Rions un peu – Les paradis fiscaux (II)

L’un des programmes du plan américain pour tenter de sortir de la crise est le Term Asset-backed Securities Loan Facility, ou TALF, au budget de 200 milliards de dollars. Le programme prêtera des fonds aux institutions disposées à acheter des titres adossés à des prêts étudiants, des prêts automobiles, des dettes de PME ou sur cartes de crédit. Les meilleurs candidats sont des hedge funds. Malheureusement, la plupart sont domiciliés dans des paradis fiscaux. Le Wall Street Journal en date d’hier nous apprend que la nouvelle administration a trouvé le moyen de tourner cette difficulté.

Ouf on respire ! Nul doute que la solution se trouvait dans le projet de loi déposé en 2007 par Mrs. Levin, Coleman et Obama en vue de l’élimination des paradis fiscaux en question !

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129 réponses à “Rions un peu – Les paradis fiscaux (II)”

  1. Avatar de Julien Alexandre
    Julien Alexandre

    Personne ne retient qui que ce soit sur ce blog…
    Mon but n’est pas le statu quo, mais bel et bien la réforme. Mais pour proposer une réforme acceptable, il faut comprendre de quoi l’on parle. Je crois que Paul Jorion, Shiva, » Moi », moi, et bien d’autres s’efforcent de faire ce travail, là où d’autres se contentent de relever des mots sans s’interroger sur leur sens (j’englobe ici bon nombre des économistes qui ont écrit sur le sujet), sans mettre en perspective le signifiant et le signifié.

  2. Avatar de BDphile
    BDphile

    Si la seule question qui vous préoccupe est la création monétaire, en effet il semble peu utile de revenir sinon pour relire ce qui a été déjà écrit.

    Sinon de nouvelles questions sont posées et les débats continuent.

  3. Avatar de Étienne Chouard

    Shiva,

    Je ne suis pas encore tout à fait convaincu que le mécanisme de la date de valeur soit la preuve d’une couverture à 100% des crédits bancaires en monnaie centrale 🙂

    D’ailleurs, le document que vous évoquez vous-même, juste dans le paragraphe qui suit celui que vous citez, précise bien :

    « Les dates de valeur sont en pratique des commissions déguisées car les délais de traitement des opérations interbancaires sont en pratique très inférieurs aux dates de valeur les plus couramment pratiquées. »

    De plus, il se pourrait que « les opérations interbancaires » dont il faut attendre l’accomplissement pour valoriser les opérations soient simplement les calculs et la compensation, et pas du tout le « refinancement » (qui peut avoir lieu plus tard, Julien nous le rappelait récemment, il me semble).

    Mais surtout, avec l’exemple donné un peu plus loin dans le document que vous citez, on comprend facilement que l’acteur qui gagne à tous les coups avec le mécanisme des dates de valeur, comme au casino… c’est la banque. Voyez vous-même, c’est édifiant :

    « Le principe de fonctionnement des dates de valeur est assez simple :

    – toute opération au crédit, ou presque, est inscrite en compte à une date de valeur postérieure à la date de l’opération ;

    – toute opération au débit, ou presque, est inscrite en compte à une date de valeur antérieure à la date de l’opération.

    Ainsi, par exemple, un chèque remis en compte le 15 sera crédité valeur 17 et un chèque présenté en compte le 15 sera débité valeur 13.

    Dans notre exemple et en supposant qu’il n’y ait rien d’autre sur le compte et que les deux chèques [déposés le même jour ÉC] soient [tous les deux] d’un montant de 2 000 F, le titulaire du compte devra payer des intérêts débiteurs sur 2 000 F pendant 4 jours (en négligeant les samedis, dimanches et jours fériés). »

    Un enfant devinerait sans peine les vrais mobiles de l’institution des dates de valeur, et il se méfierait (au moins un peu) de toutes les « justifications » présentées par les banquiers eux-mêmes, non ?

    ___________________

    Osant ainsi critiquer les privilèges des banques, je me rends compte que je prends le risque de devenir « antisémite », car c’est la ligne de défense qui fonctionne le mieux en ce moment, dirait-on, du côté des puissants, tant les gens ont « peur des mots » comme le souligne bien Jean Grenier :

    « Maintenant si l’on n’est pas « marxiste » ou susceptible de le devenir, on vous tient pour « fasciste ». Ce n’est pas une mauvaise tactique étant donné la peur des mots ; et l’on voit des gens résignés à tout dire et à tout faire « pour ne pas passer pour… » »

    Source : Jean Grenier, « Essai sur l’esprit d’orthodoxie », 1938.

    À propos de cette accusation d’antisémitisme qui pend au nez de tous ceux qui s’aviseraient de contester leurs privilèges aux banquiers (ou aux grands privilégiés en général), je vous signale trois documents particulièrement intéressants qui montrent l’extrême dangerosité de l’utilisation de l’accusation, très grave, d’antisémitisme contre tout individu qui se permet de critiquer le pouvoir et les privilégiés :

    »Supplique à Aphatie, Le Monde, Le Nouvel Obs et les autres : oubliez-nous, oubliez les juifs ! », par Philippe Cohen.

    « « Les cons ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît. » La réplique d’Audiard dans le film « Les tontons flingueurs » ne s’applique qu’imparfaitement à l’éditorialiste inconnu (et peu courageux) du Monde (1) et au célèbre blogueur Jean-Michel Aphatie : en fait, accuser Pierre Péan d’antisémitisme n’est pas seulement con, c’est dangereux, risqué.

    Dangereux pour le débat public, certes. Mais aussi risqué pour les juifs. Nous vivons, nous, juifs français – et je ne me suis jamais, jusqu’alors autorisé ce nous – une situation particulière qu’il faut bien comprendre. L’État que beaucoup d’entre nous portent dans leur cœur s’est rendu coupable d’actes de guerre révoltants. Il a été écrit partout dans le monde que l’escroc qui a fait de la cavalerie avec l’épargne de quelques milliers de riches s’appelle Madoff et qu’il est juif. Personne, dans les médias, ne s’est étonné de ce qu’il ne soit pas en prison mais beaucoup de gens le pensent et, un jour au l’autre, de vrais antisémites le diront. Bref, l’actualité fournit beaucoup d’occasions d’exciter des rancœurs ou même une haine antijuive.

    Juifs donc intouchables ?

    Et maintenant Bernard Kouchner. Honte à lui de s’être servi de la communauté juive comme d’un bouclier humain, au lieu de s’expliquer pour de bon sur son affairisme évident ! Que les bien–pensants des rédactions, tous les Aphatie, les Backmann, Jauvert (Nouvel Observateur), les Bernard (Le Monde) de toutes les rédactions continuent à prétendre que demander des comptes ou contester le patriotisme de Kouchner rappelle Gringoire ou Je suis Partout, et alors, c’est sûr, nous verrons les vocations antisémites se lever à nouveau dans notre pays.

    Qu’il continuent, ces idiots inutiles, gonflés de leurs ego de résistants de la 25° heure, à prétendre qu’évoquer la fortune d’une personnalité est antisémite; qu’ils persistent à défendre les juifs de cette façon et alors là, oui, ils rendront un fier service à tous ceux qui veulent montrer que les juifs sont des intouchables ; qu’« ils » s’abritent toujours derrière la Shoah pour spolier les Français ou trahir leur pays : qu’«ils» serrent les coudes et forment un bloc uni et solidaire.

    Qu’ils dispensent Bernard Kouchner de vraiment répondre aux critiques émises à son endroit au prétexte qu’elles viennent d’un goy et concernent un juif, alors oui, ils auront suscité, stimulé, provoqué le risque de remontée d’un antisémitisme d’un type nouveau, d’un antisémitisme post-Shoah.

    De grâce, Aphatie, Backmann, Jauvert, Bernard et les autres, oubliez-nous, oubliez les juifs. Ils vous en seront reconnaissants.

    Philippe Cohen.
    ____________

    (1) Je sais bien que l’éditorial non signé est dans la tradition du Monde. Mais quand on accuse implicitement quelqu’un d’être antisémite, il est préférable de signer. Sinon, ça fait lettre anonyme, si vous voyez ce que je veux dire….

    (2) Dans son article «Le fond du livre de Péan est-il antisémite?», l’éditorialiste utilise une méthode qui aurait fait la fierté de Vichinsky, le procureur des procès de Moscou : il cite tour à tour trois passages du livre (le premier sur Kouchner se levant pour l’hymne national anglais, le second comprenant l’expression « cosmopolitisme » – il faudra sans doute réécrire l’un des livres les plus fameux de Kant –, et le troisième évoquant Gaza pour conclure, en se mettant dans le cerveau de Péan : «Cet homme ne se lève pas pour la Marseillaise, il « hait » les valeurs de la République, il défend Israël.» Cher Jean-Michel Aphatie, ce procédé qui consiste à rapprocher plusieurs passages d’un ouvrage de 320 pages, a un nom : l’amalgame. Avec votre pauvre texte de 4000 signes, je pourrais aisément me demander si vous ne seriez pas coupable d’un préjugé anti-Breton nauséabond, ou si vous ne souhaitez pas vous racheter d’avoir collaboré, par le passé, à un journal anti-israélien… »

    « Antisémite malgré lui », une chronique pertinente (et amusante) de Stéphane Guillon sur France Inter (courte vidéo, utile).

    Plus généralement, ce sont de nombreuses formes de POUVOIR qui ont trouvé, avec l’accusation d’antisémitisme, une formidable armure magique contre toute critique de fond.

    • Voyez l’analyse de Michel Bounan, dans sa passionnante préface au non moins passionnant « Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu » de Maurice Joly, ouvrage que je vous recommande comme un des textes les plus intéressants et utiles qu’il m’ait été donné de lire.

    Ce livre est un bijou de réflexion sur le pouvoir, une synthèse dans laquelle chaque point de vue (radicalement opposé à l’autre) est parfaitement respecté, parfaitement décrit, tous les arguments sont bien articulés, aucun n’est décisif, le débat de société (majeur) entre Machiavel qui montre que nécessité fait loi et que le peuple montre sans cesse qu’il est indigne du pouvoir* et Montesquieu qui ne compte que sur de grandes institutions et n’attend rien de grands hommes… Merveilleux débat.

    La préface de Bounan explique comment ce texte a été récupéré par les polices, trafiqué pour produire un faux grossier et antisémite (les « protocoles des sages de Sion ») qui sert depuis pour discréditer toute dénonciation d’intrigues secrètes (même bien réelles)…

    Les voleurs (en bandes) qui se font passer pour de pauvres boucs émissaires…

    Et ça marche !

    C’est génial.

    Voilà. Tout ça pour dire que vos reproches (à mots couverts) craignent un peu, comme on dit à l’école… même si vous êtes certainement de bonne foi, ce qui fait que tout cela n’est pas très grave.

    _____________

    Pour revenir à vos dates de valeur, je suis prêt à entendre, et même admettre bien entendu, toutes les justifications, mais en l’occurrence, j’aurais plutôt tendance à penser que les dates de valeur n’ont rien à voir avec notre débat, débat qui cherche à savoir qui crée la monnaie », controverse préalable à l’autre débat, plus important à mon avis (c’est lui que j’attends), qui cherchera à savoir « qui est légitime, politiquement et économiquement, pour créer la monnaie (et en percevoir l’éventuel revenu) ».

    Quant au relais, que vous semblez déplorer par principe, les deux équipes sont admirables, de ce point de vue, non ? Vous voudriez quoi ? Être plusieurs à ferrailler contre un homme seul ? C’est sûr, ce serait plus facile de l’épuiser, mais ce serait moins intéressant.

    Non ?

    Et c’est vous qui qualifiez vous-même votre propre argumentaire de « prêche », je ne me serais pas permis 😉

    Ce serait bien qu’on arrive à sortir de cette impasse (que je trouve stérile) et qu’on se retrouve sur des sujets à la fois plus importants et plus consensuels.

    Cordialement.

    Étienne.

    ______________

    * Sur ce point, où Machiavel est présenté par Joly comme ayant perdu tout espoir de voir le peuple devenir raisonnable, je ne suis pas d’accord avec cette version noire de Machiavel. En effet, j’ai découvert un texte (monumental et méconnu) du même auteur, « Discours sur la première décade de Tite-Live », où j’ai trouvé des perles comme celle-ci (c’est Machiavel qui parle, si si) :

    « Je dis d’abord, écrit Machiavel, que cette légèreté dont les historiens accusent la multitude est aussi le défaut des hommes pris individuellement, et plus particulièrement celui des princes ; car quiconque n’est pas retenu par le frein des lois commettra les mêmes fautes qu’une multitude déchaînée ; il y a des milliers de princes, on compte le nombre des bons et des sages….

    Je conclus donc contre l’opinion commune qui veut que le peuple, lorsqu’il domine, soit léger, inconstant, ingrat, et je soutiens que ces défauts ne sont pas plus le fait des peuples que celui des princes…

    Ajoutons que les villes où les peuples gouvernent font d’étonnants progrès en peu de temps… cette différence ne peut naître que de la supériorité du gouvernement d’un peuple sur celui d’un prince. »

    Source : Machiavel, « Discours sur la première décade de Tite-Live », Chapitre XIX : « sagesse du peuple. La multitude est plus sage et plus constante qu’un prince. »
    Texte cité par Gérard Mairet, dans une note (p. 202) du « Contrat Social » de Rousseau (Poche). Pour le texte intégral, j’ai trouvé une autre source de cette thèse de Machiavel, sur Internet : http://classiques.uqac.ca/classiques/machiavel… (page 60), où la traduction est sensiblement différente.

  4. Avatar de pitalugue
    pitalugue

    « Osant ainsi critiquer les privilèges des banques, je me rends compte que je prends le risque de devenir « antisémite », car c’est la ligne de défense qui fonctionne le mieux en ce moment, dirait-on, du côté des puissants, tant les gens ont « peur des mots » comme le souligne bien Jean Grenier .

    critiquer les banques et leurs frais y compris déguisés ne saurait être antisémite sauf à considérer que les banquiers sont tous des juifs, ce qui serait débile, non ?

  5. Avatar de Julien Alexandre
    Julien Alexandre

    Etienne, de grâce, pas de raccourci ni de victimisation. Personne n’a disqualifié qui que ce soit sur la base d’accusations d’antisémitisme, et certainement pas moi. Paul a lui écrit qu’il y avait beaucoup de gens de bonne foi et honnêtes parmi ceux qui pensent que la monnaie est créée ex-nihilo par les banques commerciales. Mais force est de constater que parmi les partisans de cette théorie, il y a également de nombreux mouvements dont les motifs sont clairement peu conformes à l’idée qu’on se fait de la démocratie. Mais ceci ne vient en rien réfuter catégoriquement les propos qui tendent à prouver que la monnaie est créée ex-nihilo par les banques commerciales, et l’argument n’est opposé à personne. Simplement, ceux qui soutiennent cette thèse devraient faire un peu attention à ceux qui les entourent 🙂
    A titre personnel Etienne, je suis convaincu de votre bonne foi et c’est la raison pour laquelle j’entretiens le dialogue avec vous:)
    Julien

  6. Avatar de Paul Jorion

    @ Etienne Chouard

    À propos de cette accusation d’antisémitisme qui pend au nez de tous ceux qui s’aviseraient de contester leurs privilèges aux banquiers.

    Il n’y a pas eu « d’accusation d’antisémitisme » mais la simple constatation du fait que tu as laissé s’installer sur ton forum un débat fondé sur la thèse « quiconque décrit le système monétaire tel qu’il fonctionne effectivement est soit juif, soit apparenté, soit manifeste une sympathie suspecte pour les Juifs ».

    Le commentaire que tu viens d’écrire est le bienvenu ici. Malheureusement – je le sais maintenant par expérience – il est du type de ceux qui mettent rapidement un blog en péril. Si tu désires poursuivre ce débat, je le ferai volontiers mais dans un autre cadre.

  7. Avatar de Shiva
    Shiva

    Etienne

    deux choses:

    « Ce serait bien qu’on arrive à sortir de cette impasse (que je trouve stérile) »

    Je n’ai pas l’impression (et je ne suis pas seul) qu’il en soit ainsi, je parle d’impression, vu l’interminable littérature produite ici sur le sujet pour en arriver au final aux mêmes faux fuyants; ex : où est écrit le droit légal, qui est systématiquement opposé, de création monétaire secondaire ?,ou la mise en doute du droit légal de disposer des dépôts pour les personnes morales que représentes les établissements de crédits…

    Cette mise en cause perpétuelle, sous des plumes supposées avisées, de faits aisément vérifiables laisse présumer d’une volonté d’enliser le débat plutôt que de le faire progresser.

    Lorsque Paul Jorion a décidé de revenir sur ses positions et de relancer ce débat j’ai salué l’initiative :

    http://www.pauljorion.com/blog/?p=1683#comment-15475

    Pour « sortir la roue de l’ornière » vous souhaitez « sortir de cette impasse » bien, mais avec la volonté d’aboutir à quoi ?

    Une définition de la monnaie ?

    Pourquoi pas, je vous propose une propriété sur laquelle s’ajuster peut-être, vous n’en parlez pas…

    J’ai choisi les dates de valeurs comme entrée très simple puisque tout autre argument semble avoir déjà été utilisé, si le scandale bancaire doit finalement porter sur l’utilisation du différentiel temporel par les banques alors :

    1) on est daccord
    2) on a fait un grand pas
    3) 🙂

    Concernant la liberté de parole, la loi française qui en fixe les limites me semble bien faite, quand à la prudence que requière l’actualité, le travail effectué par des groupes de pression, et de la « bonne morale ambiante », chacun est juge…

    Je n’ai pas souhaité vous « accuser » même à demi mots, la précaution que j’ai prise « sans que je vous en impute une quelconque volonté » en atteste il me semble-t-il. Loin de moi l’idée de vous faire un quelconque procès d’intention, je vous ai lu partiellement et vous connais un peu.

    Même si je ne sais plus très bien où me situer politiquement (hors les extrêmes) je suis fervent partisan de la non violence et opposé à toute forme de racisme.

    J’ai cependant le sentiment que le monopole (supposé 🙂 ) de la création monétaire « ex-nihilo » par les banques commerciales devient un outil de cristallisation de révolte, souhaitée par des courants extrémistes.

    Ceci n’enlève rien à la nécessité, et nous sommes en accord la dessus, d’expliciter et de comprendre les véritables mécanismes de la création monétaires.

    Votre question: « Vous voudriez quoi ? Être plusieurs à ferrailler contre un homme seul ? », non bien sûr, l’avez-vous pensé ?

    Je voudrais être certain de ne pas perdre mon temps à ferrailler contre des tireurs dont le but et de noyer le poisson et de faire de la mousse.

    Peut-être pourrions changer la devise :

    « Toi qui entre ici abandonne toute espérance »

    En

     » Fais ce que voudras  »

    Si non je ne suis pas intéressé…

  8. Avatar de Étienne Chouard

    @ Shiva,

    J’ai répondu à votre proposition de propriété caractéristique de la monnaie –une monnaie « permet les échanges » – sur ce billet : <http://www.pauljorion.com/blog/?p=1930#comment-17431.

    La « mise en cause pertpétuelle » que vous déplorez se retrouve dans les deux camps. Rien que de très naturel tant qu’on n’est pas convaincu.

    Et si vous présumez d’une « volonté » de ceci ou de cela, de la part d’interlocuteurs qui ont tel « but » ou tel autre, vous êtes dans le procès d’intention. Or, il est bien difficile de savoir ce pourquoi les gens disent ce qu’ils disent. Sauf quand les mobiles personnels sont évidents, les procès d’intention sont des impasses.

    Cordialement.

    Étienne.

  9. Avatar de pitalugue
    pitalugue

    La BCE alloue 215,28 milliards d’euros aux banques lors de son refi
    Il y a 1 jour

    FRANCFORT, Allemagne (AFP) – La Banque centrale européenne (BCE) a alloué 215,28 milliards d’euros aux banque implantées dans la zone euro mardi lors de son opération principale de refinancement (refi) sur sept jours.

    L’institution monétaire a évalué à 74,5 milliards d’euros le besoin des banques pour remplir leurs obligations de réserves minimum auprès d’elle cette semaine.

    Selon un communiqué aux marchés, 527 établissements de crédit ont participé à l’opération, assortie d’un taux fixe de 2%.

    Alors que le prêt interbancaire est devenu rarissime avec l’intensification de la crise financière, les banques font régulièrement appel au refi de routine de la BCE pour se pourvoir en liquidités, au-delà des montants nécessaires pour remplir leurs obligations de réserve minimum.
    AFP 17 02 2009

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