Vu la manière dont j’ai appris qu’il n’est rien arrivé de grave à Philippe Barbrel de ContreInfo, je n’en dis pas plus mais je vais quand même en profiter pour poser une question dont nous avons longuement débattu lui et moi :
« Comment diffuser aujourd’hui une information de bonne qualité, qui ne repose pas uniquement sur des hommes-orchestres isolés sans budget aucun ? »
J’ajoute que la publicité n’est pas la réponse ni pour moi, et je le sais, ni pour lui.
44 réponses à “Comment diffuser aujourd’hui une information de bonne qualité ?”
La réponse est politique .
L’information devrait être considérée à l’égal de la formation.
Chaque citoyen devrait disposer d’un crédit d’impôt ou d’une allocation- information qu’il pourrait utiliser en s’abonnant
aux moyens d’informations qu’il désire.
Celà permettrait d’éviter la dépendance aux publicités ( et par conséquent aux groupes qui font de la publicité) , et celà permettrait de RESPECTER l’opinion publique en évitant les phénomènes de formatages actuels.
Une démocratie dont le vote des citoyens est plus que manipulé n’est plus vraiement une démocratie .
Aujourd’hui , la main mise de la plupart des médias par de puissants millardaires est un drame significatif qui conduit à
cautionner des erreurs phénoménales pour cause d’abscence de contre pouvoirs tout autant que de sens critique ( dont, exemple récent, la théorie des armes de destructions massives en irak) .
@ béber le cancre
Pas un crédit impôt, pensez à ceux qui ne sont pas imposables et déjà suffisamment exclus comme cela ! Plutôt une allocation. A rapprocher du financement des partis politiques, dans son principe destiné à éviter la corruption et les caisses noires. C’est donc tout le système d’expression démocratique, information inclue, qui pourrait être financé et protégé.
Il existe en France d’autres systèmes de ce type. l’Assemblée Nationale et le Sénat décident elles-même de leur budget, en toute souveraineté, que l’Etat finance. Elles pourraient aussi décider du budget de l’organisme indépendant chargé de gérer la démocratie, une sorte de Conseil Supérieur de la Démocratie. D’ailleurs, elles votent bien le budget.
La Caisse des dépôts et consignations, formellement indépendante de l’Etat et sous le contrôle de l’Assemblée Nationale, a été crée afin de protéger l’épargne des déposants de la main-mise de l’Etat. Un même système pourrait protéger les ressources destinées au fonctionnement de la démocratie.
Des petits fils rouges de ce type peuvent toujours être tirés.
et alors ? au final qu’est-il arrivé à contreinfo? j’ai loupé une ligne , Ou bien on ne le sait toujours pas ?
Même étonnement, de ne plus pouvoir accéder à cette source. J’avais fait un post-it, il y a quelque temps pour le signaler à mon entourage.
» Soyez exigeant avec l’information.
Vous tenez à être bien informé pour mieux comprendre « la marche
du monde », savoir qui fait quoi, pouvoir juger par vous-même, agir
comme tout citoyen responsable pour corriger les erreurs politiques,
dénoncer les injustices de la vie ordinaire, sauvegarder l’intérêt
général…
Vous suivez l’actualité « standard » que diffusent les médias…
Soyez exigeant.
Et, si vous estimez que « l’on ne vous dit pas tout », un conseil :
http://contreinfo.info/
Car, l’information, la vraie, est au cœur de la démocratie, elle seule
vous permettra de juger en toute connaissance de cause. »
La joie de la découverte de ce site d’information avait chassé promptement cette idée du comment font-ils que vous aborder ici dans un contexte plus sombre.
La question reste entière.
Ho la la, je ne pensais pas travailler ce soir, mais puisque François Leclerc parle de musique et de la sacem, je ne peux que rebondir et mettre ses reflexions en miroir de celles sur l’information et la question énoncée par Paul Jorion.
Je suis compositeur et membre de la sacem depuis 1979, je suis sociétaire, j’ai vécu certaines révolutions: les radios libres (1981), les cd (1984), puis les cdr, les dvd, et internet. LA question des droits d’auteurs a été posée à chaque fois avec grande force, par la sacem, pour essayer de garantir à ses adhérents un revenu légal défini par la loi de 1957 sur lla propriété intellectuelle. Plusieurs contrats nationaux et internationaux ont ainsi été signés avec des radios privées et des sociétés soeurs (USA, Europe, Canada et Japon notamment). Pour le net, la patate est très chaude, mais non cuite à cette heure. Savez vous par exemple que sur chaque support re-enregistrable, une taxe est prélevée pour être répartie entre tous les compositeurs (la copie privée sonore)? A nous donc d’inventer un système équivalent sur la toile…
Apparté
(Je disais au début ‘travailler ce soir ».. si j’estimais travailler en ce moment, alors je suis en droit de demander une rémunération, à fortiori les initiateurs/hommes orchestre de blogs d’infos, tel celui-ci, puisqu’ils ont, eux, investis dans leur outil de communication, ce n’est pas mon cas, aussi je ne demande rien…lol.)
J’ai toujours concidéré que les support mécaniques transforment la Musique en information musicale, aussi, c’est une bénédiction pour le concert vivant, les musiciens et le public; Le CD est à la Musique ce qu’une poupée gonflable est à l’Amour.
Je suis en désaccord avec beaucoup de mes collègues sur ce sujet.
Par extension, peut-on tenter de dire que l’information politique n’est pas la vie de la cité, que la reflexion sur l’économie n’est pas l’Economie, que le blog n’est pas une Conférence, que la carte n’est pas le Territoire? Je pense que oui.
Ceci étant, il est important qu’une diffusion prenne en compte dans son budget, si minime soit-il, la rémunération de ses auteurs/animateurs, d’autant plus que la qualité de leurs travaux va souvent de paire avec leur solitude. Et c’est aussi cela que souléve la question de Paul Jorion sur la qualité de l’information et sa définition. La qualité est une chose rare, et beaucoup trop sérieuse pour qu’on la laisse aux grands groupes mediatiques. C’est pourquoi je milite pour que les créateurs de ce type de blog soit payés pour ce qu’il offre, une information évolutive et salvatrice, et dans le cas de ce blog, la réponse d’un grand économiste à l’urgence de la crise planétaire par un outil supplémentaire à ces nombreux livres. Ici, on l’écoute, on lui écrit, on lui propose, et j’ai découvert des idées que je n’avais pas lu ailleurs. Alors, pourquoi ne pas être payer quand on fait tout ça?
Néanmoins, internet est le plus jeune rejeton du verbe, il demande des expériences nouvelles, aussi, grâce à la proximité qu’il procure avec le créateur de ce blog je vais en tenter une: Demain, j’envoie une somme avec le souhait qu’un quart de celle ci soit donner à une certaine coiffeuse évoquée ici.
C’est ma réponse artistique et personnelle à « Comment diffuser, aujourd’hui, une information de qualité qui ne repose pas uniquement sur des hommes orchestre sans budget aucun », un don électif qui tient réellement compte de ce qu’on y apprend.
Amicalement, musicalement à tous.
@ Omar Yagoubi
Oui, ce sera fait. Son mari est dans la rue : il nettoie sa nouvelle fourgonnette, puis le lendemain il la re-nettoie. Quand je passe à côté de lui hier, il me dit : « Et je viens de l’acheter, quelle c…rie ! Et, je n’ai encore rien payé et il n’y a rien à faire : rien ! »
La question posée dans ce billet en suscite une autre de mon point de vue, qui procède à mon sens de la même problématique, mais elle se place à l’autre extrémité du processus: Pour le lecteur, comment discerner l’information de qualité?
@ Omar Yagoubi
Je suis personnellement sceptique sur l’idée d’adosser la culture à une logique marchande. Aussi je vous soumets la question suivante:
L’individu qui réalise un projet culturel dans le but d’assurer sa subsistance est-il un artiste ou un marchand?
Pour en revenir au sujet de ce billet, je ne suis pas convaincu que de conditionner l’accès à l’information par une contribution financière soit une chose à souhaiter. Si la liberté d’expression est un droit fondamental, qu’on ne saurait par conséquent inféoder à une logique marchande, son pendant, l’accès à l’information, devrait bénéficier du même traitement.
M. Jorion,
Il n’y a en fait aucun moyen de financer un blog dans le style du votre ou même un site comme contreinfo sans publicité. C’est comme vouloir faire rentrer un carré dans un rond, on apprend cela vers 1 ou 2 ans. La courbe des dons que vous publiez épisodiquement sur votre page, en comparaison du niveau de fréquentation en malheureusement la meilleure illustration.
Merci pour votre don.
Vincent
Consonance, pour répondre à Dissonance.
Comment discerner l’information de qualité? Mais c’est simple: Comment discerner vous la qualité d’un plat que vous mangez. S’il est bon, votre palais est satisfait sans plus; mais si le cuisinier vous fait découvrir un plat que vous ne connaissiez pas et que vous l’appréciez, alors vous avez découvert une nouvelle saveur. Il en est de même pour les nourritures de l’esprit, c’est pourquoi le blog de Paul Jorion m’apprend quelque chose de nouveau, dans le fond et la forme, ce qui est rare…comme l’information de qualité.
Pour l’artiste et le marchand, votre question est mal posée à mon sens car toute homme doit assurer sa subsistance. En revanche mon vécu me fait dire « L’artiste sert son art, le marchand se sert de l’art ». En conséquence, l’individu qui sert son art de toute son âme, celui la est un artiste, pas un marchand, ce qui est rare… comme la création de qualité.
@Omar Yagoubi
L’information de bonne qualité:
Filons la métaphore jusqu’au bout. Vous évoquez dans un premier temps la qualité d’un plat par son seul goût, tandis que j’avais plutôt en tête de questionner ses valeurs nutritives. Or l’industrie agroalimentaire ne manque pas de recettes à base d’exhausteurs de goût qui par définition mettent en valeur le goût de leur produits, mais par ailleurs ces mêmes recettes sont souvent pointées du doigt pour leur teneurs en ingrédients sur dosés (sel, sucre et acides gras insaturés pour les exemples les plus courants). Un aliment au bon goût n’est pas nécessairement bon pour le corps. S’il « en est de même pour les nourritures de l’esprit », alors disons que le goût ne me suffit pas. J’aimerais aussi pouvoir être sûr de ne pas m’empoisonner.
Vous dites ensuite « apprendre quelque chose de nouveau, dans le fond et la forme » en lisant ce blog. Abandonnons la forme, dont nous venons de voir que sa qualité n’était pas nécessairement cosubstancielle de la qualité du fond, pour nous intéresser à ce dernier. Ça tombe plutôt bien, c’était l’idée sous-jacente de ma question initiale. Ici, le problème reste entier. Étant technicien informatique, je suis fréquemment amené à recourir au net afin de résoudre des problèmes qui dépassent mon niveau de compétence. Les sources d’informations sur le sujet ne manquent pas. Pour autant, je constate que certaines solutions proposées fonctionnent et me permettent d’avancer, d’autres pas. Cet exemple suggère deux choses:
1/ La qualité d’une information ne peut être décelée en premier lieu que par une personne ayant un niveau de compétence supérieur ou égal au niveau de complexité de l’information en question.
(Cet énoncé serait d’autant plus commode s’il était possible de quantifier niveaux de compétence et de complexité…)
Toujours est-il que pour des sujets complexes et/ou techniques, cela conduit à ce qu’il ne reste plus guère que quelques rares experts à pouvoir non seulement débattre, mais encore simplement distinguer ce qui est valable de ce qui ne l’est pas. En politique, c’est un principe employé assez couramment: Des idées nauséabondes enrobées dans un discours aguicheur, le populisme (notre aliment au bon goût mais toxique pour le corps de tout à l’heure).
Pour le citoyen moyen d’un régime démocratique c’est fâcheux, cela signifie qu’il est amené à faire des choix dont il ne comprend éventuellement pas les implications. Je me permets de prendre ici pour exemple les résultats (français) des différents référendums sur les questions européennes, qui me paraissent tout à fait éloquents en la matière.
2/ La qualité d’une information ne se révèle en dernier ressort que par sa vérification dans le réel. On retrouve finalement les bons vieux principes des sciences expérimentales: La théorie n’est validée que lorsqu’elle passe l’épreuve de l’expérience.
La mise en pratique devient ennuyeuse, pour ne pas dire dangereuse, quand on aborde les questions politiques et économiques, car il est question ici d’expérimenter « in vivo ». K. Marx d’un côté, A. Smith de l’autre, voyez où nous en sommes aujourd’hui.
Finalement, ma question initiale trouve une réponse partielle dans ce deuxième point. L’information de bonne qualité, c’est celle qui est vérifiée dans le réel. Reste toute la problématique posée par le premier point.
l’art:
« tout homme doit assurer sa subsistance » dites-vous. Je partage ce point de vue, j’y vois même la seule justification valable du travail dans sa dimension obligatoire. Cependant j’aime à penser que l’œuvre artistique se situe au dessus des seules contingences matérielles et que c’est au moins pour partie cela qui le distingue du simple bien de consommation, d’où ma question, idéaliste sans le moindre doute. Je vous concède néanmoins que la sincérité de l’individu dans sa démarche est certainement une des autres composantes permettant de qualifier sa production comme étant artistique.
A la recherche du pain perdu.
@Dissonance
Comment discerner une information de qualité.
Selon vous, le goût est la forme et la valeur nutritive, le fond.
Vous avez naturellement raison si vous pensiez que j’évoquais la saveur dans un sens esthétique en oubliant sa valeur nutritive, mais tel n’était pas mon propos. J’entendais « la qualité perçu par le sens du goût » défini par le dictionnaire. De toute façon, votre corps vous informe immanquablement de la nature toxique de vos aliments (maladies, obésité etc) et c’est seulement alors que vous vous posez des questions sur votre alimentation. Pour ma part, je m’imagine mal analyser ma nourriture avant un repas pour être sûr de ne pas m’empoisonner.
Vous pointez l’aspect manipulation des saveurs (industries agro-alimentaire) en établissant une passerelle avec des idées nauséabondes enrobées par un discours aguicheur (Politique et industries médiatique). Mais c’est bien là le fond de commerce de ceux qui nous posent problème: L’enrobage chatoyant et malsain de produits toxiques, alimentaires ou financiers, sociaux ou culturels, en jouant sur notre crédulité et nos faiblesses! Fin de la métaphore.
Alors, comment reconnaitre la qualité d’une information? En goûtant, en testant, en croisant les données en les mettant à l’épreuve des réalités. Une information de qualité aiguise votre sens du discernement, vous enseigne, vous vous sentez moins stupide, c’est le vrai sens éducatif du mot élève. Cela ne va pas de soi ni sans risque, et apporte parfois d’amers déceptions. Mais le jeu en vaut la chandelle si on à l’ambition de grandir ensemble. Le fait est que l’information de qualité dérange en général l’ordre établi.
Vous parlez de complexité, mais il y a peu de choses vraiment complexes (à part soi même). Le mot complexité est employé par ceux qui vous font croire que vous n’êtes pas capable de les résoudre sans eux, les ‘experts » entre autre.
Dolly Parton aurait été étonné de savoir qu’elle utilise des « complexes sonores à densités fixes » dans ses chansons, c’est ainsi que l’on nomme un simple accord de do majeur en musique contemporaine. Etonnant non?
Il n’y a que des choses difficiles, et c’est tout le piment de l’apprentissage. Travailler son sens de l’observation est un outil précieux dans ce domaine, plus qu’un spécialiste ayant un niveau supérieur ou égal à votre compétence, mais c’est comme un muscle, cela se travaille; mais si vous voulez voir les plans dans les plans, alors ça c’est délicat, car il vous faut restaurer votre calme intérieur pour appréhender l’ensemble et non ses parties séparées. Pour faire simple, quel est le but d’une recherche d’information de qualité et d’enseignement non frelaté si ce n’est l’harmonie pour soi-même et le plus grand nombre en métissant les avis? Ce n’est pas pour une médaille que je viens de passer une heure de mon temps sur ce blog pour vous répondre, c’est pour confronter démocratiquement des points de vue, dans l’espoir que cela nous fait avancer, vous, moi et ceux qui nous lisent. C’est un acte sincère, donc de qualité même si on le note « inutile », ce n’est pas l’important.
Ce qui l’est également, c’est que je l’ai fait ici et maintenant sur le blog de Paul Jorion. C est une chambre d’écho, un tami magique, permettez moi de lui décerner une brouette à réaction (inside joke..), elle m’a permis de mieux comprendre la mécanique financière que beaucoup d’explications savantes.
Pour finir sur l’art, que je connais bien, vous êtes désarmant avec votre idéalisme sur sa prétendu hauteur hors des contingences matérielles. Je comprends bien votre envie d’y croire mais vous vous trompez: Il y a autant de divin dans les actes quotidiens que dans la création artistique, tout dépend de la place qu’ils occupent dans votre esprit.
Séparer le subtil de l’épais, c’est ça la clé.
On peut procéder par l’inverse, ce que je fais, c’est de ne pas consulter une information visiblement de mauvaise qualité.
Je ne regarde presque plus la télé, alors que je suis obligé de payer une « taxe » à la médiocrité et à la désinformation totale. Je veux bien une taxe obligatoire à condition, comme pour la sécu de choisir mon praticien ou ma source d’information, à qui cette taxe est reversée de ma part. C’est ça la vraie « réforme de l’audiovisuel ».
Je consulte entre autre « contre info » et le blog de Paul tous les jours dans mon « morning café » car j’apprends plein de choses que je trouve plus depuis longtemps dans la presse. Je ne suis par contre l’idée d’un centime par page vue. Avec un capital de départ en début d’année de 130 000 pages payées d’avance dans ma taxe « multimédia » soit 35 pages par jour.
La télélibre inaugure le « Libre Post » procédé assez similaire des mises en avant de commentaires que pratique Paul. http://latelelibre.fr/index.php/2009/02/3845/
J’ai le sentiment que l’actualité de qualité existe déjà sur le net.
Champignac dit dans un commentaire « le travail que vous faites au quotidien m’est extrêmement utile pour suivre, et comprendre, les divers soubresauts de la crise financière. On en réalise la difficulté quand on est, soi-même, à la recherche d’informations sur le sujet.»
N’y a-t-il pas une piste à creuser ? Si de part et d’autre les bonnes volontés sont présentes il faut trouver le moyen de les réunir. Un statut de « Press’Lib lecteur » ou de « Télélibre-actif » ne peut-il être revendiqué de manière pécuniaire et apporter des fonctionnalités facilitant les liens entre différents sites ? Paul Jorion, Contreinfo et que sais-je d’autre.
A la manière pyramidale de Maddof, les premiers adhérents-lecteurs cottisent (1 euro par mois ?). Comme pour les tags de blog, une « couche » supplémentaire est visible sur chaque site A et propose des liens en rapport ou l’actualité des sites B, C, etc. Lecteurs et sites s’additionnent et les cotisations futures permettent un pécule restritribuable entre sites.
Pas de sélection par l’argent, une démarche volontaire, une circulation plus rapide de l’information.
Bonjour à tous,
Bonjour Paul & Philippe.
Je tiens avant tout à dire que je suis un fidèle lecteur. Je ne suis pas homme à commenter d’habitude. Ce n’est que depuis peu que je commence à m’exprimer, et cela, je le dois en partie grâce à vous et à votre formidable travail d’information.
Ce n’est pas tant la question que vous posez qui retient mon attention que le nombre de réponses que je viens de parcourir.
Finalement, l’absence prolongée de Philippe au sein des prompteurs du Net est un très bon test selon moi : vous n’êtes plus aussi seuls et isolés. Vos travaux de rédaction sont un succès !
Je lisais dans un des commentaires, que seules les personnes apportant une contribution financière à la maintenance de blogs comme les vôtres devraient être autorisées aux commentaires éventuels.
Ce serait selon moi une erreur et un retour en arrière.
Ce qui a fait la force de vos initiatives, c’est bel et bien la liberté : d’écrire, de documenter, d’argumenter, de démontrer, de lire, de débattre (bien plus que de commenter), etc…
C’est cette liberté qui entretien la richesse de l’information diffusée au sein de vos blogs. Et le fait d’ouvrir le débat à tous est une formidable bataille contre la pensée unique. Par ces outils, vous redonnez à chacun de nous le goût à la conscience individuelle…
Personnellement, j’ai fait le choix d’une information non redondante, dont la distribution thématique ne doit jamais cesser de croitre. Je suis intuitivement convaincu qu’en cette période de double crise mondiale exceptionnelle (climatico-financière), l’entropie au sein de nos systèmes d’information traditionnels est bel et bien retombée à son plus bas niveau depuis la Seconde Guerre Mondiale. Je parle ici de l’entropie au sens de Shannon pour les initiés. En d’autres termes, l’information actuelle est volontairement orientée pour taire les vérités…
Vos sites sont donc devenus indispensables de part l’idée qu’ils évoquent en chacun de nous : la bataille pour l’information est bien réelle…
Vos sites sont un formidable obstacle à l’enlisement dans un système voulu compliqué au détriment de tout ce qui fut complexe car trop souvent démocratique.
Vos sites sont un formidable obstacle à la monomanie !
Il faut à présent soutenir vos actions car c’est là très humain : la solitude vous envahi et justifie amplement votre billet…
Je suis à votre disposition pour tout éclairage mathématique.
Merci à vous.
Philippe S.