Billet invité.
DES DEMI-MESURES POUR ETALON
Quittant l’Europe du G7, nous changeons depuis lundi de région pour accompagner Hillary Clinton dans son périple asiatique, dont les principales étapes sont le Japon et la Chine, les deux principaux bailleurs de fond du trésor américain. Ce sont donc plus des mains qui y seront discrètement tendues que des projecteurs qui seront braqués dans cette région qui n’est pas épargnée par la crise. Celle subie par le Japon est impressionnante, mais il reste appelée à continuer de jouer un rôle de grand argentier, de financier de la double dette publique et privée américaine. Les Japonais ont déjà prêté au FMI de quoi un peu mieux jouer le rôle financier qui l’attend dans cette nouvelle crise et pour lequel il était par trop démuni. Les Chinois ont de leur côté relancé les discussions sur la coopération militaire Chine-USA, mise en bouche avant celles qui vont s’engager sur les terrains commerciaux et financiers et que Hillary Clinton va tenter d’initier, prenant la succession du « grand ami de la Chine » qu’était Henry Paulson, qui y avait ses habitudes. L’espoir change non pas de camp mais de région, après le quasi fiasco du G7 de Rome.
Les Européens, essayant de dissimuler leur déconvenue, attendaient des Américains un miracle qui n’est pas venu, et ont un lendemain difficile. Les nouvelles sont alarmistes en Grande-Bretagne, si l’on en croit Charles Bean, vice-président de la Bank of England, qui est aujourd’hui sorti de sa réserve en annonçant que le temps risquait d’encore fortement se détériorer pour l’économie britannique, alors qu’elle est déjà bien mal en point. Du côté allemand, ce n’est pas non plus la joie, le gouvernement fait face avec Hypo Real Estate à son Lehman Brothers, et s’apprête à faire adopter une loi sacrilège permettant sa nationalisation après expropriation, afin d’éviter l’effet systémique de sa faillite sur l’ensemble du système bancaire allemand. D’autres expédients sont également recherchés activement au niveau européen, cette fois-ci afin de faire face aux difficultés de financement des entreprises, et l’on entend le Baron Ernst-Antoine Sellière, président de l’organisation patronale BusinessEurope, demander aux plus hautes instances européennes que soit envisagée l’intervention de la BCE sur le marché obligataire privé, en clair la souscription aux émissions obligataires des grandes entreprises. Une béquille de plus pour le marché.
Mais nos regards nous portent non pas ailleurs, mais plus loin. Car il faut bien préparer la suite, sans savoir pour quand il sera nécessaire d’être prêt, travailler au prochain G20 de Londres et aux mesures de régulation dont au moins l’étude devra être annoncée. En se préparant visiblement à des demi-mesures, ce qui ne nous étonnera pas.
La mise sur pied d’une ou de plusieurs chambres de compensation des OTC (over the counter), les opérations de gré à gré, fait déjà l’objet d’une compétition très intense, de deux enjeux superposés. Commercial d’abord, car cela sera une affaire de gros sous que de gérer cette structure et les prétendants sont nombreux et actifs, politique ensuite, car les Européens refusent tout organisme unique sous influence américaine, mais sont eux-mêmes divisés pour savoir s’ils doivent créer une structure propre à la zone euro ou bien une autre qui serait plus large (et inclurait la Grande-Bretagne). La BCE est de la partie, avec la Commission de Bruxelles, les banques, ainsi que tous ceux qui estiment avoir leur mot à dire et qui pourraient aussi être amenés à financer l’opération. Une chose apparaît clairement dans ce paysage, qui par ailleurs ne l’est pas vraiment, c’est qu’il s’agit de structurer ce marché, qui était de gré à gré, afin de ne plus se retrouver dans la situation actuelle, avec un écheveau indémêlable. Mais que pour le reste, les modalités de l’encadrement des produits eux-mêmes, les ambitions sont plus modestes et ne font pas l’objet de discussions aussi acharnées. Prochaine réunion de tout ce monde, le 24 février prochain. C’est le Financial Times qui pour le moment assure la meilleure couverture du sujet.
Le second dossier dont on a des échos un peu assourdis, c’est celui des « paradis fiscaux », ces ports francs de la flibuste financière. Pardon, ces « centres non coopératifs », suivant la terminologie utilisée dans les documents officiels. « Les paradis fiscaux sont une honte (…) le contraire de la moralisation du capitalisme » a déclaré lundi Eric Woerth, ministre du budget français, lors de l’émission du Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro, estimant qu’il devrait être nécessaire « que les banques, lorsqu’elles hébergent des comptes dans des paradis fiscaux le disent ». Et que « tous les transferts d’argent vers les paradis fiscaux ou des paradis fiscaux vers les territoires nationaux (devraient être) évidemment surtaxés ». Caractériser comme étant « non coopératifs » ces pays n’est pas innocent et indique, dès à présent, qu’il ne s’agira pas d’en supprimer l’existence, mais seulement d’en encadrer le rôle. On va encadrer beaucoup, dans la prochaine période. De les rendre « coopératifs », ce qui laisse du grain à moudre à tous ceux qui ne veulent pas trop bousculer leurs habitués. Grand pas en avant, la prochaine réunion de l’OCDE, en juin prochain, devrait permettre d’établir la liste des pays concernés, ce qui correspond bien aux quatre mois annoncés en sortie du G7 par les ministres allemands et français des finances.
22 réponses à “L’actualité de la crise : Des demi-mesures pour étalon, par François Leclerc”
Je pense que General Motors et Chrysler vont faire faillite demain. Il doivent en effet démontrer leur viabilité (rapport d’étape du 17 février) devant le congrés à Washington.
Le congrés US va siffler la fin de partie pour les constructeurs automobiles US qui sont aspirés dans un gouffre sans nom (plus de 50% de chute!).De plus, les équipementiers automobile ont demandé 18,5 milliards de dollars vendredi.
Ce sera le début de la phase II (Lehman Brothers en pire).Nous allons voir alors de quoi sont capables les grandes « messes » type G20.
Mes amitiés.
Gilles
Ce soir, a la télé, sur la 2 eme chaîne, était invité un ancien patron Français d’ un grand groupe industriel. Il expliquait qu’ il fallait arrêter la partie la plus spéculative du capitalisme, en substance, celle qui permet » de vendre ce qu’ on a pas ».
Le livre de ce monsieur, très connu, est en tête de gondole dans les grandes librairies.
Le livre de Paul est toujours dans le présentoir du bas, en unique exemplaire, mais ses idées se matérialisent dans le présentoir du haut..isn’ it Quantic ?
[…] Blog de Paul Jorion placed an observative post today on L’actualité de la crise : Des demi-mesures pour étalon, par François LeclercHere’s a quick excerptDu côté allemand, ce n’est pas non plus la joie, le gouvernement fait face avec Hypo Real Estate à… […]
Des news du laboratoire LEAP :
Sans commentaires…
Deux petits extraits tout de même, qu’on dirait sortis tout droit des billets et commentaires du blog de Paul Jorion :
« …Ainsi, à force de tenter de porter sur leurs épaules le poids toujours croissant de la crise en cours, la plupart des Etats concernés, y compris les plus puissants, ne se sont pas rendu compte qu’ils étaient en train d’organiser leur propre écrasement sous le poids de l’Histoire, oubliant qu’ils n’étaient que des constructions humaines, ne survivant que parce que l’intérêt du plus grand nombre s’y retrouvait… »
« …Barak Obama comme Nicolas Sarkozy ou Gordon Brown passent leur temps à invoquer la dimension historique de la crise pour mieux cacher leur incompréhension de sa nature et tenter de se dédouaner à l’avance de l’échec de leurs politiques. Quant aux autres, ils préfèrent se persuader que tout cela se règlera comme un problème technique un peu plus grave que d’habitude. Et tout ce petit monde continue à jouer selon les règles qu’ils connaissent depuis des décennies, sans se rendre compte que le jeu est en train de disparaître sous leurs yeux… » (LEAP, 15 février 2009)
A la mi septembre, un séisme économique a secoué le monde entier. On a utilisé l’expression « arrêt cardiaque » du système financier, ou encore on a parlé de « 11 septembre financier ».
Je veux bien croire qu’il a fallu un certains temps pour que les esprits hébétés des dirigeants mondiaux se remettent de cet infarctus financier. Ceci dit, ce n’est p
Ceci dit ce n’est pas comme si personne ne les avait mis en garde.
Et depuis septembre ? On va dire que les événements économiques se gâtent, les nuages s’amoncellent et on peut dire qu’il n’y a plus vraiment d’anticyclone pour nous protéger d’une très grosse dépression.
Je dirais qu’à ce niveau là il ne faut même plus parler de dépression, mais carrément du modèle au dessus, cyclone ou ouragan….
Et pendant ce temps, à l’ouest rien de nouveau, on observe, on guette, on attend, on se rencontre dans des sommets qui se suivent les uns les autres, on converse, on parle, on mange de bons petits canapés et du bon champagne sans doute.
J’ai bien peur que malheureusement la future rencontre du G20 sera la dernière chance, si rien n’est fait de concret à ce moment là pour réformer en profondeur le système, on va tout droit dans ce que prévoit LEAP 2020…..
Petite information intéressante, je ne sais si elle a sa place ici, mais elle est évocatrice de l’esprit de certains dirigeants face au problème : affrontement, passivité, fuite ? Il en est certains qui, en plein G7 qu’ils boudent, ont choisi !
http://www.ledauphine.com/visite-privee-depuis-samedi-le-couple-sarkozy-est-a-megeve-@/index.jspz?article=100981&chaine=14
Alors, aveu d’impuissance face à un phénomène qui les dépasse, ou cynisme le plus complet, le fait est que les avis, d’info en info, se radicalisent. Jusqu’à devenir des réactions ?
@fin 1998, alors que des images nous arrivaient de Russie, montrant des russes dehors par un froid glacial essayant de vendre quelques effets personnels, ou simplement troquer pour de la nourriture, (Rappelez-vous la Russie était en cessation de paiement), Bill Clinton alors Président des E-U, modifia brutalement son agenda pour se rendre d’urgence en…Chine.
Aujourd’hui Hillary Clinton, commence son périple par l’Asie, avec en point d’orgue le Japon et la Chine, les deux principaux bailleurs de fonds des E-U. La boucle est bouclée, 10 ans c’est le temps qu’il a fallu pour que le basculement des rapports de force soit achevé.
Les E-U, laissent les Européens à leur sort, et ne s’occupent que du leur. C’est en Asie, Japon et Chine que ce joue l’avenir des E-U.
Hier, en 1998, quelques accords commerciaux avaient contenté la Chine, qu’en sera-t-il aujourd’hui ?
Chaque continent devra prendre en main son destin et l’Europe qui ne compte que sur le plan de relance américain devrait plutôt réorganiser son mode de fonctionnement.
C’est ce qu’on appelle vulgairement la Réforme.
Et la Réforme ne pourra s’épargner un contrat de plan sévèrement cadré.
L’idée initiale du programme de Sarkozy était la bonne mais de semaine en semaine il s’éloigne des objectifs en laissant les syndicats (CGT et MEDEF) reprendre la main dans une situation malheureusement dramatique.
Le coût des réformes structurelle sera suffisamment élevé pour ne pas se laisser embarquer dans des considérations corporatistes et salariales.
Les syndicats comme le gouvernement seraient bien inspirés de ne pas confondre fermeté de la réforme et fonctionnement pétainiste.
Pierre-Yves D @
La première phrase que vous citez m’avait aussi frappé.
Tandis que l’on nous lance des os sur des changements nécessaires (salaire des patrons, paradis fiscaux, protectionisme, restaurer la confiance, réguler…) De plus évidentes nécessités comme manger, dormir sous un toit, avoir chaud se rappellent au bon souvenir d’un nombre croissant de personnes.
Inutile de préciser quelle nécessités pèseront le plus lourd dans l’avenir.
Si quelqu’un sait analyser une situation aujourd’hui c’est bien lui:
http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2009/02/17/henri-guaino-la-situation-sociale-est-un-terreau-favorable-a-tous-les-extremes_1156535_1101386.html
Bonjour !
A la lecture de ce qui se dit, s’écrit, sur ce blog , comme sur d’autres,
je suis satisfait et inquiet de la tournure des évènements .
Satisfait, car je souhaite ardemment que l’économie ecosphérique va s’imposer dans les mois et les années à venir !
Inquiet, car je souhaite que cet acouchement arrive … le plus rapidement possible !
Maintenant, je suis conscient que notre économie de marché se défend et se défendra bec et ongles! CERTAIN !
Je suis conscient que cet acouchement de l’économie ecosphérique s’effectuera dans la douleur, cris, sang, viols et vols, meurtres, génocides, pandémies!
Mais tout ceci n’est qu’un point de passage obligé : il ne faut pas en avoir peur ! Au contraire, je suis motivé pour concourrir à cet acouchement …. enthousiame , j’ose …..!!!!
Dès lors, peu ou prou, cette économie ecosphérique sera issu d’observations, de réflexions et décisions, en somme de visions téléologiques et holistiques !!!
C’est un bon début !!!
Aussi , je m’y attelle quotidiennement…. à titre individuel…. Et , chose surprenante, je découvre, que je ne suis pas seul! Désormais, on est 3 …. mais il y en a bien d’autres….. chaque jour apporte son lot de bonnes « surprises » !!!!
Pour illustrer le billet du jour, figure dans Le Monde d’aujourd’hui une intéressante interview de M. Guaino, l’irremplaçable « conseiller spécial » du Président de la République
Question : Quelles décisions attendez-vous lors de la deuxième réunion du G20, qui réunira les vingt principales puissances de la planète à Londres le 2 avril ?
« Ce ne sera sans doute pas encore le grand soir du capitalisme financier. Si les experts ont du mal à imaginer un autre monde que celui dans lequel ils ont vécu, les responsables politiques sont davantage conscients de la nécessité du changement. Pour refonder le capitalisme, ils doivent imposer des solutions non pas techniques mais politiques.
Intéressant : les responsables politiques (ou leurs conseillers…) seraient « davantage conscients de la nécessité de changement » que les experts. Bon, avec la question suivante, on est en droit d’attendre que ça déménage…
Question : S’il n’y avait qu’une mesure à prendre, laquelle serait-elle ?
« Il faut que les banques soient de nouveau incitées à faire leur métier qui est d’analyser le risque crédit. Par conséquent, il faudra bien finir par répondre à certaines questions : quelle part de risques la banque doit-elle conserver dans son bilan quand elle titrise ses crédits ? Dans quelle mesure peut-elle être autorisée à financer de la spéculation en particulier les hedge funds ? Comment s’assurer de la transparence de leurs opérations à travers les paradis fiscaux ? Comment rémunérer les opérateurs pour qu’ils ne soient pas incités à prendre des risques excessifs ? Comment contrôler les agences de notation pour que personne ne puisse prendre de risques sans savoir lesquels ? Les activités de crédit et les activités de marché doivent-elles ou non être totalement séparées ? ».
LA mesure à prendre, c’est donc « d’inciter les banques à faire leur métier », et les vaches seront bien gardées. Bon sang, mais c’est bien-sûr ! Et pour illustrer cette « mesure » révolutionnaire, qui ressemble à s’y méprendre à un long dégagement en touche, il sollicite… les réponses à des questions d’experts. Voilà un nouvel exemple typique de la dialectique élyséenne : l’exorcisme par énonciation : une éminence dit : « la crise, oui la crise, oui… » – et ladite crise perd une bonne partie de son pouvoir de nuisance. C’est la rhétorique de la gousse d’ail, en somme. On attendra donc que M. Guaino dise « faillite bancaire » pour être rassurés sur notre ruine prochaine…
@JJJ: même si Guaino avait de tel projet il laisserai le président communiquer.
Pour sa part, il fait deja une bonne analyse de la situation mais je ne suis pas sur que sa vision de l’Etat et de la planification fasse l’unanimité, et pourtant si on veut agir il faudra y passer par le contrat de plan; mais il s’agit probablement d’un mot insultant dans les oreilles des ultralibéraux mondialistes et des socio-démocrates internationalistes.
Je comprends le pessimisme de l’article et des commentaires devant une catastrophe annoncée et dont nos dirigeants s’efforcent de ne pas tirer les conséquences. Il est évident que plus on retarde les solutions radicales pour résoudre la crise et éviter qu’elle se reproduise, solutions dont beaucoup ont été évoquées sur ce blog, plus le choc que les populations subiront sera rude. Oui, certains d’entre nous vont devoir remettre manger et dormir sous un toit au centre de nos préoccupations. Oui, il y aura de la misère et du désespoir comme on en avait pas vu depuis longtemps, oui, nous allons souffrir.
Mais pensez à l’après! Pensez surtout que rien ne peut changer sans choc. On peut voir le choc comme une souffrance utile pour sortir l’humanité de sa torpitude et la forcer à refonder la société sur des bases nouvelles. Par exemple, le programme du CNR, qui a fondé toute la ligne politique de l’après guerre, a été rédigé en 1943 dans des heures sombres de l’histoire, par une poignée d’hommes qui, du fond du gouffre, ont décidé de faire en sorte que les mêmes causes ne mènent plus jamais aux même effets.
La crise actuelle est une opportunité pour tous ceux qui veulent changer les choses, elle servira de justification à nos propositions comme la relative prospérité de jusqu’ici a servi de prétexte à nous prouver que ce système était le meilleur.
@ bob
Bonne analyse météo de Mr Guaino . Mais ce n’est pas lui qui établit le plan de vol et les commandes de l’avion sont en mandarin!
Guaino a une bonne analyse de la crise et ce n’est déjà pas si mal…quand et on entend toutes les inepties qui sont dites sur cette crise çà rassure un peu…
Quand aux solutions elles doivent venir de la communauté internationale donc du G20, Guaino ne peut que suggérer d’où le ton incantatoire de ses solutions…
Je pense qu’il faudra attendre que le système soit à terre pour remettre les compteurs à zéro
et le G20 de Londres n’y fera rien…
la nuisance de cette crise n’est pas encore à son maximum et seules les conséquences terribles de celle ci obligeront la communauté internationale à faire en sorte que cela ne se reproduise plus…
Malheureusement…
@DTX:
Si c’est ça, la France et l’Europe n’en sortiront pas indemne comparativement aux USA et à la Chine.
Malheureusement…
@Jacques:
Humour!!
Mais ce que vous dites fait froid dans le dos. Vous pensez donc qu’une prière est nécessaire avant le Crash.
@bob
Pas de solutions pour l’Europe et l’Euro sans une gouvernance économique unique , L’Allemagne s’y refuse encore, mais pour combien de temps ?
Vu les amortisseurs sociaux de la Chine et des USA et l’ampleur de la crise, je pense malgré tout qu’il vaut mieux être Européen en ce moment…
quand au scénario de sortie de crise, il sera à mon avis inflationniste, comme ce ne sera certainement pas la BCE la plus fautive de toutes les banques centrales, nous en subirons peut être un peu moins les conséquences.
Enfin espérons le…
Et pendant ce temps là…
http://latelelibre.fr/index.php/2009/02/les-banques-ne-nous-disent-pas-merci/