1) On peut utiliser des bombes nucléaires pour stériliser l’entrée d’abris souterrains (au sens galeries bien bouchées, comme au sens…
*Godot est mort !*
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On utilise pas des bombes nucléaires pour détruire des abris souterrains! Détruire des abris souterrains où seraient en fabrication des…
« Vladimir Poutine montre qu’il cherche à évoluer dans un cadre légaliste écrit normatif » Mais oui bien sûr ! Louis XIV…
C’est un missile balistique de portée intercontinentale, destinée uniquement à transporter des armes nucléaires. Qui n’a jamais été utilisée lors…
» Il va maintenant jouer sur la terreur, la perte de repères, l’identification à lui seulement, la mise en scène…
Je crois que vous confondez « prise de pouvoir » où la séduction par l’intelligence ou la perversité est un choix stratégique…
C’est la méthode descendante (top-down) : avec un LLM en arrière-plan de chaque personnage, répliquant dans chaque instance, un humain…
Il y a de la concurrence : New Paper: Stanford researcher discovers how to clone human personalities and inject them…
« en urgence en Ukraine » ??? Cuba, l’urgence = quelques mois ; Ukraine, l’urgence c’est 2014, 2022 … ainsi que, sachant…
Je le crains aussi, c’est le pendant à l’invasion de Taiwan. Cuba va connaître de nouveau « ses années ’30 » :…
Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
20 réponses à “Le temps qu’il fait, 19 décembre 2008”
Du fond de la classe*, tour à tour les cancres sortent de leur torpeur.
« Monsieur, en tant qu’empirico-pragmatique je pense qu’il convient de tester l’objet. Evaluer sa qualité. Augmente-t-il votre patrimoine? Sans la promesse d’un gain futur, il faut s’en débarrasser. »
Puis le petit (au sens physique) d’origine belge: « ceci n’est pas un tableau monsieur ».
Le rouquin suspectant l’attrape: « monsieur, c’est comme la monnaie à quoi ça sert ».
Et notre charmante camarade avec un joli sourire: « Un tableau que vous aimez. »
Au plaisir de vous ré-entendre.
* J’ai un petit doute. L’école pourrait-il être autrichienne?
🙂
comme çà, ce tableau , au premier coup d’oeil, on dirait une scène surréaliste ?
Un peu comme quand un être cultivé dialogue patiemment avec des cancres…
Vous perdez espoir : pendant ce temps Alan Greenspan, hé oui celui qui se tordait les mains de repentir il ya moins de deux semaines, affirme que la crise va se résorber dans moins d’un an. On vit bien tous sur la même planète ? J’ai comme l’impression qu’on recommence déjà à se refaire mener par le bout du nez par les financiers.
Je viens de lire la chronique de Paul Krugman dans le NYT et celle de Sebastian Mallaby dans le Washington Post. Elles illustrent bien le caractère dévastateur de l’affaire Madoff dans l’opinion. Difficile, en effet, de faire la distinction entre cette escroquerie et le monde sophistisqué de la haute finance qui a failli. Qui prétendait créer de la valeur et la détruit plus que toute chose.
Sale temps pour les défenseurs de l’économie de marché, reconnait le Président sortant. Le roi est nu désormais. Les mesures en demi-teinte annoncées par le dernier G20 sont totalement balayées. Il est devenu illusoire de croire que tout va pouvoir, la crise passée, redevenir comme avant, avec quelques aménagements cosmétiques. Mais comment et où trouver le ressort d’agir plus radicalement ?
L’économie américaine se délite progressivement pans par pans et la seule question qui peut encore être posée est de savoir si la planche à billet de la Fed, qui fonctionne au plein de ses capacités, va pouvoir submerger la crise sous un flot monstrueux des dollars. Le reste est anecdotique.
Il est totalement prématuré de penser à la sortie de crise, mais il n’est pas interdit d’être déjà effrayé par l’état dans lequel se trouvera l’économie mondiale dans le meilleur des cas, lorsqu’elle sera intervenue. Sur quels pieds faudra-t-il remettre debout les choses ?
Le dysfonctionnement est général, les marchés boursiers, des changes et du pétrole sont profondément perturbés par la lente agonie des hedge funds qui se débattent pour leur survie, utilisant la palette des instruments financiers dont ils disposent, et entraînant dans une crise approfondie l’ensemble du système financier. Et dans sa foulée l’économie mondiale, région par région.
Le marché inter-bancaire est toujours paralysé, où que l’on tourne la tête, en dépit de toutes les tentatives de le relancer. La BCE a même lancé, tel un ballon d’essai, l’éventualité de se constituer en tant que clearing house sur ce marché, tentation partagée au Japon et en Grande-Bretagne. Le FMI et les gouvernements adjurent pour leur part les banques d’utiliser les facilités mises à leur disposition, sans résultat particulièrement probant à ce jour. Sauf à ce qu’elles se délestent, par tous les moyens possibles, structures de cantonnement ou mieux encore dépôt ou échange auprès des banques centrales, de leur valeurs toxiques. Mais combien de temps cela prendra-t-il et que restera-t-il dans les bilans, une fois cette cure totalement effectuée, les effets de la dégringolade boursière pris également en compte ?
Chacun des acteurs, dans cette crise, essaye de se défausser sur les autres, laissant les autorités financières et les gouvernements largement démunis. N’ayant même pas la ressource, le mystère les dépassant, de faire croire qu’ils en sont l’organisateur.
Le panaroma serait incomplet s’il n’était pas aussi question des bilans des banques centrales, totalement hypertrophiés, et de la bulle de la dette publique, qui ne va pas l’être moins. Annonçant d’autres problèmes inédits.
La crise a éclaté aux USA, faut-il attendre des USA sa solution ?
Paul,
Si j’ai bien compris, on peut comparer la finance (celle style Madoff au moins) à l’activité d’un faux artisan (faux monnayeur?) qui écoule des produits inutilisables, et qui n’a pu être démasqué que parce que un expert du plus haut niveau ( le cousin de M Markopoulos) qui avait découvert que ses outils n’étaient pas suffisamment précis ou suffisamment conséquents pour fabriquer un produit servant à quelque chose!
Que penser de la validité d’un processus de contrôle qualité qui se tient à une telle distance du produit ?
Merci beaucoup pour cet aperçu météorologique hebdomadaire !
Tout cela ressemble aux affaires de dopage dans le cyclisme et dans le sport en général. Madoff c’est Lance Armstrong. La phynance… c’est le vol pourrait-on dire. l’économie est donc bien la tentative de donner une respectabilité ou l’aspect d’une chose à ce racket. Dans notre société la spéculation n’est plus que le nom donné aux diverses manières de gruger le monde.
Bon, si j’ai bien compris, il y a les cancres et les experts ! Et les experts sur la monnaie qui ne savent strictement rien…(cf http://www.pauljorion.com/blog/?p=1269#comment-12816). Faut-il donc faire confiance aux cancres ?
Je sens qu’on va se régaler dans la suite de cette analyse (experte ?) de la monnaie.
Voici pour détendre l’atmosphère pesante et en même temps présenter une des conclusions possibles de ce débat :
La conclusion du calcul de la surface de Dieu sera donc, conformément à la formule du Docteur Faustroll : « Dieu est le point tangent de zéro et de l’infini. ». Pour les septiques toute la démonstration : http://fr.wikipedia.org/wiki/Surface_de_Dieu.
Quant au tableau, vous vous êtes fait avoir…C’est un faux !!! Parole d’expert.
La toile, comme maquis29 je pense qu’il s’agit d’une pipe.
Coming out de Madoff, pourquoi en déduire que la maladie est plus grave qu’on le pensait ? Les bubons apparaissent (comme toutes sortes de boues et détritus à marée basse) sur un corps gonflé de partout. C’est le peu de réalité que cette affaire exprime, elle est métonymique du peu de réalité de notre monde.
« Peu de réalité », disons plutôt « réalité bouffie », celle qui résulte d’un développement cancéreux. L’organisme développe des tumeurs (chaque organe est atteint, celui qui nous nourrit, celui qui nous loge, celui qui nous chauffe, celui qui facilite nos échanges,…… l’agriculture dévorante, l’urbanisme parcellisé, l’énergie dilapidée, la monnaie phynamphigourique…)
A quand l’apoptose ?
Notre monde c’est aussi son système immunitaire, et j’ai l’impression qu’il prend de la vivacité, qu’il étend sa toile, et que sur cette toile aussi, ici vous en faites partie.
Un représentant de la SEC a déclaré que la SEC n’a pas tenu compte des avertissements de ce Markopoulos car celui-ci travaillait dans une boîte concurrente et que s’il devaient tenir compte de toutes les dénonciations des concurrents dans le secteur des hedge funds, ils ne s’en sortiraient pas. C’est un élément à retenir. J’ai lu que le département de la SEC qui s’occupe spécifiquement des pratiques douteuses possède entre 400 et 800 employés (j’ai lu les deux chiffres de deux sources différentes). Or, il existait à peu près 8000 hedge funds en 2007 disposant de près de 2 trillions d’USD de capitaux (le volume d’affaires traitées étant un multiple de ce chiffre). Manifestement, la SEC est sous-staffée en nombre et en compétences pour contrôler l’activité financière. Dans un contexte pareil, il va de soi qu’elle n’était pas à même d’enquêter sur un bonhomme qui avait de nombreux liens avec des gens haut placés, y compris au sein de la SEC. On a sans doute délicatement mis son dossier en dessous de la pile. C’est un peu comme faire sauter un PV quand on a un beau-frère dans la police.
Il faut ajouter un trait psychologique de ce Madoff qui le classe d’office comme un grand pervers. Madoff s’est bâti une forteresse inexpugnable en gérant depuis le début de très nombreuses fondations philanthropiques. Il « gérait » pas loin d’un milliard USD d’oeuvres caritatives en tout genre. Il s’est sans doute dit que personne n’irait voir de plus près car un homme qui défend de bonnes causes ne peut pas être suspect. Rien de tel qu’une oeuvre philanthropique pour masquer les activités dun escroc. Rien de tel que d’être le serviteur du Bien lorsqu’on cherche à faire le mal. Je me rappelle qu’il y a plus de dix ans, l’escroc Bernard Tapie (qui coule aujourd’hui des jours heureux avec le magot) avait essayé de faire diversion par rapport aux nombreuses casseroles qu’il traînait, en s’accrochant à la cause du Rwanda. Il s’était tout à coup découvert une âme humanitaire en faveur des Tutsis. La ficelle était trop grosse pour que ça marche alors il a vite laissé tomber cet argument.
QUAND LES CANCRES SE MELENT DES AFFAIRES DU MONDE :
Brève présentation des évènements récents à Athènes…
19 décembre 2008
…vus par quelques participants prolétariens
http://www.mondialisme.org/spip.php?article1239
Affaire Madoff : pour l’argent envolé, voyez chez Clearstream
Par Jean de Maillard | Magistrat | 18/12/2008 | 17H26
http://eco.rue89.com/plume-balance/2008/12/18/affaire-madoff-pour-largent-envole-voyez-chez-clearstream?page=1
Déclaration de l’assemblée générale des travailleurs insurgés d’Athènes
mercredi 17 décembre 2008
DEPUIS LE BÂTIMENT LIBÉRÉ DE LA GSEE
Nous déterminerons notre histoire nous même ou nous la laisserons être déterminée sans nous.
Nous, travailleurs manuels, employés, chômeurs , intérimaires et précaires, locaux ou migrants, ne sommes pas des téléspectateurs passifs.
Depuis le meurtre d’Alexandros Grigoropoulos le samedi soir, nous participons aux manifestations, aux affrontement avec la police, aux occupations du centre ville comme des alentours. Nous avons dû maintes et maintes fois quitter le travail et nos obligations quotidiennes de prendre les rues avec les lycéens, les étudiants et les autres prolétaires dans la lutte.
NOUS AVONS DECIDE D’OCCUPER LE BATIMENT DE LA CONFEDERATON GENERALE DES TRAVAILLEURS EN GRECE (GSEE)
Pour le transformer en un espace de libre expression et un point de rendez-vous pour les travailleurs,……..
http://anarsonore.free.fr/spip.php?breve40
S&P downgrades 11 of world’s top banks
By Jane Croft in London and Greg Farrell in New York
Published: December 19 2008 18:30 | Last updated: December 19 2008 18:30
Eleven of the world’s biggest banks were downgraded Friday by Standard & Poor’s after the ratings agency said the current downturn could be longer and deeper than previously thought.
Six major US banks were downgraded, including JPMorgan Chase, Bank of America and Wells Fargo, as well as five banks in Europe.
The agency cut its ratings on Citigroup, Morgan Stanley and Goldman Sachs by two notches each. In Europe, S&P shaved one notch off the ratings of Barclays, Credit Suisse, Deutsche Bank, Royal Bank of Scotland and UBS.
While the downgrades were driven in part by the worsening economic climate in the US and abroad, S&P noted specific causes for concern at each institution.
S&P analyst Tanya Azarchs said that, in addition to the economic woes, the banking sector’s “lax underwriting standards due to excess competition mean this cycle will be worse than prior cycles”……….
http://www.ft.com/cms/s/0/ef5c9074-cdf7-11dd-8b30-000077b07658.html?nclick_check=1
En fait, Madoff gérait plus d’un milliard USD pour le compte de fondations philanthropiques car un article paru aujourd’hui dans le NYT fait apparaître que la seule fondation Picower avait déjà 1 milliard sous gestion chez Madoff (dont un tiers en bons du Trésor). Cette fondation créée par un homme d’affaires et philanthrope soutenait un grand nombre d’activités dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’enfance. Elle avait donné par exemple 50 millions USD pour un centre de recherche sur le cerveau au MIT. C’est bien sûr les fondations qui sont les principales victimes de l’escroquerie.
http://www.nytimes.com/2008/12/20/business/20foundation.html?_r=1
çà m’énerve de pas trouver , pourtant ce style me dit quelque chose…
J’avais bien trouvé quelque chose d’intéressant . Pareil , une sensation de déjà vu, mais çà s’est révélé être une fausse piste ….;-)
http://www.chromaonline.com/chroma/gallery/fine_artists_a_z/james_baines
La MORALITE est le coeur du problème que masque cette crise financière.
Il y a un amalgame entre ce qui est permis/interdit, un problème de définition de ce qui est vrai/faux, vérité/mensonge.
Les esprits sont embrouillés, l’homme n’a plus de limite.
Il suffit de s’approcher du système pour voir que tout est factice, le mensonge et le profit sont les maître mots.
Pensez-vous réellement que le « chinese wall » existe dans les banques entre les départements Affaires/Analystes, Affaires/trading? C’est un leurre.
Comme vous le dites, le fruit est pourri, ce n’est plus simplement un problème de finance (subprime et cie, complexité des produits) au sens technique du terme mais un problème d’Hommes aux commandes.
Les délits d’initiés sont fréquents mais les autorités ne s’attaquent jamais à ceux qui font le système (Madoff en est la preuve, l’affaire Rhodia aussi…), la fraude est la règle, l’honnêteté l’exception.
Avez-vous déjà vu un homme combattre le « système »? la machine le broie avant qu’il ait pu commencer.
Bien entendu on nous demandera de prouver ces dires et c’est la réponse facile de ceux qui ne veulent pas voir.
Je vous dirai donc: Approchez vous de ces traders et regardez leurs sources, brokers, banquiers d’affaires etc…..
Analysez le système en profondeur et vous verrez (c’est là que les journalistes ne font pas leur travail)
Là où je vois un vol , de la malhonnêteté, d’autres y verront le professionnalisme de ceux qui savent dénicher l’info, des réseaux, car l’appât du gain justifie tout.
Ce problème ne date pas d’hier, rappelez vous le film « wall street » produit en 1987 il soulignait déjà les vrais problèmes de la finance d’aujourd’hui.
Certains l’ont relégué au rôle de fiction, mais l’image est fidèle à la réalité d’hier, d’aujourd’hui et qui sait demain?
IL SUFFIT D’OUVRIR LES YEUX POUR VOIR MAIS N’EST IL PAS PLUS FACILE DE STIGMATISER UN MARCHE, UN HOMME (MADOFF), UNE TECHNIQUE FINANCIERE QUE DE S’ATTAQUER A LA VERITABLE CAUSE DE CE MAL.
Ode aux cancres fantastiques…
On n’est pas sérieux quant on à dix sept ans
de finance… 😉
Je ferme mes yeux, amicalement et très respectueusement.
Shiva
Accrochez vous bien d’accord; mais à quoi ?
Bonjour,
J’ai écouté avec retard votre chronique:
-« le temps qu’il fait ».
nous somme aujourd’hui le 23 décembre.
Votre commentaire sur l’affaire Madoff, plus exactement sur les « alertes » lancées par M. Makopoulos, (j’écorche sans doute l’orthographe de son nom, je lui en demande pardon), me fait réagir.
1) Je suis ravi d’apprendre que vous avez fait partie de groupes de reflexion où peu de gens auraient été capable de comprendre les raisonnements et autres preuves apportées par M Markopoulos (à part vous même), pour démontrer l’impossibilité des gains des fonds Madoff.
2) qu’il fallait avoir des qualifications extraordinairement rares pour comprendre, et donc, pour dénouer l’escroquerie Madoff.
C’est tout simplement incroyable !
Que le système Madoff ait été difficile à appréhender, à cause d’un éparpillement de l’ensemble, je veux bien le croire. De là à dire qu’il fallait un niveau supérieur pour comprendre l’arnaque…
Dans un bilan comptable il est assez aisé de déterminer s’il y a un gain ou pas! S’il est possible de masquer la réalité une année, c’est plus difficile la suivante, et quasiment impossible sur plusieurs années.
Si à force de distribuer des gains qui n’ont jamais existés l’encours du capital se réduit comme une peau de chagrin, il arrive un moment où le simple regard sur les « comptes » suffit à démasquer l’arnaque.
Il y a donc eu, non pas, une extraordinnaire complexité, du système Madoff, mais une extraordinnaire négligence de la part de ceux qui sont chargés de contrôler.
Le simple « récolement » des actifs gérés par Madoff permettait de voir l’ampleur du trou.
Peut-être, « je concède même, certainement », cela était difficile mais pas impossible, et encore moins, extraordinnaire, que de vérifier la réalité des déclarations de Madoff.
Si par contre, c’est comme vous le dites, extraordinnairement compliqué de comprendre, et donc d’entendre, les alertes, à quoi devons nous attendre dans les prochaines semaines, mois ou années, quant aux réserves « déclarées » de pétrole, des réserves en devises des banques centrales, des réserves d’or…?
AAAAAAAAAHHHHH la simplicité des produits fianciers…assez édifiant je crois quant à la connaissance économique nécessaire pour …faire un prêt…quand on est le maire d’une ville comme Saint-Etienne !
Le premier magistrat de la ville, dont 60% des 401 millions d’euros de dette
sont constitués de swaps spéculatifs, bâtis sur des taux dits « structurés »,
demande, dans un communiqué, l’intervention des ministères concernés « pour
qu’une table ronde soit organisée rapidement avec les organismes prêteurs,
afin d’obtenir de leur part l’échange de ces produits risqués contre des
emprunts traditionnels ».
(AFP)
J’ai vu la formule mathématique du calcul du taux d’intérêt d’un de ces prêts, il fait partie de la catégorie snowball (c’est aussi ce qu’on appelle un SWAP, je crois), il a été accordé par RBS à la mairie de saint-étienne. En voici une partie :
Taux de référence est inférieur à -0,30%, le taux variable sera égal au :
coupon précédent +3*max{(0,10%-(CMS EUR 20ans-EURIBOR 3mois post fixé)), 0,00%}.
Si vous êtes capable de comprendre comment fonctionne ce calcul de taux d’intérêt alors chapeau bas…
Je crois qu’effectivement un certain degré d’expertise s’impose…
Voilà, où on en est…pour financer …des crèches…
Ouarf, Ouarf…
@ ghostdog
si encore c’était pour financer des crèches… mais concernant Saint-Etienne c’est pour financer un Zénith….
Ah oui mais quel zenith! Construit par Foster& Partners, s’il vous plait et pour pas cher
« Le nouveau Zénith de Saint-Etienne Métropole aura coûté 50 millions d’euros HT, dont 35 millions à la charge de Saint-Etienne Métropole.
A cela, il faut rajouter les travaux de voiries, parkings… soit un total de 46 millions d’euros pour la communauté d’agglomération »
(source: http://www.zoom42.fr/actu/ACT_detail.asp?strId=25307)
Comme dit le wallon Julios Beaucarne
« A force de péter trop haut, le cul prend la place du cerveau »
ou si vous préferez la déclinaison régionale
« A force de péter trop haut, on brule sa veste »