Ce billet paraît simultanément, aujourd’hui dimanche, en tribune libre sur Mediapart .
Sur Mediapart également, un compte-rendu de La crise par Ludovic Lamant.
Crise : où l’expliquer ?
Je m’étais inscrit à l’Université Libre de Bruxelles à l’Ecole Solvay qui forme des ingénieurs financiers. C’était intéressant. Le cours de comptabilité l’était aussi. Du moins au début. Il s’est ensuite transformé en cours de dissimulation : le prof mentionnait des astuces qu’il soulignait de clins d’œil appuyés et accompagnait d’un rire gras. C’était un cauchemar : j’ai pris mes jambes à mon coup !
Je me suis inscrit en sociologie. Les quelques cours d’anthropologie au programme m’intriguaient et je me suis rapidement retrouvé menant de front anthropologie et sociologie. Le prof d’anthropologie économique était marxiste. Ce qu’il expliquait était très séduisant : je suis devenu expert en anthropologie marxiste.
En 1973, je suis allé m’installer pour quinze mois à l’île de Houat dans le Morbihan où je me suis initié à la pêche artisanale. J’essayais de comprendre ce que je voyais à travers ma lorgnette d’anthropologue économique marxiste. Ce fut un désastre : ça ne marchait pas du tout. Il fallut trouver autre chose. Au cours des années qui suivirent je constituai petit à petit ma boîte à outils d’analyse économique où l’on retrouve aujourd’hui Aristote côtoyant Adam Smith, Ricardo, Tchayanov, Sraffa, Leach et Pierre Bourdieu. Quelques économistes : Smith et Sraffa, un sociologue : Bourdieu, un anthropologue : Leach et un agronome-sociologue-économiste : Tchayanov.
En 1990, je suis entré en finance, et j’ai lu la littérature technique des ingénieurs financiers – lu et relu. En 2002, j’ai entrepris de contribuer moi-même à l’explication du monde financier. Je n’ai écrit ni en anthropologue, ni en sociologue, ni en ingénieur financier : je me suis contenté de mettre toutes les méthodes d’explication dont je disposais au service de tout ce que je pensais avoir compris.
Ma boîte à outils avait été composée à l’extérieur de la science économique. En lisant il y a quelques jours une intervention de James K. Galbraith datant de 2002 et intitulée « Can we please move on ? », j’ai eu la surprise de découvrir ma boîte à outils décrite dans ses moindres détails comme étant ce que la science économique aurait dû devenir mais n’était nullement devenue.
James K. Galbraith détient la chaire Lloyd M. Bentsen, Jr. de Government/Business Relations à l’Université du Texas à Austin. Il est aussi le fils de John K. Galbraith, un grand économiste keynésien, aujourd’hui sur la liste des meilleurs ventes de livres pour avoir écrit en 1954 un ouvrage fameux sur le krach de 1929.
Les recommandations de Galbraith sont nombreuses, qui semblent toutes situer l’avenir de la science économique au sein de la sociologie économique, de l’anthropologie économique et de la science politique : « l’accent [doit être] mis sur les structures sociales », « [il nous faut] une théorie du comportement humain fondée sur les principes de l’interaction sociale », « les ménages, les entreprises, les systèmes de crédit, les gouvernements et leurs budgets, les rapports entre les nations, font tous partie d’une structure hiérarchique imbriquée d’institutions définissant règles et conventions, de sources de pouvoir en interaction et parfois en conflit ».
Tout cela n’est pas surprenant : ce qu’il s’agit de faire c’est en effet de revenir aux sources de la science économique : à l’époque où elle était encore « économie politique », l’une des composantes des « sciences morales et politiques », le prédécesseur des sciences humaines, avant que la « science » économique ne succombe au chant des sirènes du calcul différentiel et élimine du coup l’humain de ses préoccupations.
Dans son article intitulé : « Crise : la grande faillite des économistes », Ludovic Lamant fait le constat de l’impréparation des économistes devant la crise dont nous sommes en ce moment non seulement les témoins mais aussi les victimes. Ils ne l’avaient certainement pas prévue et se ridiculisèrent, souligne-t-il, en minimisant sa portée une fois celle-ci déclenchée. Seule une poignée d’économistes hétérodoxes et d’outsiders avaient annoncé les difficultés à venir et étaient équipés pour les analyser ensuite.
La question sous-jacente à l’article de Lamant est cependant celle de l’avenir : si l’enseignement que dispensent les facultés de science économique n’est pas celui qui permet de comprendre l’économie et la finance telles qu’elles nous interpellent aujourd’hui à travers la crise, où cet enseignement doit-il être dorénavant dispensé ?
On m’a rapporté une conversation qui aurait eu lieu il y a quelques années dans un établissement d’enseignement supérieur français bien connu. La question avait été soulevée : « Pourquoi ne pas confier une charge à Jorion ? » La discussion avait paraît-il tourné court : comment qualifierait-on le domaine de ses recherches ? quel nom attribuerait-on à son enseignement ? L’anecdote est sans doute très personnelle mais elle n’en est pas moins éclairante car elle répond à la question de Ludovic Lamant : où l’enseignement de l’économie doit-il aujourd’hui être dispensé ? Dans ce lieu qu’aucun des participants à la réunion n’avait pu nommer à défaut d’un nom pour le désigner. Tout ce que l’on sait de ce lieu, c’est qu’il concentre en un seul objet la compréhension que nous avons de l’humain et qu’il a pour fonction d’expliquer le rôle parfois tragique joué par l’économie et la finance au sein de nos sociétés.
14 réponses à “Crise : où l’expliquer”
Ce qui est effrayant, c’est qu’il faille fonder une theorie, une Ecole de pensee, a terme alienantes (avec des groupies, des heritiers, des bagarres…), pour faire passer ce que le simple bon sens, l’intelligence critique, le gout de l’observation et l’amour des hommes devraient suffire a legitimer.
Alice Miller se heurte depuis 30 ans aux memes murs. Et pourtant son oeuvre est immense… une oeuvre qui catapulte les diciplines ! Sa discipline d’origine aurait du l’accueillir, elle l’a rejetee.
Et d’autres Sages encore… Paul Jorion… Jeanne Favret-Saada… Marshall Rosenberg…
[…] Blog de Paul Jorion » Crise : où l’expliquer. Partagez, partagez ! […]
Dans des universités libres et sur internet.
Rien trouvé sur Tchayanov de bien consistant.
Pourriez-vous nous en dire plus, Paul, à l’occasion ?
On peut en effet se poser la question de la part de l’Homme dans l’économie et donc plus du côté sociologique de la finance plutôt que mathématique. Une chose est toutefois à noter, l’homme a une croyance idiote voire égocentrique de croire qu’il peut résoudre tout problème qu’il pose. Ainsi il complexifie tout pour que seul certain puisse maitriser un domaine au détriment des autres et ainsi avoir du pourvoir sur ceux ci par une connaissance supérieure d’un domaine particulier. Seulement le problème c’est d’une part qu’à force de complexifier il complique surtout et perd la maitrise de sa propre création d’autre part la complexité pour le plaisir abruti globalement les gens à une tâche complexe qui n’a pas d’utilité en soi et qui pour obtenir le même résultat pourrait être beaucoup plus simple. Autant à mon sentiment une création complexe et maitrisée peut avoir un intérêt artistique si l’artiste “résoud” “propose” et fait le travail pour rendre compréhensible à chacun une chose complexe autant le fait de proposer quelque chose de complexe qui ne sert à rien abruti seulement et donne une pseudo justification à certain seulement dans leur quête de pouvoir et qui n’a en fait aucun fondement puisque je crois et je suis presque sur que le pouvoir est dans le savoir et non pas sur une croyance fausse que l’on fait croire au plus grand nombre qui pourtant reste aujourd’hui souvent la méthode pour justifier son propre pouvoir alors que celui ci n’est la plupart du temps simplement dû qu’à l’appartenance à une classe sociale mais ce qui est politiquement incorrect d’admettre aujourd’hui.
[…] selon l’expression de Popper. C’est justement ce qu’énonce Jorion dans un des billets de son […]
IL faudrait pouvoir répondre à deux exigences, l’une définir un nouveau domaine de recherche, l’autre répondre aux défis posés par la crise et tout ce qu’elle révèle des dimensions sociologique, anthropologique écologique outre la dimension économique et financière qui lui sont associés de prime abord.
Les deux exigences regroupées en une seule c’est finalement l’organisation d’un nouveau savoir à la fois théorique et pratique.
Or si l’on observe la situation actuelle dans le champ académique on constate d’abord la toute puissance d’une théorie économique, la théorie dite standard, issue de la théorie néo-classique, elle-même calquée sur le modèle de la physique newtonienne.
La question que l’on peut se poser alors c’est l’objectif de la constitution d’un nouveau domaine est-il du ressort d’un combat à mener hors et à l’intérieur de l’institution académique pour conquérir une position dominante. Auquel cas, de facto, on aboutirait à la constitution d’un nouveau dogme. Ou bien la constitution du nouveau domaine relatif à l’économie est-il problématique au sens philosophique ? Rappelons que la philosophie se caractérise par l’absence de thématisation a priori de ses questionnements. La philosophie crée ses concepts et l’histoire de la philosophie est l’histoire de la création de ses concepts.
Les deux optiques ont des inconvénients. La première fige le questionnement et aboutit à la négation de ce que l’on prétendait faire, à savoir constituer une science unifiée, intégrative des différentes dimensions de l’économie. La seconde, trop « problématique » n’est pas en l’état appliquable sur le terrain.
Une façon de s’en sortir serait peut-être de procéder par étapes. Dans un premier temps constituer une nouvelle discipline à part entière qui aurait pour tache d’intégrer dans la réfléxion économique toutes les dimensions sus-mentionnées, y compris bien sur la dimension financière et ce en se posant délibérément comme un projet et non simplement une description d’une réalité économique existante. En somme la nouvelle discipline assumerait son caractère constructiviste, sans pour autant bien sûr se constituer en pure utopie. Ce sera évidemment toute sa difficulté et son défi que de savoir répondre aux difficultés immédiates et de préparer un avenir meilleur fondé sur de meilleures bases.
Dans un second temps, à la faveur d’une lutte intra académique et extra académique, forcément politique, validé par un certain cours des évènements qui renforcerait sa propension à exister, se dégagerait un nouveau système dont les quelques concepts de base synthétiseraient le nouveau paradigme économique et à partir desquels pourraient se constituer des savoirs techniques immédiatements applicables, un peu comme ceux enseignés dans les écoles de commerce, de management et autres écoles d’économie appliquée, mais cette fois au service d’une économie intégrative. On peut imaginer mieux encore, que les concepts de la nouvelle économie soient si simples, synthétiques, qu’ils n’auraient plus besoin d’être enseignés dans des écoles à caractère élitiste, ce qui serait comme un signe que l’économie serait devenue réellement humaniste. Finalement si l’on y réfléchit bien les enseignements dispensés dans les écoles d’application, se sont rien d’autre que l’enseignement de la capitalistique, ce à quoi il faut trouver un substitut !!
Commentaire :
Pierre-Yves D. @
3 novembre 2008 à 00:07
« »Dans un second temps, à la faveur d’une lutte intra académique et extra académique, forcément politique, validé par un certain cours des évènements qui renforcerait sa propension à exister, se dégagerait un nouveau système dont les quelques concepts de base synthétiseraient le nouveau paradigme économique et à partir desquels pourraient se constituer des savoirs techniques immédiatements applicables, un peu comme ceux enseignés dans les écoles de commerce, de management et autres écoles d’économie appliquée, mais cette fois au service d’une économie intégrative. On peut imaginer mieux encore, que les concepts de la nouvelle économie soient si simples, synthétiques, qu’ils n’auraient plus besoin d’être enseignés dans des écoles à caractère élitiste, ce qui serait comme un signe que l’économie serait devenue réellement humaniste. Finalement si l’on y réfléchit bien les enseignements dispensés dans les écoles d’application,!
se sont rien d’autre que l’enseignement de la capitalistique, ce à quoi il faut trouver un substitut !! » »
Sûrement, vous ne pouvez pas si bien dire! Car: Crise, où l’expliquer? Ce qui implique la guérison, ou, meux, la régénération.
Vous dites, entre autres, repris ci-dessus: (….) quelques concepts de base synthétiseraient le nouveau paradigme économique et à partir desquels pourraient se constituer des savoirs techniques immédiatements applicables (….)
Il est un savoir technique immédiatement applicable.
Je vais peut-être en irriter certains qui pourraient me trouver radoteur, sinon raseur, et je comprends que mon seul enthousiasme (bien que tout à fait fondé par ailleurs) ne puisse, comme ça, les faire se pencher attentivement sur les écrit du major DOUGLAS (1). Mais j’insiste encore une fois (une ixième fois) qu’il existe, depuis que cet exact contemporain d’origine écossaise et concitoyen de J.M. Keynes, l’ingénieur nommé Clifford Hugh DOUGLAS (les deux hommes se connaissaient très bien) qui démonta « sur le tas », et ce, expérimentalement (il fut directeur d’industries et de travaux publcs en plusieurs endroits du monde, ce qui est beaucoup plus probant que les théories) le système financier édifié sur le modèle de la Banque d’Angleterre à présent appliqué au monde entier, et Gouglas en sortit une solution technique qui, à ce jour, n’a pu être démontrée fausse. Le « brillant » Keynes, dans ses écrits, marginalisa Douglas (et pour cause…), et rendit!
ainsi le plus grand des « services » à la haute finance qui, par ailleurs, acheta très cher le silence de la presse sur les découvertes de DOUGLAS appelées par lui: Crédit Social.
Les remarques de Keynes sur Douglas se révèlèrent fallacieuses avec le recul. Pourtant, le même Keynes encensa Silvio Gesell, alors que, que je sache, les principes de S. Gesell ne sont nullement incompatibles avec le Crédit Social, tout le contraire. Il y a là, avec le Crédit Social dénominateur commun d’une économie juste sous de très nombreuses formes et cultures différentes, plusieurs longueurs d’avances de vérités concrètes sur le système financier « encore » actuel. Mais les intéréssés à ce présent système financier vont sans doute tout faire pour le faire traîner en longueur envers et contre tout et tous et chercher à produire l’irréversible en leur faveur. Mais ils devraient échouer. Sans doute, les linéaments des situations induites par la présente crise devraient confirmer leur échec après certaines « étapes ».
Il faut absolument trouver nos marques et que nous puissions induire que cet irréversible ne se produise pas.
En attendant, encore une fois voir (pour les anglophones, il y a des liens où l’on peut lire C.H. DOUGLAS dans le texte):
http://douglascredit.com/
et aussi (il s’y trouve une très bonne et claire approche du Crédit Socil):
http://www.bankster.tv/creditsocial.htm
(1) enfin ceux qui possèdent couramment l’anglais, mais des développements en français existent aussi
Vous citez ‘Le prof d’anthropologie économique était marxiste. Ce qu’il expliquait était très séduisant : je suis devenu expert en anthropologie marxiste.’..
Du marxisme , j’en ai retenu ceci qui me sert toujours (bien que je ne sois qu’ouvrier d’usine )
:
Tout est dans tout …ainsi que ‘l’analyse’ d’un évènement quel qu’il soit par ‘ ou , quand , comment , dans l’intérêt de qui ?‘ qui me permettent ( parfois )de mieux cerner ce dernier …
Ainsi par exemple ‘ L’occupation de l’ Irak ( préservation de la domination du dollar ).., c’est de l’économique et du politique qui a abouti à du militaire , militaire qui a permis une vision néo stratégique avec l’implantation de nouvelles bases US là bas , équilibres géopolitiques internationale perturbés depuis … , gestion économique aussi vis-à-vis de la population irakienne et des nouveaux contrats pétroliers … , social . ; réaction des populations face à l’occupant , moral .. guerre d’occupation , corruption , marché noir, propagande …exétéra .. bref de ‘ l’effet papillon ‘ à revendre pour une seule orientation politique de Sadam à l’époque . ; son choix de ne plus permettre les transactions pétrolières en dollar ( qui permettent par ailleurs les déficits gargantuesques de l’économies US …) et je suis convaincu que mon ‘ analyse’ est loin d’être complète … sans doute pourquoi je vous rejoins mr.Jaurion dans votre difficulté à nommer la discipline capable d’intégrer autant de paramètres pour nous aider à mieux participer à l’organisation du monde …
et quand j’écris :..’et je suis convaincu que mon ‘ analyse’ est loin d’être complète … ‘ , c’est sans doute qu’il convient d y ajouter également les divergences d’opinions et les prises de positions qui en découlent …( sourire )
Crise, où l’expliquer
Paul a écrit dans ce billet:
« »Tout cela n’est pas surprenant : ce qu’il s’agit de faire c’est en effet de revenir aux sources de la science économique : à l’époque où elle était encore « économie politique », l’une des composantes des « sciences morales et politiques, (….)
Absolument!
Même Léon Walras (1834-1910) dont on pourrait bien s’inspirer, ou se réinspirer, comme « point 0 » ou point de « référence » dans l’étude et la pratique des échanges économiques et des échanges de monnaie qui doivent leurs correspondrent de façon – rigide – et non faussé par les intérêts bancaires comme maintenant. Car le modèle de Walras, que je sache, n’intègre pas, ou peu, la monnaie. Il s’attache d’abord et surtout aux échanges purs. Or ce modèle walrasien pourrait s’appliquer parfaitement à la monnaie s’il n’y avait pas les intérêts que constituent les « soldes » inter-minables (1) des crédits qui hypothèquent et faussent, de facto, les échanges, rendus ainsi malsains. Léon Walras est cité souvent comme l’un des principaux piliers de l’économie politique. Le modèle walrasien s’insererait à propos dans le fonctionnement du Crédit-Social, invention sur expérimentations de C. H. Douglas.
Et Paul écrit aussi dans le même billet:
(…) La question sous-jacente à l’article de Lamant est cependant celle de l’avenir : si l’enseignement que dispensent les facultés de science économique n’est pas celui qui permet de comprendre l’économie et la finance telles qu’elles nous interpellent aujourd’hui à travers la crise, où cet enseignement doit-il être dorénavant dispensé ?
Je le répète encore: il y a à peine une heure par semaine d’instruction civique dans les écoles primaires. RIEN sur les bases de l’argent, pas de rudiments. En terminale, et surtout dans les universités et les grandes écoles, l’enseignement de la « finance » est tellement délayé, et surtout compartimenté, que la visibilité y est nulle. En France, c’est le grade d’inspecteur des finances qui est le socle des « grandes carrières » financières. Là, c’est l’observation des uns et des autres, puis, la cooptation qui est de rigueur. La « vraie » formation, ici, est – nécessairement – une formation « maison »…
Ainsi la moitié des hommes ne dorment pas la nuit par souci d’argent. Qu’est-ce qui ne marche pas? Pourtant les progrès tehniques n’ont cessés de s’étendre?… C’est vraiment très curieux. L’argent serait-il plus compliqué que les sciences et les techniques? Sûrement pas!!
Comment s’étonner alors de l’ignorance totale dans le public quant personne, ou presque, ne sait d’où vient l’argent?
Pour les anglophones, je transmets À NOUVEAU ce SITE (car celui que j’ai transmis ci-dessus aujourd’hui 0h07 n’est pas bon, et même risque d’induire en erreur)
C’est CELUI-CI LE BON –> http://douglassocialcredit.com/
(1) minables! Étymologiquement, minable est formé de: misérable
Sur les famaeux CDS pour ceux qui y comprennent quelque chose….
http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=20601087&sid=awdIS.zeotuY&refer=home et
DTCC to Provide CDS Data from Trade Information Warehouse
New York, October 31, 2008 – The Depository Trust & Clearing Corporation (DTCC) announced today that it will begin to publish aggregate market data from its Trade Information Warehouse (Warehouse), the worldwide central trade registry it maintains on credit derivatives. Starting Tuesday, November 4 and continuing weekly, DTCC will post on its website http://www.dtcc.com/derivserv the outstanding gross and net notional values (« stock » values) of credit default swap (CDS) contracts registered in the Warehouse for the top 1,000 underlying single-name reference entities and all indices, as well as certain aggregates of this data on a gross notional basis only. The data is intended to address market concerns about transparency.
Tres interressante approche de l’enseignement de l’economie, merci.
Taratata, l’économie moderne est basée sur le crédit donc sur la confiance !
( en latin :créréré , » croire »)
A partir du moment ou le prèteur n’a plus comme premier souci de s’assurer de la capacité de l’emprunteur à le rembourser et où l’emprunteur n’a plus comme premier devoir celui de s’assurer qu’il aura bien les moyens de rembourser ses dettes, à partir de ce jour là, l’économis de crédits et d’échange est mal barrée !