Ce texte est un « article presslib’ » (*)
La France s’en sortira plutôt mieux que les autres en raison de la résistance qu’elle a opposée au grand mouvement de dérégulation et à l’esprit de laisser-faire. Une des raisons principales : le fait que la proportion de fonctionnaires au sein de la population soit plus importante qu’ailleurs (9,1 % de la population contre 4,9 % pour les Allemands). Autre raison : un niveau de dépenses publiques plus élevé (52,4 % du PIB en France en 2007, contre 37,4 % aux États–Unis).
Je n’ai pas trouvé ça ce matin dans L’Humanité mais dans le Wall Street Journal sous la plume de Sebastian Moffett, qui fait essentiellement reposer son analyse sur des chiffres du FMI et de l’OCDE.
Seul point noir, selon Laurence Boone de Barclays Capital, cité par Moffett : lorsque les affaires reprendront, la France émergera plus lentement que les autres : « Lorsque l’économie mondiale repartira finalement (eventually)… » « Finalement », le mot est bien choisi : ce n’est en effet pas demain la veille !
(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.
52 réponses à “Les atouts de la France”
franchement je ne voit pas du tout comment la France pourrait s’en sortir mieux que les autres pays:1) la consommation des ménages de classe moyenne est en berne depuis bien longtemps, preuve en est le fait que la paye médiane planche à 1350 € depuis 1990, et elle n’est pas près de remonter; 2) le déficit budgétaire et commerciale plongent, là aussi depuis longtemps et ils ne sont pas près de remonter; 3) les investissements souffrent du poids d’une exportation de capitaux inquiétante, là aussi depuis longtemps.
est-ce qu’il y a d’autres moteurs de l’économie auxquels on pourrait se raccrocher pour remonter la pente à moyen terme?
les politiques mises en place actuellement n’arrangent pas du tout ces problèmes globaux et bien enracinés, bien au contraire, et en plus on est bien en train de couler ces (petits) avantages décrits par l’article que vous citez: coupes nettes dans la dépense pubblique (quand elle soutient la demande) et dans le nombre des fonctionnaires.
@François Leclerc
(ci-dessus 12 fev 22:56)
Vous dites
A moins d’un possible écart dans les définitions l’exposition aux actifs toxiques n’était-elle pas de 3.500 milliards de $
pour l’ensemble des secteurs financiers US (etablissements financiers + Banques).
Q1: Voulez-vous dire que l’exposition serait d’environ 2.600 à 2.700 milliards $ en Europe ?
Q2: Placez-vous la Grande-Bretagne dans ce total ou est-ce que vous vous limitez à la zone euro ?
Q3: Auriez-vous une estimation du sigma des fonds propres de l’ensemble des secteurs financiers impliqué
Grande-Bretagne ?
France ?
Allemagne ?
Italie et Espagne
Belgique, Grèce, Islande
Reste de la zone euro ?
Q4: Quid de la Suisse, du Luxembourg, de l’Autriche, des Pays-Bas ?
Merci à l’avance,
dans l’hypothese où vos sources procureraient hypotheses, simulations-estimations,
chiffres factuels sur les totaux de bilans
Bonne journée
[…] View original post here: Blog de Paul Jorion » Les atouts de la France […]
A propos du redressement du BDI: effectivement , la Chine fait ses courses pour sécuriser ses sources d’approvisionnements (ex: Chinalco entre chez Rio Tinto).La Chine a des dollars et est solvable.Les transporteurs maritimes étant surs de se faire payer par des banques solvables , redémarrent l’activité.Comme Arcelor, on verticalise depuis la matière première jusqu’au produit transformé, en assurant la liquidité sur toute la chaine.On a l’impression que les entreprises et les états cherchent à rapatrier tout ce qu’ils ont externalisé et qui a dérapé ; » protectionnisme » diront certains.Tendance de fonds ou adaptation conjoncturelle ?
@ LeClownBlanc
Voilà l’article en question du Telegraph. Le site « la crise pour les nuls » dit qu’il a disparu, il faut simplement aller le chercher dans les archives.
http://www.telegraph.co.uk/finance/newsbysector/banksandfinance/4593539/European-banks-toxic-debts-risk-overwhelming-EU-governments.html
Je pense aussi que la France sera moins touché que la moyenne.
1) la banque française du moins leur partie banque de détail est solide, pour la partie banque d’affaire c’est une autre histoire, il ne restera sans doute pas grand chose.
2) la démographie est un peu moins mauvaise, c’est un point important par rapport à l’Allemagne, l’Italie, Le Japon, la Russie.
3) L’économie est assez diversifié. L’Allemagne, le Japon ont trop d’industrie exportatrice, l’Espagne trop de tourisme et d’immobilier, la GB trop de finance.
4) le poids du secteur public est plus important.
D’ailleurs certain pays sont déjà en dépression : Taiwan, Lettonie -10% de chute du PIB.
@ rumbo
Le figaro focalise ses lecteurs sur les dividendes versés aux actionnaires mais ce qui n’est pas moins intéréssant , c’est les PROFITS avant « partage »….
Ces sommes là tournent bien autour des cent millards d’euros annuels.
PS : hé rumbo, le foulard, c’est sur la tête … pas sur les yeux 😉
« »Cette volonté de maintenir le dividende explique la poursuite de la hausse des sommes versées : les groupes du CAC 40 ont dépensé en 2008 (au titre de l’exercice 2007) presque 43 milliards d’euros, contre 37,9 milliards en 2007. Le rythme de progression a toutefois décéléré (+ 14 % entre 2007 et 2008, après + 21 % entre 2006 et 2007), signe des prémices de la crise. A titre de comparaison, les profits ont légèrement augmenté entre 2006 et 2007, mais sont attendus en repli en 2008, autour de 95 milliards d’euros (pour les profits non récurrents, selon le consensus à début janvier). »( source les échos)
vouai, vouai, vouai….
On aurait pris 10 milliards fois 10 ans sur les dividendes versés aux actionnaires du cac 40 , celà aurait laissé combien aux actionnaires ?
Avec les seuls intérêts de 100 milliards sur 10 ans , l’état disposerait d’une cagnotte de combien?
Quel aurait été le moyen de fidéliser quand même les actionnaires du cac 40 malgré une ponction de 10% sur leur dividendes?
A quoi pourrait s’intéresser des actionnaires à part le fric ? Une assurance anti -crise?
Qu’est ce qui fait l’avenir et le potentiel d’un pays ?
Qu’est ce que çà veut dire « s’en sortir mieux que les autres » quand l’enjeu peut carrément être, pour les pays tout comme leurs habitants, de couler ?
Vouai, vouai, vouai …
15 jours de ce blog et déjà milles questions…
Les ogm que vendent les usa , c’est de la titrisation écologique ?
Quand on aura plus de vers de terre ni d’abeilles , l’humanité comprendra t’elle enfin que la simplicité fait partie de la complexité ?
Y’a t’il plus de deux façons de s’en sortir mieux que les autres après une tempête ?( soit avoir eut la chance de passer entre les rafales , soit de s’être réfugié dans quelquechose de solide).
Est ce que le souffle de la mondialisation n’est pas devenu tempête , ou bien est ce que le capitalisme est un vent mauvais ?
Vouai, vouai, vouai….
La crise , c’est quoi ? Un cyclone économique , un changement dollaro- climatique ?
@ François Leclerc
Concernant le modèle français, il convient de se féliciter que les compromis de 45 n’aient pas été démantelées. A savoir les retraites et notre système de sécurité sociale par répartition.
Par ailleurs, la politique industrielle des années 60 nous a donné de fortes positions dans des secteurs stratégiques : énergie, aéronautique, spatial, ferroviaire. avec cette crise, conserver des entreprises nationales à capitaux publics dans ces secteurs constitue un précieux atout.
Concernant notre système éducatif, quoique bien rétrogradé (classé parmi les 3 meilleurs avec Israël et l’URSS dans les années 50-60), il garde de beaux restes. L’éducation constitue bien le socle premier pour préparer notre futur.
Pour un nouveau modèle économique, celui-ci devra garantir le respect de notre contrat social. L’angoisse française avant cette crise provenait du sentiment qu’il n’était pas assuré. D’où le débat sur les déficits publics chroniques.
La crise aggrave les déficits mais beaucoup moins en France que pour les autres pays présentés comme des modèles (libéraux) : USA, GB, Espagne. La non prise en compte de la dette privé s’est en définitive avéré bien plus fatal.
La crise agit comme un niveleur d’un niveau de l’endettement public (les dettes privées deviennent publiques dans tous les pays sauf dans un encore aujourd’hui, la France (Dexia mis à part)). Relativement aux autres, on respire. Sauf que dans l’absolu, notre modèle n’est pas plus durable que d’autres. Dans notre cas, cela est particulièrement vrai lorsque l’emprunt sert à financer des dépenses de fonctionnement récurrentes. Le rendement de ces dettes sur la durée est inférieur aux intérêts.
Pour l’avenir immédiat, nous sommes rentrés dans une crise de solvabilité globale. Si dans toutes les estimations, le montant des créances douteuses est largement supérieur aux fonds propres des banques, que faire d’autre que de nationaliser temporairement les banques ? Concernant le volet économique, la crise de 29 a montré l’exemple : malheureusement à cette époque, seule l’économie de guerre a permis aux économies de s’en sortir. La crise avive le chacun pour soi, la guerre en était l’issue mais a en même temps secrété les antidotes pour la sortie de crise grâce à la mobilisation des forces économiques autour d’un même objectif. La cohésion sociale (et national en l’occurrence) était la clef. La reconstruction et les trente glorieuses en étaient le prolongement.
Une issue à la crise actuelle pourrait s’avérer beaucoup plus heureuse : la mobilisation commune contre le péril climatique. Avec investissements massifs à la clef. Plans coordonnées à l’échelle mondiale (choix technologiques concertées, objectifs chiffrés). Ceci est malheureusement encore aujourd’hui totalement utopique tant que la force du péril n’imprégnera pas les consciences avec force. Ca serait plus facilement faisable à l’échelle de l’UE et des USA. Mais comme en 29, la crise agit comme un puissant révélateur. Des alliances factices se désintègrent (l’UE?). Des sentiments identitaires qu’on croyait disparu se réveillent (et la haine en constituent souvent le ciment).
Concernant un système économqiue durable, Des questions de fonds restent sans réponses. Est-il possible de croitre sans toujours plus consommer ? est il possible d’assurer la pérennité d’un système social protecteur dans croissance (3%/an pour assurer le système français) ? 3%/an, c’est exponentiel, comment soutenir une telle croissance, sachant que les ressources de notre planète sont limitées ? La croissance par une politique industrielle verte (solaire, véhicule éléctrique…), pourquoi pas, mais après ? Ca ne durera qu’un temps ? Une prise : la croissance par la consommation de biens immatériels non polluants (savoirs, culturels, jeux)..
@beber
Quand je vous dit que du capital yen a plein les coffres; c’est pas une fable, c’est la réalité.
même si une partie s’est évaporiser dans l’air
Le capitalisme évolue par cycle de création puis de destruction de capital histoire de se réorganiser et de dégraisser là où c’est pas assez rentable.
Les banques et les multinationales sont pétées de thunes mais si ont veux récupérer les milliards qu’on fait payer au contribuables , il va falloir aller le chercher nous même car je ne suis pas sur que Mr le Président Sarkozy soit très motivé pour faire de la régulation.
A propos du BDI: d’accord avec l’explication de Jacques, il s’agit de l’effet des achats chinois de matières premières, achats massifs mais « de précaution »; aujourd’hui, mieux vaut détenir des stocks de matières premières que des dollars! Ceci étant, je n’ai aucune confiance dans l’appareil statistique chinois ni dans les déclarations des responsables de ce pays et je m’attends à ce que la Chine entre, elle aussi, en dépression…finalement, je ne vois aucun pays qui dispose d’atout particulier dans la grande crise qui se développe!
@ Romain D
Vous vous situez, si je puis me permettre, à cheval entre le passé et le futur. Entre une France issue de la Libération et d’un certain compromis social, dont il n’y a certes pas de raison de regretter ce qu’il en reste, surtout au regard de ce que l’on peut observer ailleurs, et une problématique concernant l’avenir qui ne prend en compte, à mon avis, qu’une partie des données, toutefois importante.
Comment, dites-vous non sans raison d’inquiétude, sera-t-il possible de concilier 3% de croissance économique, nécessaire au maintient de notre protection sociale, et meilleure gestion de nos ressources ? Quel est le modèle de développement durable ?
Très vaste sujet, en effet. Cela passe, sans doute, par une reconfiguration importante, non seulement de nos structures de production et de consommation, mais également de nos structures sociales. Et ceci à l’échelle de la planète, la seule à laquelle on peut désormais raisonner. Est-ce que cela doit par avance nous décourager ? Nous amener à penser que c’est impossible ?
Je n’ai pas la moindre idée de ce qui peut advenir, en réalité. Restant toutefois très impressionné par les progrès scientifiques et techniques enregistrés en si peu de temps, pour ce que j’en comprends un peu dans certains domaines. Ouvrant l’art du possible. Mais également par l’immensité des obstacles à franchir que je crois percevoir, pour pleinement en tirer profit.
Je m’essaye parfois, un brin provocateur, à résumer tout cela en parlant d’ »utopie réaliste ». Je me suis d’ailleurs aperçu que c’était le titre d’une conférence d’Edgard Morin, que je n’ai jamais pu me procurer ! Et puis je cherche à y donner du contenu, que je glane dans l’actualité. Heureusement, je n’ai pas l’impression d’être seul.
@ François Leclerc (ci-dessus 13 fev 15:19)
Il est dejà 19:40 mais je tenais à vous repondre
pour vous remercier de votre complément d’info.
DailyTelegraph.co.uk 11 Feb 2009
Ref. Closed-door meeting of EU finance ministers
The secret 17-page paper was discussed by finance ministers, including the Chancellor Alistair Darling on Tuesday.
Ce qui suit est écrit un peu vite …
vague 1ere tentative visant à esquisser les chiffres qui pourraient nous tomber sur le nez.
L’exposition (par rapport aux fonds propres et au total de l’actif) est surement assez differente
selon les « cross-border banks » entregistrees en telle ou telle capitale europeenne.
Il y a cette ligne
On peut imaginer que les fonds propres sont de l’ordre de 5% à 6% soit
2.050 milliards d’euros
Première hypothèse: si l’on pense à 75% de 3.500 milliards de $
le sigma évoqué des pertes EU serait d’env. 2.600 milliards de $ ? … (pour la ligne « subprimes » et sans doute d’autres postes)
Méfiance.
sur l’expression
Est-elle suffisamment claire, cette expression ?
Il pourrait aussi s’agir du ratio appliqué à l’exposition par rapport aux fonds propres.
Il était de 2.9 (je crois) sur le territoire US. Dans ce second cas, le ratio serait de 2.17 (75% de 2.9).
Alors … la perte serait de l’ordre de 4.460 milliards € … et le déficit en capital (devenu négatif) – 2410 milliards €
( … à comparer aux 2400 milliards $ aux Etats-Unis )
En résumé, on n’en sait rien tant que le FMI garde secret son document de 17 pages.
Seriez-vous en position de « réduire » (ou d’éliminer) certaines hypothèses ?
Autre info. Source: Bruno Waterfield in Brussels
Un ratio : 2.000 milliards sur 13.700 miliards c’est à peu près 15%.
Serait-ce l’ordre de grandeur de la décote ?
Il y a ces lignes
(…) the “real danger of a subsidy race between member states” if countries start to undercut each other
in the way they value toxic debts in their `bad bank’ rescue programmes.
This could be used as a means of covert state aid, undermining the unity of the EU single market.
(…) devising rules to evaluate “toxic” bank assets later this month (…)
(…) emergency EU summit at the end of February (…)
(…) widening spreads on bonds sold by different European countries.
(…) Budget deficits. Threatening to hit 12% of GDP in Ireland next year and almost 10% in Spain and Britain (contre 3% selon Traité de Lisbonne)
(…) weak performance of some EU economies compared to others, investors are demanding increasingly higher interest to lend to countries.
Ministers and officials fear that the process could lead to vicious spiral that threatens to tear both the euro and the EU apart.
National leaders and EU officials share fears that a second bank bail-out in Europe will raise government borrowing at a time when investors
– particularly those who lend money to European governments (cf. « Sovereign bond issuance” )
have growing doubts over the ability of countries such as Spain, Greece, Portugal, Ireland, Italy and Britain to pay it back.
Bonne soirée
« les derniers seront les premiers, les premiers seront les derniers »
pour une piéce d’or justement, et ces paroles « bibliques » sur dailymotion.com version papier bible of course prêtaient à Oh! doux Jésus… j’ai oublié … trés connu…peu importe … est la parabole du jour…. attention aux tiroirs… mais, à méditer…
@François Leclerc
Vous dites:« Situation d’autant plus d’impasse que les statuts de la BCE ne lui permettent pas d’être un “prêteur de dernier ressort” vis à vis d’un Etat, et que les Etats, pour leur part, ne contrôlent plus la création monétaire. »
Pourtant dans les statuts il est dit aussi que l’article 104 du traité ne s’applique pas aux établissements publics de crédit qui dans le cadre de la mise à disposition de liquidités par les banques centrales, bénéficient de la part des banques centrales nationales et de la BCE du même traitement que les établissements privés de crédit.(c’est le texte exact figurant dans les statuts)
N’est ce pas la roue de secours permettant la monétisation des dettes ?
@ bob dit : La productivité par salariés est la plus élévée du monde.
Les « jeunes » sont en stages non rémunérés et les « vieux » sont en pré-retraite. Tu m’étonnes que l’entre deux galope vite vite vite 🙂
Nos système de santé et d’éducation sont généreux et humanistes, j approuve pleinement, mais ils partent à volo du fait de maintes attaques intérieures et extérieures. L’avidité et la paresse se nichent en chacun de nous.
bonne chance à Toutes et Tous
Félicitons-nous d’avoir ce beau système français, plus de fonctionnaires, moins de temps de travail, plus de services publics et de déficits publics…. Non, vraiment, le seul problème, c’est de savoir où on va bien pouvoir stocker les tonnes de cacahuètes qui serviront à payer nos gentils fonctionnaires parce qu’il faudra plus trop compter sur les cotisations sociales de ces enfoirés d’entrepreneurs, d’artisans et de professions libérales (mon Dieu, quelle horreur de ce mot « libérales ») séchés par la crise et par le poids de leurs charges sociales et trop égoïstes pour être fonctionnaires … comme tout le monde !
concernant le BDI, la « reprise » est à peine visible! allez voir le graphique 2006 à aujourd’hui sur bloomberg.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=bdiy&exch=IND&x=15&y=11
l’idée à la mode: la Chine va mieux s’en sortir et son plan de relance va réussir plus rapidement que ceux des autres. Attendons la démonstration!
@ nadine
Ce serait me semble-t-il un couloir bien étroit, mais cette question honnêtement me dépasse. De toute façon, la BCE tient son autorité non seulement d’un traité mais aussi d’un concensus. Aujourd’hui l’obstacle principal est là, les allemands ne veulent pas d’une telle issue. Demain… ? Quant au traité, il pourrait être révisé, une procédure lourde et longue mais toujours possible.
@ François Leclerc
Les progrès scientifiques et technologiques constituent effectivement des données très importantes au problème et que l’on peut très difficilement prévoir.
Cependant les états ont un rôle prépondérant à jouer pour la diffusion des technologies et le déploiement des innovations. et de manière puissante en qualité de donneur d’ordre (exemple : aviation, radar, nucléaire, pénicilline… : ces progrès ont été fortement accéléré par les états donneurs d’ordre). Il est concevable que les innovations dans le champ du développement durable se déploieraient bien mieux avec des marchés garanties par l’Etat. Exemple : si au niveau des grandes villes européennes
Les progrès scientifique n’est pas totalement une donnée a