de créance sur l’étranger).
… et la détruisent lors de la vente d’un actif, du remboursement d’un crédit, d’un retrait de devises
Cependant, pour que les banques puissent (globalement) bénéficier des intérêts qu’elles imposent lors de la création monétaire il faut qu’en permanence le montant des crédits nouveaux dépasse le montant des crédits venant à échéance, donc « de la croissance » …
Mal barrées en ce moment, les banques!
On pourrait en discuter encore longtemps : création monétaire, avec ou sans contrepartie, dilution ou solvabilité des contreparties, bulles, cycles ou pas, complot ou pas, dérégulation, possession, redistribution…
La situation présente ne trouve-t-elle pas avant tout sa source dans le développement exponentiel de la masse des capitaux en circulation comme « soutient à la croissance » sur ces 30 dernières années suite à l’abandon de l’étalon or et à la dollarisation du monde ?
La volonté humaine de pouvoir et d’enrichissement faisant le reste.
Comment penser pouvoir réguler un système à la base, si en haut de la pyramide, une banque centrale peut à volonté faire tourner la planche à billet (cf BOE la semaine dernière) ?
Le retour à un système étalon qui régulerait naturellement la création monétaire ne résoudrait certainement pas tous les problèmes puisque la crise des années 30 trouvait aussi sa source dans le surendettement mais serait peut être une première étape avant de réfléchir au système de change flottant.
Est-ce une fausse bonne piste ?
J’ai écrit sur mon site un article où j’ai reproduit un diaporama publié par The Guardian.
http://www.renovezmaintenant67.eu/index.php?post/2009/02/11/Chaos-mon%C3%A9taire%2C-bancaire%2C-g%C3%A9opolitique%3A-CDS%2C-CDO%2C-bail-out%2C-bad-bank%2C-sauvetage%2C-protectionnisme%2C-nationalisation
Et pour un historique sur la création de la monnaie un article en deux parties:
http://www.renovezmaintenant67.eu/index.php?post/2009/01/10/Etat-Providence-bancaire%3A-privatisation-de-la-cr%C3%A9ation-de-monnaie%2C-du-Tr%C3%A9sor-Public-Eclatement-de-la-bulle-des-CDS
A Yann
En effet, c’est juste.
@Thomas Rudolf
2 articles tout à fait passionnants… merci.
Je prendrai le temps de lire d’autres articles.
@Thomas
Merci Thomas , de ces précisions
@Jef
« Comment penser pouvoir réguler un système à la base, si en haut de la pyramide, une banque centrale peut à volonté faire tourner la planche à billet (cf BOE la semaine dernière) ? »
Au plus je me penche sur la question, au plus je lis, au plus je pense que justement il faut limiter le droit de création monétaire et le réserver à la seule banque centrale. Il me semble souhaitable que les actuelles banques ne puissent fournir des crédits que du montant de l’épargne préalable qui leur serait confiée et de fonds émis par la banque centrale, sans possibilité d’émettre de nouvelle monnaie de crédit. Ainsi, progressivement, toute la monnaie redeviendrait monnaie « banque centrale » et les intérêts reviendraient à celle ci (donc à la collectivité, du moins en ce qui concerne la France).
“une volonté soudaine de ceux qui avaient mis au point ce système très ingénieux de le saborder”
Hypothèse dans l’hypoyhèse:
Ce système très ingénieux, rencontre l’intérêt coordonné des différents acteurs (politiques, industriels…) qui apportent leur pouvoir, le développe, l’ »anabolise », au moyens d’instruments techniques de plus en plus sophistiqués, et sa croissance devient exponentielle comme les profits générés.
Le « monstre » s’autonomise et se « complexifie » de telle sorte que ni ses ses créateurs ni ses développeurs ne peuvent le voir dans son ensemble, mais ce « blob » qui s’étend est à ce point profitable pour ses promoteurs qu’ils ne veulent en voir ni les dangers, ni les conséquences.
Pas de sabordage, donc, perte de maîtrise.
Shiva dit :
8 mars 2009 à 12:03
« » Mais j’avoue être bien vide de solution, oh j’ai bien des idées pour changer le monde, comme tout un chacun, entre le diagnostic à l’emporte pièce et le vœux pieu.
Comme il est dit dans le texte de W. G. Serra on à jamais eu si peu de travail à fournir pour subvenir à nos besoins, et si l’humanité connait le bonheur de pouvoir continuer à se développer, ce si peu se réduira encore considérablement « »
Je ne sais pas vraiment qui anime ce blog français du Crédit-Social. Je pense que se sont ceux qui connurent W. G. Serra, plutôt ceux qui ont suivi vu le temps écoulé. Une chose est sûre, c’est que W. G. Serra cotoya un temps le mouvement du Crédit Social canadien-québéquois qui, du vivant de W. G Serra diffusa ses écrit (en tapant W. G. Serra, on trouve chez Amazon deux titres qu’il avait écrit, mais s’ils figurent au catalogue d’Amazon, il est pécisé qu’ils ne l’ont pas en stock). Mais W.G. serra avait déjà dû travailler sur les problèmes économiques et financiers avant d’avoir connu les créditistes canadiens avec qui il se trouva en accord après coup. Sans doute ces derniers doivent avoir dans leur archives les quelques titres de W. G. Serra.
Ici et là, il est encourageant de voir que cette crise sans pareil, ouvre beaucoup de consciences. L’accord est presque général chez les gens dans toutes sortes de pays pour une réforme, ou l’équivalent, du sytème financier. Pour ma part, je crois que « trimballer » la mondialisation dans le projet de réforme financière brouille les cartes. Les « prototypes » doivent être de petite taille sinon ce sont désastres sur désastres. Par exemple, la monnaie Wir suisse est déjà une excellente avancée.
Hélas, sans doute, les tenants du G20 à Londres le 2 avril prochain mijottent-ils un ou leurs « projets » à l’échelle mondiale. Ils tiennent actuellement réunions sur réunions… surtout ne nous faisons pas la moindre illusion.
Le mondialisme, comme la globalisation, sont les derniers noms en date pour désigner un socialisme mondial, ou un communisme mondial, ou encore un fascisme mondial. C’était le projet, il est en train de se réaliser, de la société fabienne initiée à la fin du XIXème siècle et qui accoucha du parti travalliste britannique, dont Tony Blair est le plus représentatif. Voulons nous une politique mondiale à la Tony Blair??…
C’est à peu près exactement ce que veulent l’écrasante majorité des dirigeants financiers et politiques étant « aux commandes » des principales puissances et institutions mondiales et qui nous ont ruiné en rafflant avec le vent d’une monnaie-baudruche l’essentiel des vraies richesses, bien concrètes elles: industries, énergies, eaux, agricultures et terres productives, réserves halieutiques, semences, etc, bref, l’essentiel des resources permettant de vivre et survivre tombant dans les seules mains des détenteurs de monnaie, en éliminant les sans capital ni patrimoine.
Dans un de ses principaux ouvrages Keynes a perdu une grande occasion de ne rien écrire quand il y écrit que les propositions de son exact contemporain le Major Clifford Hugh Douglas (1879-1952) (les deux hommes se connaissanent très bien d’égal à égal) pour interessantes qu’elles soient reposent sur une « base fausse ». Voilà le genre d’affirmation assassine d’un grand théoricien très écouté qui n’avait pas approché vraiment les réalités de la production. Car à l’inverse de Keynes, « brillant » théoricien, Douglas, durant toute sa carrière, a mis les mains à la pâte comme directeur dans l’industrie tout comme directeur dans les ponts et chaussées dans pas mal d’endroits du monde où il ditigea des chantiers très importants. S’il était moins théoricien que Keynes, l’ingénieur et directeur de travaux Douglas avait l’expérience et l’expérimentation d’où naquit son invention du Crédit Social qu’on peut très bien appeler: Argent-Social et qui n’a pu être démontré faux. Les expérimentations de Douglas sont le dénominateurs commun de nombre de chercheurs de Justice en économie et finance reflétant – exactement – la réalité économique et sociale.
Pourquoi continuer à flagorner des milieux qui ont organisé leur propre dominance sur la société afin que la société piègée par des discours démocratiques incessants et loin des réalités, subisse le chantage qui la maintienne esclave d’une caste de quelques centaines, ou tout petits milliers de « Madoff » et consorts?
C’est pour ça que si vous maîtrisiez l’anglais, je peux vous indiquer (je l’ai fait plusieurs fois ici) au moins un site où on peut lire le major Douglas dans le texte.
Mais vous avez aussi le franco-canadien, le très catholique Louis Even, archi-clair, celui qui comprit le mieux la pensée de Douglas d’après Douglas lui-même. Quiconque, agnostique ou athée, peut faire abstraction de l’appartenance au catholicisme de Louis Even dont personne ne peut nier qu’il traite du fond du problème de la monnaie.
Ainsi vous dites:
« »Mais j’avoue être bien vide de solution, oh j’ai bien des idées pour changer le monde, comme tout un chacun, entre le diagnostic à l’emporte pièce et le vœux pieu. » »
Et bien, Louis et Even et Clifford Hugh Douglas, qui sont chaque jour davantage d’actualité, peuvent largement combler le vide de solution dont vous faites état. Ils sont parmis les inventeurs irremplaçables auquel il faut rajouter le nom de Jacques Duboin. Car, il ne faut pas se voiler la face, ou trouver des faux fuyants idéologiques qui sont, au final, des fanfreluches vite fanées.
Le domaine ici pratiqué est organique et non politique. Exactement en amont du politique (qui, je le reconnais, est le domaine le plus risqué, le plus dangereux, le plus traitre). C’est pourquoi il faut se situer dans une perspective de marginalisation du politique pour le remplacer par, je dirais pour simplifier en éclairant le sujet: les inventeurs.
Les inventeurs sont ceux qui ont vraiment l’imagination créatrice. Mais, à de rares exceptions près, ils ont été systématiquement empêchés par les milieux financiers qui ont toujours fait « leur tri ». Car ce sont ces milieux financiers qui se sont appropriés la clé du progrès matériel qu’ils orientent selon leur politique exclusive. C’est comme une réunion de faussaires qui non seulement ont confisqué la clé de la Justice économique, donc sociale, mais empêchent radicalement d’y entrer ceux qui le voudraient…
Entre autres, les impasses énergétiques à l’horizon très proche viennent de là.
On élimine, en ne les financant pas, un certain nombre d’inventions (et de procédés techniques très réalisables) qui, si elles contribuent à libérer la société et apportent donc un sens à la vie, ne profite pas au faiseurs d’argent, ne profite pas aux stratégies bancaires financières qui ont d’autres « vues »… Le sens de la vie? Le « monde de l’argent » s’en fiche complètement, pourvu que ses critères financiers restent le « filtre » du devenir de l’humanité…
Oui, les inventions, j’y crois beaucoup.
Elles ont été, elles sont déterminantes. Elles représentent un capital commun irremplaçable qui appartiennent à tous sans exception (une fois que les inventeurs et ceux qui les auraient financés auraient été pleinement récompensés bien entndu). L’argent – qui va avec – est alors bien plus réel, vrai, accessible et libérateur.
Ce sont là les preuves documentées de Douglas par exemple. Aucune chimère, aucune utopie mal placée. Les possibilités techniques arrivent ainsi à la portée de tous, sans qu’il y ait, entre les parties qui vendent et celles qui achètent, un « troisième personnage », « invisible », « omniprésent » autrement dit: le faiseur d’argent. Le sois-disant argent de l » « achat » (pour un pouvoir d’achat fantoche) qui fait empocher par le faiseur du dit argent une énorme fraction du prix de vente, et tous les rapports se déteriorent. D’abord sans bruit ni éclat, puis jusqu’aux crises, jusqu’aux révolutions, jusqu’aux guerres…
Le progrès, y compris dans la préservation de l’environnement et de l’écosystème où – le progrès – doit, par définition, continuer sa route, donc doit aussi s’appliquer au domaine financier. C’est ce qu’on peut très bien appeler la démocratie économique sans laquelle la démocratie politique devient, comme maintenant, une imbécilité meutrière d’autant plus dangereuse qu’elle hypothèque complètement nos cervelles et nos attitudes, c’est à dire qu’elle finit par nous mutiler après nous avoir crétinisés.
Je répète, place aux inventeurs et aux inventions.
@ Anne J. le 9 mars 08:30
Il me semble que vous pensez bien, Anne.
Merci,d’avoir repris le flambeau que j’ai un temps porté devant des interlocuteurs aussi talentueux les uns que les autres ; je pense à Nadine et à Paul, naturellement. Le débat qui s’éternise au sujet de la création monétaire par les banques les empêchent, hélas, d’entrevoir une solution aussi radicale mais néanmoins éminemment souhaitable que celle que vous évoquez.
Notre thèse : les banques sont à l’origine de M1, c’est à dire de tous les moyens de paiement de l’économie réelle, et se comportent comme en étant les propriétaires. La leur : Non, les banques délivrent du crédit mais ce crédit n’est pas monnaie ; il n’y a de monnaie que M0, c’est à dire la monnaie de Banque Centrale.
Ils ont raison si l’on ne veut qualifier de monnaie que la monnaie « légitime » ( celle qui engage les collectivités nationales) ; nous avons raison si nous entendons comme monnaie les moyens légaux de paiement en usage.
Nous devrions nous rejoindre , nous protestant contre l’accaparement des moyens de paiement par le système bancaire, eux proclamant qu’il n’y a en effet de véritable monnaie que M0.
Constatons donc ensemble que, comme l’a écrit Maurice Allais, les banques se comportent en faux-monnayeurs et que cela devrait cesser. Dans chaque société économiquement responsable et solidaire, il ne devrait circuler que de la monnaie émise au nom et sous la responsabilité de cette société. Ceci veut dire que seule une Banque Centrale, soumise à la puissance publique, devrait pratiquer l’émission-destruction monétaire que ce soit par l’un ou l’autre des mécanismes que vous rappeliez dans votre post de ce jour à 13:01.
Courage pour la suite de ce débat sans fin mais instructif à bien des égards.
P.S. que Paul se rassure : je suis abonné à Télérama.
@ Rumbo et Jean Jégu,
Bonsoir et merci pour ces messages pleins d’espoir.
Vos positions sont-elles distinctes ?
Quelle pourrait-être le chemin à suivre pour la mise en oeuvre de vos idées ?
@Jean Jégu
Vous écrivez les banques sont à l’origine de M1
Il me semble que les banques sont à l’origine de TOUS « ces trucs » (pour éviter de les appeler « monnaie » alors que ce sont à mon avis des dettes de banques qui « se transmettent ») qui sont comptabilisés dans M3 (sauf évidemment les pièces et billets), non ?
@ Anne J.
Bien d’accord que les banques sont à l’origine de TOUS les « trucs » comptabilisés dans M3, et qui sont en effet des dettes de banque qui « se transmettent » dans les paiements qu’ils permettent de réaliser … Je parle plutôt de M1 parce que , en général, pour payer, il faut sortir ses avoirs de la zone [M3 – M1] et les placer effectivement en M1. Je sais bien que c’est plutôt la valeur de M3 qui est suivie , mais c’est quelque peu discutable. Enfin, ceci n’est qu’un détail. Très généralement je suis en accord avec ce que je lis sous votre plume ( à quelques détails près , justement ). Merci encore pour vos interventions.
@ Fab
Sans vouloir lui forcer la main, je crois pouvoir dire que très généralement ( et éventuellement sous réserve de quelques détails ), je suis en accord avec ce que je vois écrit par Rumbo.
Quant au chemin qui pourrait conduire à la mise en oeuvre de nos idées, je crains qu’il soit encore à découvrir. Du moins, il nécessiterait le collaboration des professionnels de la banque et de la finance comme ceux que l’on trouve sur ce blog … Malheureusement, bien peu semblent rejoindre nos points de vue. Frédéric Lordon – un professionnel – a cependant fait des propositions assez précises pour la conquête du pouvoir monétaire par les sociétés démocratiques.
Ah, si Paul voulait bien nous rejoindre : refonder ( trouver un nouveau fondement, comme l’exclusivité de M0 en tant que monnaie, autrement dit un taux de réserves obligatoires à 100 %) et non pas seulement réformer, réguler un système vicié à la base par son ambigüité voulue, comme ces fameuses réserves « fractionnaires » !
@ rumbo qui … » répète » » place aux inventeurs et aux inventions ».
Place à l’invention sociétale collective ; les inventeurs et leurs inventions nous seront ,oui, bien utiles! …Mais dans ce cadre là : d’un outil politique de recherche sociétale ; outil public et participatif s’entend , bien sûr! .
Comment procéder autrement ?
@Rumbo
Désolé de ne pas avoir pu répondre plus tôt.
Le crédit social semble être une très bonne idée, il faut un système au maximum auto-contrôlé et au moins contrôlable et surtout adaptable en permanence. Le système actuel semble une voiture qui à chaque redémarrage accélère et fini dans le fossé, et aujourd’hui dans un platane !
Je suis d’accord aussi sur les expérimentations à petite échelle, je vois deux options pour le prochain G20 relativement aux conciliabules à répétition (et de quoi sommes nous au courant ?) il est évident que des politiques sont en cours de tricotage et que les mini sommets ne sont là que pour la parade. Le G20 sera-t-il l’occasion d’annonce d’un vaste plan ? Par exemple; parité des monnaie, panier de devises, nouvelle monnaie mondiale, création d’une instance pour l’harmonisation économique et de réglementation pour les États adhérents (je variais bien un truc comme ça, genre Union Économique Mondiale). Le G20 sera-t-il une opération de communication sur un rafistolage moralisateur et ses lendemains qui chantent ? Dans ce cas les stratégies seront underground et claniques…
Vous dites: « Oui, les inventions, j’y crois beaucoup. » moi aussi, découvrir est une condition de survie, comme cela l’a toujours été. Mais le politique représentant le peuple dans l’exercice de son pouvoir de décision est indispensable au coté du chercheur.
Ou alors il faudrait directement élire des chercheurs au pouvoir !
Que penser par exemple d’un Wernher von Braun ?
Ou même d’Albert Einstein dans son rôle décisif sur la fabrication de la bombe atomique ?
« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. »
C’est un peu les inventeurs de nouvelle technologie qui forment un tandem de choc avec les producteurs et les commerçants pour nous crétiniser et nous pousser à la surconsommation. L’époque moderne de Charles Pèguy ?
Donc oui pour une mise en avant de l’inventeur et de l’invention à visage humain, mais adossé à un pouvoir politique non compromis avec les lobbys financiers et renforcé par un rééquilibrage démocratique des instances supranationales existantes et en gestation !
tout bonnement ridicule ces prétextes pour mettre des lunettes de soleil.
c’est sur la forme pas le fond…mais bon…