Comment diffuser aujourd’hui une information de bonne qualité ?

Vu la manière dont j’ai appris qu’il n’est rien arrivé de grave à Philippe Barbrel de ContreInfo, je n’en dis pas plus mais je vais quand même en profiter pour poser une question dont nous avons longuement débattu lui et moi :

« Comment diffuser aujourd’hui une information de bonne qualité, qui ne repose pas uniquement sur des hommes-orchestres isolés sans budget aucun ? »

J’ajoute que la publicité n’est pas la réponse ni pour moi, et je le sais, ni pour lui.

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44 réponses à “Comment diffuser aujourd’hui une information de bonne qualité ?”

  1. Avatar de Sophie LEROY
    Sophie LEROY

    Diffuser dans un blog comme celui-ci ou bien à une échelle plus grande ?

    La réponse pour le blog c’est un apport spontané des lecteurs sous forme de donation

  2. Avatar de zheng
    zheng

    Les sites du genre Antiwar.com ou counterpunch me semble apporter une information de qualité (bien que ciblée).

    Je ne connais pas exactement leur mode de fonctionnement…

    Par contre pour le coté financier çà a l’air aussi dur pour eux, ils organisent souvent des appels à fonds victimes du succès surement…

  3. Avatar de Sophie LEROY
    Sophie LEROY

    Ou bien un accés gratuit le temps d’essayer puis un abonnement mensuel comme une adhésion à un groupe

  4. Avatar de Crystal
    Crystal

    Même question que Sophie Leroy…

    Histoire que l’on se trompe pas de débat.

  5. Avatar de Blob
    Blob

    >zheng

    Le système des appels à fond réguliers marche très bien et fonctionne aussi pour la wikipédia et l’encyclopédie de philosophie de Stanford.

    En général, tout les ans, à une période précise, vous avez un appel à donation pendant une durée fixe, précisant combien doit être réunie et pourquoi, durant cette campagne.

    Cela marche bien: j’ai souvent donné, et assez rapidement ces sites obtiennent ce qu’ils demandent.

    Par contre, un site comme de defensa, y a eu recourt et souvent les objectifs n’ont pas été atteint: d’après ce que j’ai compris, la période de don n’était pas assez longue, la somme semblait trop importante et pas correctement justifiée.
    Il faut donc bien réfléchir aux besoins et à l’organisation de la phase de dons.

    Counterpunch a aussi recours à la vente directe d’ouvrage écrit par Cockburne et d’autres participants a des tarifs de soutien durant les périodes de fètes.

  6. Avatar de Crystal
    Crystal

    Si c’est à une échelle plus grande, il y a certainement des choses à tirer de là :

    http://www.dailymotion.com/video/xk6fk_bourdieu-sur-la-television_shortfilms

  7. Avatar de yannick
    yannick

    Patientez un peu, le veritable micropaiement ne vas pas tarder a s’imposer. Il sera possible de donner quelques centimes en un clic, sans passer par le penible Paypal.

  8. Avatar de Grégory
    Grégory

    Le débat sur la monnaie est plus simple.

  9. Avatar de sakhaline
    sakhaline

    C’est un débat très intéressant, mais qui appelle quelques questions.
    – Quelles sont les critères qui définissent la « bonne qualité » de l’information et les moyens nécessaires à cette qualité ?
    – Ne pas reposer sur des homme-orchestres isolés et sans budget. C’est à dire ? Reposer sur un groupe, une organisation, une association ? Etre seul décideur du contenu d’un site internet procure beaucoup d’avantages … et les inconvénients qui vont avec. Mais ce n’est clairement pas la même démarche que celle d’un projet collectif.
    – L’internet a permis de diminuer de façon considérable le coût de publication de l’information, au point de permettre à n’importe quel individu de pouvoir diffuser gratuitement des milliers de page de textes. Mais comment faisait-on avant, financièrement parlant ?
    – S’agit de financer la diffusion ou la création de l’information, ou les deux ?

  10. Avatar de Gilles Bonafi
    Gilles Bonafi

    « Comment diffuser aujourd’hui une information de bonne qualité? »
    Réponse: tu crées un blog comme ici.

  11. Avatar de thomas

    Tout système, une fois passé le moment intense de la création, se met à vivre pour lui-même .
    La bonne source d’nformation à mon avis est soit éphémère, soit « bricolée » par une seule personne convaincue, comme ici.
    C’est l’inconvénient de l’avantage….

  12. Avatar de tomate
    tomate

    Bonsoir !

    Je ne reprendrai pas les propositions évoquées par certains, ici même .
    J’aurai une observation , à l’attention de Mr JORIO Paul , Mr BARBREL Philippe et consors  » les mots ont un sens » , etc ….:
    Vous n’êtes pas des hommes orchestres. Pensez cela signifie que votre vision s’est muée….. interrogez vous à ce sujet ! Vous êtes des avocats …….
    Recentrez vous sur votre vision première, … celle qui vous a poussé à créer ce blog…. après de multiples consternations, mensonges, silences que vous avez pu observer, convenir, et qui ont constitué le ferment, le terreau de votre motivation, de cette liberté, de cette nourriture que vous offrez à vos lecteurs ….
    Pensez , repensez à GANDHI ( il faut bien que je trouve un exemple connu) : relisez GANDHI !!!! relisez GANDHI !!!
    RELISEZ GANDHI !!! Vous êtes des AVOCATS !!!
    Merci de faire passer le message …. ET EN AVANT !!!!

  13. Avatar de Thierry Ruaux
    Thierry Ruaux

    Pour financer le web pourquoi pas organiser un jeu d’argent ou les paris pourraient donner du piquant à certains débats?
    Il doit bien exister des paradis fiscaux pour cela.

  14. Avatar de Francis
    Francis

    Je l’avais déjà écrit lors d’un précédent arrêt de contre info, et je me répète, je suis prêt à contribuer financièrement au soutien, et j’ose croire que je ne suis pas le seul.
    Ou souscrire un abonnement comme le suggère Sophie LEROY

  15. Avatar de Laurent
    Laurent

    Bonsoir,

    Soit vous en dites pas assez ou soit trop, concernant la manière dont vous avez appris cette bonne nouvelle.
    Soit vous vivez ce blog comme une mission et l’argent ne doit pas interférer, cela signifie que vous avez des revenus d’autres activités, soit vos revenus et ce blog sont dépendants et alors il faut accepter que l’un interfère sur l’autre.
    Le bénévole qui vole au secours de son prochain ne doit pas le faire avec un souci de rétribution. Si cela lui pose un problème de couple ou d’existence alors il doit arrêter et un autre prend sa place. Le temps que vous aurez consacré à ouvrir l’esprit de vos lecteurs est déjà un don incommensurable dont on ne saura jamais vous remercier assez. L’information doit être libre et indépendante de toute pression et si vous ne pouvez plus subvenir à vos besoins alors vous n’êtes plus libre…

  16. Avatar de Sophie LEROY
    Sophie LEROY

    Si il faut être rentier pour avoir la liberté effectivement on ne s’en sortira jamais.
    Le grand défaut des médias traditionnels c’est d’être « sous influence » à cause de la publicité et/ou propriétaires.
    Faire la mouche du coche et les ya ka fo kon sans mesurer le travail qui est derrière ces sites est un peu facile.
    l’Union fait la force , une contribution financière est juste une aide pour soutenir une action rien d’autre et cette aide ne prive ni les uns ni les autres de liberté.

  17. Avatar de barbe-toute-bleue
    barbe-toute-bleue

    Paypal et cartes de crédit utilisées en ligne n’inspirent pas encore confiance à tout le monde, bien qu’il se prétende qu’on puisse leur en accorder autant qu’à tout ce qui gère le financier.

    Ensuite, il faut se permettre le risque de vexer ses lecteurs jusqu’au point de les faire fuir. Arret sur images @SI, ouvre la voie de ce type économique. La retape aux abonnés s’est fait depuis une réputation de 1O ans acquise à la télé. Rien n’assure que l’avenir est sans nuage.

  18. Avatar de Grégory
    Grégory

    Ma ptite idée : quelqu’un crée une « starteup » (on peut aussi appeller ça un « lance patate » si on est allergique à ce genre d’anglicisme) intitulée « I support internet contributors ». Les lecteurs s’y abonnent au prix de leur choix, en fonction de leurs moyens. Simultanément, les producteurs de contenus (journalistes, auteurs, mais pourquoi pas aussi musiciens, vidéastes, etc.) implémentent un widget « I support this » sur leur site (voire sur youtube, dailymotion, myspace, etc.).

    Quand les visiteurs abonnés au service voient un contenu qu’ils apprécient, il peuvent cliquer surle bouton « I support this ». A la fin du mois, le lance patate (on peut aussi appeller ça une startup si on trouve le terme confus et ridicule) distribue équitablement les revenus par utilisateur entre tous les sites qui ont été cliqués, au pro rata du nombre de clics. (on peut imaginer des modulations, je mets juste l’essentiel). Puis les compteurs sont remis à zéro: pas de rentes!

    Ce système à plusieurs avantages :
    – sécurtié pour le consommateur : il est sûr de ne pas dépenser plus que ce qu’il juge raisonnable (hacking ou fringale)
    – facilité psychologique du clic : on n’est pas en train de faire une nouvelle dépense, on est en train d’encourager
    – opération légère en terme de manipulation

    Pour être totalement efficace, on peut imaginer une intégration dans les moteurs de blogs & co : la possibilité d’indiquer son compte à ce systeme dans une champ des commentaires. Celui ci n’apparaitrait pas tel quel mais on verrait un beau macaron à coté de ceux qui ont contribué dans le mois qui a précédé leur post.

    Je le dis à voix haute parceque ça ne doit pas être trop compliqué, et que ça améliorerait beaucoup la vie de beaucoup de gens…

  19. Avatar de JJJ
    JJJ

    Pour l’essentiel, l’information d’ordre politique ou économique est produite par les institutions concernées ou les entreprises. Elle est donc « orchestrée », et les musiciens-journalistes la jouent le plus souvent sans nuance (par médiocrité), ou bien la valorisent ou la déprécient selon leurs propres préjugés, ou les orientations définies par leur publication. La faiblesse vient donc de la qualité de l’analyse, ce qui est compréhensible : rares sont les commentateurs professionnels ayant la formation adaptée à une analyse critique. Et, entre nous, le niveau moyen n’est pas très brillant dans la corporation…
    Je me souviens, étudiant, d’avoir connu le journal Combat, dont le parti-pris était bel et bien de confronter les analyses de gens capables de raisonner. Le journal est mort avant la fin de mes études, faute d’un public suffisamment nombreux pour acheter de la confrontation d’idées.
    A mon sens, ce blog contient assez souvent des pépites ; mais il regorge également, comme tous les espaces ouverts à l’épanchement individuel, d’allégations péremptoires, de raisonnements bricolés et de non-sens patenté, comme au Café du Commerce. C’est un forum, pas un média d’information.

  20. Avatar de François Leclerc
    François Leclerc

    Très vaste sujet et qui ne concerne pas uniquement l’information. Regardons du côté de la musique, où le modèle le plus établi est en péril.

    Mais si l’on s’en tient à ce domaine, les professionnels de celle-ci se le posent aussi, confrontés à la crise (une de plus) de leurs médias, au premier rang d’entre eux la presse écrite. Aux USA, c’est impressionnant. Ceux qui s’essayent aux nouveaux médias sont plus animés par l’espérance que par les certitudes. Et leurs résultats ne plaident pas toujours pour eux.

    Je pense qu’il n’y a pas de solution propre à l’information et c’est bien là le problème. Cela me fait une belle jambe, dira Paul Jorion.

    Toutefois, si l’on creuse un peu l’économie de certains secteurs qui s’estiment sinistrés ou en passent de l’être, on peut remarquer que les revenus étaient très également répartis en leur sein (voir par exemple, les statistiques de la SACEM en France). Et que dans certains métiers (pour ne pas dire profession), leurs acteurs ne vivent majoritairement pas de leur activité, mais ont des revenus d’autres sources et provenances. Les profs, qui ont plus de temps libre que d’autres, sont ainsi nombreux à écrire des livres.

    Si l’on remontait en arrière, on retomberait au temps du mécénat. Comme ces peintres qui vivaient des rentes du prince ou des allocations des propriétaires de galeries d’art.

    Si on examinait le statut de nombreuses activités culturelles, aujourd’hui, on constaterait sans surprise qu’elles bénéficient, soit de subventions soit de fonds provenant du mécénat. Soit même de subventions indirectes. En France, grâce au statut des intermittents du spectacle par exemple.

    Alors, l’information ? Une réflexion est en cours, aboutissant à l’idée que c’est un « bien public », au sens économique de ce concept. Au même titre que d’autres biens publics, l’eau et l’air par exemple. Et qu’à ce titre, l’information a droit à des égards particuliers. A un modèle économique qui le soit aussi.
    Lequel ? Si je le savais…

    Je fonde mes espoirs sur le financement de fondations. Mais on peut appeller cela autrement. Des collectivités librement consenties, bien que ce soit un peu pompeux. Elles peuvent l’être autour d’un blog. Il fut en temps ou de nombreux ouvrages paraissaient non pas à compte d’auteur (c’est le cas de ce blog), mais en souscription (trop tard pour ce blog, encore qu’il suffirait que sur la base de l’existant il se définisse en projet).

  21. Avatar de Jean-Baptiste

    Pour les micropaiements on peut toujours installer Allopass par exemple qui permet de faire des micro-paiement en passant un coup de fil surtaxé.

  22. Avatar de JJJ
    JJJ

    Pour Paul qui ne cesse de rappeler – à juste raison – la nécessité de définir les concepts et de qualifier les questions avant de hasarder des réponses, il me semble que le challenge himalayen qu’il propose mériterait la définition préalable de ce qu’est une « information de bonne qualité ».

    Les « hommes-orchestres » diffusent surtout l’analyse des événements et non la simple relation des faits, qui caractérise l’information au sens commun; nous en connaissons tous (suivez mon regard…) qui paraissent appropriés à nos propres attentes (d’un point de vue assez subjectif, quand même). Quoiqu’honorable sous l’angle de l’éthique de l’« information » (suppose-t-on), leur démarche n’en représente pas pour autant l’optimum de ce que l’on peut raisonnablement souhaiter pour une « juste » compréhension du monde. Il faudrait pour cela les créditer du label de « penseurs éclairés », à rapprocher en politique de celui de « monarques éclairés », lequel relève au pire du fétichisme, au mieux de la philosophie de l’Histoire. Mais pas d’une appréciation objective des vertus de nos contemporains.

    Le modèle idéal d’information est probablement différent pour chaque individu : nous sommes tous pétris de préjugés. Le pur esprit est sans doute un fantasme. Exemple : je me suis abonné à Mediapart dès le début, pour avoir apprécié l’effort systématique d’analyse ; je trouve maintenant ce site décevant, parce que, de mon point de vue, ses analyses sont trop marquées de préjugés que je considère comme relevant de l’acte partisan.

    Pourquoi l’exercice est-il aussi difficile ? Ma suggestion de réponse est la suivante : trop de rédacteurs traduisent « esprit critique » par « critique systématique » des événements et des idées qui ne leur conviennent pas…

  23. Avatar de EOMENOS
    EOMENOS

    Comment diffuser aujourd’hui une information de bonne qualité, qui ne repose pas uniquement sur des hommes-orchestres isolés sans budget aucun ? »

    Voici l’exemple même de la question inadéquate.

    Elle comporte en elle les stigmates de son origine : le voeux d’un Grand Journalisme totalement indépendant qui ferait autant de lectorat que le (sous-endendu ) petit-journalime-aux-ordres-aux-mains-du-capitalisme (« capitalisme » faisant daté on écrirait plus volontiers  » des financiers » aujourd’hui).

    La qualité sous entend l’effort.

    L’effort n’est pas à concevoir comme devant se situer seulement au niveau des vecteurs d’informations.
    L’effort doit aussi et inévitablement se situer au niveau du lectorat. Un bon lecteur tout comme un bon journaliste ne peut jamais se contenter d’une seule source, fut-elle de grande qualité, à peine de rapidement tomber dans le syndrome « voix de son maître ».

    Un pays, une nation n’est pas riche et forte que de ses grandes entreprises, elle l’est surtout de la miriade de PME et TPE, qui structure son tissu entrepreneurial.

    Pour l’information, c’est exactement la même chose.

    Les gens passionnés (sans tomber dans l’intégrisme) sont passionnants.

    Qu’il s’agisse de professeurs, de journalistes, d’artisants ou de danseurs nus peu importe, ils trouverons toujours mais souvent au prix d’un incomensurable effort leur public.

    Cet effort les faits à la fois vivre et mourir.
    C’est beau, c’est triste… peut-être

    C’est la vie.

  24. Avatar de Pi
    Pi

    et si on achetait tous les livres de Mister JORION. en plus c’est beau un livre, et les générations futures peuvent s’en inspirer et continuer d’apprendre…
    Monsieur Jorion, n’avez vous pas dit il y a quelques mois que vous considériez votre blog comme un espace de liberté ou chacun pouvait aller et venir sans contrainte?

  25. Avatar de 2Casa
    2Casa

    Coincé dans la contradiction du web : culture de la gratuité contre qualité du contenu.

    Je reste pour ma part sidéré par l’écart entre le nombre de visiteurs et les sommes versées. Peut-être faut-il changer de cibles : les milieux financiers sont-ils – tout en étant les plus concernés – les mieux à mêmes de rogner sur leurs précieux matelas de sécurité de bons pères de famille ? Une typologie des dons serait sûrement très instructive…

    Sans savoir si cela peut apporter de l’eau à mon moulin – et sans nuance, ni analyse – la peine de mort pourrait être abolie dans plusieurs états américains : facture trop élevée (aaah la privatisation de l’électricité !)

    Quand le monde en est là, comment espérer qu’une information objective à contre courant puisse émerger ?!

  26. Avatar de Candide
    Candide

    la peine de mort pourrait être abolie dans plusieurs états américains : facture trop élevée (aaah la privatisation de l’électricité !)

    Quand le monde en est là, comment espérer qu’une information objective à contre courant puisse émerger ?!

    Un peu scabreux, comme jeu de mots ! (Désolé, pas pu résister.)

  27. Avatar de Sakhaline
    Sakhaline

    Paul pourrait aussi limiter l’accès à la rédaction de commentaires aux seuls contributeurs, quel que soit la somme versée. Ca permettrait un début de filtrage.

  28. Avatar de 2Casa
    2Casa

    Et pourquoi pas les fautes d’orthographe ?

    Le cens n’a guère de sens, quel que soit son cheval de bataille.

  29. Avatar de 2Casa
    2Casa

    Et, à mon sens, la plume de Linda, Daniel – j’en passe, tous aussi bons – fait déjà SENSIBLEMENT défaut. Mais c’est un débat ancien : « insolent » même.

  30. Avatar de béber le cancre

    La réponse est politique .

    L’information devrait être considérée à l’égal de la formation.

    Chaque citoyen devrait disposer d’un crédit d’impôt ou d’une allocation- information qu’il pourrait utiliser en s’abonnant
    aux moyens d’informations qu’il désire.

    Celà permettrait d’éviter la dépendance aux publicités ( et par conséquent aux groupes qui font de la publicité) , et celà permettrait de RESPECTER l’opinion publique en évitant les phénomènes de formatages actuels.

    Une démocratie dont le vote des citoyens est plus que manipulé n’est plus vraiement une démocratie .

    Aujourd’hui , la main mise de la plupart des médias par de puissants millardaires est un drame significatif qui conduit à
    cautionner des erreurs phénoménales pour cause d’abscence de contre pouvoirs tout autant que de sens critique ( dont, exemple récent, la théorie des armes de destructions massives en irak) .

  31. Avatar de François Leclerc
    François Leclerc

    @ béber le cancre

    Pas un crédit impôt, pensez à ceux qui ne sont pas imposables et déjà suffisamment exclus comme cela ! Plutôt une allocation. A rapprocher du financement des partis politiques, dans son principe destiné à éviter la corruption et les caisses noires. C’est donc tout le système d’expression démocratique, information inclue, qui pourrait être financé et protégé.

    Il existe en France d’autres systèmes de ce type. l’Assemblée Nationale et le Sénat décident elles-même de leur budget, en toute souveraineté, que l’Etat finance. Elles pourraient aussi décider du budget de l’organisme indépendant chargé de gérer la démocratie, une sorte de Conseil Supérieur de la Démocratie. D’ailleurs, elles votent bien le budget.

    La Caisse des dépôts et consignations, formellement indépendante de l’Etat et sous le contrôle de l’Assemblée Nationale, a été crée afin de protéger l’épargne des déposants de la main-mise de l’Etat. Un même système pourrait protéger les ressources destinées au fonctionnement de la démocratie.

    Des petits fils rouges de ce type peuvent toujours être tirés.

  32. Avatar de joelle
    joelle

    et alors ? au final qu’est-il arrivé à contreinfo? j’ai loupé une ligne , Ou bien on ne le sait toujours pas ?

  33. Avatar de Giraudon
    Giraudon

    Même étonnement, de ne plus pouvoir accéder à cette source. J’avais fait un post-it, il y a quelque temps pour le signaler à mon entourage.
     » Soyez exigeant avec l’information.
    Vous tenez à être bien informé pour mieux comprendre « la marche
    du monde », savoir qui fait quoi, pouvoir juger par vous-même, agir
    comme tout citoyen responsable pour corriger les erreurs politiques,
    dénoncer les injustices de la vie ordinaire, sauvegarder l’intérêt
    général…
    Vous suivez l’actualité « standard » que diffusent les médias…
    Soyez exigeant.
    Et, si vous estimez que « l’on ne vous dit pas tout », un conseil :
    http://contreinfo.info/
    Car, l’information, la vraie, est au cœur de la démocratie, elle seule
    vous permettra de juger en toute connaissance de cause. »
    La joie de la découverte de ce site d’information avait chassé promptement cette idée du comment font-ils que vous aborder ici dans un contexte plus sombre.
    La question reste entière.

  34. Avatar de Omar Yagoubi
    Omar Yagoubi

    Ho la la, je ne pensais pas travailler ce soir, mais puisque François Leclerc parle de musique et de la sacem, je ne peux que rebondir et mettre ses reflexions en miroir de celles sur l’information et la question énoncée par Paul Jorion.
    Je suis compositeur et membre de la sacem depuis 1979, je suis sociétaire, j’ai vécu certaines révolutions: les radios libres (1981), les cd (1984), puis les cdr, les dvd, et internet. LA question des droits d’auteurs a été posée à chaque fois avec grande force, par la sacem, pour essayer de garantir à ses adhérents un revenu légal défini par la loi de 1957 sur lla propriété intellectuelle. Plusieurs contrats nationaux et internationaux ont ainsi été signés avec des radios privées et des sociétés soeurs (USA, Europe, Canada et Japon notamment). Pour le net, la patate est très chaude, mais non cuite à cette heure. Savez vous par exemple que sur chaque support re-enregistrable, une taxe est prélevée pour être répartie entre tous les compositeurs (la copie privée sonore)? A nous donc d’inventer un système équivalent sur la toile…
    Apparté
    (Je disais au début ‘travailler ce soir ».. si j’estimais travailler en ce moment, alors je suis en droit de demander une rémunération, à fortiori les initiateurs/hommes orchestre de blogs d’infos, tel celui-ci, puisqu’ils ont, eux, investis dans leur outil de communication, ce n’est pas mon cas, aussi je ne demande rien…lol.)

    J’ai toujours concidéré que les support mécaniques transforment la Musique en information musicale, aussi, c’est une bénédiction pour le concert vivant, les musiciens et le public; Le CD est à la Musique ce qu’une poupée gonflable est à l’Amour.
    Je suis en désaccord avec beaucoup de mes collègues sur ce sujet.
    Par extension, peut-on tenter de dire que l’information politique n’est pas la vie de la cité, que la reflexion sur l’économie n’est pas l’Economie, que le blog n’est pas une Conférence, que la carte n’est pas le Territoire? Je pense que oui.
    Ceci étant, il est important qu’une diffusion prenne en compte dans son budget, si minime soit-il, la rémunération de ses auteurs/animateurs, d’autant plus que la qualité de leurs travaux va souvent de paire avec leur solitude. Et c’est aussi cela que souléve la question de Paul Jorion sur la qualité de l’information et sa définition. La qualité est une chose rare, et beaucoup trop sérieuse pour qu’on la laisse aux grands groupes mediatiques. C’est pourquoi je milite pour que les créateurs de ce type de blog soit payés pour ce qu’il offre, une information évolutive et salvatrice, et dans le cas de ce blog, la réponse d’un grand économiste à l’urgence de la crise planétaire par un outil supplémentaire à ces nombreux livres. Ici, on l’écoute, on lui écrit, on lui propose, et j’ai découvert des idées que je n’avais pas lu ailleurs. Alors, pourquoi ne pas être payer quand on fait tout ça?
    Néanmoins, internet est le plus jeune rejeton du verbe, il demande des expériences nouvelles, aussi, grâce à la proximité qu’il procure avec le créateur de ce blog je vais en tenter une: Demain, j’envoie une somme avec le souhait qu’un quart de celle ci soit donner à une certaine coiffeuse évoquée ici.
    C’est ma réponse artistique et personnelle à « Comment diffuser, aujourd’hui, une information de qualité qui ne repose pas uniquement sur des hommes orchestre sans budget aucun », un don électif qui tient réellement compte de ce qu’on y apprend.
    Amicalement, musicalement à tous.

  35. Avatar de Paul Jorion

    @ Omar Yagoubi

    Oui, ce sera fait. Son mari est dans la rue : il nettoie sa nouvelle fourgonnette, puis le lendemain il la re-nettoie. Quand je passe à côté de lui hier, il me dit : « Et je viens de l’acheter, quelle c…rie ! Et, je n’ai encore rien payé et il n’y a rien à faire : rien ! »

  36. Avatar de Dissonance
    Dissonance

    La question posée dans ce billet en suscite une autre de mon point de vue, qui procède à mon sens de la même problématique, mais elle se place à l’autre extrémité du processus: Pour le lecteur, comment discerner l’information de qualité?

    @ Omar Yagoubi

    Je suis personnellement sceptique sur l’idée d’adosser la culture à une logique marchande. Aussi je vous soumets la question suivante:

    L’individu qui réalise un projet culturel dans le but d’assurer sa subsistance est-il un artiste ou un marchand?

    Pour en revenir au sujet de ce billet, je ne suis pas convaincu que de conditionner l’accès à l’information par une contribution financière soit une chose à souhaiter. Si la liberté d’expression est un droit fondamental, qu’on ne saurait par conséquent inféoder à une logique marchande, son pendant, l’accès à l’information, devrait bénéficier du même traitement.

  37. Avatar de Vincent
    Vincent

    M. Jorion,

    Il n’y a en fait aucun moyen de financer un blog dans le style du votre ou même un site comme contreinfo sans publicité. C’est comme vouloir faire rentrer un carré dans un rond, on apprend cela vers 1 ou 2 ans. La courbe des dons que vous publiez épisodiquement sur votre page, en comparaison du niveau de fréquentation en malheureusement la meilleure illustration.

    Merci pour votre don.

    Vincent

  38. Avatar de Omar Yagoubi
    Omar Yagoubi

    Consonance, pour répondre à Dissonance.
    Comment discerner l’information de qualité? Mais c’est simple: Comment discerner vous la qualité d’un plat que vous mangez. S’il est bon, votre palais est satisfait sans plus; mais si le cuisinier vous fait découvrir un plat que vous ne connaissiez pas et que vous l’appréciez, alors vous avez découvert une nouvelle saveur. Il en est de même pour les nourritures de l’esprit, c’est pourquoi le blog de Paul Jorion m’apprend quelque chose de nouveau, dans le fond et la forme, ce qui est rare…comme l’information de qualité.
    Pour l’artiste et le marchand, votre question est mal posée à mon sens car toute homme doit assurer sa subsistance. En revanche mon vécu me fait dire « L’artiste sert son art, le marchand se sert de l’art ». En conséquence, l’individu qui sert son art de toute son âme, celui la est un artiste, pas un marchand, ce qui est rare… comme la création de qualité.

  39. Avatar de Dissonance
    Dissonance

    @Omar Yagoubi

    L’information de bonne qualité:

    Filons la métaphore jusqu’au bout. Vous évoquez dans un premier temps la qualité d’un plat par son seul goût, tandis que j’avais plutôt en tête de questionner ses valeurs nutritives. Or l’industrie agroalimentaire ne manque pas de recettes à base d’exhausteurs de goût qui par définition mettent en valeur le goût de leur produits, mais par ailleurs ces mêmes recettes sont souvent pointées du doigt pour leur teneurs en ingrédients sur dosés (sel, sucre et acides gras insaturés pour les exemples les plus courants). Un aliment au bon goût n’est pas nécessairement bon pour le corps. S’il « en est de même pour les nourritures de l’esprit », alors disons que le goût ne me suffit pas. J’aimerais aussi pouvoir être sûr de ne pas m’empoisonner.

    Vous dites ensuite « apprendre quelque chose de nouveau, dans le fond et la forme » en lisant ce blog. Abandonnons la forme, dont nous venons de voir que sa qualité n’était pas nécessairement cosubstancielle de la qualité du fond, pour nous intéresser à ce dernier. Ça tombe plutôt bien, c’était l’idée sous-jacente de ma question initiale. Ici, le problème reste entier. Étant technicien informatique, je suis fréquemment amené à recourir au net afin de résoudre des problèmes qui dépassent mon niveau de compétence. Les sources d’informations sur le sujet ne manquent pas. Pour autant, je constate que certaines solutions proposées fonctionnent et me permettent d’avancer, d’autres pas. Cet exemple suggère deux choses:

    1/ La qualité d’une information ne peut être décelée en premier lieu que par une personne ayant un niveau de compétence supérieur ou égal au niveau de complexité de l’information en question.

    (Cet énoncé serait d’autant plus commode s’il était possible de quantifier niveaux de compétence et de complexité…)

    Toujours est-il que pour des sujets complexes et/ou techniques, cela conduit à ce qu’il ne reste plus guère que quelques rares experts à pouvoir non seulement débattre, mais encore simplement distinguer ce qui est valable de ce qui ne l’est pas. En politique, c’est un principe employé assez couramment: Des idées nauséabondes enrobées dans un discours aguicheur, le populisme (notre aliment au bon goût mais toxique pour le corps de tout à l’heure).

    Pour le citoyen moyen d’un régime démocratique c’est fâcheux, cela signifie qu’il est amené à faire des choix dont il ne comprend éventuellement pas les implications. Je me permets de prendre ici pour exemple les résultats (français) des différents référendums sur les questions européennes, qui me paraissent tout à fait éloquents en la matière.

    2/ La qualité d’une information ne se révèle en dernier ressort que par sa vérification dans le réel. On retrouve finalement les bons vieux principes des sciences expérimentales: La théorie n’est validée que lorsqu’elle passe l’épreuve de l’expérience.

    La mise en pratique devient ennuyeuse, pour ne pas dire dangereuse, quand on aborde les questions politiques et économiques, car il est question ici d’expérimenter « in vivo ». K. Marx d’un côté, A. Smith de l’autre, voyez où nous en sommes aujourd’hui.

    Finalement, ma question initiale trouve une réponse partielle dans ce deuxième point. L’information de bonne qualité, c’est celle qui est vérifiée dans le réel. Reste toute la problématique posée par le premier point.

    l’art:

    « tout homme doit assurer sa subsistance » dites-vous. Je partage ce point de vue, j’y vois même la seule justification valable du travail dans sa dimension obligatoire. Cependant j’aime à penser que l’œuvre artistique se situe au dessus des seules contingences matérielles et que c’est au moins pour partie cela qui le distingue du simple bien de consommation, d’où ma question, idéaliste sans le moindre doute. Je vous concède néanmoins que la sincérité de l’individu dans sa démarche est certainement une des autres composantes permettant de qualifier sa production comme étant artistique.

  40. Avatar de Omar Yagoubi
    Omar Yagoubi

    A la recherche du pain perdu.
    @Dissonance
    Comment discerner une information de qualité.
    Selon vous, le goût est la forme et la valeur nutritive, le fond.
    Vous avez naturellement raison si vous pensiez que j’évoquais la saveur dans un sens esthétique en oubliant sa valeur nutritive, mais tel n’était pas mon propos. J’entendais « la qualité perçu par le sens du goût » défini par le dictionnaire. De toute façon, votre corps vous informe immanquablement de la nature toxique de vos aliments (maladies, obésité etc) et c’est seulement alors que vous vous posez des questions sur votre alimentation. Pour ma part, je m’imagine mal analyser ma nourriture avant un repas pour être sûr de ne pas m’empoisonner.
    Vous pointez l’aspect manipulation des saveurs (industries agro-alimentaire) en établissant une passerelle avec des idées nauséabondes enrobées par un discours aguicheur (Politique et industries médiatique). Mais c’est bien là le fond de commerce de ceux qui nous posent problème: L’enrobage chatoyant et malsain de produits toxiques, alimentaires ou financiers, sociaux ou culturels, en jouant sur notre crédulité et nos faiblesses! Fin de la métaphore.

    Alors, comment reconnaitre la qualité d’une information? En goûtant, en testant, en croisant les données en les mettant à l’épreuve des réalités. Une information de qualité aiguise votre sens du discernement, vous enseigne, vous vous sentez moins stupide, c’est le vrai sens éducatif du mot élève. Cela ne va pas de soi ni sans risque, et apporte parfois d’amers déceptions. Mais le jeu en vaut la chandelle si on à l’ambition de grandir ensemble. Le fait est que l’information de qualité dérange en général l’ordre établi.
    Vous parlez de complexité, mais il y a peu de choses vraiment complexes (à part soi même). Le mot complexité est employé par ceux qui vous font croire que vous n’êtes pas capable de les résoudre sans eux, les ‘experts » entre autre.
    Dolly Parton aurait été étonné de savoir qu’elle utilise des « complexes sonores à densités fixes » dans ses chansons, c’est ainsi que l’on nomme un simple accord de do majeur en musique contemporaine. Etonnant non?

    Il n’y a que des choses difficiles, et c’est tout le piment de l’apprentissage. Travailler son sens de l’observation est un outil précieux dans ce domaine, plus qu’un spécialiste ayant un niveau supérieur ou égal à votre compétence, mais c’est comme un muscle, cela se travaille; mais si vous voulez voir les plans dans les plans, alors ça c’est délicat, car il vous faut restaurer votre calme intérieur pour appréhender l’ensemble et non ses parties séparées. Pour faire simple, quel est le but d’une recherche d’information de qualité et d’enseignement non frelaté si ce n’est l’harmonie pour soi-même et le plus grand nombre en métissant les avis? Ce n’est pas pour une médaille que je viens de passer une heure de mon temps sur ce blog pour vous répondre, c’est pour confronter démocratiquement des points de vue, dans l’espoir que cela nous fait avancer, vous, moi et ceux qui nous lisent. C’est un acte sincère, donc de qualité même si on le note « inutile », ce n’est pas l’important.
    Ce qui l’est également, c’est que je l’ai fait ici et maintenant sur le blog de Paul Jorion. C est une chambre d’écho, un tami magique, permettez moi de lui décerner une brouette à réaction (inside joke..), elle m’a permis de mieux comprendre la mécanique financière que beaucoup d’explications savantes.
    Pour finir sur l’art, que je connais bien, vous êtes désarmant avec votre idéalisme sur sa prétendu hauteur hors des contingences matérielles. Je comprends bien votre envie d’y croire mais vous vous trompez: Il y a autant de divin dans les actes quotidiens que dans la création artistique, tout dépend de la place qu’ils occupent dans votre esprit.
    Séparer le subtil de l’épais, c’est ça la clé.

  41. Avatar de pietranera
    pietranera

    On peut procéder par l’inverse, ce que je fais, c’est de ne pas consulter une information visiblement de mauvaise qualité.
    Je ne regarde presque plus la télé, alors que je suis obligé de payer une « taxe » à la médiocrité et à la désinformation totale. Je veux bien une taxe obligatoire à condition, comme pour la sécu de choisir mon praticien ou ma source d’information, à qui cette taxe est reversée de ma part. C’est ça la vraie « réforme de l’audiovisuel ».
    Je consulte entre autre « contre info » et le blog de Paul tous les jours dans mon « morning café » car j’apprends plein de choses que je trouve plus depuis longtemps dans la presse. Je ne suis par contre l’idée d’un centime par page vue. Avec un capital de départ en début d’année de 130 000 pages payées d’avance dans ma taxe « multimédia » soit 35 pages par jour.

  42. Avatar de boris
    boris

    La télélibre inaugure le « Libre Post » procédé assez similaire des mises en avant de commentaires que pratique Paul. http://latelelibre.fr/index.php/2009/02/3845/

    J’ai le sentiment que l’actualité de qualité existe déjà sur le net.
    Champignac dit dans un commentaire « le travail que vous faites au quotidien m’est extrêmement utile pour suivre, et comprendre, les divers soubresauts de la crise financière. On en réalise la difficulté quand on est, soi-même, à la recherche d’informations sur le sujet.»

    N’y a-t-il pas une piste à creuser ? Si de part et d’autre les bonnes volontés sont présentes il faut trouver le moyen de les réunir. Un statut de « Press’Lib lecteur » ou de « Télélibre-actif » ne peut-il être revendiqué de manière pécuniaire et apporter des fonctionnalités facilitant les liens entre différents sites ? Paul Jorion, Contreinfo et que sais-je d’autre.
    A la manière pyramidale de Maddof, les premiers adhérents-lecteurs cottisent (1 euro par mois ?). Comme pour les tags de blog, une « couche » supplémentaire est visible sur chaque site A et propose des liens en rapport ou l’actualité des sites B, C, etc. Lecteurs et sites s’additionnent et les cotisations futures permettent un pécule restritribuable entre sites.

    Pas de sélection par l’argent, une démarche volontaire, une circulation plus rapide de l’information.

  43. Avatar de Philippe Soubeyrand
    Philippe Soubeyrand

    Bonjour à tous,

    Bonjour Paul & Philippe.

    Je tiens avant tout à dire que je suis un fidèle lecteur. Je ne suis pas homme à commenter d’habitude. Ce n’est que depuis peu que je commence à m’exprimer, et cela, je le dois en partie grâce à vous et à votre formidable travail d’information.

    Ce n’est pas tant la question que vous posez qui retient mon attention que le nombre de réponses que je viens de parcourir.

    Finalement, l’absence prolongée de Philippe au sein des prompteurs du Net est un très bon test selon moi : vous n’êtes plus aussi seuls et isolés. Vos travaux de rédaction sont un succès !

    Je lisais dans un des commentaires, que seules les personnes apportant une contribution financière à la maintenance de blogs comme les vôtres devraient être autorisées aux commentaires éventuels.

    Ce serait selon moi une erreur et un retour en arrière.

    Ce qui a fait la force de vos initiatives, c’est bel et bien la liberté : d’écrire, de documenter, d’argumenter, de démontrer, de lire, de débattre (bien plus que de commenter), etc…

    C’est cette liberté qui entretien la richesse de l’information diffusée au sein de vos blogs. Et le fait d’ouvrir le débat à tous est une formidable bataille contre la pensée unique. Par ces outils, vous redonnez à chacun de nous le goût à la conscience individuelle…

    Personnellement, j’ai fait le choix d’une information non redondante, dont la distribution thématique ne doit jamais cesser de croitre. Je suis intuitivement convaincu qu’en cette période de double crise mondiale exceptionnelle (climatico-financière), l’entropie au sein de nos systèmes d’information traditionnels est bel et bien retombée à son plus bas niveau depuis la Seconde Guerre Mondiale. Je parle ici de l’entropie au sens de Shannon pour les initiés. En d’autres termes, l’information actuelle est volontairement orientée pour taire les vérités…

    Vos sites sont donc devenus indispensables de part l’idée qu’ils évoquent en chacun de nous : la bataille pour l’information est bien réelle…

    Vos sites sont un formidable obstacle à l’enlisement dans un système voulu compliqué au détriment de tout ce qui fut complexe car trop souvent démocratique.

    Vos sites sont un formidable obstacle à la monomanie !

    Il faut à présent soutenir vos actions car c’est là très humain : la solitude vous envahi et justifie amplement votre billet…

    Je suis à votre disposition pour tout éclairage mathématique.

    Merci à vous.

    Philippe S.

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