Ce texte est un « article presslib’ » (*)
Dans le livre de John Kenneth Galbraith, L’argent (1975), il écrit :
Dans les entretiens télévisés, l’hôte, réputé pour ses questions incisives, a l’habitude de faire débuter l’entretien avec l’économiste invité en lui posant celle-ci : « Dites-moi, après tout, la monnaie, c’est quoi ? » Les réponses sont immanquablement incohérentes.
C’est pour cela que je ne pense pas qu’il suffise de lire ce qui en est dit dans les manuels à l’intention des enfants des écoles (même de terminale !). Dans La transmission des savoirs (1984), nous nous étions, Geneviève Delbos et moi, intéressés à la forme particulière d’aplatissement que subit le savoir en vue d’être transmis sous sa forme scolaire. Ce qui disparaît en particulier, c’est le raisonnement, c’est–à–dire l’articulation des propositions en un discours théorique. Le raisonnement est remplacé par un ensemble de phrases isolées – de préférence courtes – qui puissent être mémorisées et régurgitées en situation d’examen.
Les citations que certains réclament – de préférence en provenance d’un Prix Nobel – comme substituts d’un raisonnement, procèdent de la même anesthésie de la pensée. Ce n’est pas comme ça, vous l’avez compris, que je fonctionne.
La question de la monnaie est complexe et ce n’est pas parce que celle-ci a été inventée par des hommes que la complexité de son fonctionnement actuel ne dépasse pas son entendement présent. Certains de vous invoquent un consensus qui existerait à ce sujet, ce n’est pas le cas : les théories sont en grand nombre et, je l’ai déjà signalé, intentionnellement incomplètes, les auteurs qui s’y sont aventurés jugeant que seules des simplifications drastiques leur permettraient de faire quelque progrès.
Je ne sais pas si la monnaie réclame un Galilée, rien de ce que j’ai lu jusqu’ici ne me dissuade en tout cas de le penser.
(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.
347 réponses à “Le vrai débat sur la monnaie : un second point”
@Julien Alexandre,
Je n’ai jamais soutenu la thèse du ex-nihilo ni considéré que la création monétaire par les banques est scandaleux. Cela relève de toute façon du uniquement subjectif en ce qui concerne le 2ème point…
En ce qui concerne vos questions (ma vision évidemment) :
1/ Les banques prêtent bien les DAV (ce qu’il en reste une fois les réserves fractionnaires conservées).
2/ Les banques font évidemment des prêts sur la base des comptes d’épargne (la différence avec les DAV c’est que les réserves fractionnaires sont plus basses, ce qui est logique car les dépôts sont plus stables)
3/ sans objet vu ce qui est dit au dessus.
Je n’ai pas l’impression que mon discours est évolué, je ne suis ni banquier ni dans ce métier mais intéressé par la question.
Si le débat est sur ex-nihilo ou non, il a certainement dérivé… qu’elle importance qu’elle le créent ex-nihilo ou pas, qu’est que ca change ? Le fait est c’est qu’avec un dépot initial de 100 euros il peut se retrouvé jusqu’à 1000 euros de dépôts (et de dette évidemment, mais les dettes seront remboursées selon un échéancier, alors que les dépôts constituent un pouvoir d’achat immédiat).
@ Greg : la loi ne vous oblige à rien. La loi n’empêche pas à Mr X de dire à sa banque « vous me devez 100 €, à partir de demain vous les devrez à Mr Y. »
@Julien Alexandre,
La banque n’ayant que ce client, s’il veut retirer ses 150 euro, il y a un soucis.. La banque est obligé : soit d’emprunter sur le maché interbancaire les 50 Euros qui lui manque, soit si personne ne veut lui préter (comme actuellement) aller voir sa banque centrale et pleurer pour avoir de la base monétaire en échange de la créance sur le boulanger (le prêt de 50 euros).
En revanche si le boulanger est un fou 🙂 et qu’il a emprunter 50 euros en en ayant 100 pour laisser le tout sur son compte courant, et bien la banque devra garder 10% de cela quelle peut mettre a sa banque centrale (réserves fractionnaire) et prêter le reste sur le marché interbancaire contre intérêt.
@Pierre Lang
100$ du billet + 100$ électroniques sur le dav + 50$ électroniques empruntés toujours sur le dav = 250$
@ Bru : merci beaucoup pour vos réponses. Je suis d’accord avec vos 3 points. Dans ce cas-ci, en effet, votre discours n’a pas évolué.
Le débat a toujours été de savoir si la monnaie était créée « ex nihilo » ou pas. A partir du moment où vous reconnaissez qu’elle ne l’est pas, vous reconnaissez également que le fait qu’une banque puisse « enregistrer » sur plusieurs comptes un même dépôt initial de 100 € par le mécanisme des réserves fractionnaires ne s’apparente aucunement à de la création monétaire : si 10 personnes viennent retirer les « 1000 € » en même temps (on raisonne toujours en circuit fermé hein), le banquier s’enfermera à double tour en panique, avec un petit écriteau sur la porte qui dit « je n’ai que 100 € à vous proposer, partagez les comme vous voulez ».
Dans la réalité, la banquier dira « pas de problème, j’emprunte les 900 € nécessaires pour vous fournir la liquidité ».
La banque n’est pas une boulangère. Elle a beau multiplié les promesses de petit pains quand on lui en prête 1, quand les clients veulent en manger 10, elle doit les emprunter à la boulangerie d’à côté.
@Shiva. Non ! Il n’a plus le billet car il l’a remis à la banque!
Il semble qu’on va s’accorder sur le fait que le boulanger peut utiliser 150$ pour acheter de la farine au moulin, en payant par transfert bancaire.
Problème 2 !
Toutes les banques du monde ont un boulanger dans leur quartier et toutes ces banques sont dans la même situation que celle du problème 1.
Pour fixer les idées, il y a 1000 banques dans le monde.
Tous ces boulangers vont dans leur banque respective et déposent un billet de 100$.
Ensuite, tous les boulangers empruntent 50$.
Combien y a-t-il de monnaie en circulation en dehors des banques ?
Combien y a-t-il de monnaie dans les banques ?
Les banques ont-elles créé de la monnaie ?
A bientôt !
Lorsque vous payez avec votre carte de crédit, certains oublient qu’il y a un transfert d’argent réel (en monnaie fiduciaire) entre banques. Certes, il y a compensation, car si les transferts de la banque A vers la banque B sont de 100 et dans le sens inverse de 50, la banque A ne payera que 50 à la banque B. Mais les 50 en monnaie fiduciaire ont bel et bien changés de main.
Un autre cas où l’on oublie le transfert d’argent réel est ici: « Mais pour revenir a un exemple de cas catastrophique, celui de l’Islande, l’état a garantie la totalité des dépôt pour son système bancaire. Ce qui a entraîné une dévaluation très forte de sa devise, mais qui a maintenu l’égalité : monnaie fiduciaire en valeur = monnaie scripturale en valeur. Les deux valant beaucoup moins qu’avant la crise »
Que s’est-il passé en Islande? Simplement que suite aux pertes de ses banques et vu que l’Etat islandais s’est porté garant, il a dû combler les trous. Et l’Islande a emprunté de l’argent au FMI pour pouvoir le faire et ainsi envoyer des bons dollars en papier aux créanciers (surtout aux anglais, qui se sont vite fâchés tout rouge).
@Julien Alexandre
vous dites :
« ne s’apparente aucunement à de la création monétaire : si 10 personnes viennent retirer les “1000 €” en même temps (on raisonne toujours en circuit fermé hein), le banquier s’enfermera à double tour en panique, avec un petit écriteau sur la porte qui dit “je n’ai que 100 € à vous proposer, partagez les comme vous voulez”.
Si, il y a création monétaire, car les 1000 euros peuvent être exercé avec succès pour des achats. La monnaie ce n’est pas ce que l’on peut retirer c’est ce avec quoi on peut payer. Et au niveau global le système se comporte comme s’il y avait qu’une seule banque (tous les chèques, les cartes bleues, les virements, s’annulent plus ou moins et restent au niveau scriptural). Les déposants ne peuvent effectivement pas tous retirer leur cash, mais peuvent payer avec leur dépôts comme s’ils l’avaient entre les mains => Création monétaire.
En ce qui concerne la création ex nihilo effectivement ce n’est pas le cas a mon sens. Pour revenir aux définition : ex nihilo : a partir de rien. Les banques créent de la monnaie a partir a minima de certaines conditions et donc pas a partir de rien (la plus évidentes des conditions est d’avoir une demande d’emprunt)
@ Bru : on s’approche 🙂
Non, les 1000 € ne peuvent pas être utilisés pour des achats, car au moment de la compensation inter-bancaire, si la banque A dit à la banque B « regarde ma cocotte, j’ai créé de la monnaie scripturale, tu l’acceptes », la banque B lui répondra « petite maligne va, je ne suis pas née de la dernière pluie, paie moi en monnaie centrale ».
La compensation inter-bancaire ne se fait qu’en monnaie centrale, pas en monnaie scripturale.
Sauf objection de votre part sur ce point, je pense que la boucle est bouclée en ce qui vous concerne 🙂
@Julien Alexandre :
La loi oblige a utiliser de la monnaie scripturale a partir d’un certain montant, d’un autre coté seule la monnaie fiduciaire a cours légal, je persiste à dire qu’il y a contracdiction.
Et j’insiste sur ce point pour ceux qui estiment que la monnaie scripturale n’est qu’une reconnaissance de dette et qu’elle ne se rapproche de la monnaie que par sa fonction de média dans l’économie (permettre l’échange de biens).
Donc soit :
1/ La loi estime que dette=monnaie
2/ La loi oblige au troc (si l’on part du principe qu’une dette n’est pas de la monnaie et qu’utiliser autre chose que de la monnaie dans un échange de bien revient à faire du troc)
Ps : Je ne penche pour aucune solution ni aucune these pro ou anti ex-nihilo (en ce moment en tout cas 🙂 ), je ne fais que soulever ce qui m’apparait comme une contradiction.
La création monétaire par le crédit (une approche comptable)
Etape 1 : les dépôts font les crédits
À l’origine, un agent qui déposait 100 francs de monnaie métallique à la banque se voyait ouvrir un compte bancaire
sur lequel son argent était immédiatement disponible (c’était un engagement pour la banque qui l’inscrivait à droite de
son bilan, à son passif). En emplois pour la banque (l’actif, à gauche du bilan), se trouvaient les encaisses métalliques
déposées au coffre.
Actif Bilan de la Banque Passif
Encaisses 100 Dépôts 100
Les banques se sont peu à peu aperçues que leurs encaisses, en temps normal, ne descendaient jamais en dessous d’un
certain montant. Au milieu du XVIIe siècle, elles ont commencé à prêter une partie des encaisses de leurs clients. Dans
une situation normale, une banque peut prêter jusqu’à 90 % de ses dépôts, sans grand risque. Il lui suffit de conserver
les 10 % restants sous forme liquide pour faire face aux retraits prévisibles des déposants. Le système bancaire a ainsi
évolué vers une couverture partielle de ses engagements à vue.
Actif Bilan de la Banque Passif
Encaisses 10 Dépôts 100
Créances 90
Dans ce nouveau cas de figure, les déposants pensent avoir 100 francs disponibles à la banque, mais en fait, la banque
en a prêté 90.
Bien entendu, si l’ensemble des déposants demande le remboursement de ses dépôts, la banque fait faillite, car elle ne
peut répondre qu’à 10 % de ces demandes de retrait. Elle possède certes les 90 % restants, mais n’en dispose qu’à
terme, car, jusqu’à l’échéance de ses prêts, cette somme est immobilisée.
Etape 2 : Les crédits font les dépôts
À la fin du XIXe siècle, l’activité bancaire a encore évolué et sont apparus les mécanismes modernes du crédit
bancaire. Aujourd’hui, une banque ne prête plus des sommes préalablement déposées. Quand un client demande un
crédit à sa banque, celle-ci lui crédite son compte du montant emprunté (la somme est inscrite en dépôt à vue) en
échange d’une promesse de remboursement aux échéances prévues par le prêt. La banque inscrit à son actif la créance
qu’elle a contractée avec son client. Suivant ce mécanisme où la banque crédite le compte du montant du prêt, tout
crédit donne lieu à la création d’un dépôt, d’où l’expression « les crédits font les dépôts ».
Supposons qu’il n’existe qu’une seule banque dans l’économie et que celleci accorde un crédit de 100 à une entreprise.
La banque accorde un crédit à l’entreprise et, en contrepartie, crédite son compte (au passif de son propre bilan) : le
dépôt à vue de l’entreprise a augmenté du montant du prêt.
Banque Entreprise
Créances 100 DAV 100 DAV 100 Dette 100
La banque inscrit donc simultanément la même somme à l’actif (crédit) et au passif (compte courant) de son bilan.
Cela constitue l’acte par lequel elle crée de la monnaie. Cette création a lieu également quand la banque achète un actif
réel (immeuble par exemple), un actif financier (action, obligation, titre de créance négociable) ou des devises. La
seule différence est que la création monétaire à l’occasion du crédit (ou de l’achat d’un titre de dette) n’est que
provisoire – quand le crédit, ou la dette, est remboursé, il y a destruction monétaire – alors que dans les autres cas, la
création monétaire est définitive.
S. Brana et M. Cazals, La monnaie, coll. Topos, Dunod, 1997
@Greg: « La loi oblige a utiliser de la monnaie scripturale a partir d’un certain montant, d’un autre coté seule la monnaie fiduciaire a cours légal, je persiste à dire qu’il y a contracdiction. »
Non, il n’y a pas de contradiction. Cette obligation vaut pour le particulier, pour éviter les gros transferts de papier monnaie. Donc vous payez en monnaie scripturale et DERRIERE votre banque fait le transfert réel en papier monnaie vers l’autre banque. Ce système permet de réduire considérablement les transferts en papier monnaie car seul la différence des transferts entre banques change de main et de plus le papier monnaie peut rester dans un lieu central où l’on change juste l’étiquette du propriétaire.
C’est ainsi qu’une banque peut tomber en faillite en se retrouvant à court de liquidités.
@Julien Alexandre,
Non les achats peuvent se faire. C’est ce que j’évoquais en disant que le système se comporte comme une seule banque, car les flux s’annulent en grande partie et seul le solde est payé en monnaie centrale, il y en a beaucoup moins mais assez pour couvrir les soldes des échanges entre banque.
Exemple en deux banques :
Les clients de la SG font pour 10 Millions d’euros de chèque a la BNP
les client de la BNP font pour 10,05 millions d’euros de cartes bleues aux client de la SG
La BNP donne 50Ke a la sg en monnaie centrale, si elle ne les a pas elle les prend sur le marché interbancaire.
20 millions d’euro on permis de faire des achats, 50Ke de monnaie centrale on bougés.
@Bru: oui, cela pourrait très bien être ainsi. Reste à savoir si cela peut se faire ou si les banques sont tenues d’avoir l’équivalent papier pour toute transaction (dans votre exemple, cela signifie que la BNP doit avoir 10mio en papier et la SG 10,05 mio et cela même si le transfert compensé n’est que de 50K).
@Moi,
C’est ainsi.. Et les banques font le solde même pas en billet mais par virement de leur comptes respectifs a leur banque centrale. et oui au passif des Banques centrale on trouve la base monétaire (les pieces/billets) mais également des comptes des banques commerciales qui constituent leur réserves.
@ Bru : vous avez transféré 20 millions de reconnaissance de dette d’une banque à l’autre. Aucune « création monétaire » à l’oeuvre.
@ Eminence Thénar : merci pour la précision entre parenthèse au début de votre poste
Cela m’a évité de devoir lire les 30 lignes en dessous 🙂 A prendre au 2ème degré bien sûr. Un peu d’humour dans ce débat acharné.
@ Greg : comme l’a dit « Moi » ==> aucune contradiction
@ Eminence Thenar
Cette inscription est l’acte comptable par lequel la banque enregistre l’opération. C’est un enregistrement, rien de plus, rien ne peut être créé par un enregistrement : c’est une description qui est exacte ou fausse.
En linguistique on parlerait de performatif. Un performatif c’est quand celui qui lance la bouteille sur le sous-marin dit : « Je te baptise Nautilus », ou le maire qui dit : « Je vous déclare mari et femme ». Les actes juridiques ont ce pouvoir de créer ce qu’ils décrivent, ils disposent de l’autorité pour le faire. Les inscriptions comptables ne sont pas des performatifs : elles n’ont pas ce pouvoir, elles décrivent ce qui se passe, c’est tout, elles le font bien et elles sont exactes ou elles le font mal et elles sont trompeuses et passibles de la loi.
Une inscription comptable ne peut rien créer, elle n’a pas l’autorité pour le faire.
@Pierre Lang
1) 1 000*150=150 000$
2) 1 000*100=100 000$
3) ces banques théoriques oui, mais on a toujours rien prouvé…
On à une banque qui possède 100$ en fond propres, un boulanger vient emprunter 50$, la banque lui accorde le prêt et lui remet 50$
La banque n’a plus que 50$ et le boulanger 50$.
La banque a-t-elle créé de la monnaie ?
non
Je crois qu’il faudrait dérouler une procédure de prêt bancaire avec les algorithmes informatiques impliqués dans le processus…
@ Bru : dans la panique des posts à toute vitesse, j’ai écris n’importe quoi en disant « vous avez transféré 20 millions de reconnaissance de dette d’une banque à l’autre ». Ceci est bien entendu faux, je raisonnais dans un cadre fermé (une banque), pas inter-bancaire. Toutes mes excuses!
Et donc en réponse à « Moi » : non les banques n’ont pas besoin d’avoir l’équivalent papier pour ce genre de transactions, juste les 50.000 € de monnaie centrale de la banque A vers la banque B.
@ Shiva : la banque peut-elle prêter ses fonds propres?
@Julien Alexandre
Si, il y a création monétaire car ni la SG ni la BNP n’ont les 10 Million d’euro (20 au total). Ces dépôts sont de la monnaie scripturale issue de crédit donc créé par les banque commerciale et ils ont permit d’effectuer pour 20 millions d’euro d’achat ce qui renvoi a la définition de la monnaie, les banque elles ont manipuler uniquement 50Ke de base monétaire.
@ Paul Jorion : vous avez eu le courage d’aller au delà de la parenthèse d’Eminence Thénar, moi pas 🙂
@J. A.: donc alors il y a bien création monétaire en ce sens, comme le dit Bru, qu’on a bien acheté pour plus que ce que l’argent papier ne le permettait?
@Julien alexandre,
J’ai lu que les banque peuvent prêter leur fond propre *10.
C’est a dire, qu’a la création de la banque, si elle met 10 euro de capital elle pourrait prêter directement 100 euros. J’aimerai bien avoir la confirmation ou l’infirmation de ce point, j’y crois moyen mais je l’ai lu plusieurs fois..
@ Bru :
Les banques n’ont rien créé. Elles ont simplement échangé les 50.000 € que l’une devait à l’autre. 50.000 € en monnaie fiduciaire créée par la Banque Centrale.
@JA
Si ce sont elles qui par l’attribution de crédit ont fait monté les dépôts a des montants supérieurs au 50Ke disponible. Et les dépôt on l’a vu permettent les paiement, ils sont donc de la monnaie, de la monnaie scripturale.
@J. A.: « Les banques n’ont rien créé. » Ben si, du pouvoir d’achat. Et si on définit la monnaie ainsi… Bon, je suis perplexe là.
@Julien Alexandre
A mon avis oui
Elle doivent respecter le ratio de réserves prudentielles de entre 4 et 8% des fonds propres par rapport au risque de crédit.
@ « Moi » :
Relisez bien le cas exposé par Bru ==>
Il y a une créance de 50.000 €, et cette créance a bien eu pour contrepartie 50.000 € de monnaie fiduciaire.