😀 !
*Godot est mort !*
😀 !
https://www.youtube.com/watch?v=lF3zt_Gj3uk
« Ce truc est stupide, » disent-ils en riant, Un jouet de circuits, sans âme ni talent. Mais leurs mots glissent, comme…
Quel foutoir ! Et il y en a des qui vont vous dire que quelqu’un a programmé ça 😀 !
« Qui peut le plus peut le moins » avait dit jadis Aristote. En appliquant ce principe il est normal que certains…
Grano-diorites cadomiennes à biotite/cordérite (n° 193 si j’ai repéré la bonne couleur sur la carte de la page 237 du…
@Jean-François Ma foi, il faudrait pouvoir poser cette question à ceux qui ont inventé l’histoire du paradis terrestre…ou à ceux…
Très visuel en effet N’est-ce pas !
Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
21 réponses à “Le temps qu’il fait, le 2 janvier 2009”
@ Paul
Qu’est-ce qui caractérise la nouveauté des évènements que nous subissons ? La mondialisation avec une part croissante des émergents au premier titre desquels figure la Chine ? Hyrman Minsky ne l’avait-il pas prévu ?
Vous ne parlez pas ni de Braudel ni de Wallerstein (dont je ne connais pas les thèses) alors que l’un des effets majeurs possibles de ce qui se passe sera, peut-être, un décentrement de l’économie-monde comparable à ceux observés dans le passé. Un pays non occidental de plus de 1 milliard d’habitants connaissant une croissance économique comparable à celles des pays occidentaux au cours de la première Révolution Industrielle pourrait se substituer au rôle joué par les E-U.
Comment voyez-vous l’évolution du monde dans les 10, 20 et 50 années à venir ?
Wall Street dominant , dominateur et sûr de lui . Oooh la vilaine allusion . A moins d’un dérapage verbal incontrôlé ? Un mea culpa d’urgence s’impose ! Question de crédibilité …
@ Freançois Pignon
Il n’y a que les mal intentionnés qui entendront ce que Paul Jorion n’a pas dit.
Il y aurait donc encore des choses à inventer même en économie.
Et si on pouvait déposer des brevet sur des idées économiques alors il y aurait peut être plus de recherche innovante dans ce domaine.
Cela motiverait peut être les cerveaux de certains politiciens qui ont parfois tendance à s’encrouter sur leur fauteuil de l’Assemblée ou du Sénat.
La solution passe par les gouvernements: le pragmatisme affiché ces derniers mois doit maintenant se transformer en action.
Même G. Bush a dit que l’ultra-libéralisme avait échoué.
Qu’ils nous remettent un bon vieux capitalisme des années 50 à la sauce US et ça sera bien.
Les recettes de cuisine de l’époque doivent encore exister au fond d’un tiroir de la maison blanche…, non?
Retour vers le futur, direction les 30 glorieuses.
J’oserai humblement un commentaire.
Vous dites qu’il faut forcément chercher, penser, et finalement proposer quelque chose de totalement neuf pour sortir de cette crise. Qu’il faut laisser les idées de Marx de coté. Cette affirmation tient plus de l’incantation que de l’argumentation. A crise nouvelle, solution 100% nouvelle? Trop simple.
Vous dites que ce serait une erreur que de revenir aux idées de Marx, car elles ont été expérimentées et ont échoué. Ce genre de faux raccourci est régulièrement rabâché aux opinions publiques et largement accepté dans les élites de la pensée unique. Comment pourrait-il en être autrement quand les écrits de Marx ne sont que très peu édités et jamais intégrés dans les programmes d’enseignement, même supérieur. L’analyse qu’a fait Marx du capitalisme est toujours consistante (la crise actuelle en est une douloureuse illustration), comment prétendre la balayer d’un revers de manche? La crise actuelle est pour moi d’essence capitaliste même. Je crois comprendre de part vos articles que vous n’êtes pas d’accord avec ça. Les idées nouvelles que vous cherchez sont plutôt celles d’un nouveau mode de capitalisme, un mode vertueux. C’est une chimère, pour ne pas dire du cynisme.
En tant qu’anthropologue, vous avez peut-être abordé dans un de vos ouvrages les analyses majeures de Marx, sur le capital, sa visée communiste, ou encore la part des rapports sociaux dans la réalité de l’essence humaine. Si tel est le cas, je suis impatient de vous lire.
C’est avec un plaisir toujours renouvelé que je lis vos posts et les réflexions et discussions qui animent votre blog,
Cordialement
@ Jéjé
Humblement 😉 jéjé je vous ferais remarquer que si Marx avait analysé avec une précision opérationnelle l’essence de l’évolution du capitalisme, on s’en serait rendu compte. Il a bien vu des mouvements de fond mais cela reste tout de même un peu général.
C’est vrai que son analyse des systèmes par leurs contradictions plutôt que par leur cohérence , lui permettait de mieux repérer les coutures faibles par où ça craque. Ainsi , après chaque crise, (Mais des crise, il y en a dans tous les systèmes où l’histoite avance un peu vite) , mais après seulement , on voit qu’effectivement cela pourrait répondre à tel ou tel aspect de sa riche pensée , c’est à dire qu’on peut relire ce qui s’est passé selon sa large et riche grille de lecture .
Mais le problème c’est qu’ à court terme il ne dit rien d’opérationnel sur les outils utilisables …
… et qu’à long terme les expérimentations déduites de sa pensée (Même si ce ne sont pas les siennes propres) ont donné des applications concrètes et des résultats tels que pour l’instant, personne n’est désireux de prendre le risque de les re-tester …
Discuter Marx , c’est un peu comme discuter de l’Idée de Dieu : quand on n’est pas croyant, ça offre peu d’intérêt , sinon celui du quard d’heure spéculatif.
Heureuse et sainte année 2009 à tous…
@ François Pignon
Wall Street « dominateur et sûr de lui ». J’improvise bien entendu dans ces billets et vous avez dû entendre mon hésitation au moment où l’expression gaullienne me vient à l’esprit : « Un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur ». Je fais partie de ceux qui – tout en ayant une ascendance juive – ne furent pas choqués par ce commentaire mi-figue mi-raisin, de même que je me suis toujours opposé à ceux qui affirment que « La question juive » de Marx, avec sa référence à l’« esprit pratique », est un texte raciste. Une bonne dose d’autocritique est toujours salutaire.
Il faut garder la tête sur les épaules et l’une des choses qui m’irritent le plus aux États–Unis, c’est le « politiquement correct » qui aboutit à jeter un tabou sur la moitié de la langue. L’expression « dominateur et sûr de lui » est donc pour moi réutilisable et son application à Wall Street tout à fait justifiée.
Bonjour Monsieur Jorion, bonjour à tous,
Oui on ne salue plus trop sur les blogs et les forums, mais pour ma première intervention chez vous ce vieux réflexe a pris le dessus. A propos du temps qu’il fait en ce début 2009, j’ai moi aussi été attentif au commentaire faisant état de cette petite « boule bleue » sur laquelle nous traînons nos pas un très bref instant.
Beaucoup des intervenants sur votre blog s’expriment avec qualité et vocabulaire sur des sujets ardus et techniques ,développant leur pensée avec méthode et rigueur. Ils pardonneront mes malheureuses fautes d’orthographes et le petit côté fouillis de mon post. Je ne suis qu’un primate sachant tapoter. Ce qui ne cesse de me surprendre encore et encore.
Simplement, j’ai grande crainte que personne ne comprenne bien où nous sommes et ce que nous faisons. Il me semble, mais après tout cela n’est qu’une sensation très personnelle, que le grand bond justement, si bond il y a, et en fait s’en est un, est bien cette vision extra-terrestre de notre berceau. Un énorme caillou couvert d’eau d’où surgissent ça et là des îlots dont les clichés pris de l’espace montre à quel point il est extra-ordinaire. Les photos du globe sans nuage sont d’une beauté à couper le souffle. Voir ces étendues de terres et sentir à la fois ces battements du vivant, du présent, puisque nous y sommes, mais aussi du passé, lorsqu’on s’imagine toutes ces migrations humaines à travers le temps, d’abord à pieds, car tout fut foulés à pieds , puis à cheval, à bateau et maintenant en avion, moi ça me laisse songeur. Je suis un incorrigible rêveur. Et cette tentacule humaine qui ayant fait le tour, tisse maintenant sa toile, avec du bitume, des rails, des fils de communication, des fils électriques, des aéroports points d’entrées continentaux, des ports gigantesques, inlassablement, malgré les crises, malgré les conflits sanguinaires, elle tisse.
Fourmilière ou ruche je ne sais pas trop, ni l’un ni l’autre certainement mais pas si éloignée non plus. Au même moment où j’écris ces ridicules et stupides lignes, assis confortablement sur mon fauteuil, chauffé à l’énergie nucléaire, mon appartement, pas mon fauteuil, pianotant sur un condensé de technologie fruit de millénaires d’expériences et de tâtonnements, à cet instant donc, un de mon espèce chasse et vie dans la forêt, ne se nourrit que de ce qu’il y trouve, il ne dispose que de ses pieds pour avancer, un de mon espèce encore, s’entasse dans un réduit insalubre le ventre quasiment vide, voir vide tout court, attendant la maigre pitance que la mégalopole bruyante lui versera, peut-être. Entre ces trois là (en fait la palette est vaste jusqu’à mes plus proches voisins, amis et parents), hormis cette espèce là, c’est tout le reste du monde vivant, qui finit par ne rencontrer sur cette bonne vieille planète que les clôtures que nous érigeons, les voies que nous traçons et les murs que nous bâtissons. Sans parler des ordures et des déchets toxiques que nous déversons à qui mieux mieux dans les mers et dans les fleuves, quand nous ne les enterrons pas tout simplement.
J’ai suivi avec intérêt et passion votre débat sur la monnaie, cela ne vous étonnera pas de savoir que je n’y ai rien compris en fait, ou plutôt si, j’ai compris une chose, une seule, ce papier, ces masses M machin ou M truc, qui que se soit qui les crée, je dirais avec provocation on s’en fou, elles ne sont qu’un droit de tirage sur cette petite boule bleu et verte. Le crédit n’est pas immatériel, il est tristement et définitivement la drogue qui nous pousse à la pomper comme des malades.
Je suis donc inquiet vous l’aurez compris, inquiet d’être un grand malade, pris de vertige devant ce spectacle grandiose que je saccage simplement en me levant chaque matin pour aller bosser, oubliant ainsi où je suis, demeurant dans cette prison mentale parce qu’incapable de quitter le banquet.
Sinon, il annonce un peu frais par chez moi cette semaine. Et c’est reparti pour un tour sur le grand manège, je vais encore essayer d’attraper le pompon !
Du recul vous disiez, mais jusqu’où sans finir fou à lier, ou lucide à se faire péter le caisson ?
« Un pas en arrière… deux pas en arrière… trois pas en arrière… » C’est la clé … C’est l’essence même de la démocratie : lorsque deux personnes font ensemble ces pas , ils forment société et construisent ensemble leur avenir.
Cela dit cette danse là n’est pas à la mode ; et TOUT va contre cette prise de recul collective ; serons nous capables après tant d’années , nez sur le guidon, de nous approprier et de cultiver cette capacité humaine essentielle ? Rien n’est moins sûr.
Mais toutes actions , toutes paroles qui ne sont pas aujourd’hui tendues vers cet objectif d’organiser concrètement un espace politique de prise de recul collectif sur nous mêmes , sont vaines .
La prise de recul ne doit être ni une incantation , ni un voeux pieux , ni réservée à une élite (et c’est bien là la difficulté )
La constitution, l’organisation , l’animation …. ici et là dans les pays… d’un outil public (participatif) de recherche et développement sociétal me semble fondamental ; c’est le point de basculement : on peut s’organiser autrement.
Bonjour Vincent,
Vous commettez-là une erreur monumentale que, en tant que spécialiste, je ne peux me permettre de laisser passer ! C’est effectivement une grave erreur, que dis-je, une honte, que d’affirmer haut et fort : « Au même moment où j’écris ces ridicules et stupides lignes… » !
Alors oui, je vous le confirme, c’est toujours le spécialiste qui parle, vous êtes un grand malade ! Mais la maladie gagne et avec un peu de chance, bientôt, ça ne se verra plus…
Du recul dites-vous ? Tenez, en voilà : « Regardez le ciel. Demandez-vous : le mouton oui ou non a-t-il mangé la fleur ? Et vous verrez comme tout change… »
Prendre du recul.
Il faut bien de temps en temps faire exulter la machine synaptique et exciter la veine poètique.
Mais notre corps, lui existe fugitivement sur la boule bleue et nous essayons tous de le faire survivre le mieux possible jusqu’à l’inéluctable.
Or le monde des hommes n’obéit qu’à une première pulsion ..la recherche du territoire qui fournit ou permet la survie dans les meilleures conditions possibles au corps.
Ce qui se résume à la recherche du pouvoir.
Ceux qui accèdent aux plus hauts degrés modèlent la vie des autres.
Le pouvoir s’inscrit dans le « politique », du moins dans les rares époques ou lieux de paix.
Et le monde économique a le pouvoir de controler le monde politique.
Dans les périodes de crise la schéma s’inverse.
Le politique mué en « guerrier »a barre sur tout.
Nous allons peut-être entrer dans une phase agitée où le politique chaotique écrasera l’économique et sa cousine la finance.
Bonne année!
@Vincent
Le seul recul qu’un individu, simple citoyen, peut prendre, c’est de s’engager.
S’engager dans la défense de ces convictions et l’outil pour y arriver, c’est la démocratie. Chacun a le droit (et sans doute le devoir) de revendiquer ses idées et ses convictions en fonction de son intérêt, de celui de sa famille et de l’ensemble de la société.
Le repli sur soit même et c’est la démocratie qui est malade.
Le jour où les télespectateurs qui regardent la Star Academy s’en apercevront alors là, ça va faire mal.
Quelqu’un connait il les taux audiences actuelles de la Star Ac’?
J’ai entendu dire que ça baissait légèrement. Attention ça bouge!!!
@ paul et françois….Est-ce que la référence à une ascendance.. (x,y ou z), est-ce qu’une déclaration d’appartenance à une partie de l’histoire-géographie-évolution de l’espèce humaine, l’humanité,
autrement dit est-ce que l’établissement d’une sorte d’auto-discrimination (et les commentaires qu’elle suscite)..
est pertinente quand l’échelle considérée est celle qui permet d’entrevoir une planète bleue. (derrière les gros nuages)
Si l’heure est aux présentations, alors selon certains biologistes , « J » ‘aurais des thérapsides parmi mes ascendants. Et selon D. Mac Lean (neuro-biologiste), Ma « schizo-physiologie » trouverait peut-être son origine à ce moment de l’évolution…
Voilà, je me suis situé à la même échelle de temps que celle d’espace qui permet de voir notre embarcation commune.
Ceci me fait repenser à Mafalda contemplant une mapemonde…en déclarant « je préfère celle-ci… l’original est un désastre »…
Courage, le ciel se dégage…
Bonjour Paul et merci pour les éclairages sur notre évolution.
Fondamentalement, le comportement humain a-t-il évolué depuis la nuit des temps ?
A mon sens non ! L’être humain est toujours aussi cupide, provocateur et belliqueux.
Bon nombre d’idéologies initialement humanistes ont été dévoyées du fait de la cupidité humaine ou de l’appétit pour le pouvoir.
A mon avis c’est le comportement et les aspirations de l’être humain qu’il faudrait réformer, mais compte-tenu des fondamentaux de notre comportement c’est mission quasi impossible.
Tant que l’éducation des générations futures ne sera pas sous tendue par des idéaux moins matérialistes, s’écartant de la culture du profit et de la compétition, tant que les religions serviront d’excuse aux conflits entre communautés, l’humanité sera irréformable.
Même si nous parvenions à mettre en place un système basé sur des principes d’équité et d’humanisme, il restera toujours quelques noyaux durs pour faire tache, motivés par les ambitions personnelles de domination ou bien la cupidité.
Il faut d’abord que l’homme réapprenne à vivre avec peu et trouve d’autres raisons d’être heureux que dans la consommation effrénée. Sans possibilité technique d’essaimer d’autres planètes, nous devons pour l’instant partager le gâteau qu’est la terre en assurant à chacun un espoir de vie décent.
Bonne année, néanmoins !
mon beau sapin, président des forêts…
et le père Noël, barbe blanche et grande sagesse… il doit arrêter de distribuer des cadeaux fabriqués par les serfs de l’occident, oui ! Il doit distribuer la bonne parole de la Constitution du Respect.
et oui meteor, le consumérisme n’est pas le bonheur, l’inertie générée par de telles croyances sans cesse alimentées pour entretenir le système, laisse craindre une faillite généralisée ; dans quelle tyrannie l’homme va-t’il jeter sa confiance pour maîtriser ses peurs ?
il est né le divin, l’ignorance est derrière nous.
Bon an
@Jéjé.
Au-delà de l’allergie obsessionnelle des idéologues de la vieille garde de droite qui s’étale quotidiennement dans la presse, il existe tout de même une vraie critique, une critique fondamentale de Marx. Celle qui consiste à souligner que : « Pour combattre l’aliénation, Marx s’est si profondément enfoncé en elle qu’il a pris le “domaine de la nécessité” pour celui de la “vraie vie” humaine : au moment même où il devenait évident que la technique rend le travail de plus en plus superflu, ce qui est peut-être sa seule justification, Marx s’est acharné à déprécier tout ce qui est “au-delà de la sphère de la production proprement dite” et à contester l’“indépendance”, l’historicité et la “valeur” de tout ce qui prétendait jusqu’ici à une existence “séparée” de la vie pratique.«
http://pagesperso-orange.fr/leuven/notes_de_lecture.htm#kostas
Autrement dit une critique qui tend à montrer que le capitalisme et le marxisme partagent en vérité une certaine idée de l’Economie.
Or probablement – c’est du reste déjà le cas – cette crise aura ceci de spécifique qu’elle obligera à s’interroger sur la réalité de ces lois propres à l’économique, et, parce que l’information circule très vite et la conscience, j’allais dire la confiance, se gagne peu à peu, à (re)définir la nature juste d’un champ économique distant, et non plus distinct, du politique.
(quelque chose comme ça.
Ou pas).
Ce qui, contrairement à ce que vous dîtes, ne me semble pas du tout, mais alors pas du tout, facile.
Bon, ben là , c’est plus facile que la tableau d’il y a quelques temps…
Derrière vous, c’est … un sapin.
Ceci dit, vous z’avez raison , les anciens modèles ont déjà prouvés qu’ils ne marchaient pas.
La planète est probablement folle, c’est pour çà qu’ elle tourne ( pas rond).
S’en vouloir être trop terre à terre, sur notre planète , on s’enrichit énormément en vendant des armes , des polluants ,de la violence et de l’illusion , même si la plupart de nos congénères crèvent de faim.
J’imagine qu’il est possible d’ inventer un nouveau modèle économique en listant ce qui l’on voudrait et ce que l’on ne veut plus, ce qui va et ce qui ne va pas .
En attendant,
heureusement qu’il reste encore des savants bienveillants, et …des récréations :
http://www.dailymotion.com/video/x2wdd8_tong-le-film_shortfilms
Bonjour et bonne année avant tout !
Je n’ai pas lu les commentaires précédents (mon sujet y étant peut-être abordé), mais en guise de carte de vœux je voudrais poser une question.
Cette crise n’est-elle donc que financière, économique, bancaire et boursière ?
Le prix du baril à la baisse ne traduirait-il que la fin d’une spéculation qui vit des sommets en juillet 2008 ? Les derniers tableaux de l’AIE montrent une déplétion déjà engagée du pétrole conventionnel (facile à extraire et de bonne qualité) et un différentiel de production comblé par son pendant non conventionnel donc de moins bonne qualité et plus cher (en argent et en énergie) à extraire et donc à raffiner… (jusqu’en 2030 ?).
Mais cette « déplétion » ne touche pas seulement les énergie fossiles mais aussi les ressources minières dont les prix début 2008 ont montré non pas encore la raréfaction, mais l’impossibilité à produire toujours plus…
Peut-on dans ses conditions imaginer encore une sortie de la crise par le haut, ie par la « relance » de l’économie (New Deal et grands travaux, Keynesianisme…) et la croissance à nouveau de l’extraction, de la production, de la consommation et, in fine, de la déchétisation de notre joli monde matériel ?
Visiblement, ceux qui pensent à une sortie de crise en 2010-2011 ont l’air de croire à cette fable.
Les vicissitudes de l’économie (pour faire court) n’est-elle qu’un épiphénomène que les véritables problèmes à venir, 7 milliards d’humains, une énergie de plus en plus rare et chère, des ressources alimentaires de moins en moins abondantes, un bouleversement climatique et une montée des eaux et donc une disparition des villes côtières… feront passer pour de bien piètres frissons de l’Histoire…
Bonjour,
A propos de la petite planète bleue sur laquelle nous dérivons…Dans un commentaire sur un autre sujet le lien suivant a été proposé : http://www.manicore.com/index.html
Je me pose la question de savoir si le constat qui y est fait, la description de l’état de notre planète et de nos habitudes de consommation, ne pourrait pas servir de « religion » (« » »de secours » » » ?) afin de profiter au mieux de la crise actuelle et de trouver une issue digne de notre évolution. Une des synthèses que propose Jean-Marc Jancovici est présentée ici : http://www.manicore.com/documentation/sobriete.html
Indépendamment des constats écologiques, deux remarques de l’auteur :
* « On peut rappeler à cette occasion que le monde économique n’est pas le monde réel mais simplement une représentation conventionnelle (c’est à dire basée sur un certain nombre de règles que l’on se donne) du monde réel. Faire passer le monde économique avant le monde réel, c’est faire primer la convention sur la réalité, chose que l’église adorait faire, mais qui devrait désormais un peu passer de mode en Occident ! »
Le monde réel aura néanmoins besoin des spécialistes de l’économie pour assurer la meilleure transition possible…
* »Incidemment, une conclusion majeure qu’il faut en tirer, c’est que la classe politique, qui s’informe pour l’essentiel en lisant le journal, en écoutant la radio et en regardant la télé, est très largement ignorante de ce qui n’y figure pas (dans le journal). Les questions d’énergie et de changement climatique, dont la présence dans la presse, hors actualité immédiate, et hors magazines « spécialisés » (magazines professionnels ou grand public type Science et Vie), est rarissime, et toujours excessivement résumée par manque de place, sont donc des sujets pour lesquels l’ignorance est très largement partagée chez ceux qui nous gouvernent, et cela est valable à tous les niveaux. Je ne sais s’il faut le déplorer, mais c’est un fait. »
Cela s’applique aussi à l’économie. L’auteur présente aussi (http://www.manicore.com/documentation/serre/journalistes.html) un calcul du nombre de personnes « touchées » suivant le média : instructif.
Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté… Le fait qu’ils aient une intelligence hors norme et une vision globale de notre monde et de ses mécanismes ne gâche rien ! Surtout s’ils se donnent la main !
Sincèrement.
Post-scriptum : sûrement certains ont entendu parler de l’économie participative. Une brève présentation en est donnée ici http://classiques.uqac.ca/contemporains/baillargeon_normand/proposition_libertaire/proposition_libertaire_texte.html#_ftnref12
Qu’en pensez-vous ?