@tata Dans la conscience des astrophysiciens cosmologistes 4/5 de la matière est de la matière « sombre » sur laquelle vous ne…
*Godot est mort !*
@tata Dans la conscience des astrophysiciens cosmologistes 4/5 de la matière est de la matière « sombre » sur laquelle vous ne…
@Pascal Ce monde politique semble bien quantique et l’élection constitue une mesure avec la perturbation et l’incertitude associée (sur l’évolution…
J’ai l’explication : https://www.francebleu.fr/emissions/circuit-bleu-cote-saveur-avec-les-toques-en-drome-ardeche/drome-ardeche/circuit-bleu-cote-saveurs-avec-les-toques-de-drome-ardeche-102
@Gaston M Y.Cochet n »a pas réussi à rendre les éco-villages désirables. La fin du travail n’enchante pas tout le monde.…
Les décomptes.. toute une histoire bien racontée ici… https://www.france24.com/fr/am%C3%A9riques/20241031-presidentielle-americaine-quand-les-resultats-seront-ils-connus-usa-election-etats-unis-kamala-harris-donald-trump Même s’il faut bien admettre que le « buzz » iconoclaste continu ‘offert’…
@ Garorock vous posez l’éternelle question pourquoi il n’y a jamais d’effet Pearl Harbor ? Pas plus après ces tragiques…
Nos soeurs du Royava qui se battent contre le patriarcat pour lutter contre le capitalisme (idée pas plus bête qu’une…
» pour enlever des trucs d’Asie de « pedophilie generalisee » » Vous pourriez développer? Please.
Là tu me parles du PS et EELV Jadot/Gluksman… Avec Faure et Le tondelier c’est un peu différent. Mais tu…
Ce sera les premières élections quantiques, le gagnant sera Trump et/ou le chaos !
Allemagne Aristote bancor BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
36 réponses à “Le temps qu’il fait, le 9 janvier 2009”
@Pierre Lang:
– quelle est la question posée ? : Les banques créent-elles de la monnaie ex-nihilo?
– qu’entend on exactement par ex nihilo, que les banques créeraient la monnaie quand elles en ont besoin, sans s’appuyer sur rien ? : apparemment oui, c’est ce que pensent les tenants de la création ex nihilo. Les banques commerciales créeraient de la monnaie (scripturale) aussi facilement, voire plus, que la banque centrale ne crée de la monnaie fiduciaire. Une écriture comptable et hop l’argent est créé. Ils tombent ainsi dans l’absurde et n’arrivent pas à expliquer un fait aussi simple que la faillite d’une banque.
– quel but final recherche-t-on dans ce débat ? : Sur ce blog, mettre au clair le mécanisme monétaire. Certains tenants de la création ex nihilo semblent avoir d’autres buts que j’apprécie mal, mais en tous cas ils ont trouvé un bouc émissaire c’est-à-dire une solution facile à tous les maux (une fois le bouc sacrifié tout va bien n’est-ce pas?).
– je suppose que c’est une première étape qui sera suivie d’une autre. Laquelle ? : Là je ne vois pas. La lutte finale? 🙂
@Julien Alexandre
Décidément on vous met fortement à contribution, peut-être la rançon de la gloire…
Bon, pour une fois je ne vous suis pas dans votre raisonnement sur le sujet des dépôts prêtés.
Je vais essayer de faire simple.
Hypothèse d’école:
Deux banques concurrentes dans le circuit dont une insolvable avec zéro dépôt, zéro réserve, zéro fond propre .
Dans la même journée la banque insolvable avec zéro dépôt fait un crédit de 1000 à un client, ce crédit se retrouve chez sa concurrente sous forme de dépôt
La banque qui a reçu ce dépôt en profite à son tour pour faire un crédit de 1000 qui finit à la fin de la journée en dépôt dans la banque insolvable.
Dans ce cas la créance monétaire de l’une annule la créance monétaire de l’autre au moment de la compensation, la banque insolvable ne fait pas faillite et la masse monétaire M1 a doublé passant de 1000 à 2000 sans monnaie M0.
Maintenant la banque insolvable fait un crédit de 900 (elle le peut d’après vous puisqu’elle prête ses dépôts) qui atterrit de nouveau chez sa concurrente, celle ci n’en profite pas pour faire un crédit et demande a être payé, que croyez vous qu’il arrivera ?
La banque insolvable fera faillite et pourtant elle n’a fait que prêter le dépôt de son client.
Non, les banques ne prêtent pas les dépôts, elles émettent des créances monétaires et espèrent que les autres fassent de même pour que les compensations se réalisent sans monnaie centrale.
Julien est ce que ce raisonnement est faux ?
@Moi et Pierre Lang
Moi, vous êtes très excessif. Jamais aucune explication sur la « création monétaire » ( des créationnistes » 🙂 ) n’a soutenu que les banques créeraient la monnaie quand elles en ont besoin, sans s’appuyer sur rien … au contraire, tou(te)s ont soutenu que c’était très encadré, car il faut:
– Un emprunteur qui apporte des garanties
– Des réserves obligatoires
– Des fonds propres suffisants
– L’obligation d’assurer la demande de monnaie centrale sous forme de billets (et ce n’est pas rien, c’est à peu près 15% des dépôts) que les banques doivent « acheter » à la banque centrale
– l’obligation d’assurer les soldes de compensation négatifs
– Un équilibre du bilan en fin d’année
Ceci assuré, oui, il y a écriture comptable portant à l’actif la valeur de la créance, et au passif (en « dépôts à vue ») le montant de la monnaie créée ( c’est ce qui fait dire par tous les économistes que » les crédits sont antérieurs au dépôts » )
Il me semble seulement que ceux qui dénoncent le fait que les banques commerciales puissent créer cette monnaie scripturale à ces conditions puissent aussi en toucher les intérêts, alors que si toute la monnaie était créée par le système central (banque centrale) les intérêts reviendraient à la collectivité, les banques se contentant d’honoraires.
Enfin, en réfléchissant un peu plus loin, comme l’explique Holbeck, c’est plus de 1300 milliards d’euros que la France n’aurait pas eu à verser en intérêts (sur la dette publique) si sa banque centrale pouvait directement prêter à l’Etat ( voir http://www.public-debt.org/ ) au lieu de devoir se financer auprès des banques privées et du marché monétaire.
@ Pierre Lang
Il me semble que l’idée de Paul, au delà de la question de la création monétaire ex-nihilo , est d’arriver à élaborer une « Constitution pour l’Economie ».
Vaste projet que la crise actuelle ne rend que plus légitime.
mikl
@Ariane:
– Un emprunteur qui apporte des garanties –> on sait ce qu’il en est. 🙂
– Des réserves obligatoires –> n’est-ce pas la même chose que les fonds propres?
– Des fonds propres suffisants —> ok
– L’obligation d’assurer la demande de monnaie centrale sous forme de billets (et ce n’est pas rien, c’est à peu près 15% des dépôts) que les banques doivent “acheter” à la banque centrale –> ok
– l’obligation d’assurer les soldes de compensation négatifs –> oui, mais les tenants de la création ex-nihilo n’en parlent pas.
– Un équilibre du bilan en fin d’année –> si j’ai bien compris, le bilan est toujours équilibré pour les tenants de la création ex-nihilo, que l’emprunteur rembourse ou pas. S’il faut que l’emprunteur rembourse pour assurer la survie de la banque, je ne vois pas où est la création ex-nihilo.
« Enfin, en réfléchissant un peu plus loin, comme l’explique Holbeck, c’est plus de 1300 milliards d’euros que la France n’aurait pas eu à verser en intérêts (sur la dette publique) si sa banque centrale pouvait directement prêter à l’Etat »
Oui, mais le risque est grand que l’Etat abuse de ce pouvoir (si l’emprunt coûte moins cher, il empruntera plus car ses besoins sont infinis) et qu’ainsi la monnaie soit fortement dévaluée. C’était le cas dans le passé, l’Etat abusait toujours de ce pouvoir, ce qui dévaluait la monnaie et appauvrissait ses sujets à son bénéfice (c’était donc un impôt déguisé, mais qui touchait tout le monde sauf ceux qui étaient endettés, c’est-à-dire les aristocrates). Et si l’Etat redistribue les bénéfices de cette dévaluation je ne vois pas pourquoi passer par tout ce circuit, qu’il impose directement le capital et le redistribue, au moins ça sera ciblé sur les riches (une dévaluation aiderait certes les endettés, qui sont de nos jours parmi les pauvres, mais coulerait la classe moyenne qui est celle qui épargne; elle ne toucherait pas les riches qui auront placé leurs avoirs en or).
@Moi
1 – les réserves obligatoires ne sont pas la même chose que les fonds propres
2 – si j’ai bien compris, le bilan est toujours équilibré pour les tenants de la création ex-nihilo, que l’emprunteur rembourse ou pas. … vous êtes sans doute le seul a avoir lu (ou compris) cela …
Bien évidemment que l’emprunteur doit rembourser la banque, et je ne crois pas que cela ait quelque chose à voir avec la création de monnaie de crédit par les banques . D’ailleurs, en plus, il doit rembourser les intérêts, vous savez …
La dette de l’emprunteur est à mise à l’actif du bilan lors de la création du prêt .. si l’emprunteur ne rembourse la banque va devoir réévaluer ses actifs et compenser par des fonds propres équivalents. Et si la banque doit plus d’argent à ses déposants qu’elle ne dispose d’actifs, elle sera virtuellement en faillite sauf à se recapitaliser.
Pour la dette publique, puisque vous trouvez naturel que l’ensemble de la société paye des intérêts aux plus riches (ceux qui achètent de la dette de l’Etat) , je ne discuterai pas… Ceci dit, je suis d’accord pour imposer plus le capital…