Ce texte est un « article presslib’ » (*)
L’émission sur France-Culture vient de se terminer. Si vous l’avez écoutée vous avez entendu ce qui s’est passé : les réalisateurs ont tenté de mobiliser les intervenants sur le thème de « La maison brûle ! » mais ceux-ci ne l’ont pas entendu de cette oreille : « business as usual » : rôle du FMI, efficacité des plans de relance et tutti quanti.
J’ai décidé du coup d’ignorer les « points techniques » sur lesquels on voulait me faire parler pour tenter de faire revenir le débat sur le thème de « La maison brûle ! ». J’ai repris en particulier ma métaphore de la Révolution Française en assimilant l’incantation de la déclaration finale du G-20 :
libre-marché, état de droit, respect de la propriété privée, commerce et investissement libres, marchés concurrentiels et systèmes financiers efficaces et régulés de manière efficiente
à la monarchie réaffirmant urbi et orbi son caractère sacré ; j’ai souligné qu’en l’absence d’Obama, rien de ce qui a été dit n’est de toute manière très important.
J’ai rappelé aussi qu’il n’était pas nécessaire de s’inquiéter du fait qu’on oublierait de prendre les mesures nécessaires aussitôt que la crise serait terminée parce que rien n’indique qu’elle se termine bientôt ni même qu’elle puisse un jour se terminer.
Sur mon rôle d’insider de l’industrie du prêt hypothécaire américain et ce que je pense des règlements qui étaient en place, j’ai expliqué la connivence entre les régulateurs assoupis au volant et les autorités judiciaires américaines qui leur donnaient raison en cas de plainte pour non-intervention, le laissez-faire étant en fait télécommandé d’en haut par l’administration Bush.
Enfin, quand on m’a demandé – question rituelle lorsqu’on est entre économistes – si le moment est venu d’un retour en force des keynésiens (peut–être me considère-t-on comme l’un d’entre eux ?), j’ai répondu que puisqu’on n’a pas la moindre idée en ce moment de comment même stopper la crise, on aura besoin non seulement d’eux mais de tous les économistes marginaux, de tous les anthropologues, politologues, sociologues et compagnie ayant une idée sur ce qu’il faudrait faire.
Comme j’avais évoqué Mr. Dominique Strauss-Kahn se plaignant du fait que personne ne comprend le mécanisme de la crise, les réalisateurs se sont déclarés prêts à lui communiquer mon numéro de téléphone. Au moment où je boucle mon billet, celui-ci n’a pas encore sonné.
(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.
69 réponses à “Du grain à moudre, émission de Brice Couturier et Julie Clarini”
« comme des cons…. » pour les nuls :
blablabla. un coup de mixer, blablabla, c’est pret.
@ antoine,
Merci pour vos apports très éclairants et pleines de pistes pour moi (je débute mes 30 ans de formation…)
Je partage votre point de vue, et vos prévisions sur l’avenir de notre civilisation. Là où je me permet d’être un peu plus pessimiste, c’est sur notre avenir en tant qu’espèce. Deux idées en passant:
Nous ne sommes qu’un épiphénomène biologique, occupant cette planète depuis si peu de temps, et nous en avons si vite et si profondément exploité les ressources…
L’histoire de l’évolution est pleine de ces espèces « éclair » très spécialisée, si efficaces pour optimiser leur croissance et qui disparaissent au premier changement des conditions extérieures.
Seul survit le virus qui ne tue pas tout de suite son hôte. Le plus efficace à proliférer au détriment de ce dernier n’a pas toujours le temps d’en contaminer un nouveau et disparait très vite.
Notre espèce dispose de moyens d’autodestruction, induisant des effets de cascades difficilement prévisibles, qui sont, à notre faible connaissance, sans aucun précédents … Les plus évidents sont des armes mais c’est une toute toute petite fraction du problème. Penser par exemple à tout ce qu’on ne sait pas, plutôt qu’à ce que nous croyons savoir et qui sera de toute façon obsolète dans 100 ans, la science va vite, sur la fertilité ou l’influence de notre environnement au sens large sur celle-ci.
Je vous rassure tous, la biosphère, elle, rigole gentiment en nous voyant nous agiter, elle en a vu passer d’autres, des sûrs d’eux même, de leur caractère si unique, et de leur avenir brillant, …
@ antoine
Merci pour vos propos sur les fondements de la pensée libertarienne, que vous me faites découvrir.
Pour résumer la suite de vos propos, si je vous ai bien compris, l’économie, ou la « science économique », doit être développée et appliquée que dans le cadre d’une mise en œuvre d’une politique donnée, elle-même relevant de concepts philosophiques fondamentaux puisque élaborée dans le but d’atteindre un idéal abstrait, concepts tels que la justice et morale.
Il me semble que le blog de Paul Jorion, billets après billets, ne parle que de ça !
Quant à la question de la nécessité de « l’éducation des gens », je vous rejoins aussi complètement. Cela fait des décennies que le système économique en place est présenté (imposé depuis la chute de l’URSS), comme un préalable à toute pensée politique, par des arguments de type anthropologique selon lesquels ce système serait le seul adapté à la « nature humaine » faite d’individualisme et de recherche de progrès matériel. Je fais le constat chaque jour que cet endoctrinement est bien en place.
Pourtant, je fais également le constat qu’il suffit de déplacer le propos sur la morale (surtout pas la justice ou l’équité) pour déstabiliser un contradicteur sur les problèmes économiques. La réaction, quand il y en a une, est en général assez embarrassée, et amène souvent à un rejet au motif que « ça n’a rien à voir », rejet qui masque un début de prise de conscience. Je ne sais pas si ce constat est partagé.
Il me semble aussi que le jour où les propositions seront remises dans l’ordre (comme vous le dites : économie APRÈS philosophie politique et morale), alors l’ordre du monde pourra changer. Malheureusement, COMMENT faire comprendre cela à grande échelle ? Et autre question, la plus difficile, QUELLE philosophie universelle doit fonder notre vie commune ?
Je suis également très pessimiste sur la suite des événements…
@ Jean-François,
Si je peux me permettre, il ne faut peut être pas chercher très loin.
Toutes les religions, et leurs partisans, sont en embuscade. Leur histoire, leur enracinement et leur puissance matérielle leur donnent quelques longueurs d’avance par rapport aux éventuelles nouvelles propositions.
Leur temps n’est pas le notre, comme dirait l’autre.
Faut il s’en réjouir ? je ne le crois évidemment pas.
Bonjour, voici la solution préconisée par l’OCDE pour faire de l’Espagne le nouveau conquistador du monde de demain. Qu’en pensez-vous? Est-ce une plaisanterie? Sommes-nous déjà le premier avril?
http://www.lesechos.fr/info/inter/300310556-l-ocde-presse-madrid-d-entreprendre-des-reformes-structurelles.htm
C’est fort, n’est-il pas?
Finalement le toujours plus de dérégulation est peut-être la solution…
A propos de déflation, le PDG de Chrysler propose de travailler en 2009 pour un salaire annuel de 1$. Travailler pro deo est la meilleure façon de protéger la marge de l’entreprise et de créer de la valeur pour les marchés financiers. Et pour la consommation, l’endettement est la meilleure des options. Voilà problème résolu cher(e)s lecteurs/lectrices. Bon vent.
@ antoine,
Je vous cite « Ce sont les mêmes qui sont medecins, traders, juristes… ignares pourtant sur l’essentiel, les racines/justifications ultimes de l’art qu’ils pratiquent). Ce n’est pas une question de “longueur d’étude” mais de “contenu”.
Juste une réflexion. La complexification croissante de notre monde nous impose une « longueur d’étude » croissante pour simplement pouvoir y évoluer. Le contenu forcement en pâtit.
Les concepts, les techniques et les savoirs que doit maitriser un médecin aujourd’hui n’ont rien à voir en volume avec ceux que connaissaient Diafoirus. Pensez biologie, pharmacologie évidemment mais aussi un peu de statistiques, de physique (echographie, IRM) et je vous passe beaucoup de gestes purement techniques qu’il est long et douloureux d’acquérir.
Notre monde se complexifie, nous nous spécialisons intellectuellement en retour pour pouvoir seulement pouvoir y évoluer. Chaque chose a un prix, et celui de la spécialisation intellectuellement est très couteux.
Cela nous renvoie justement au rôle de l’individu au sein du groupe, de la place occupée et de la contribution de chacun. bref, à des questions morales. mais la complexité demeure.
@ Sakhaline.
Je me suis mal exprimé. J’aurais dû dire « qui récompense le mérite » car l’expression « qui récompense les plus méritants » laisse entendre que les moins méritants sont laissés pour compte et abandonnés à leur sort.
Un exemple de système qui récompense le mérite? Eh bien, les bourses d’études. Elles sont généralement octroyées aux plus méritants. On va me dire sans doute « Oui mais elles ne sont pas octroyées à ceux ou celles qui sont exclus d’office des études supérieures, c’est-à-dire les couches les plus défavorisées ». Certes mais le seul fait que ces bourses existent incite les familles défavorisées à encourager leurs enfants à exceller dans leurs études afin de décrocher une bourse.
Si les bourses étaient octroyées à tous ou du moins à tous les étudiants pauvres, ce serait un système égalitaire mais non-équitable, car elles récompenseraient tout le monde sans égard au mérite respectif de chacun. Un étudiant indolent se verrait récompensé au même titre qu’un étudiant travailleur. Le système égalitaire est un système non-équitable au regard du mérite. On peut trouver une discussion approfondie de ce sujet dans la « Théorie de la justice » de John Rawls.
Dans le système profondément inégalitaire que constitue par exemple le réseau des universités de l’Ivy League, le système des bourses d’études permet aux étudiants méritants n’ayant pas les moyens de se payer des études à 40.000 USD par an d’accéder aux diplômes et de se faire une place dans la société. On peut considérer qu’il s’agit d’une poche libérale au sein d’une société ultra-libérale.
Peut-on avoir des informations sur les idées et les méthodes du futur meunier, Paul……..Volcker?
A propos de Troll, je vous remémore cette célèbre citation d’Audiard : » Je cause pas aux cons , ca les instruit « .
J’ai écouté la rediffusion.
Notre monde est, surtout depuis peu, rempli de spécialistes de l’économie et des finances, membres d’un club qui se perd déjà dans sa science nouvellement acquise.
Qu’il est donc difficile d’envisager ce même monde différement ! De changer de paradigme, pour causer savant. J’ai particulièrement apprécié le passage sur la titrisation facteur de lutte contre la pauvreté…
Quelle religiosité !
@jacques
a propos de troll, ou encore snipper la citation d’Audiard amène tout de suite à penser aux « tonton flingueurs ». Tirer sur tout ce qui bouge et qui n’est pas de votre camp. L’invective comme seule arme quand la pensée est ossifiée, prisonnière d’une gangue mythologique et quasi théologique.
A traiter avec un mépris souverain. Mais à exclure d’ici, si la pollution du débat devenait trop grande.
Ce matin Estrosi était blême sur France2, son sourire inoxydable avait fondu, il ne restait pas grand chose de l’Achille de la Côte. Signe des temps ? Cet après-midi un bruit me parvient aux oreilles ; une personne bien placée dans un parti politique censé être de gauche, cette personne donc n’en peut plus de ce pays , tout l’écoeure, elle songe à partir. Mais où ? Le pessimisme s’installe, on n’est pas loin du ras-le-blo irrationnel. Le moindre incident mettant en cause la police, rien, un genou frôlé, et la dépêche de l’AFP rassure la population. Non la police n’a pas fait exprès d’écraser un citoyen. Ca sent l’orage.
@ copain Michel,
Un peu de bonne foi, sinon quel est l’intérêt de ce type de discussion ? La notion de système est bien entendu discutée ici à l’échelle sociétale.
A l’extrême rigueur, étudions le microcosme des universités de la Ivy League en tant que système et voyons quelle est la proportion de leurs étudiants ayant fait l’objet d’une aide financière récompensant le mérite.
Indolent, travailleur, voilà bien des adjectifs qui vont nous permettre de d’expliquer la société dans laquelle nous vivons et de la faire progresser ! Encore un peu et vous nous referez sans doute le discours sur « les africains » prononcé récemment à Dakar. Vous faites tout simplement de la pauvreté une fatalité indépassable, voire nécessaire, et il faudrait commencer par assumer ce parti pris, qui n’a pas forcément vocation à consensus.
@ Sakhaline
Je ne discute pas avec des gens qui font des procès d’intention. A bon entendeur, salut!
Revolution par « The Beatles »
Tu dis que tu veux une révolution
Bien, tu sais
Que nous voulons tous changer le monde
Tu me dis que c’est l’évolution
Bien, tu sais
Que nous voulons tous changer le monde
Mais quand tu parles de destruction
Ne sais-tu pas que tu ne peux pas compter sur moi
Ne sais-tu pas que ça va être très bien
Très bien, très bien
Tu dis que tu as une vraie solution
Bien, tu sais
Nous aimerions tous voir ton plan
Tu me demandes de contribuer
Bien, tu sais
Nous faisons ce que nous pouvons
Mais si tu veux de l’argent pour des gens avec des esprits qui haïssent
Tout ce que je peux te dire mon frère est que tu dois attendre
Ne sais-tu pas que ça va être très bien
Très bien, très bien
Tu dis que tu changeras la constitution
Bien, tu sais
Nous voulons tous changer ta tête
Tu me dis que c’est l’institution
Bien, tu sais
Tu ferais mieux de libérer ton esprit à la place
Mais si tu te ballades avec des photos du président Mao
Tu ne vas pas le faire avec n’importe qui, n’importe comment
Ne sais-tu pas que ça va être très bien
Très bien, très bien
@ copain Michel,
Pas de discussion, soit, je ne me priverai pas pour autant de m’opposer à l’idéologie libérale et aux vieux mensonges qu’elle entretient. Le présupposé de la « Théorie de la justice », c’est que les enfants naissent avec un niveau de QI, et de là doit découler l’optimisation sociale, nécessairement inégalitaire. Ce préjugé est d’abord non vérifiable et ensuite hautement suspect : de tout temps on a légitimé l’infériorité sociale par une supposée infériorité biologique ; l’aristocrate était de sang noble, l’africain était proche du singe. Mais le débat nature/culture a dépassé depuis longtemps ces inepties. Les progrès de la science détruisent peu à peu, en dépit des velléités réactionnaires, les croyances en l’inégalité biologique. Aujourd’hui, les revendications égalitaires s’inscrivent dans la perspective de l’égalité des intelligences, dans la perspective d’un système social qui rendrait enfin possible l’optimisation véritable du potentiel humain à travers son fondement réel, la coopération solidaire.
@ l’ÜberMensch
Don’t you know it’s gonna be alright… Les circonstances de la mort de John sont venus donner un éclairage bien ironique à ces paroles. Entretemps, Joe Strummer avait balayé tout cela :
London calling to the faraway towns
Now that war is declared-and battle come down
London calling to the underworld
Come out of the cupboard, all you boys and girls
London calling, now dont look at us
All that phoney beatlemania has bitten the dust
London calling, see we aint got no swing
except for the ring of that truncheon thing
The ice age is coming, the sun is zooming in
Engines stop running and the wheat is growing thin
A nuclear error, but I have no fear
London is drowning-and I live by the river
@ Couic
Un « orage » ? Vous n’y pensez pas sérieusement ?
Vous sous-estimez largement le degré d’individualisme/égoïsme et d’anesthésie de la majeure partie de la population. Celle-ci, en découvrant au JT les images des « premières gouttes », croirait s’être trompée d’heure et avoir zappé en cours de programme sur un film catastrophe américain ou, au mieux, une fiction historique. Les adultes feraient passer le pop-corn et sauter les capsules de Kro, tandis que l’ado de la famille, le lobotomisé ultime, indifférent et le regard éteint, continuerait à shooter les aliens sur sa DS sans même lever les yeux. Pathétique remake de 1789…
Je cite Couic:
Ah! Je vois que vous êtes aussi optimiste que moi. Espérons que l’histoire nous révèlera comme d’affreux cyniques s’étant complètement trompés sur le potentiel des humains à s’extirper de leur acculturation/aliénation/égotisme/bêtise/inculture/ce-que-vous-voulez-comme-défaut-rhédibitoire. Oh, oui, comme j’espère me tomper. Vous aussi j’imagine.
@antoine: c’est un grand plaisir de vous lire, 🙂 surtout n’hésitez pas lorsque la plume vous gratte.
L’appel de Londres (« London calling »)
[Premier couplet]
L’appel de Londres aux villes lointaines
Maintenant la guerre est déclarée et que la bataille approche
L’appel de Londres à ceux du sous sol (1)
Sortez du placard, vous tous garçons et filles
L’appel de Londres, maintenant ne nous regardez pas
Toute cette « Beatlemania » bidon a mordu la poussière
L’appel de Londres, regarde nous n’avons pas à bouger (2)
Excepté pour le règne de cette matraque
[Refrain]
L’âge de glace arrive, le soleil se rapproche de plus en plus
Fusion attendue, les récoltes de céréales sont maigres
Les machines s’arrêtent, mais je n’ai pas peur
Car Londres est se noie et je vis près de la Tamise (3)
[Second couplet]
L’appel de Londres à la zone d’imitation
Oublie-le, frère, tu peux y aller seul
L’appel de Londres aux zombies morbides
Ne t’accroche pas-et prends ta respiration
L’appel de Londres et je ne veux pas tirer
Mais pendant que nous parlions je t’ai vu t’assoupir
L’appel de Londres, regarde nous ne sommes pas à la hauteur
Excepté pour celui ci avec les yeux jaunâtres.
[Refrain] x2
L’âge de glace arrive, le soleil se rapproche de plus en plus
Les machines s’arrêtent, les récoltes de céréales sont maigres
Une erreur nucléaire, mais je n’ai pas peur
Car Londres est en train se noyer et je vis près de la Tamise
[Troisième couplet]
Maintenant prends ca
L’appel de Londres, oui, nous y étions, aussi
Et tu sais ce qu’ils ont dit ? Et bien, certaines choses étaient vraies !!!
L’appel de Londres en haut du numéro
Et après tout ca, tu ne veux pas me donner un sourire ?
L’appel de Londres
Je ne me suis jamais senti comme ca
(1)L’Underworld c’était la galerie de souterrains sous Londres pour protéger les habitants durant la 2ème guerre mondiale quand il y avait les bombes allemandes
(2) : ou alors nous ne faisons pas de swing (??)
(3) Fleuve qui traverse Londres
Bonjour,
De qui parlez-vous quand vous faites allusion aux trolls ?
J’ai posé une question qui est restée sans réponse, et ce n’est pas la 1ère fois sur ce blog ! Suis-je donc un troll ? Dois-je pour être entendu être agressif comme certain ou faire étalage de ma propre science ou de ma propre réflexion comme d’autres ?
Toutes ces interventions diluent le propos. C’est le blog de M. Jorion. SON blog !
J’aimerai avoir SON avis, SES réponses, SES conseils…afin de me forger MON opinion et éventuellement de la diffuser autour de moi, par exemple sur MON blog.
Merci
@ fab
de Giant Cuckcoo je présume à cause du lien externe présent dans :
« Monsieur Jorion, vous n’etes plus qu’un donneur de lecon ! »
@fab,
Bonjour,
Je ne faisait pas allusion a votre post.
J ‘ espère que vous aurez une réponse a votre intéressante question (bencestbienjolitoutçamaisonfaitquoienattendant ?).
Toutefois, comme précisé dans un billet précédent, le défi est tel ,que toutes les compétences possibles sont utiles, en revanche le commentaire trollesque, sur le fond ou sur la forme, n’ a pas pour fonction la contradiction (toujours utile), mais la confusion.
Enfin, si vous ne voulez pas être commenté dans un blog, n’ ecrivez pas dans ce blog, envoyez un mail.
Pour finir, on commence a parler de déflation dans les médias, ce qui est très nouveau.
Les politiques commencent enfin a comprendre, il est temps qu’ ils se dévoilent et commencent a écrire publiquement ici.
Le premier qui le fera aura une avance sur le plan des idées, et sera gratifié d’ un certain courage politique.
@ tigue
des exemples précis ?
http://www.lesechos.fr/info/inter/4799474-la-menace-de-deflation-se-precise-aux-etats-unis.htm
@ tigue
Merci !
@ tigue
je vous trouve bien optimiste quand vous dites :
« Pour finir, on commence a parler de déflation dans les médias, ce qui est très nouveau. Les politiques commencent enfin a comprendre »
sachant qu’hier la FED indiquait que le PIB des Etats-Unis ne devrait pas excéder 1,1% en 2009 mais pourrait atteindre 3,2% en 2010 je suis pour ma part plutôt pessimiste quand à la compréhension des politiques…
@ Chris
Ils peuvent très bien avoir compris mais simplement chercher à infléchir la tendance baissière en répandant, même à tort, des prévisions optimistes… Souvenez-vous de l’effet baissier que les rumeurs de faillites de sociétés (essentiellement des banques) ont eu sur les marchés ces derniers temps. Pourquoi ne tenteraient-ils pas l’effet inverse ?
C’est la « guerre psychologique », version Astérix, évidemment. À situation désespérée, mesures désespérées…
La Bourse de Tokyo s’effondre de 6,89% en clôture !
http://fr.biz.yahoo.com/20112008/202/la-bourse-de-tokyo-s-effondre-de-6-89-en.html
« Le Nikkei accentue sa chute non parce que les gens se bousculent pour vendre, mais parce que les acheteurs sont devenus rares« , a expliqué Hiroyuki Fukunaga, président d’Investrust, cité par Dow Jones Newswires.
L’apoplexie financière est-elle pour aujourd’hui ou pour demain ?
Un sondage intéressant et révélateur sur les Français et l’économie. C’est ici.