Mediapart, vendredi 17 octobre

Un article très intéressant de Ludovic Lamant, dont le titre est éloquent : Crise : la grande faillite des économistes.

Vous lirez la suite mais en voici les deux premiers paragraphes :

Nous sommes en janvier 2007. Non sans mal, l’anthropologue Paul Jorion vient de trouver un éditeur pour publier un essai intitulé Vers la crise du capitalisme américain? (La Découverte, 2007). Sa thèse est explosive, presque trop énorme pour être prise au sérieux : le capitalisme financier aux Etats-Unis est sur le point d’imploser, victime de ses pratiques spéculatives. Mais cette crise, prévient-il, n’éclatera pas en Bourse. Elle surgira depuis le cœur des marchés immobiliers. A l’appui, une description pointilleuse de ce que Jorion nomme alors le « secteur sous-prime du prêt hypothécaire », le fameux « subprime » qui fera la Une des journaux quelques mois plus tard.

En somme, l’un des seuls livres, en langue française, à avoir anticipé la crise des crédits immobiliers aux Etats-Unis a été rédigé par un… non-économiste. Au moment de sa publication, l’ouvrage fera l’objet, au mieux, d’une indifférence polie de la part des confrères économistes. « J’ai bâti une théorie économique qui a été jugée irrecevable, jusqu’à ce que la crise vienne la confirmer », résume Paul Jorion à Mediapart, en attendant la sortie, début novembre, de son prochain livre, La Crise (Fayard).

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32 réponses à “Mediapart, vendredi 17 octobre”

  1. Avatar de catherine
    catherine

    Quand vous observez ce qui se passe dans toutes les organisations mondiales, vous constaterez qu’il n’y a guère de place pour la stupidité , se montrer stupide peut d’ailleurs servir de leurre , c’est l’intention sous-jacente qu’il faut voir et les résultats du vécu sur le terrain , les pouvoirs financiers se concentrent de plus en plus, la démocratie perd du terrain partout, la famine s’étend, la détresse se déploie toujours davantage, tous les pouvoirs législatifs, éxécutifs et judiciaires s’amenuisent au fil du temps au profit de ce nouvel ordre mondial, le pouvoir se concentre entre quelques mains, et tous les événements que nous vivons sont au service de sa survie, le profit toujours plus, c’est à cette aune qu’il faut lire ce qui se passe, les fruits de cet ordre sont bons pour QUI, ça sert qui?ça dessert qui? ce sont les faits qui en dernier lieu parlent, ne sont-ils pas une preuve à eux-seuls, mais encore faut-il vouloir les faire parler et ne pas les museler sous une camisole de re-présentations fabriquées, par qui sont-elles fabriquées ces re-présentations?mais la population semble avoir perdu l’usage de ses sens c’est bien cela qui est malheureux et qui sera peut-être fatal,bon nombre d’hôtes de ce site « Paul Jorion » reste sans doute dans leur majorité des petits privilégiés à qui l’on octroie quelques miettes encore, ils sont la glu du système, ils sont peut-être le réel bastion de cet ordre, s’ils cessaient de fermer les yeux, les perspectives mondiales seraient tout autre, si nous agissions autrement, les conséquences seraient différentes, et nous les percevrions dans notre vécu quotidien.Qu’ils fassent l’autruche, ça leur revient mais ils ne pourront se laver du poids de leur aveuglement et de leur renoncement à vouloir comprendre.En n’interrogeant rien, en admettant ce qui est , je travaille pour cet ordre, et je porte le poids des conséquences de cet ordre, il faut s’en rappeler.
    Mais je me fatigue à vouloir faire passer des idées qui décidément s’opposent au mur des préjugés.

  2. Avatar de Bruno Paul

    @ Gregory et Catherine : felicitations pour votre ouverture d’esprit. C’est très rare.
    @ ton vieux copain Michel (et Benoit) : vous criez halte à l’imposteur et à la paranoïa, mais ce faisant vous faites acte d’ostracisme, sans aucune explication rationnelle. Relisez vos commentaires, ce ne sont que des jugements de valeur, et non un débat construit.

    Chaque homme a ses propres limites d’acceptation de la nouveauté, et vous venez de les rencontrer.

    Quand vous dites à 8:58 : « Les livres de Paul Jorion et d’autres appartiennent à la première catégorie. L’article de Engdahl appartient à la deuxième catégorie » j’aimerais bien savoir dans quelle catégorie vous placez les publications de LEAP/E2020, dont on ne parle jamais sur ce blog (sauf erreur).

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