From: bankster.tv
Sent: Friday, February 13, 2009 2:40 PM
To: ‘Paul Jorion’
Mr Jorion,
Je viens vous annoncer qu’a l’occasion du ZDay le 15 mars prochain nous publierons une vidéo concernant vos dires et vos pratiques.
Je regrette d’avoir a faire cela.
Malheureusement vous ne nous laissez aucun choix, le débat « démocratique » nous ait interdit et vous effacez des informations cruciales méconnues de vos lecteurs que vous commentez à contre sens en privée.
A ce titre vous ne respectez pas le droit à la liberté d’expression, ni meme le droit de réponse quand vous écrivez des fausses allégations concernant l’Argent Dette.
Dont Acte
Bonne chance pour la « suite »
437 réponses à “On a reçu ça”
@ Arkalia : dans ce commentaire ==> http://www.pauljorion.com/blog/?p=1930#comment-18669
vous faites référence au cours de O. Yousfi et à la répartition des parts de marché. Mais il faut préciser que l’analyse effectuée par l’auteur des pages 33 à 35 que vous indiquez se base sur le fonctionnement d’un système bancaire non hiérarchisé où n’existe que 2 banques commerciales et pas de banque centrale. La règle de croissance équilibrée du système bancaire édictée par l’auteur n’est valable que dans ce cadre qui, convenons-en, est assez éloigné de la réalité.
Pour ce qui est de l’ouvrage de Gilles Caire, précédemment discuté ici-même, même remarque : le préambule de l’exercice que vous pointez stipule « Soit un système monétaire composé de 2 banques commerciales A et B… ». Pas vraiment conforme à la réalité, convenons-en également si vous le voulez bien.
Ces 2 exemples, s’ils traduisent une volonté pédagogique claire de la part de leurs auteurs, n’ont pas d’application pratique dans le système monétaire actuel.
Je ne vois donc pas à travers ces 2 exemples quoi que ce soit qui vienne infirmer ce que j’ai dit dans mon précédent commentaire ==> http://www.pauljorion.com/blog/?p=1930#comment-18663 . A la relecture de mon commentaire, permettez-moi d’ailleurs de préciser, pour éviter toute confusion, que lorsque je fais référence à la compensation qui a toujours lieu « entre 2 parties », il s’agît dans le cadre de flux transitant par une chambre de compensation, d’un côté de la banque et de l’autre la chambre de compensation qui assume le risque de contrepartie.
Le raisonnement que vous faites à 20h52, s’il est impeccable dans l’exécution, n’a pas davantage d’application dans le système monétaire réel, pour les mêmes raisons exposées plus haut.
Pour trouver une description correcte du système monétaire actuel dans le document de bonne facture de O. Yousfi http://economix.u-paris10.fr/docs/324/Macro_3.pdf , il faut naviguez des pages 36 à 47, où il y décrit la création monétaire dans un système hiérarchisé (donc avec une banque centrale) de façon très claire, mettant clairement en exergue le processus.
Cordialement, Julien
@ Fab :
– interdire la spéculation
– interdire la titrisation synthétique
– interdire les paradis fiscaux
– intégrer dans le calcul de la richesse produite la destruction des ressources naturelles et de l’environnement
Julien Alexandre écrit: “…j’essaie de comprendre qu’elles en sont les véritables causes et de proposer des solutions radicales, bien plus radicales que ce qui est proposé par ceux qui proposent de “rendre au peuple sa souveraineté monétaire”:
– interdire la spéculation
– interdire la titrisation synthétique
– interdire les paradis fiscaux
– intégrer dans le calcul de la richesse produite la destruction des ressources naturelles et de l’environnement.
Il me semble que l’un n’empêche pas l’autre… au contraire me semble t-il.
Nationaliser la création monétaire permettrait sans doute de récupérer collectivement (donc équitablement) sans doute plus de 400 milliards d’euros par an dans la zone euro. Les banquiers ne pourraient-ils pas être de simples intermédiaires payés en honoraires (comme n’importe quelle profession libérale) et non en intérêts qui n’ont aucune justification vu que ce ne sont pas leurs fonds propres qu’ils prêtent.
Précisions: Certains proposent de nationaliser les banques ou de les obliger à un taux de couverture plus élevé . Holbeck propose de nationaliser la création de monnaie (toute la monnaie est issue de la Banque Centrale, qui récupère ainsi tous les intérêts qui reviennent ainsi à l’État )
@ Julien Alexandre
Pour reprendre votre phrase relevée par Fab :
“…j’essaie de comprendre qu’elles en sont les véritables causes et de proposer des solutions radicales, bien plus radicales que ce qui est proposé par ceux qui proposent de “rendre au peuple sa souveraineté monétaire”.”.
J’essaye de savoir si une des véritables causes de la crise économique actuelle n’est pas pour une partie significative d’origine énergétique ? Il me semble que cette question est très intéressante car si c’est le cas, on ne résoudra pas la crise actuelle sans en tenir compte. J’aimerai avoir l’éclairage d’économistes sur cette question.
J’ai déjà posé cette question sur un autre fil hier, sans aucune réaction, peut-être parce que le message est resté en modération un certain temps.
http://www.pauljorion.com/blog/?p=2143#comment-18622
Ce lien contient des références intéressantes sur cette question.
Merci de votre éclairage
D’accord ave Fab et Antoine, parlons de solution, il est temps:
http://www.youtube.com/watch?v=9nJ7LM3iyNg
Julien: Alors continuons 😉
« Finalement, la quantité de monnaie créée par les banques, c’est-à-dire les 133333,33 euros de crédits accordés, augmenterons la masse monétaire pour se répartir en:
133333,33 x 0,15 = 20000 euros de monnaie sous forme de billets de banque et de pièces,
113333,33 x (3/4) = 85000 euros de dépôts gérés par la banque A,
et 113333,33 x (1/4) = 28333,33 euros de dépôts gérés par la banque B.
De ce fait, si les banques honorent la même proportion entre les dépôts qu’elles gèrent et les crédits qu’elles accordent, chaque banque éprouvera la situation d’une banque unique monopolisant un marché de la taille de ses dépôts.
Dans notre exemple, la banque A ne doit veiller qu’à se nantir d’une somme de 15000 euros en pièces et en billets pour le prêt des 100000 euros qu’elle a accordé à son client, exactement comme dans le cas de l’hypothèse d’une banque unique.
Si l’une des deux banques rompt l’équilibre entre les crédits qu’elle accorde et les dépôts qu’elle gère, il subsistera alors un solde net après compensation entre les banques, que la banque qui a accordé les crédits supplémentaires devra payer.
Dans ce cas, les nouveaux crédits qu’elle a octroyés lui procurent un revenu diminué de ce surcoût.
Il est possible de généraliser le modèle à deux banques à tout le système bancaire en général, car la logique et les calculs précédents demeurent inchangés par l’addition de banques supplémentaires. »
@ Arkalia :
Source?
Le fait que ce modèle de « croissance équilibrée » se base sur un respect absolu des encours dépôts/crédits en proportion des parts de marché des flux monétaires de chaque banque me laisse dubitatif quant à son application dans le système monétaire actuel qui est d’une part concurrentiel et d’autre part hiérarchisé du fait de l’existence d’une banque centrale.
Julien Alexandre écrit
effectivement la page 35 est intéressante et elle va tout à fait dans le sens de ce que j’avais écrit
Mais j’aime aussi les explications de Mario Dehove http://pagesperso-orange.fr/mario.dehove/fulltext.pdf qui est une des références citée par Julien Alexandre sur ce billet… je ne vais pas recopier toutes les pages du chapitre 4 (« l’offre de monnaie ») mais j’en extrais la quintessence:
Il est très probable qu’une fois de plus il y aura à la suite de ce commentaire des arguties essayant de démontrer que non, il ne faut pas lire textuellement, qu’il s’agit de simplifications sémantiques pour les étudiants, que ces explications sont seulement à but pédagogique (je n’ai d’ailleurs jamais vu que des explications à but pédagogique disent l’inverse de la réalité finale vers lequel le professeur veut aboutir), que etc.…
Mais le lecteur de ce long sujet pourra se faire lui-même son opinion sur les arguments des uns ou des autres et s’il veut approfondir comme je l’ai fait, il pourra fort utilement lire ce cours téléchargeable.
2 banques : 1/4 et 3/4 de parts de marchés respectives dans l’exemple
ou 4 banques : 1/4 ; 1/4 ; 1/4 et 1/4 ou 5 banques : 1/2 ; 1/8 ; 1/8; 1/8 ; 1/8
ou X banques : 1/X ; 2.48874/X ; 24/X ; etc…
ca ne change effectivement rien à la logique des calculs précédents. « Conservation des proportions » oblige 😉
« Les agrégats monétaires (l’étude du comportement et de la psychologie des foules).
L’apparence de complexité du système bancaire ne doit pas, à l’image de tant d’autres dispositifs qui, de
par leur degré d’élaboration, en viennent à faire oublier les lois simples sur lesquelles ils sont fondés, dissimuler
le coeur du problème, à savoir que la logique de la création monétaire repose tout entière sur l’exploitation
d’un comportement humain collectif.
En matière monétaire, rien n’est plus surveillé que le comportement de la population.
A cet égard, les banques utilisent des instruments comptables et statistiques permettant de mesurer à la fois la diversité des comportements et leur ampleur relative, ainsi que la quantité totale de monnaie en circulation dans la population.
La Banque de France utilise ainsi, pour mesurer la masse monétaire, des indicateurs statistiques nommés
agrégats monétaires.
Il s’agit de quatre ensembles emboîtés les uns dans les autres, séparant les avoirs en fonction de la facilité qu’ils ont à être convertis en moyens de paiement.
De tels instruments sont destinés à l’étude du comportement du monde non financier.
Les avoirs détenus par les banques et par les agents financiers n’y figurent pas. »
La source sera sans doute peu crédible pour vous, pas d’économiste, un inventeur nommé Milet qui s’y colle, extrait d’un livre qui vient d’être publié au Canada. C’est à la mode me direz vous. Ca a le mérite d’être clair et donc pédagogique …
Concernant la banque centrale; il écrit:
« Au sein de chaque pays, les banques centrales ont le monopole de l’émission des billets de banque; c’est par exemple le cas de la Bundesbank en Allemagne, du Federal Reserve System aux États-Unis, ou de la Banque de France, en France.
La monnaie émise par la banque centrale, ou monnaie centrale (par opposition aux monnaies scripturales des différentes banques) est la seule monnaie à être dotée du cours légal, c’est-à-dire qu’elle est la seule que la loi oblige à accepter en paiement.
La monnaie de la banque centrale est l’une des deux monnaies du couple nécessaire à la création monétaire: les billets de banque jouent ainsi le rôle de base qui autrefois était assuré par l’or.
Dans une certaine mesure, la banque centrale est incontournable, de par son monopole d’émission des billets de banque, elle constitue un rouage d’étranglement du système bancaire.
Toutes les banques commerciales, pressées par la nécessité de se procurer des billets pour satisfaire aux demandes de leurs clients, et pour assurer le solde après compensation dont elles doivent s’acquitter auprès des autres banques, doivent tenir compte du volume de la monnaie fiduciaire, car en théorie, la banque centrale n’a aucune obligation, en retour, de leur fournir la monnaie centrale nécessaire à leurs besoins.
Il est manifeste que plus une banque accordera de crédits et plus elle se trouvera dans la nécessité de se procurer de la monnaie de la banque centrale.
La banque centrale, en cela, est un instrument de régulation du crédit bancaire.
Si la politique monétaire menée par la banque centrale a pour objet de favoriser le développement du crédit bancaire, la banque centrale mettra à la disposition des banques une quantité de monnaie fiduciaire plus importante.
En revanche, si le but poursuivi par les autorités monétaires est de restreindre les crédits accordés par les banques, la banque centrale s’efforcera de limiter la quantité de monnaie centrale disponible.
Le pouvoir essentiel de la banque centrale à l’égard du système bancaire est ainsi d’influencer la quantité de monnaie créée par les banques.
L’abondance ou la rareté de monnaie centrale, donc, apparaît comme un instrument de régulation du crédit.
Il me semble que l’on a cependant attribué trop d’importance à ce mécanisme, le rôle de la banque centrale est insuffisant seul, face aux banques commerciales, pour gouverner la création monétaire.
Prétendre que la banque centrale peut imposer son joug aux banques commerciales est démesuré; l’économie exerce une hégémonie plus grande encore; aucune banque centrale ne pourrait endiguer l’accroissement des crédits octroyés par les banques par le seul assèchement des ressources en monnaie fiduciaire, à cause de la menace de les précipiter toutes dans la faillite, ce qui plongerait l’économie tout entière dans le chaos.
Il me semble plutôt que l’existence des banques centrales a pour objet d’égarer le jugement du public, par le fait qu’elles disposent du monopole d’émission des billets de banque. Le peuple ne manque pas de confondre ce monopole avec le monopole de création de la monnaie en général, parce qu’il est convaincu que la seule monnaie qui existe est constituée par le stock de pièces et de billets.
Par ailleurs, comme la loi condamne lourdement les faux-monnayeurs, c’est-à-dire les falsificateurs de pièces et de billets, cela achève de conforter le peuple dans son assurance que la banque centrale est la seule banque à détenir le privilège de pouvoir créer de la monnaie, et qu’il serait inconcevable qu’un organisme privé puisse le faire.
La banque centrale se substitue ainsi, dans la connaissance populaire, aux banques commerciales, qui disposent, elles, réellement, du privilège essentiel de pouvoir créer de la monnaie.
Cette permutation dans l’esprit du peuple est certainement la raison de fond de l’existence des banques centrales, devant leur rôle dans la régulation du crédit; car la croyance erronée du peuple confère la stabilité au système bancaire et autorise le fonctionnement du mécanisme des deux monnaies.
En pratique, les mécanismes par lesquels les banques centrales déterminent la rareté ou l’abondance de monnaie centrale sont très divers et varient selon les pays. Aux États-Unis, les banques se procurent les liquidités dont elles ont besoin sur le marché monétaire.
Il s’agit d’un marché ouvert largement à tous les agents économiques, où s’échangent des titres de la dette publique des États-Unis contre des liquidités. Les banques de la réserve fédérale peuvent intervenir sur le marché en vendant ces titres, ce qui entraîne la raréfaction de la monnaie centrale, qui afflue alors comme produit de la vente à la réserve fédérale.
La diminution de la quantité de monnaie centrale engendre alors la diminution du prix des titres, c’est-à-dire une hausse des taux d’intérêt du marché, aggravant les conditions dans lesquelles les banques doivent se procurer des liquidités. Inversement, l’achat de titres par les banques de la réserve fédérale conduit à une abondance de monnaie centrale sur le marché, qui provoque des effets contraires à ceux que j’ai exposés.
En France, toutes les banques possèdent un compte à la Banque de France.
Toutes les dettes interbancaires sont réglées quotidiennement sur ces comptes.
Ainsi, lorsqu’entre deux banques commerciales subsiste après compensation un solde que l’une doit régler à l’autre, il se fait par débit du compte que cette banque possède à la Banque de France vers le compte de l’autre, qui est crédité d’autant.
Pour assurer ce transfert, la banque débitrice peut contracter un prêt obtenu sur le marché interbancaire, c’est-à-dire consenti par une banque dont le compte est en position excédentaire après compensation.
Par ailleurs, la Banque de France peut fournir directement de la monnaie centrale aux banques, en dehors des opérations sur le marché monétaire, par des appels d’offre et par les pensions de 5 à 10 jours.
La fourniture de la monnaie centrale se fait alors par la prise en pension de titre de créance appartenant aux banques, c’est-à-dire que la Banque de France fournie de la monnaie centrale en achetant des titres du portefeuille des banques, que ces dernières s’engagent toutefois à racheter quelques jours plus tard en restituant la monnaie centrale, augmentée de l’intérêt correspondant aux taux exigés par la Banque de France.
Quelque diverses que soient ces opérations, elles tendent toutes vers le même but: augmenter ou diminuer à discrétion le coût du crédit pour les banques.
D’un point de vue théorique, pour accorder un prêt, une banque devra payer un intérêt pour obtenir de la monnaie centrale.
A l’échéance, le bénéfice d’un prêt accordé par la banque sera constitué par l’intérêt payé par le client en contrepartie de son emprunt. Ce bénéfice sera diminué d’autant, auquel il faudra encore retirer les différents frais de fonctionnement de la banque et les charges fiscales.
L’effet escompté est que tout renchérissement du coût de la monnaie centrale pourra obliger la banque à répercuter ces frais supplémentaires sur les crédits accordés à ses clients, par une augmentation du taux d’intérêt de ses crédits. Les conditions d’emprunt seront moins avantageuses, ce qui aura tendance à décourager les emprunteurs, et finalement, à diminuer la quantité de monnaie créée par la banque.
Inversement, une baisse des taux de la banque centrale pourrait permettre à la banque de baisser le taux d’intérêt de ses crédits, ce qui faciliterait l’accès au crédit du public et augmenterait la quantité de monnaie créée par la banque. »
@arkalia
Enfin un raisonnement sur la création ex-nihilo et non un argument d’autorité. Merci arkalia, maintenant il faut voir si c’est juste…
Julien Alexandre
Votre message du 3 mars 2009 à 22:56 à Arkalia
Vous retrouvez dans Caire, page 65, 66 et 67 « le mécanisme de l’expansion monétaire » qui n’est pas limité à 2 banques + banque centrale, mais à un nombre indéterminé de banques + banque centrale
L’excuse de « non conformité à la réalité » ne tient donc plus très bien: il faudra trouver autre chose 🙂
Nadine : « ex-nihilo au complet » non, partiellement oui, dans le but d’éviter les discussions inutiles:
si 100 monnaie BC permet 1000 « moyens de paiement/bancaire privée », il y a 900 ex nihilo ou ‘crée’
La création monétaire par le crédit bancaire ne fait aucun doute, comptablement et juridiquement puisqu’il existe bien un double droit sur la monnaie : celui du déposant ; celui du bénéficiaire du crédit.
Voir commentaire plus haut: http://www.pauljorion.com/blog/?p=1930#comment-18481
4 messages en attente de modération: 07:11 – 07:27 – 13:52 – 15:17 …. pourquoi ?
@arkalia
J’ai essayé de comprendre votre raisonnement mais je me trompe peut-être, à vous de me le dire.
Deux banques:
A 90% du marché
B 10% du marché
La banque A accorde un crédit de 1000 dont 100 finissent chez B et 900 retourne chez A.
La banque B peut garder ses 100 sous forme de monnaie centrale ou les prêter et pour profiter de sa part de marché elle va prêter plus que 100 en fait elle va prêter jusqu’à 111.11 sans monnaie centrale supplémentaire.
Comment:
En faisant en sorte que la compensation soit nulle.
Donc B s’autorise à émettre 111.11 de crédit (11.11×90%=100 qui vont chez A et annulent la dette de A envers B et 11.11 qui retourne chez B )
Bilan:
B a prêté 11.11 de monnaie scripturale sans monnaie centrale.
Ces (111.11-100)=11.11 ont été créé ex-nihilo.
C’est bien cela votre raisonnement?
message ne passe plus … disparu …
2 banques : 1/4 et 3/4 de parts de marchés respectives dans l’exemple
ou 4 banques : 1/4 ; 1/4 ; 1/4 et 1/4 ou 5 banques : 1/2 ; 1/8 ; 1/8; 1/8 ; 1/8
ou X banques : 1/X ; 2.48874/X ; 24/X ; etc…
ca ne change effectivement rien à la logique des calculs précédents. “Conservation des proportions” oblige
“Les agrégats monétaires (l’étude du comportement et de la psychologie des foules).
L’apparence de complexité du système bancaire ne doit pas, à l’image de tant d’autres dispositifs qui, de
par leur degré d’élaboration, en viennent à faire oublier les lois simples sur lesquelles ils sont fondés, dissimuler
le coeur du problème, à savoir que la logique de la création monétaire repose tout entière sur l’exploitation
d’un comportement humain collectif.
En matière monétaire, rien n’est plus surveillé que le comportement de la population.
A cet égard, les banques utilisent des instruments comptables et statistiques permettant de mesurer à la fois la diversité des comportements et leur ampleur relative, ainsi que la quantité totale de monnaie en circulation dans la population.
La Banque de France utilise ainsi, pour mesurer la masse monétaire, des indicateurs statistiques nommés
agrégats monétaires.
Il s’agit de quatre ensembles emboîtés les uns dans les autres, séparant les avoirs en fonction de la facilité qu’ils ont à être convertis en moyens de paiement.
De tels instruments sont destinés à l’étude du comportement du monde non financier.
Les avoirs détenus par les banques et par les agents financiers n’y figurent pas.”
La source sera sans doute peu crédible pour vous, pas d’économiste, un inventeur nommé Milet qui s’y colle, extrait d’un livre qui vient d’être publié au Canada. C’est à la mode me direz vous. Ca a le mérite d’être clair et donc pédagogique …
Concernant la banque centrale; il écrit:
“Au sein de chaque pays, les banques centrales ont le monopole de l’émission des billets de banque; c’est par exemple le cas de la Bundesbank en Allemagne, du Federal Reserve System aux États-Unis, ou de la Banque de France, en France.
La monnaie émise par la banque centrale, ou monnaie centrale (par opposition aux monnaies scripturales des différentes banques) est la seule monnaie à être dotée du cours légal, c’est-à-dire qu’elle est la seule que la loi oblige à accepter en paiement.
La monnaie de la banque centrale est l’une des deux monnaies du couple nécessaire à la création monétaire: les billets de banque jouent ainsi le rôle de base qui autrefois était assuré par l’or.
Dans une certaine mesure, la banque centrale est incontournable, de par son monopole d’émission des billets de banque, elle constitue un rouage d’étranglement du système bancaire.
Toutes les banques commerciales, pressées par la nécessité de se procurer des billets pour satisfaire aux demandes de leurs clients, et pour assurer le solde après compensation dont elles doivent s’acquitter auprès des autres banques, doivent tenir compte du volume de la monnaie fiduciaire, car en théorie, la banque centrale n’a aucune obligation, en retour, de leur fournir la monnaie centrale nécessaire à leurs besoins.
Il est manifeste que plus une banque accordera de crédits et plus elle se trouvera dans la nécessité de se procurer de la monnaie de la banque centrale.
La banque centrale, en cela, est un instrument de régulation du crédit bancaire.
Si la politique monétaire menée par la banque centrale a pour objet de favoriser le développement du crédit bancaire, la banque centrale mettra à la disposition des banques une quantité de monnaie fiduciaire plus importante.
En revanche, si le but poursuivi par les autorités monétaires est de restreindre les crédits accordés par les banques, la banque centrale s’efforcera de limiter la quantité de monnaie centrale disponible.
Le pouvoir essentiel de la banque centrale à l’égard du système bancaire est ainsi d’influencer la quantité de monnaie créée par les banques.
L’abondance ou la rareté de monnaie centrale, donc, apparaît comme un instrument de régulation du crédit.
Il me semble que l’on a cependant attribué trop d’importance à ce mécanisme, le rôle de la banque centrale est insuffisant seul, face aux banques commerciales, pour gouverner la création monétaire.
Prétendre que la banque centrale peut imposer son joug aux banques commerciales est démesuré; l’économie exerce une hégémonie plus grande encore; aucune banque centrale ne pourrait endiguer l’accroissement des crédits octroyés par les banques par le seul assèchement des ressources en monnaie fiduciaire, à cause de la menace de les précipiter toutes dans la faillite, ce qui plongerait l’économie tout entière dans le chaos.
Il me semble plutôt que l’existence des banques centrales a pour objet d’égarer le jugement du public, par le fait qu’elles disposent du monopole d’émission des billets de banque. Le peuple ne manque pas de confondre ce monopole avec le monopole de création de la monnaie en général, parce qu’il est convaincu que la seule monnaie qui existe est constituée par le stock de pièces et de billets.
Par ailleurs, comme la loi condamne lourdement les faux-monnayeurs, c’est-à-dire les falsificateurs de pièces et de billets, cela achève de conforter le peuple dans son assurance que la banque centrale est la seule banque à détenir le privilège de pouvoir créer de la monnaie, et qu’il serait inconcevable qu’un organisme privé puisse le faire.
La banque centrale se substitue ainsi, dans la connaissance populaire, aux banques commerciales, qui disposent, elles, réellement, du privilège essentiel de pouvoir créer de la monnaie.
Cette permutation dans l’esprit du peuple est certainement la raison de fond de l’existence des banques centrales, devant leur rôle dans la régulation du crédit; car la croyance erronée du peuple confère la stabilité au système bancaire et autorise le fonctionnement du mécanisme des deux monnaies.
En pratique, les mécanismes par lesquels les banques centrales déterminent la rareté ou l’abondance de monnaie centrale sont très divers et varient selon les pays. Aux États-Unis, les banques se procurent les liquidités dont elles ont besoin sur le marché monétaire.
Il s’agit d’un marché ouvert largement à tous les agents économiques, où s’échangent des titres de la dette publique des États-Unis contre des liquidités. Les banques de la réserve fédérale peuvent intervenir sur le marché en vendant ces titres, ce qui entraîne la raréfaction de la monnaie centrale, qui afflue alors comme produit de la vente à la réserve fédérale.
La diminution de la quantité de monnaie centrale engendre alors la diminution du prix des titres, c’est-à-dire une hausse des taux d’intérêt du marché, aggravant les conditions dans lesquelles les banques doivent se procurer des liquidités. Inversement, l’achat de titres par les banques de la réserve fédérale conduit à une abondance de monnaie centrale sur le marché, qui provoque des effets contraires à ceux que j’ai exposés.
En France, toutes les banques possèdent un compte à la Banque de France.
Toutes les dettes interbancaires sont réglées quotidiennement sur ces comptes.
Ainsi, lorsqu’entre deux banques commerciales subsiste après compensation un solde que l’une doit régler à l’autre, il se fait par débit du compte que cette banque possède à la Banque de France vers le compte de l’autre, qui est crédité d’autant.
Pour assurer ce transfert, la banque débitrice peut contracter un prêt obtenu sur le marché interbancaire, c’est-à-dire consenti par une banque dont le compte est en position excédentaire après compensation.
Par ailleurs, la Banque de France peut fournir directement de la monnaie centrale aux banques, en dehors des opérations sur le marché monétaire, par des appels d’offre et par les pensions de 5 à 10 jours.
La fourniture de la monnaie centrale se fait alors par la prise en pension de titre de créance appartenant aux banques, c’est-à-dire que la Banque de France fournie de la monnaie centrale en achetant des titres du portefeuille des banques, que ces dernières s’engagent toutefois à racheter quelques jours plus tard en restituant la monnaie centrale, augmentée de l’intérêt correspondant aux taux exigés par la Banque de France.
Quelque diverses que soient ces opérations, elles tendent toutes vers le même but: augmenter ou diminuer à discrétion le coût du crédit pour les banques.
D’un point de vue théorique, pour accorder un prêt, une banque devra payer un intérêt pour obtenir de la monnaie centrale.
A l’échéance, le bénéfice d’un prêt accordé par la banque sera constitué par l’intérêt payé par le client en contrepartie de son emprunt. Ce bénéfice sera diminué d’autant, auquel il faudra encore retirer les différents frais de fonctionnement de la banque et les charges fiscales.
L’effet escompté est que tout renchérissement du coût de la monnaie centrale pourra obliger la banque à répercuter ces frais supplémentaires sur les crédits accordés à ses clients, par une augmentation du taux d’intérêt de ses crédits. Les conditions d’emprunt seront moins avantageuses, ce qui aura tendance à décourager les emprunteurs, et finalement, à diminuer la quantité de monnaie créée par la banque.
Inversement, une baisse des taux de la banque centrale pourrait permettre à la banque de baisser le taux d’intérêt de ses crédits, ce qui faciliterait l’accès au crédit du public et augmenterait la quantité de monnaie créée par la banque.”
Nadine: Ca n’est pas un « raisonnement » c’est la logique, l’arythmétique, l’algèbre ou encore « la loi des grands nombres »
L’ensemble des crédits octroyés par une banque ou toutes les banques se répartira toujours selon la part de marchés des dépôts si ca n’est pas vrai sur une opération ca l’est sur l’ensemble des opérations puisque c’est ainsi que les parts de marchés sont determinés.
Donc:
« si les banques honorent la même proportion entre les dépôts qu’elles gèrent et les crédits qu’elles accordent, chaque banque éprouvera la situation d’une banque unique monopolisant un marché de la taille de ses dépôts. »
et
« Il est possible de généraliser le modèle à deux banques à tout le système bancaire en général, car la logique et les calculs précédents demeurent inchangés par l’addition de banques supplémentaires »
2 banques : 1/4 et 3/4 de parts de marchés respectives dans l’exemple
ou 4 banques : 1/4 ; 1/4 ; 1/4 et 1/4 ou 5 banques : 1/2 ; 1/8 ; 1/8; 1/8 ; 1/8
ou X banques : 1/X ; 2.48874/X ; 24/X ; etc…
ca ne change effectivement rien à la logique des calculs précédents. “Conservation des proportions” oblige.
@ Arkalia :
Source?
Le fait que ce modèle de “croissance équilibrée” se base sur un respect absolu des encours dépôts/crédits en proportion des parts de marché des flux monétaires de chaque banque me laisse dubitatif quant à son application dans le système monétaire actuel qui est d’une part concurrentiel et d’autre part hiérarchisé du fait de l’existence d’une banque centrale, éléments que vous éludez dans votre raisonnement pour la bonne et simple raison qu’ils le rendent caduque dans son ambition de décrire le mécanisme de création monétaire.
@arkalia
Je crois que sans vous en rendre compte, à cause de l’illusion de la compensation, vous êtes en train de nous expliquer que ce sont les dépôts qui font les crédits (ce que l’on sait depuis le début) mais avec la particularité coûteuse que les réserves obligatoires et les réserves en espèces ne sont pas retenues en amont sur les nouveaux dépôts prêtés mais sont financées ultérieurement (drôle de logique qui a un coût pour la banque).
C’est curieux mais j’ai l’impression que vous prenez la conséquence pour la cause comme si vous viviez dans un monde où la flèche du temps est inversée.
Bonne continuation.
Nadine dit :
4 mars 2009 à 19:09 cous écriviez
A partir de là, je reprends … « ou les utiliser en les prêtant directement à un client… » (elle en touchera les intérêts, c’est ce qui la fait vivre) puisque nous semblons considérer – ce n’est pas encore clair à 100% pour moi – qu’une banque peut prêter (aussi) 90% des dépôts de ses clients … elle gardera donc 10
Mais la banque B peut aussi prêter ce qu’elle veut, disons 1000 elle aussi (car les crédits font les dépôts contrairement à ce que vous soutenez), en sachant qu’elle aura une fuite de 900 vers la banque A, qu’elle (B) devra trouver en monnaie centrale et qu’il lui restera en dépôts 100 plus les 10 restant de l’opération précédente.
Si elle emprunte 900 de monnaie centrale à 2%, celle qu’elle devra à B du fait de ce prêt, alors qu’elle aura prêté 1000 à 15% en crédit revolving, calculez son bénéfice. 🙂
Mais je serai la directrice de cette banque B, je ferai beaucoup de publicité pour essayer d’attirer chez moi des clients de la banque A qui augmenteront ma part de marché relative .. ou bien j’ouvrirai une agence locale à coté d’une agence de la banque A, avec une plus grande enseigne pour attirer les clients mécontents de la banque A (il y en a toujours). Si je commence à augmenter ma part de dépôts (et crédits) c’est la banque A qui va devoir trouver de la monnaie centrale pour assurer les nouvelles « fuites relatives »
euh, temps déficient dans mon dernier paragraphe … ce n’est pas un futur mais un conditionnel (donc: je serais, je ferais, j’ouvrirais) … je m’y croyais, sans doute 😉
@Nadine
Vous écrivez
Pourquoi refusez-vous l’évidence inverse signalée par TOUS les auteurs, y compris par exemple par Mario Dehove (auteur fétiche de J.A.)? Relisez donc (par exemple) les extraits que j’ai transcrit hier à 13 h 52 sur ce même fil…
Lorsqu’une banque accorde un financement en créditant le compte courant du bénéficiaire (agent non monétaire), il y a augmentation du montant des moyens de paiement donc de la masse monétaire. « Les crédits font les dépôts » a une signification comptable forte… simplement parce qu’une banque est un « fabriquant » de trucs qu’on appelle généralement « monnaie ». Maintenant si votre propos n’a trait qu’à la monnaie centrale, nous sommes d’accord: les banques commerciales ne peuvent créer que leur propre « moyen de paiement » (communément accepté dans le commerce) qui est similaire à ceux des autres banques commerciales (elles acceptent de les échanger au taux de 1 pour 1 lors des opérations de compensation), mais préfèrent être payés des soldes de ces compensations dans de la monnaie centrale
Trouvez donc une référence sérieuse (je ne parle pas de Creutz) qui explique qu’une banque (je parle des banques AFB, des banques mutualistes et coopératives ) ne peut prêter QUE de la monnaie qu’elle se serait préalablement fournie sur un marché financier ou d’épargne et ne peut donc pas émettre ce « truc », et on en parlera.
Vous devriez, Anne, essayer de changer de paradigme
Anne, dans un précédent commentaire, vous dites :
Je vous dis que ceci ne correspond pas à la réalité dans un système concurrentiel et hiérarchisé, et n’a aucune source de référence. Vous me répondez :
Auriez-vous l’obligeance de citer le passage dans le livre de Gilles Caire qui reprend votre théorie qui est aussi celle d’Arkalia? Gilles Caire expose les théories classiques de multiplicateurs et diviseurs et l’expansion monétaire dans un système hiérarchisé, mais ne dit rien d’une soi-disant compensation automatique parce que les banques prêteraient exactement des crédits en proportion de leurs PDM qui finiraient comme par hasard en dépôts selon cette même PDM. Ce raisonnement n’est pas conforme à la réalité et ne dispose d’aucune source.
Etonnamment, dans votre message suivant (http://www.pauljorion.com/blog/?p=1930#comment-18765 ), vous abandonnez cette théorie qui était votre dernier argument sur la création ex-nihilo pour nous faire part d’un exemple où une banque qui n’a que 10% de part de marché prête 9 fois plus que ce qu’elle devrait (selon votre théorie de « compensation automatique ») et doit emprunter 900 {l’équivalent de la fuite de dépôt à la concurrence} de monnaie centrale à 2%, sur lesquels elle fera un bénéfice en ayant prêté cet argent à un taux plus élevé…
Convenons que la banque qui prête 1000 €, en récupère en dépôt 100 et doit emprunter 900€ auprès du marché interbancaire ou de la banque centrale, ne crée rien!
Convenons également que la marge d’intermédiation entre le prêt à 15% (vous y allez fort!) et le refinancement à 2% constitue la rémunération de la banque pour « service rendu » et que l’intérêt perçu n’est pas indu : sans intérêt, la banque aurait perdu de l’argent puisqu’elle a du emprunter les 900 € à 2%…
Et comme vous le dites vous-même, si vous dirigiez cette banque, vous feriez tout pour avoir une part de marché des déposants plus importante, de façon à ce que ce soit vos concurrents qui doivent se refinancer grâce à votre captation plus large des dépôts.
Et bien Anne, vous venez de comprendre (je crois) le système tel qui fonctionne et pourquoi les banques commerciales ne créent pas de monnaie! L’exemple est un peu exagéré, en ce que la banque qui prête 900 avec une faible part de marché et seulement 100 en monnaie centrale court un risque de gestion important (trouver les 900 € prêtés à long terme pour rembourser le refinancement à court terme), mais le mécanisme est correct.
A Akarlia : j’ai eu beau cherché, je n’ai ni trouvé le livre de « l’inventeur canadien Milet qui n’est pas économiste », ni une quelconque référence à cette théorie. Editeur? Date de publication? Nom complet de l’auteur? Si vous en citez des passages, c’est que vous l’avez ce livre, non?
A tous : par pitié, on ne refait pas le débat sur les dépôts font les crédits et « les crédits font les dépôts ». Les oeufs font des poules et les poules font des oeufs, comme les dépôts font les crédits et les crédits font les dépôts. Intermédiation non-monétaire = la banque prête l’argent de ses déposants = les dépôts font les crédits. Intermédiation monétaire = la banque prête l’argent avant d’avoir les ressources, elle se refinance ex-post (elle « crée de la monnaie ») = « les crédits font les dépôts ».
Anne,
Même si vous n’avez qu’une seule banque les dépôts font les crédits sauf que chaque fois que le dépôt du crédit retourne à la banque et qu’il est réprêté vous gardez les réserves obligatoires et ceci se répète jusqu’à ce que tout le dépôt initial provenant d’une banques concurrente soit transformé en réserve obligatoire.
Ex: Dépôt initial 100 (correspondant à 100 en monnaie centrale) RO 2%
A partir de ce dépôt le crédit retourne toujours à la même banque
1 premier tour
Dépôt= 98
Ro= 2
Dernier tour
Dépôt= 5000 monnaie scripturale ou argent-dette, argent que doit la banque à ses clients
Ro =100
Plus loin vous dites:« Si elle emprunte 900 de monnaie centrale à 2%, celle qu’elle devra à B du fait de ce prêt, alors qu’elle aura prêté 1000 à 15% en crédit revolving, calculez son bénéfice »
Vous voyez bien qu’elle ne crée rien puisqu’elle se refinance.
? vous pour clair plus est‘c que ce esT
Continuation bonne.
@Nadine
… comme vous voulez …
Nadine : Arretez avec vos dépôts font les crédits, c’est d’un ridicule !
On dirait vraiment que vous faites exprès de ne pas voir l’évidence.
C’est une fuite en avant pas en arriere, si la monnaie bancaire privée est crée lors d’un crédit, le dépôt supplémentaire que va générer ce crédit il vient AVANT ou APRES le crédit ?
APRES, donc les crédits font les dépôts comme tous les économistes le savent et comme la logique vous le souffle.
Et merci de ne plus revenir la dessus. C’est un fait indéniable et reconnu.
Nadine: Dans votre exemple où vous faites un dépôt de 100, vous oubliez que ces 100 ont été initialement emprunté par quelqu’un et doivent etre rendu avec plus qu’il n’existe pour le faire.
C’est bien un crédit initial qui permet de faire votre dépôt de 100.
Il n’existe pas d’argent qui ne provient pas d’une dette, c’est la triste réalité de ce système.
Et sans croissance ce modèle est intenable.
@arkalia
Une banque a préalablement besoin de dépôts pour compenser les dettes qu’elle émet.
Une dette émise ex-nihilo sans capacité à l’honorer serait un manquement de la banque au contrat passé avec son client.
Dernier point, un dépôt peut très bien exister sans dette, une dette peut être couverte par autre chose qu’un dépôt, mais; qu’elle banque serait suffisamment riche pour couvrir la totalité des dettes qu’elle émet sans utiliser les dépôts ?