J’attire l’attention dans ma chronique sur la nomination d’Henry Waxman à la tête du Comité du Congrès américain pour l’Énergie et le Commerce. Je vois dans l’émergence de cet « ultra-vert » à un poste clé, un tournant pour les États–Unis, voire même pour la planète toute entière.
Un tournant pour la planète ?
C’est apparemment une toute petite nouvelle qui tomba le 21 novembre, mais c’est la plus importante aux États–Unis depuis l’élection de Barack Obama à la présidence, et ce pourrait apparaître rétrospectivement comme un tournant dans la manière dont nous gérons la planète : l’éviction à la tête du Comité du Congrès pour l’Énergie et le Commerce, de John Dingell, un démocrate congressiste depuis 1955, âgé aujourd’hui de 82 ans, et son remplacement par Henry Waxman un autre démocrate, un « jeune » de 69 ans. La manœuvre est inhabituelle en ce qu’elle bouleverse une tradition bien établie de préséance par l’âge et s’apparente à un petit coup d’état orchestré par Nancy Pelosi, chef de la majorité démocrate au Congrès, avec la bénédiction de Mr. Obama lui-même.
Le sens de ce coup se comprendra immédiatement si l’on sait que Mr. Waxman est qualifié par ses adversaires d’« ultra-vert » et de « cauchemar de l’industrie pétrolière ». Les parlementaires démocrates en ont eu assez des manœuvres dilatoires de John Dingell en matière d’environnement. Originaire de Détroit, siège de l’industrie automobile américaine, Dingell avait en particulier fait capoter une initiative de l’état de Californie visant à restreindre les émissions de CO2 et à forcer l’industrie automobile de réduire considérablement la consommation de ses véhicules. Waxman avait répondu du tac-au-tac, lançant une enquête du Comité de Surveillance du Congrès et de Réforme du Gouvernement, comité moins influent mais à la tête duquel il se trouvait depuis le raz-de-marée électoral démocrate de 2006, investigation qui mit en évidence des interférences illégales de la Maison Blanche dans le fonctionnement de l’Agence américaine pour la Protection de l’Environnement.
Le « coup » souligne l’antagonisme entre deux courants du parti démocrate : une aile ouvriériste, prête à toutes les compromissions en matière d’environnement à condition que soient maintenus les emplois dans l’industrie automobile, et une aile verte qui entend faire plier le milieu industriel devant les impératifs du développement durable. C’est dans ce contexte qu’il faut situer les insinuations de « guerre de classe » en provenance de Détroit, suggérant que le coup émane de Hollywood (entendez : « artistes irresponsables ») ou de Beverly Hills (entendez : « les riches »), la circonscription électorale de Waxman couvrant effectivement les deux (ainsi que Santa Monica et Malibu).
Les deux tiers environ des projets de loi passent entre les mains du Comité du Congrès pour l’Énergie et le Commerce car ses attributions sont nombreuses, couvrant outre l’énergie et le commerce, l’environnement et le réchauffement climatique, ainsi que la santé et les télécommunications. Waxman est en particulier à l’origine d’un plan visant une réduction des émissions de CO2 de 15 % en 2020 et de 80 % en 2050, et c’est dans un tel cadre « purifié » que se situe pour lui l’avenir de Détroit. Il est également connu pour son offensive contre l’industrie du tabac, pour avoir mis en évidence 237 affirmations intentionnellement mensongères de l’administration Bush quant à la menace constituée par l’Irak dans la période précédant son invasion, il est aussi depuis plus de vingt ans l’avocat d’un système de sécurité sociale, dans un pays où l’assurance-maladie, uniquement privée, est extrêmement chère et laisse une partie importante de la population sans couverture.
« Il se pourrait bien que notre rôle soit aussi historique que celui du Congrès de 1933 », a déclaré Mr. Waxman. 1933, c’est bien entendu l’instauration du New Deal par Franklin D. Roosevelt qui en cent jours changea l’Amérique. Mr. Waxman est plus ambitieux encore : Dingell avait placé dans son bureau un grand cliché de la NASA représentant la Terre, et c’est d’elle toute entière qu’il entend s’occuper de manière très urgente.
19 réponses à “Le Monde Economie, le lundi 1er décembre”
wouhou la piste de pétrole brut s’arrête ici! le chemin de briques jaunes commence!
Ah, oui, bonjour le tournant….. Il faut vous rappeler que le programme nucléaire américain s’est arrêté net en 1979 avec l’accident de Three Miles Island. Dans un pays comme la France on met en avant les écolos pour cacher le fait que l’essentiel de l’électricité est d’origne nucléaire. La France est un pays entièrement recouvert de centrales nucléaires, le nucléaire est une industrie qui permet à la France de contiunuer à être une grande puissance.
Les américains veulent relancer leur filière nucléaire abandonnée depuis presque 30 ans. Alors, si tournant il y a, ce n’est pas celui auquel vous pensez! Virage vers l’atome, oui!!! Les USA vont se couvrir de centrales nucléaires en quelques années.
beaucoup de nominations en trompe-l’oeil,le registre de « l’ouverture » est un classique annonciateur d’un conservatisme et d’un protectionnisme masqués mais féroces.
contrairement aux ronchons invétérés 😉
je pense que c’est une très bonne nouvelle, on met un vert c’est de la poudre de perlinpipin, on en met pas c’est de l’immobilisme … et encore si on met un c’est c’est de l’illusion …
de toute façon, c’est LA seule voie possible et chacun doit prendre ses responsabilités.
alea jacta est
respectueusement galapiat
d’accord avec « atome » sauf erreur c’est le souhait D’obama.C’est Areva qui va être content
Si le conservatisme et le protectionnisme veut dire que l’outil industriel doit être relocalisé dans le pays du consimmateur, alors, je suis pour.
Donner des primes à l’achat et inciter le consommateur à s’endetter sans relocaliser, c’est enfoncer le clou.
Pas un jour sans qu’une annonce relative aux énergies renouvelables de la mer (ERM) ne paraisse, des sommes de plus en plus importantes y sont investies:
http://energiesdelamer.blogspot.com/
et les américains sont actifs dans ce domaine, ils ont même organisé leur première conférence internationale sur ce sujet le 17 avril 2008:
http://energiesdelamer.blogspot.com/2008/04/premire-confrence-amricaine-sur-les-erm.html
Comme l’énergie est une des clés du développement, les ERM représentent peut-être une chance de développement vert? On peut s’attendre à ce que les iles qui sont bien placées vis à vis des ERM réclameront sans doute plus d’indépendance politique grâce à cette nouvelle capacité d’autonomie.
La caractéristique de l’électricité produite à partir d’énergie nucléaire est que le poste important de son prix de revient est l’investissement de départ, le combustible et le fonctionnement étant fort légers (aujourd’hui car on n’inclut pas les énormes frais de démantèlement à venir – et payés par les contribuables quand le privé aura englouti ses bénefs ?- ). Mais donc, est-il évident que l’on trouvera dans le système financier en capilotade les montants nécessaire pour «couvrir les USA de centrales nucléaires en quelques années» ? Doutes…
Et si les Etats-Unis se couvrent de centrales nucléaires, le prix de l’uranium va exploser et la durée de réserves prévisibles passer de 50 ans à 20 ans. Elles n’auront pas le temps d’être amorties, ces centrales.
Ne jamais oublier certains « fondamentaux » énergétiques : en France 80% de l’énergie électrique est effectivement d’origine nucléaire, mais l’électricité ne représente que 20% de l’énergie totale en France, soit 16% pour le nucléaire comme part de l’énergie globale. De plus, 100% des avions volent au pétrole, 100% des navire naviguent au pétrole, 100% des camions itou et 99% des voitures de même. Il faut 20 ans (peut être moins espérons le) pour rendre une centrale nucléaire productrice entre la décision de la construire et son raccordement au réseau… Et comme le fait remarquer Alain A précédemment, il demeure d’autres coins de tableau assez sombres…
Le nucléaire a ses limites, dans tous les cas de figure !
De toutes façon il n’est pas interdit de se réjouir de la présence d’un Green aux côtés d’Obama.
@ Alexis.
Quand vous aurez mis la moitié de la population au chômage avec vos idées néfastes, on vous rappele qu’en France plus de 8 millions de personnes vivent avec au plus 800 euros par mois, que le salaire net moyen en province est de 1300 euros et de 1700 euros à Paris, quand de vastes émeutes auront tout ravagé, que l’Etat sera en quasi banqueroute faute de rentrées fiscales, alors, la, oui, vous pourrez vraiment tenter de sauver quelque chose d’autre que « la planète ». Mais ce sera un peu tard. N’oubliez pas qu’il y a 2 millions d’américains en prison et 6 millions sous controle judiciaire, « sauver la planète » vous intéresse plus que leur sort. Et l’abattage industriel, ça ne vous dégoute pas? Normal, on ne vous ne parle jamais….
at home, vous êtes un abruti, et je reste poli.
Rien ne coûte intrinsèquement aussi peu à fabriquer qu’une unité de monnaie. Il s’agit d’un remède qui paraît peut-être trop facile aux masochistes de votre espèce, mais qui soigne de nombreuses maladies.
Chaque gramme d’uranium extrait, on ne le reconstituera pas avant un moment (je ne parle pas du pétrole, dont la synthèse sera sans doute maîtrisée un jour). La monnaie est créée et détruite en permanence, sans aucun préjudice pour la société.
Il faut inverser cette inversion des valeurs qui nous conduit à sacraliser et raréfier un actif dont la production n’exige rien !
Dites, Monsieur Paul Jorion,
Votre billet serait -il à point nommé pour chercher quelque chose de positif dans les débuts de la présidence d’Obama ?
Car les autres nominations n’ont rien de rassurant.
Je viens de lire que Jimmy Hendrix aurait eu 66 ans dernièrement s’il était toujours de ce monde .Un petit quart d’heure musical, Paul, pour adoucir certains commentateurs ?
Une chose est certaine, Obama est relativement jeune. Il peut dans le meilleur des cas espérer vivre encore une cinquantaine d’années.
Il a donc tout intérêt à mener une politique qui lui permettra à lui et sa famille, et accessoirement les USA et le monde, de vivre sur une planète vivable.
Grande chance pour nous, Obama n’est pas l’homme des lobbies, contrairement à Bush, Cheney et les néo-cons. Certes de grandes banques ont apporté leur concours pour financer sa campagne, mais il ne leur doit peu car les deux chambres lui sont acquises et le peuple américain est désormais très sensibilisé aux problèmes écologiques. La force d’Obama c’est la légitimité acquise par un vote sans contestation. Certes son entourage est composé de beaucoup de clintoniens, donc des personnalités assez libérales (dans le sens européen) mais rien n’empêchera Obama de changer de cap si ces politiques libérales se révèlent par trop dommageables pour la planète.
La nomination de Waxman est une bonne nouvelle. Le business restera le business, mais il n’aura plus les coudées franches pour faire n’importe quoi. La politique et le souci du bien commun reprend ses droits outre-Atlantique. Obama va fermer Guantanamo, le climat politique ne sera plus du tout le même. Le débat politique ne tournera plus autour de l’axe mortifère de la lutte contre le terrorisme. Rien n’est acquis, mais tous les espoirs sont permis.
Ceux qui insultent ne savent pas qu’est une trappe à liquidités… Apprenez, c’est votre chance….. juste une petite fois!
http://www.petersoninstitute.org/publications/chapters_preview/35/2iie2628.pdf
@at home
Je soutiens tout à fait TL.
Pour ma part je considère qu’il n’y a plus de motifs de « trappe à liquidité » depuis 1971, alors que du temps de Keynes ça pouvait se concevoir.
Je redis encore une fois qu’il est nécessaire de changer de paradigme
( http://wiki.societal.org/tiki-index.php?page=ChangerDeParadigme ) car si une collectivité a :
1 – un besoin, (basculer l’économie vers une autre économie)
2 – la volonté de le satisfaire, (décision politique)
3 – les moyens techniques et énergétiques (ce que nous avons encore, pour le moment),
4 – Un excès de main d’œuvre et le savoir-faire, (je pense que ca ne pose pas de problème)
… Pourquoi ne pourraitt-elle réaliser ce besoin par faute de financement ?
L’obstacle épistémologique est le suivant :
La monnaie reste conçue comme une réalité matérielle (précieuse) de quantité finie donc rare et épuisable, alors qu’elle ne l’est plus puisqu’elle est dématérialisée et peut être créée « ex-nihilo » sur simple décision humaine . La quantité de monnaie supplémentaire, si elle est bien employée par les gouvernements et non pas distribuée pour satisfaire l’envie sans limite de consommation, ce qui va imposer aussi des limites au libre échange, aura un effet multiplicateur d’activité ainsi que nous l’avons démontré dans le chapitre 3 de les 10 plus gros mensonges sur l’économie
Il faut bien évidemment choisir la bonne activité … mais les grands chantiers de sauvetage de la Planète ne manquent pas, je crois…
Néanmoins, les « limites de la croissance » ( http://www.societal.org/docs/cdr2.htm ) sont à prendre en compte en permanence, y compris la régulation de la croissance de la population.
Ha ha, depuis 1971? Alors, pourquoi donc le Japon se trouve depuis 1990 dans un état permanent de stagflation et de trappe à liquidités? A propos de choisir la bonne activité, vous pouvez aussi aller sur Jupiter, industrialiser la téléportation mais vous risquez surtout de vous faire téléporter la moitié du corps sur Saturne et l’autre à l’autre bout de la galaxie…. Ca devrait bien vous aller dirait-on!!!! Souvez vous du capitaine Haddock et son wiskey sous apesanteur….
@at home
Quand on me réponds ainsi, j’évite de poursuivre… gardez vos certitudes.
L’Afrique dépouillée de ses richesses par la France Par : Y.Mérabet
Comment faire pression sur la France pour sauver l’Afrique ? La solution est très simple, cela demanderait un peu de réflexion et de courage de la part de nos dirigeants et des institutions africaines comme le NEPAD et l’UA etc.. La France coloniale, semble vouloir échapper à la forte dépendance énergétique de la Russie, du Moyen-Orient ou de l’Afrique, elle n’a pas trouvé mieux de corrompre certains courants politiques des pays africains pour s’accaparer de toutes les richesses énergétiques que recèle leur sous-sol. L’uranium africain transformé en électricité par la France équivaut à 81 millions de tep/an de pétrole. Si l’on prive la France de l’uranium africain, elle s’abattrait probablement dans un premier temps sur l’achat massif du pétrole de l’OPEP, la demande augmentera considérablement et les prix grimperont jusqu’à 400 dollars le baril.
L’uranium nigérien est un enjeu majeur pour la politique énergétique européenne. Une fois la mine d’Imouraren ouverte, le Niger représentera plus du tiers des approvisionnements en uranium d’Area. L’Afrique fournie presque la totalité de la matière première pour l’électronucléaire français, la France de Sarkozy et sera encore plus que jamais dépendante seulement que de deux ou trois pays africains riches en minerai d’uranium. Le Président Nigérien Mamadou Tanja n’est pas aussi bête comme le pensent certains ‘chrono critiqueurs’, il est entrain d’attirer la France dans un piège appelé ‘ stratégie du buffle’ qu’avait déjà utilisé Chaka le roi des Zoulou pour détruire les armées anglaises en Afrique du Sud, il y’a de ça plus de deux siècles.
Le Niger pourvoyeur de matière première pour l’industrie française du nucléaire L’uranium future source d’énergie potentiel de l’après pétrole réveille toutes les convoitises – celle de la France en particulier, dont 80 % de l’électricité est produite par les centrales nucléaires d’EDF. Dans ses voyages à l’étranger, Nicolas Sarkozy ne se contente pas de brader sa technologie du nucléaire « made in France » des réacteurs EPR de troisième génération et de les proposer aux pays arabes pour trois raisons essentielles: la première pour ouvrir une brèche sur le persistant problème israélo-palestinien et la deuxième pour vendre le matériel et la technologie du nucléaire français et enfin de vendre son surplus plutonium aux acquéreurs de centrales françaises et contrôler le nucléaire des PVD et élargir le champ de sa clientèle en ‘plutonium’. Dans les deux cas cités, la France cherche à prendre le contrôle de la chaine complète de l’exploitation du minerai à la production de l’électricité, chose que personne ne va accepter, déjà les russes sous la pression de l’Union européenne des Etats-Unis ont fait cette proposition à l’Iran, qu’il a rejeté. La France de Sarkozy a déjà une main mise sur tous les gisements de minerai d’uranium africain faisant d’elle la plus grande puissance mondiale du commerce et du trafic du ‘plutonium’. La France condamnée à supporter le fardeau énergétique de l’Europe des 27, résultat d’une politique népotiste et raciste (problème da l’adhésion de la Turquie à l’UE). L’Europe au sous-sol stérile aura besoin de beaucoup plus d’énergie pour pouvoir affronter les crises énergétiques qui se dessinent à l’horizon 2015, cette date c’est demain ou le pétrole n’aura plus d’égal prix. L’Europe orientale aura besoin d’un prêt de 1000 milliards d’euros pour relancer la construction d’infrastructures (réseaux routiers, de gaz d’eau et centrales nucléaires), cette somme colossale somme sera débloqué par les Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale, malheureusement lorsqu’il s’agit d’une aide pour le développement de l’Afrique, le G20 dit ‘niet’. Avec ses 850 millions d’habitants, et des richesses inestimables, les pays riches veulent que l’Afrique reste à la traine. L’Afrique est marginalisée pour être riche de son sous-sol et de ses hommes, elle n’a pas le droit d’apporter sa contribution à la construction du monde de demain, bien que l’avenir lui appartient. L’Afrique comme l’appellent les Français ‘la grotte d’Ali Baba’, parce qu’elle approvisionne à bon marché le monde nantis de richesses, et plus particulièrement en énergie ‘tout venant’ (pétrole, gaz, houille, minerai d’uranium, solaire, bois pour la biomasse etc..), c’est en enfonçant les populations africaines dans la misère, le besoin, les confits et les guerres , que les européens pensent récupérer leur ‘nourriture’. Les ressources énergétiques de notre planète sont partagés en trois parts par les ‘forts’ : les Etats-Unis convoitent le Moyen-Orient qui recèle plus de 50% de l’énergie mondial, l’Union européenne convoite le sous-sol africain qui recèle lui 20% d’énergie (y compris le minerai d’uranium) et les russes le reste du gâteau entre autres ; l’Amérique latine et quelques petits pays éparses de la planète. La France que représente Nicolas Sarkozy, un émigrant, s’emploie aussi à parrainer des accords destinés à sécuriser l’approvisionnement du pays en uranium, nécessaire à la fabrication du combustible des cinquante-huit réacteurs français, mais aussi fabriquer du ’plutonium militaire’ pour le complexe militaro-industriel du nucléaire qui fabriques des armes de destruction massive les plus redoutables du monde. La France reste le fournisseur exclusif de plutonium militaire (hautement enrichi) des pays ‘rebelles’ au TNP les plus connus : l’Inde, le Pakistan et Israël. La France porte atteinte au Traité de Non Prolifération Nucléaire et aux Droits de l’Homme sous l’œil complice de l’AIEA.
Le dépouillement des richesses africaines par la France Le président nigérien en exercice, Mamadou Tandja du Niger, part en guerre contre le dépouillement des richesses africaines par les européens. Pour attiser la révolte populaire contre la présence française au Niger, il a promis à son peuple, qu’il va mettre fin à tous les contrats français et fermer tous les sites miniers et cela en vue des prochaines élections présidentielles qui auront lieu à la fin de l’année 2009. C’est Areva une société française à caractère militairo-industriel, ciblée mondialement pour sa prolifération nucléaire et du trafic du ‘plutonium enrichi’ c’est aussi un leader mondial dans le commerce de ‘l’énergie de la mort’, Avéra fourni du plutonium à tous les pays non-signataires du traité de non proliférations nucléaire (TNP), et entre autres Israël la rebelle. L’implantation de la française Avéra à la frontière Algéro-nigérien est très contesté par la population nomade des Touaregs opprimée par le Gouvernement nigérien et les hommes armés par Avéra, une situation dramatique qui risque de se dégénérer en revendication territoriale. La France veut s’accaparer du plus grand gisement uranifère prolongé inter-frontalier (Algérie-Niger) du continent, la création d’il est temps que ces trois pays voisins du même continent se concertent pour prendre en charge ce problème, soit de nationaliser cette ressource, soit de fermer les sites miniers aux étrangers ? Le Niger peut grossièrement être divisé en deux zones : le Sud du pays, plus urbanisé, se concentre sur les rives du fleuve Niger et au tour de la capitale Niamey ; le Nord du pays correspond à de vastes territoires peuplés de populations nomades ou semi-sédentaires- notamment les Touaregs. L’Etat nigérien aidé par la France mène une guerre sans merci contre la population Touareg du Nord, ces derniers exigent au Gouvernement le partage équitable de la rente uranifère ou le départ des compagnies françaises qui exploitent anarchiquement les mines d’uranium qui ne fait que profiter aux français et aux proches du de Mamadou Tanja. La française Avéra, le géant mondiale de l’exploitation et du commerce du ‘plutonium’ est devenue très influent sur les régimes politiques de l’Afrique notamment sur ceux du ; Gabon, Mali, Niger, du Congo, cela se comprends que le sous sol de ces pays recèle de l’uranium, mais le flirtages de la France avec le Maroc cela se comprends du fait qu’au Sahara occidental (Polisario) le Maroc exploite du phosphate qui renferme de petites quantité d’uranium exploitables que les deux pays courtisent ensemble. Pour cela que la France voudrait faire échec à la résistance Sahraouie. L’uranium africain devient une hantise des français. L’Etat nigérien mène une guerre très intensifiée ces dernières années contre les Touaregs considérés comme rebelles parce qu’ils réclament leurs droits. Tout le monde sait ce que c’est la virulente colonisation française et ses retombées socio-économiques sur les pays africains après leur indépendance. La France et l’France deux signataire du Traité de Non Prolifération Nucléaire, profitent du vide juridique du TNP
C’est alors que débarque Areva, fleuron du ‘nucléaire européen’ et le principal industriel de la France, l’ancienne puissance coloniale du Niger et de la région. Très rapidement, le spécialiste de l’enrichissement de l’uranium et le plus grand fournisseur de plutonium du monde jette son dévolu sur le Gabon et ensuite sur zone d’Arlit et tout dernièrement la mine géante d’Imouren au Niger, ces gisements se prolongent à l’intérieur du territoire algérien non encore prospectés. Avéra compte produire plus de 3O% du combustible nucléaire mondial extrait du sous sol africain et contrôler 60% du trafic mondial du minerai d’uranium. Quatre-vingt pour cent (80 %) de e la consommation électrique française provient des mines d’uranium du Niger, alors que la population Touarègue à la lune. Le nucléaire ne représente environ que 5% de l’énergie mondiale alors qu’en France 80% de l’électricité produite est d’origine nucléaire, le nucléaire en France représente environ 41% de sa consommation d’énergie. La France exporte 50% sa de son énergie nucléaire et le Niger lui fourni 100% de la matière première. La France en manque d’énergie conventionnelle (pétrole, gaz, houille et uranium), veut rattraper les grands pays producteurs par ‘la queue monde’ c’est-à-dire détenir le monopole international du commerce du plutonium enrichi par la promotion de vendre des centrales nucléaires à tout le monde sans restriction de couleur ou de race. Dès l’aube de son élection à la présidence française, il met en promesse de vente d’une cinquantaine de centrales nucléaire avec leur technologie aux arabes et aux africains, afin que ces derniers deviennent des clients exclusifs du plutonium français et d’où notre énergie future dépendra, alors que toute la matière proviennent de l’Afrique. L’accord avec la République Démocratique du Congo intervient après la signature entre Areva et le Niger, début janvier, d’une convention minière stratégique pour le numéro un mondial du nucléaire. La mise en œuvre du permis d’exploitation d’Imouraren en ferait la deuxième mine du monde lors de son ouverture prévue en 2012. Elle permettra à Areva de faire passer sa production annuelle de 6 000 à 12 000 tonnes vers 2015 et permettra à la France de contrôler plus de 30% du commerce mondial du plutonium.
Les Européens barons du trafic d’uranium africain L’uranium utilisé pour les bombes atomiques larguées sur Hiroshima et Nagasaki en août 1945 venait de la mine congolaise de Shinkolobwe. L’opération s’était effectuée dans le plus grand secret, à l’insu évidemment du parlement belge. Edgar Sengier (de nationalité anglaise), directeur de l’Union Minière du Haut Katanga, avait vendu 1200 tonnes de minerai d’uranium aux USA depuis 1939 En quelque sorte, le premier scandale de contrebande d’uranium congolais. La mine de Shinkolobwe est située dans la province du Shaba (ex-Katanga) dans l’extrême-sud du pays et se trouve au centre d’un filon uranifère long de 400 km. Elle a été fermée officiellement par décret présidentiel en janvier 2004, et les puits ont été recouverts de couvercles en béton, mais l’exploitation se poursuit de manière frauduleuse par la filière de trafic ‘franco-britannique’ qui aliment clandestinement en bâtonnets d’uranium les centrales nucléaires militaro-industrielles d’Israël, de l’Inde et du Pakistan. Plus de 100 barres d’uranium aussi bien qu’une quantité inconnue d’uranium ont disparu du centre nucléaire de Kinshasa dans le cadre d’un vaste trafic. Rappelez-vous que le ‘Yellow cake’* du uranium du Niger, qui a été utilisé comme prétexte pour faire la guerre à l’Irak. Le vol de l’uranium africain par les européens est une arme à double tranchants pour les pays su Sud sans défense! Rappelez-vous le ‘Yellow cake’ du uranium du Niger, qui a été utilisé comme prétexte pour faire la guerre à l’Irak. Le ‘Yellow-cake’ : littéralement « gâteau jaune », ce terme désigne un précipité chimique (sous forme d’uranate de magnésium, de sodium, d’ammonium ou sous forme de peroxyde d’uranium) ayant l’aspect d’une poudre ou d’une pâte jaune. Ce précipité contient environ 75 % d’uranium et peut-être fabriqué dune manière artisanale sur le site même de la mine, avec un minimum d’équipement. Alors vous voyez qu’il est facile de fabriquer l’arme ‘nucléaire du pauvre’ à partir de rien. Il est temps que les États-Unis et leur alliées abandonnent des sujets tabou comme le nucléaire iranien et dévoilent leur grande préoccupation de la convoitise des ressources énergétiques de la planète, peut-être ils recevront de l’aide pour sortir du bourbier.
Les gisements d’uranium se tariront bientôt Après vingt ans de sous-investissement, au vue à l’horizon d’une pénurie sans précédent de pétrole approche, la renaissance du nucléaire relance la chasse française aux gisements africains, et les tensions s’exacerbent sur le marché de l’uranium entre les puissances en quête d’énergie. Les stocks militaires recyclés en combustible pour centrales dans le cadre des politiques de désarmement s’épuisent en effet au moment où les pays émergents (Chine, Inde, Russie…) développent leur parc électronucléaire. Y a-t-il pénurie en vue ? « Au rythme actuel de la consommation, les ressources uranifères identifiées approvisionné l’industrie que dans un temps relativement de deux décennies seulement pour ne produire que l’électricité. Un optimisme dénoncé qui jugent que le monde manquera totalement de ressources conventionnelles, largement surestimées qui, s’épuiseront vers 2030.
Les Droits de l’Homme sont bafoués Depuis une déclaration de l’ONU datée de septembre 2007, la communauté internationale a reconnu aux peuples nomades du Sahara – Touaregs compris- le droit d’occuper les territoires du Nord du Niger. Les Nations unies ont également institué le droit à la propriété pour ces populations et des missions onusiennes sont sur place. En tant qu’éminent membre des Nations unies, la France a signé cette déclaration, ses soldats font partie en même tant partie des missions au Tchad et au Niger et répriment en même tant la population Touarègue. La France ‘bafoue’ totalement les droits de l’homme, le Gouvernement nigérien quant à lui il continu sa razzia contre les populations Touarègues. Areva est en partie responsable du conflit entre Niamey et les touaregs car « l’entreprise française a fait exproprier des terres qui appartenaient aux tribus nomades » et les travailleurs autochtones de la mine sont réduits à l’esclavage. Le Gouvernement nigérien et l’entreprise française Avéra sont responsable de la mort des ouvriers de la mine et de la prolifération des maladies dites ‘nucléaires’ et responsables aussi des graves retombées radioactives sur le territoire algérien, libyen et malien et enfin ils sont responsables de l’accélération de la désertification de l’Afrique septentrionale. L’entreprise Avéra et les autorités de Niamey ont en effet expulsé des villages entiers manu militari pour satisfaire les besoins de l’entreprise française. Une plainte a été déposée par une association Touarègue et une ONG allemande semble-t-il ?
Le président nigérien en exercice, Mamadou Tandja, encourage ces expropriations illégales sous la pression des français d’Avéra, bien introduits dans les rouages politiques de l’Etat nigérien. La française Avéra sponsorise, les conflits et le terrorisme dans cette région subsaharien pour nuire l’Unité africain et créer des entraves aux projets socio-économiques du NEPAD.
Une pollution durable et sans remède En plus de faire expulser des populations pauvres de leurs territoires, Areva pollue et assèche tout un pays et ses voisins. Sur le plan écologique, l’exploitation d’une mine d’uranium demande beaucoup d’eau pour le lavage. Comme toutes mines d’uranium du Sahel, le lavage de cette grande quantité de minerai d’uranium d’Arlit ou d’Imouren nécessite beaucoup d’eau, Areva compte exploiter les nappes phréatiques fossiles, un patrimoine de l’humanité, asséchant par conséquent les réserves en eau de la région (la nappe d’eau fossile traverse aussi le territoire algérien). L’entreprise française et le Gouvernement nigérien, négligent les conséquences politiques qui pourraient se dégénérer en conflits armé et/ou en révolte populaire. Entre temps la contamination radio active par le radon-222 persiste sur les régions du ‘Hoggar’ et du ’Touat’ en territoire algérien, sans que les autorités algériennes ne s’inquiètent pour mettre fin à ce désastre. La France a toujours été à l’origine de la mort administrée par radioactivité de milliers d’Africains entre autres beaucoup d’Algériens au Sahara sont mort dans l’anonymat, le dénombrement des victimes du génocide français au Niger, au Gabon et au Congo, reste un secret d’Etat. Le lobby mondial du nucléaire dont l’AIEA en fait partie prenante a toujours affirmé que les effets de la radiation du minerai d’uranium africain sont faibles et trop infimes pour être étudiés, afin d’indemniser toute la population africaine et de fermer les mines africaines. Alors, que l’OMS recommande, comme « raisonnables » des « opérations de dépollution » aussi invraisemblables que celle consistant à récupérer des milliers de milliards de particules radioactives invisibles répandues sur des centaines de kilomètres carrés de territoire et mélangées avec des centaines de milliers de tonnes de terre !. On a donc extrapolé à partir des effets observés après une irradiation. La liste des maladies ouvrant droit à l’indemnisation sera ’inspirée’ de celle établie par l’instance onusienne, le Comité scientifique des Nations unies pour l’étude des effets des rayonnements ionisants (UNSCAER). Cette liste, qui compte 18 maladies (cancers de la thyroïde, des poumons, du sein, leucémies…). Selon le ‘commun accord’ de 1957, l’’OMS accepte l’accord avec l’AIEA, selon lequel « chaque fois que l’une des parties se propose d’entreprendre un programme ou une activité dans un domaine qui présente ou peut présenter un intérêt pour l’autre partie, la première consulte la seconde en vue de régler la question d’un commun accord). » C’est cette obligation de « commun accord » qui permettra à l’AIEA d’empêcher presque tous les efforts de l’OMS dans le domaine des rapports entre santé publique et radiation.
Conclusion Pour ses besoins en énergie la France utilise 81 millions de tep/an. La production française annuelle d’électricité s’élève 450,6 tétra watts/h (TWD), dont 356, 2 TWD d’origine nucléaire à base de minerai Nigérien La France commercialise aussi 50 % de son énergie produite par ses centrales nucléaires sur le réseau de l’Union européenne. En faisant la conversion en dollars on s’aperçoit que pas moins de 51,03 milliards de dollars sont raflés par la française Avera chaque année du sous-sol Nigérien en échange quelques fois contre une aide alimentaire pour la population affamée. *tep (tonne équivalent pétrole) Expert en énergie
Algerian Society For International Relations