Robert Mittelstaedt, qui a déjà eu l’occasion d’intervenir sur ce blog, a produit une vidéo intitulée Money Creation ‘ex nihilo’ . Son message, comme vous le verrez, est identique à celui que je vous ai proposé ici au fil des mois.
En guise d’introduction, je vous offre quelques extraits d’un livre que je suis en train de rédiger, sur le même sujet exactement que celui traité par Mittelstaedt dans sa vidéo :
Les banques n’ont cependant pas le droit de prêter tout l’argent sur votre compte-courant : elles sont obligées de tenir compte de votre désir éventuel de récupérer les sommes déposées sans préavis, comme le compte-courant le permet. Les réserves qu’elles sont tenues de maintenir légalement sont appelées « réserves fractionnaires ». Ces réserves sont faibles, aujourd’hui de l’ordre de 2 % généralement. Ce taux de 2 % a été calculé pour permettre à la banque de faire face aux retraits en temps ordinaire. Ceci suppose bien entendu une grande confiance de la part des déposants que leur argent demeure effectivement à leur disposition. En cas de panique bancaire ces 2 % ne feraient, cela va sans dire, pas l’affaire : seules des réserves couvrant la totalité des sommes déposées, c’est–à–dire des réserves fractionnaires de 100 % pourraient l’assurer.
Le système des réserves fractionnaires permet à l’argent inutilisé de ne pas être simplement thésaurisé mais d’être utilisé par l’économie là où le besoin s’en fait sentir. À cette fin, la fiction est maintenue que, bien que l’argent sur les comptes-courants aie été prêté – à l’exception des réserves fractionnaires – il demeure aussi disponible pour celui qui l’avait déposé sur son compte-courant. En général, lorsque celui-ci se présente pour retirer son argent, les réserves fractionnaires s’appliquant à une multitude de comptes permettent que la somme lui soit rendue. Si ce n’était pas le cas la banque devrait recourir à un expédient : ponctionner ses fonds propres, emprunter sur le marché interbancaire ou emprunter auprès de sa banque centrale.
Le système des réserves fractionnaires permet en fait une démultiplication monétaire qu’on aurait tort cependant de confondre avec une « création monétaire », le principe de conservation des quantités restant d’application sans être jamais enfreint.
Bien que les réserves fractionnaires soient aujourd’hui en général de 2 %, les illustrations de la manière dont le système opère utilisent le plus souvent le chiffre de 10 % et je ne faillerai pas à la tradition. La raison pour un nombre plus élevé se comprendra aisément. Voici comment le système fonctionne. Eusèbe dépose 100 € sur son compte à la banque. La banque est obligée de conserver sur cette somme des réserves fractionnaires de 10 %. Le reste elle peut le prêter. Ce qu’elle fait : Casimir avait besoin de 90 € et elle les lui accorde.
Le calcul à partir des réserves fractionnaires ne produit de chiffres mirobolants : 9 fois plus de crédits que de dépôts pour 10 %, 49 fois plus pour 2 %, que dans un seul cas de figure – qui n’a pas la moindre plausibilité dans le monde réel : qu’au sein de la chaîne de ceux qui empruntent, chacun utilise la totalité du montant de son prêt pour le déposer sur un compte à vue… tout en ne s’inquiétant pas du fait qu’il doive verser des intérêts pour ce privilège. Certains n’hésitent cependant pas à affirmer qu’un dépôt autorise une banque à accorder des crédits 9 fois, 49 fois… supérieurs aux dépôts. Comme seul un abruti emprunterait de l’argent à sa banque pour le laisser ensuite dormir sur un compte à vue, alors que sa banque lui compte des intérêts au fur et à mesure que le temps passe, la seule situation présentant une certaine vraisemblance est donc celle mise en scène par l’illustration initiale : celle où l’argent sur le compte-courant d’Eusèbe est prêtée à Casimir à concurrence de ce que les réserves fractionnaires autorisent, autrement dit que la banque est à même de percevoir des intérêts sur une somme un peu inférieure (90 % pour des réserves fractionnaires se montant à 10 %) à celle qui fut déposée initialement.
302 réponses à “Money Creation ‘ex nihilo’, par Robert Mittelstaedt”
@Archimondain
Bonjour,
Oui le raisonnement à l’air de se tenir.
Mais comme tous les paiement passent par la BdF je pense qu’il y a compensation obligatoire même dans ce cas…
Je vais fouiller.
@Stilgar
La loi en matière d’utilisation des dépôts ici
Le bilan des IFM de la zone euro: ici
Il me semble que la loi dit clairement que tous les dépôts (y compris les dav) sont utilisables par les IFM pour leur propre compte.
Le Bilan des IFM au passif l’encours des dépôts à fin octobre 2008 est de 9 439,8 milliards d’euros.
Et ceci comprend :
Dépôts à vue
Dépôts à terme ≤ 2 ans
Dépôts à terme > 2 ans
Dépôts remboursables avec préavis ≤ 3 mois
Dépôts remboursables avec préavis > 3 mois
Pensions
Ces dépôts au secteur privé non IFM tombant sous le coup de la loi précitée.
Il me semble…
La question est, que font les banques de cette masse monétaire si ce n’est du crédit ?
@ H.F.D.
Si je comprends bien les explications de Stilgar, c’est la manière dont selon lui les banques commerciales fonctionnent déjà et votre proposition ne serait donc pas nécessaire.
Si ce n’est pas le manière dont fonctionnent les banques commerciales, nos spécialistes du fonctionnement des banques centrales pourraient peut–être nous offrir le pour et le contre de votre proposition.
@ H.F.D.
Plusieurs propositions ressemblent à la votre, dont celle de L. Larouche.
Débrancher l’économie du réseau banques commerciales pour la brancher en direct sur un crédit de banque centrale.
Le moyen proposé est souvent la nationalisation des banques commerciales et places de marchés pour pouvoir imposer la distribution de crédit à l’économie et la régulation financière.
Tout cela recherche un redémarrage du crédit et donc un évitement de la crise qui selon plusieurs spécialistes ne fait que commencer.
Votre proposition devrait s’appuyer sur le réseau des banques commerciales pour diffuser ce crédit direct à l’économie, il ne me semble pas nécessaire de nationaliser pour faire cela. D’autant que la situation européenne n’est pas celle des USA (pas encore ?) un dispositif légale suffirait et les banques commerciales pourraient diffuser ce produits banque centrale en plus de leurs produits ou liés à leurs produits. Il faudrait de toute façon continuer de soutenir les banques en difficultés (peut-être pas toutes?), actuellement les actifs en fonds propres sont tellement faibles (mal notés, dévalués) qu’elle ne parviennent à respecter le ration de solvabilité, au regard des crédits qu’elles ont accordés. Elles consomment énormément de crédit banque centrale pour compenser, jusqu’à quand ?
Mais il faut aussi considérer la demande réelle de crédit et la solvabilité des demandeurs.
L’impact d’une telle diffusion de monnaie centrale aurait un effet inflationniste mais qui me semble pouvoir être contrôlé.
Voila je suis là aux limites de mes capacités d’analyse de votre proposition 🙂
Un débutant en banques centrales
@Shiva
Je lis ceci » Sont considérés comme fonds reçus du public les fonds qu’une personne recueille d’un tiers, notamment sous forme de dépôts, avec le droit d’en disposer pour son propre compte, mais à charge pour elle de les restituer. »
je ne vois pas en quoi une IFM est une « personne » mais même si c’était le cas, je lis que cette « personne » doit avoir reçu le droit d’un disposer pour son propre compte … avez vous signé quoi que ce soit d’équivalent lorsque vous avez ouvert un compte bancaire ?
Je ne lis pas que « le droit » est automatique.
Le bilan des IFM.
Nous avons bien a l’actif les répartition des créances et au passif on retrouve les différentes masses monétaires (DAV dans M1, et les compléments à M2 et M3) … les ventilations étant seulement différentes que dans la représentation classique des agrégats.
Bien que n’étant pas expert comptable (je regrette que Jean Bayard ait décidé de quitter ce blog) on retrouve, je crois, dans ce bilan le passif dont les IFM ont le droit de se servir (leur propre passif de 7038) et le capital + réserve plus sans doute quelques autres postes dont je ne connais pas l’affectation (« Autres » par exemple pour 3468 milliards d’euros…)
Mais, une fois de plus, les banques NE FONT PAS de crédit de cette masse monétaire puisque cette masse monétaire EST le résultat du crédit et de diverses monétisations d’actifs, y compris la monétisation à l’achat de titres privés ou publics (qui est aussi la raison pour laquelle les banques détiennent en propre à peu près 12% de la dette de l’Etat).
@ Stilgar
François Grua dans le Recueil Dalloz 1998 :
@Stilgar
Si c’est une question de présentation de la loi :
http://www.banque-france.fr/archipel/publications/bdf_bm/bdf_bm_1996/bdf_bm_33_etu_3.pdf
Un comptable !
Vite…
Ça me rappel qqc
😉
@Stilgar
Il me semble évident que les établissements de crédits ont le droit légal d’utiliser les dépôts de leurs clients.
Même si une partie des crédits sont livrés sur les dav et donc présent à l’instant T (revolving, conso.), il n’y restent pas longtemps. De plus je pense que la plupart des crédit important sont payés par chèque de banque et donc ne sont jamais présent sur les dav. Donc la part de monnaie de crédit comptée dans M1 doit être marginale et de plus M1 ne représente qu’un tiers des dépôts utilisables par les établissements de crédits.
Attention, je ne dis pas que votre vision des choses est totalement erronée, je suis dans le doute et en recherche.
Mais je ne vois pas où la loi donne droit de création monétaire et je vois où elle donne droit (aux seuls établissement agréés = personnes morales) de récolter des dépôts et de les utiliser pour son propre compte et qui doit les restituer à la demande ou en fonction d’un contrat passé avec le client (dépôts à terme).
Les agrégats zone euro pour octobre 2008 :
http://www.banque-france.fr/fr/stat_conjoncture/telechar/stat_mone/evomonze2.pdf
Pas octobre 2008, novembre 2008…
Je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi certains continuent à penser que les banques prêtent les dépôts.
Les banques utilisent les dépôts de leurs clients dans le sens où elles récupèrent de la monnaie centrale lors des compensations interbancaires correspondant à ces dépôts, c’est tout.
Quand une banque fait un crédit, elle le fait uniquement en fonction de ses réserves en monnaie M0 qui proviennent pour une bonne part des dépôts mais cela ne signifie pas que la banque prête les dépôts de ses clients. Lorsque la banque fait un crédit elle ne prête rien, elle émet sa monnaie scripturale privée, par un simple jeu d’écriture et cette créance est garantie par ses réserves en monnaie centrale qui viennent entre autre des dépôts.
Les dépôts quant à eux n’ont pas bougé puisque pour la banque ce ne sont que les montants de la dette qu’elle doit à ses clients.
Il devient lassant de lire ici toujours le même débat finalement stérile. J’avais proposé une lecture des deux approches, qui réconcilie leurs tenants: le crédit bancaire fabrique une créance, qui circule, se trouve déposée comme DAV, et peut ensuite être reprêtée comme une monnaie. C’est le facteur temps qui permet, à partir d’une monnaie-dette temporaire, de créer plus de monnaie-dette temporaire, en utilisant la première comme dépôt qui sera démultiplié, avant que son remboursement ne l’efface.
Et pour (tenter de) convaincre les absolutistes de la non-création monétaire, je reprends l’exemple de Stilgar à propos de l’achat d’un appartement à 100.000 euros. Il va donc à la banque, demande un crédit de 100.000 euros, qui lui est accordé. Inscription en double écriture, paiement du vendeur, compensation interbancaire. La question de Shiva était alors « avec quoi avez-vous construit cet appartement? », sous entendant, je suppose, que la « valeur » de l’appart provenait de sueur et de soleil, comme le dit un autre intervenant, et que donc, la monnaie pour payer cet appartement était préexistante, puisque l’appart avait déjà été payé par quelqu’un d’autre avant, et que le prêt en était issu. Admettons.
Par contre, un an plus tard, l’appart est toujours tel qu’au jour de l’achat, mais, heureuse conjoncture, le « marché » l’estime désormais à 125.000 euros. Stilgar retourne voir son banquier, et lui annonce la bonne nouvelle, puis réclame une rallonge de 25.000. Le banquier la lui accorde, toujours contre nantissement d’une hypothèque sur l’appartement (ça ne vous rappelle rien?).
Dans ce cas, la monnaie n’a pas été prise à qui que ce soit, puisque la plus-value de l’appartement n’est pas issue de la sueur ni du soleil, et que personne n’a été payé pour réaliser cette plus-value. Si Stilgar était resté au chaud dans son appart, cette monnaie, bien que réalisable, n’aurait tout simplement jamais existé! La banque a monétisé un actif réel, selon une estimation toute conjoncturelle de sa valeur. Cette monétisation, comme son nom l’indique, c’est bien une création de monnaie. La banque n’a rien pris à personne : elle a inscrit un actif (hypothèque de 25.000 euros) et un passif (25.000 euros sur DAV Stilgar) à son bilan. Point barre. Total au bilan = zéro. La nouvelle monnaie est adossée à l’actif réel.
Encore une fois, si tout va bien, Stilgar rembourse, les deux lignes s’effacent progressivement, puis disparaissent (sauf les intérêts…). Sauf que… tempus fugit, et la « monnaie » dont dispose Stilgar va circuler, faire des dépôts, qui deviendront des crédits (démultiplication de la monnaie).
Par ailleurs, je suis assez convaincu que, si du point de vue purement formel, il y a uniquement démultiplication de la monnaie par la chaîne dépôt – retenue de réserve obligatoire – prêt – dépôt – etc, il n’en reste pas moins que les déposants des banques restent en droit d’utiliser tous au même moment la monnaie en question (leurs soldes de DAV en attestent), même si tous ne peuvent effectivement pas bénéficier simultanément de monnaie fiduciaire (pièces et billets). Si tous les citoyens de France vidaient au premier jour des soldes d’hiver l’intégralité de leur compte, ce serait fatalement pour effectuer des achats, majoritairement payés par carte, chèque et virements, et, fatalement, la monnaie ainsi vidée de millions de comptes se retrouverait transférée sur d’autres comptes. En fin de journée, méga-compensation, prêts interbancaires et tout le toutim, et, au final, une utilisation simultanée de la monnaie démultipliée par tous les acteurs qui la « possédait » en même temps. Donc, de ce point de vue pratique, la chaîne dépôt – retenue de réserve obligatoire – prêt – dépôt – etc, crée bel et bien de la monnaie, ou à tout le moins, des moyens de paiement.
Et la BC, dans tout cela? Il me semble qu’en fait, elle ne contrôle rien du tout, mais que, mise devant le fait accompli des engagements pris par les banques commerciales, elle se trouve devant le choix suivant quand une crise se présente : laisser couler les banques trop engagées dans des crédits pourris, ou bien créer a posteriori la monnaie centrale nécessaire pour adosser la monnaie bancaire créée par la monétisation d’actifs désormais dévalués, puis démultipliée par la « chaîne de l’amitié » bancaire.
Au final, nous avons bien un SYSTEME BANCAIRE dans lequel ce sont les banques privées qui mènent la danse de la création monétaire (je mets ces deux mots en majuscules, car ce n’est pas une banque isolée qui crée de la monnaie, mais l’ensemble de ses intéractions avec tout le système de monétisation + démultiplication + entérinement par la BC).
Sinon, d’où sortent les 10% annuels de croissance de M1 sur la zone euro entre 2002 et 2008, alors que l’inflation annuelle moyenne était de 2%, et la croissance itou?
Brieuc
Sinon, d’où sortent les 10% annuels de croissance de M1 sur la zone euro entre 2002 et 2008, alors que l’inflation annuelle moyenne était de 2%, et la croissance itou?
de l’inflation du prix des actifs (immobiliers par exemple) ?
@ Paul Jorion
Le but des banques commerciales est de faire des bénéfices, le plus de bénéfices possibles même si pour cela elles doivent mettre leurs clients dans des situations intenables. Elles ont poussé les gens à la consommation des subprimes, sachant pertinemment (ou devant savoir) que certains ne pourraient jamais rembourser leurs crédits et se feraient saisir au premier défaut de paiement. Elles ont même poussé le vice jusqu’à se débarrasser des créances douteuses en les titritisant et en les revendant à leurs clients sans les avertir des risques qu’ils courraient en achetant ces produits. Peut-on leur faire confiance pour relancer l’économie ?
La création d’une banque dont le rôle n’est pas de faire des bénéfices, mais de permettre à ses clients de faire des bénéfices en investissant me paraît préférable en cette période de crise, même si pour cela elle doit créer de l’argent de toute pièce et le détruire après remboursement.
@Shiva
La destruction de l’argent après remboursement devrait permettre d’éviter l’inflation générée par la création monétaire destinée aux prêts.
Sauver les banques actuelles en les renflouant sans demander des comptes ne fonctionne pas. L’argent des renflouements précédents est parti en primes et bonus, en rachat de concurrents en difficultés et en lobbying pour empêcher le sauvetage des concurrents. Faut-il continuer dans cette voie ?
Bonjour à tous.
Pour ma part, je dois reconnaître que je suis momentanément atteint du syndrome de l’overdose de la démonstration de l’évidence, c’est-à-dire ici de la création monétaire ex nihilo par les banques commerciales 😉
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Mais pour garder un œil sur les activités des banquiers et leur impact sur le bien public, je vous signale que sur son blog, le directeur général du Bureau des Nations unies sur les drogues et la criminalité (UNODC), l’italien Antonio Mario Costa dénonce carrément la complicité entre le crime organisé et le système financier :
En français, sauf erreur :
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Pour ma part, je proteste évidemment que des milliers de milliards soient prêtés ou donnés par nos prétendus « représentants » aux banquiers (blanchisseurs) alors qu’au contraire, les mêmes prétendus « représentants » refusent toute aide significative aux simples humains.
Et quand les chiens de garde du système répliquent, indignés : « Mais, espèce d’irresponsable que vous êtes, il fallait bien sauver les économies des pauvres gens !!! » (Ah ! les philanthropes…), je réponds qu’on aurait dû effectivement sauver les banques, mais sans oublier de jeter les banquiers (et leurs complices) en prison, après avoir confisqué tous leurs biens mal acquis, ce qui n’aurait nullement compromis le sauvetage en question, au contraire.
Mais nos représentants ont oublié ce détail.
Le scandale du siècle, plus que la faillite du système de croissance à crédit que nous ont imposé les médias vendus aux privilégiés, c’est l’impunité des plus grands voleurs, l’impunité des personnes physiques.
Cette escroquerie financière rejoint l’escroquerie électorale qui permet aux plus riches d’acheter nos élus (via le financement des campagnes électorales et l’appropriation des médias faiseurs d’opinion).
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Une voie inexplorée :
Il me semble avoir repéré que notre impuissance politique est écrite quelque part.
Elle est comme programmée.
Ça se passe au plus haut niveau du droit, à un endroit dont, bizarrement, tout le monde se désintéresse totalement.
C’est « trop compliqué », dit-on.
Notre impuissance politique à tous est programmée dans la Constitution (la française et l’européenne, c’est tout comme).
Relisez-la et, au-delà des bonnes intentions (sans force contraignante !) affichées en introduction, cherchez un seul vrai moyen juridique pour les citoyens de résister à un abus de pouvoir politique ou économique.
Il n’y en a pas.
Mais.
QUI donc a ÉCRIT cette constitution ?!
Posez-vous la question.
Vous avez l’explication.
Et la solution.
Ce n’est pas aux hommes au pouvoir d’écrire les règles du pouvoir.
Ne laissez pas les hommes des partis s’imposer dans le processus constituant.
En effet, même sincèrement dévoués au bien public (ça existe encore), en cette occurrence précise, au moment d’écrire les limites de leur propre pouvoir (et de celui de leurs amis), ces personnes-là ont un intérêt personnel contraire à l’intérêt général.
Imposez la stricte séparation du pouvoir constituant et des pouvoirs constitués.
Et résistez à la haine que cette position déclenchera immanquablement (et logiquement) chez les voleurs de pouvoir, ceux qui nous tiennent si soigneusement à l’écart des décisions politiques.
Amitiés.
Étienne.
J’avoue que pour un profane comme moi dans la sphère financière, rien n’est clair et tout demeure confusément obscur après tous ces débats.
Ce que j’ai cru retenir c’est que ce sont les banques centrales qui impriment les billets ; au sens strict du terme ce sont donc elles seulement qui peuvent créer la monnaie au niveau le plus bas celui de M1.
Si j’ai bien compris les banques commerciales elles peuvent par contre effectuer un effet multiplicateur par le système des réserves obligatoires/fractionnaires. A partir des dépôts dans les comptes épargnes, les banques commerciales accordent donc des crédits, inscrivent des opérations comptables dans divers comptes et c’est ainsi qu’au final elles « créeraient » (indépendamment de la guerre qui fait rage sur l’usage légitime de ce terme, finalement tout étant question de définition) de la monnaie scripturale.
Ce que je trouve un peu étrange dans le système financier, bancaire, c’est que on retrouve indistinctement sur les comptes de la monnaie d’origine différentes, qui peuvent être de nature différentes, avec des propriétés différentes (je pense notamment à la durée de vie de), les moyens de paiements étant de plus en plus variés, les dépôts contiennent des sommes qui viennent de liquide (billet et pièce), de chèque, de virement, de paiement par carte de crédit carte bleue. Bref tout est mélangé d’une manière assez mystérieuse, on ne sait plus très bien qui possède quoi.
Finalement si je dois pousser le raisonnement jusqu’au bout d’après tout ceci, à partir du moment où on dépose de l’argent sur un compte épargne et qu’il est prêté parallèlement, notre argent devient un actif (le fameux « asset » en anglais), par le jeu des écritures comptables il y a des actifs et des passifs selon les points de vue et les comptes pris pour référence.
Je me demande même comment le système arrive à présenter une cohérence de façade, vue que lors d’un dépôt on ne sait même plus qu’elle est la nature réelle de la monnaie.
Il est clair que vu la tendance actuelle, le manque de confiance sur la solidité des banques, leur solvabilité, leur états de liquidités et capitaux, il vaut mieux effectivement que les gouvernements maintiennent la confiance dans la capacité de remboursement et les assurances par rapports aux défauts des banques. Le jour où les épargnants pour telle ou telle raison X se rueront dans les banques pour retirer leurs dépôts, ces fameux dépôts devenus des « actifs », on verra alors si oui ou non il y a eu « création monétaire », qui réussira à avoir des billets de banques, et comment les banquiers expliqueront aux clients qu’ils ne peuvent pas leur fournir des billets.
Tout ceci est dingue, il fût un temps jadis on ne pouvait pas échanger des billets contre leur équivalent en or qui devait être détenu dans les banques, bientôt on ne pourra plus échanger nos dépôts sur comptes contre des billets.
Je n’y comprends plus rien, j’y perds mon latin
Petit jeu intellectuel, paradoxe somme toute impossible et improbable, mais voici :
Si j’en crois le classement Forbes des plus riches américains, la somme du patrimoine des 100 plus riches américains dépasse le total de la composante en billet de M1, ils détiennent à eux seul un patrimoine financier de plus de 800 milliards de dollars supérieurs à la somme des dollars en billet en circulation. Si par une hypothèse donc tout à fait invraisemblable les 100 plus riches américains convertissaient tous leurs actifs financiers (actions, obligations, comptes épargnes, OPVCM, etc.) en liquidité sous forme de billet, alors ils pourraient truster l’ensemble de la masse de billets en dollar en circulation ?
C’est une histoire de dingue ou alors où est-ce que mon raisonnement est faux ?
@ Etienne Chouard,
Enfin de retour ! J’adore vos guillemets ! ‘réglos’ !
Bravo pour le message !
@Tous
Je n’ai pour ma part rien à rajouter au commentaire remarquable de Brieuc Le Fèvre, et il est vrai que les euros sur les « dépôts à vue » n’étant pas numérotés (ce sont des « masses monétaires ») il est mpossible de savoir si tel euro a été prêté ou non. C’est la raison pour laquelle je milite pour une monnaie seulement électronique, et numérotée… ça éviterait aussi quelques valises de billets de banques, anonymes (cf: le commentaire d’Etienne Chouard, mais aussi les économie parallèles qui, en évitant taxes, impôts et cotisations ont pour conséquences que ceux qui sont « réglo » payent un peu plus )
Je rajoute que les banques ont besoins des dépôts au passif (dette DE la banque) pour l’équilibre de leur bilan… j’avoue que je n’arrive pas à comprendre comment une banque pourrait soustraire des euros scripturaux du compte de dépôt de A pour les prêter à B, car dans ce cas le total des dépots resterait identique, alors que l’ actif de la banque (Dette A la banque) augmenterait, sous forme d’une créance sur B (s’ajoutant à la créance de A), du montant du nouveau prêt, et le bilan serait totalement déséquilibré, sauf à augmenter les fonds propres du montant du prêt à B, ce qu’on ne constate pas.
@Leduc: aucune erreur de raisonnement dans les 2 messages (sauf que M1 représente la somme des billets dont l’émission est réservée à la Banque Centrale plus les dépôts à vue appelés aussi « compte bancaire », et que les dépôts sont des actifs pour les déposants mais des passifs pour les banques). Le problème est aussi que l’on appelle « monnaie » aussi bien la monnaie « billets » que la monnaie « écriture ».
@pitalugue: les 10% annuels de croissance de M1 sont la conséquence des monétisations diverses (crédits, achats de titres ou d’actifs par les banques). L’inflation du prix des actifs est la conséquence de l’augmentation de la masse monétaire (théorie monétariste) mais aussi de la mauvaise répartition de cette augmentation (théorie stilgartienne 😉 ), ayant permis les bulles spéculatives.
@Shiva: « faire crédit » c’est créer de la monnaie… les banques ont le droit légal de « faire crédit »
Crise de liquidité, crise de liquidité, c’est vite dit ….
Crise de solvabilité, hum, non ?
J’ai lu dans ce fil … ‘vous tournez en rond comme tous ceux qui pensent qu’on ne peut prêter que de l’argent préexistant.’
C’est tout à fait exact, d’ailleurs, si on remboursait tous nos dettes, il n’y aurait plus aucun argent en circulation bien avant que toutes les dettes soient remboursées.
A partir de là; il n’y a plus besoin de chercher a savoir si les dépots font les crédits ou l’inverse.
Quand l’argent était vrai, nous pouvions vivre une vraie vie; avant 71, les dépots faisaient les crédits.
Quand l’argent est fictif (de la dette; inexistant jusqu’a ce que quelqu’un l’emprunte); nous jouons au monopoly et les crédits font les dépots. D’ailleurs d’ou le nom d’Argent Négatif.
@brieuc Le Fèvre
Vous êtes sûr que j’ai posé cette question ?
@brieuc Le Fèvre
Je vous dis moi qu’a ce stade de votre démonstration l’argent de Stilgar n’existe pas plus que si il était resté chez lui.
Si vous poursuivez jusqu’au moment ou, la banque du marchand chez qui Stligar va dépenser ses 25.000 de rallonge, demandera le règlement à la banque de Stilgar; vous vous apercevrez que cette dernière sortira de la monnaie (et non une écriture comptable) de son compte en BC pour payer cet achat.
@Stilgar
Le législateur n’a pas la même définition que vous, selon lui faire crédit c’est « de mettre des fonds à la disposition de… »
« je milite pour une monnaie seulement électronique, et numérotée », bonne idée 🙂
@Nadine
Nous sommes presque d’accord:
Et lorsque le bénéficiaire de cette écriture sur son compte donne l’ordre de paiement de cette écriture à sa banque en direction de la banque du vendeur ?
Que devient la part de M0 constituée, en partie, de dépôts, présente sur le compte de la banque du bénéficiaire en BC.
Elle reste stable, elle augment ou elle diminue du montant du crédit accordé ?
C’est surement un compte magique qui s’auto-alimente ex-nihilo 😉
@Archimondain
Il y a vraiment qqc à comprendre permettez-moi de le nommer « Le Paradoxe Archimondain ».
Comme vous je n’ai toujours pas réussi à trouver d’explication satisfaisante, je mesure d’ailleurs assez mal la portée d’un tel phénomène, je ne sais même pas si on peu parler de paradoxe, mais ça sonne bien !
En tout cas c’est à creuser.
@Paul :
Un candide dans mon genre qui veut ouvrir une ligne de crédit ou faire un dépôt à son agence bancaire constatera le fait suivant :
Avant la mise en branle de la machine à crédit, le banquier disposera dans son imprimante d’une feuille A4 vierge sur laquelle il imprimera le montant du crédit qu’il m’allouera, le tout exprimé en euros (seule monnaie ayant court légale) en plus d’une foultitude de garde fous juridiques imprimés en petites lettres. Avant il n’y avait rien, maintenant j’ai ce document paraphé de ma signature, c’est ce qui lui donne son caractère légal. Le banquier, avant même la création « physique » du crédit s’est fait « avocat de l’argent ». C’est parce qu’il juge que mon emploi est rentable qu’il m’ouvre sa machine à crédit . Le rôle prudentiel du banquier est celui de l’ avocat car si j’étais encore plus riche, j’aurai eu une ligne de crédit encore plus importante. Ma richesse actuelle et celle escomptée permet au banquier de formuler un « droit à » l’argent, il en est seul juge : L’avocat de l’argent est créé ex-nihilo, il n’est pas là pour me défendre, mais avant tout pour me juger « rentable » (pré-requis).
Il y’a quelques mois le législateur pour nous rassurer sur nos dépôts déclara que quoiqu’il arrive, je retrouverai mes 70 000 euros en cas de faillite bancaire. Par contre, si j’avais 71 000 euros je pourrais en perdre 1000, quelle différence y’a-t-il entre ces derniers 1000 euros et les 70 000 précédents ? Aucune différence en théorie, si ce n’est une fraude décelable sur le contrat « commercial » que j’ai contracté avec mon banquier, puisqu’il peut légalement ne pas me rendre l’intégralité de mon dépôt. L’avocat de l’argent est bien créé à partir de « rien » puisqu’il est incapable de satisfaire aux termes du contrat en cas de ruée vers les distributeurs.
Avant toute création monétaire jugée ex-nihilo par nombre de contributeurs de ce blog, la banque imprime le droit. Il y’avait une feuille vierge, il y’a désormais un contrat délégué par le législateur, mais qui ressemble plus à un vulgaire contrat commercial dont les contractants ont maquillé leurs rôles : Au banquier le rôle délégué de l’homme de l’Etat, il se fait juge et partie puisqu’il touche l’intérêt, au contractant le rôle du pigeon, si le pigeon est haut dans la classe sociale il y retrouvera quelques billes par ses placements, quant au vulgus pecum, il sera plumé lorsque l’activité économique ne sera plus financée par le crédit du banquier.
Si la conservation des quantités est le boulot de la banque, la fraude contractuelle est son modus-operandi lors de la signature du contrat puisque le banquier comme avocat de l’argent est juge et partie. Alors, n’y a-t-il pas fraude de l’avocat-banquier venu de nulle part lorsqu’il prétend me juger si, par définition, l’argent qu’on lui donne est susceptible de se volatiliser ?
@H.F.D
« Faut-il continuer dans cette voie ? »
Assurément non, tous les excès manifestes qui participent du renforcement de la crise doivent être empéchés.
Les banques commerciales sont cependant nécessaires, les banques centrales nationales ne pourrait endosser cette surcharge de responsabilités du jour au lendemain. Il y a dans la zone euro 8000 établissement de crédit pour 16 banques centrales qui ne savent pas gérer des comtes clients…
Nationaliser c’est aussi assumer les pertes, si il y à nationalisation les actionnaires s’en sortirons avec un bon paquet sur le dos du contribuable qui devra payer pour reconstruire. (comme la nationalisation des aciéries Wendel, le montage du groupe financier de Seillières à couté cher au contribuable Français)
Si l’État impose aux banques un produit d’épargne BC en monnaie centrale et soutient cette partie, pour parler crument, on peut laisser crever tout le reste, toute la finance, de sa belle mort.
Celui qui a pris des risques pour son unique profit les paie, point barre !
Si l’argent ne trouve plus à s’investir dans des conn… es il retournera à l’économie (investissements à long terme, salaires décents, recherche…)
Cela devrait s’accompagner d’un plan pour les marchés, en y ramenant tout le gré à gré financier.
Sur les risques inflationnistes, c’est la durée de circulation et l’accumulation afférente qui crée l’inflation monétaire. Le grand danger qui fait peuuuur c’est l’effondrement du dollar qui ruinerait les Chinois, les pays du golfe, les USA qui sont déjà ruinés, (mais ce serait pire pour eux, à force de piller le travail des autres…), l’Europe en prendrait un coup aussi, avec tous les pays qui ont des actifs libellés en dollars…
Les dirigeants feront tout pour éviter ça.
Mais si la catastrophe s’amplifie et que le mur de l’inconnu se rapproche les partisans de la fin de la suprématie « dollar » qui en souffrent et ceux de la fuite en avant du crédit aux USA, risquent de faire monter le ton des échanges feutrés et incantatoires du premier G20.
Alors des décisions radicales pourraient être prises uni ou multi latéralement par plusieurs États, le pire des scénario.
Je crois que si les USA voulaient bien lâcher le pouvoir hégémonique du dollar pour construire autre chose, bon nombre de spéculateurs verraient le monde s’écrouler sous leurs pieds, et peut-être aussi la lumière d’une nouvelle ère de l’humanité à construire.
Attendons le prochain G20.
@ Bonjour Shiva
« Et lorsque le bénéficiaire de cette écriture sur son compte donne l’ordre de paiement de cette écriture à sa banque en direction de la banque du vendeur ?
Que devient la part de M0 constituée, en partie, de dépôts, présente sur le compte de la banque du bénéficiaire en BC.
Elle reste stable, elle augment ou elle diminue du montant du crédit accordé ?
C’est surement un compte magique qui s’auto-alimente ex-nihilo »
Bonne remarque.
Non le compte ne s’alimente pas ex-nihilo, il s’alimente en fonction de l’augmentation des dépôts qui génèrent par le biais des compensations interbancaires de la monnaie centrale.
Pour moi dire que les banques prêtent les dépôts est une facilité de langage, car un dépôt pour une banque c’est juste un enregistrement comptable qui indique le montant de la dette qu’a celle ci sur son client. La particularité du système bancaire c’est de pouvoir faire circuler cette dette comme une monnaie.
Par contre comme toujours je ne crois absolument pas à la création ex-nihilo puisque lorsqu’une banque fait un crédit il faudrait en théorie qu’elle ait l’équivalent en monnaie centrale. Mais dans la pratique comme toutes les banques font du crédit elles se compensent les unes les autres. Ce qui n’empêche pas que si un jour une banque voit tout ses clients partir à la concurrence il faudra bien qu’elle restitue à ses concurrentes l’intégralité des crédits accordés en monnaie centrale.
C’est la raison pour laquelle une banque qui accorde un crédit doit potentiellement (si on ne tient pas compte des effets de compensations) avoir l’équivalent en monnaie centrale pour pouvoir payer la fuite de son crédit.
Sur un dépôt de 100 qui va générer 100 en monnaie centrale, la banque garde 2% + 8% pour les retraits en monnaie fiduciaire de son client et le reste elle le prête en créant par simple jeu d’écriture un crédit qui lors de sa compensation n’aura aucun mal à être soldé avec les 90% de monnaie centrale restant du dépôt.
Alors pourquoi M1 augmente par rapport à M0 ?
Parce que les banques émettant toutes en même temps des crédits, l’effet des compensations a permis aux banques de se passer provisoirement de monnaie centrale (ce qui aurait pu fonctionner si tout les crédits avaient été remboursé normalement donc quand tout se passe bien).
Le bilan de tout ça c’est que Paul Jorion à raison sur le fond bien que les faits semblent lui donner tort car les banques ont presque réussi à contourner le problème des réserves en monnaie centrale.
@Nadine
Puisque le sujet de la capacité de création monétaire d’UNE banque vous intéresse, j’ai vous ai mis en téléchargement 2 pages de « Economie monétaire et financière » de Bailly/Caire/Figliuzzi/Lelievre (ed Breal) , exercice 2.5 😉
http://www.societal.org/monnaie/nadine1.png
et
http://www.societal.org/monnaie/nadine2.png
@Nadine
« un dépôt pour une banque c’est juste un enregistrement comptable »
Je ne crois pas, un dépôt pour une banque c’est de la monnaie BC virée sur son compte de dépôt en BC par, par ex; la banque de l’employeur du déposant (salaire).
Lorsque le virement du dépôt est effectué sur son compte central, elle date la transaction (date de valeur) et l’écrit au compte du déposant (ce qui s’appelle tenir un compte).
Et j’en arrive à la conclusion que cette écriture ne correspond à aucun transfert de monnaie vers le compte du déposant.
Il n’y a donc aucune monnaie hors la monnaie de banque centrale, hors les échanges inter-IFM (dont les BC) il n’existe que des comptes électroniques qui ne portent aucune monnaie électronique mais des chiffres représentant des débits des crédits opérés en BC et les soldes de ces transactions, but no money at all…
Bien sur le comptable enregistre tout cela.
Quel est votre avis ?
Et vous Stilgar, quel est votre avis (et les autres) ?
(une forme plus pratique de votre livre de référence : http://books.google.fr/books?id=Ipc1I0sIa28C )
Paul aussi écrit des beau bouquins, très érudits, très documentés, et pleins de vérités…
Errare humanum est, perseverare diabolicum !
J’espère ne pas me planter B-(
@Stilgar
Merci beaucoup pour la doc.
Où peut on trouver des graphiques lisibles et actualisés sur l’évolution des agrégats M0 et M1 en Europe et aux USA ?
Amicalement.
Pas de chance, sur google book ca s’arrete page 83 (mais c’est déjà extêment instructif jusque là 😉 ).. celles que je propose à Nadine c’est 87 et 88.
A part cela, pour le moment, je vais arrêter de donner mon avis; je l’ai bien assez fait et il vaut peut être mieux que les lecteurs du blog intégrent d’abord ce qui s’y est dit jusqu’ici…
@Nadine
http://tinyurl.com/ce3ob4
et vous allez chercher les données sur » actifs et passifs des banques » (faut développer les dossiers)
ou ici
http://tinyurl.com/dy8evy ( en sélectionnant ce que vous cherchez)