Bien que certains des arguments avancés dans ce débat engagé sur les conspirations me laissent perplexe, je ne crois pas qu’il soit vain ou sans intérêt. Il m’intéresse à deux titres : parce qu’il teste ce que doit être une explication, et parce qu’il m’obligera éventuellement – et pourquoi pas ? – à revoir entièrement la manière générale dont j’envisage les choses, en m’obligeant à privilégier le caché par rapport au visible dans les affaires humaines. Mais il en va de lui apparemment comme de la race humaine : trois pas en avant, deux pas en arrière. Tentez tout de même de conserver à l’esprit qu’il s’agit de déterminer si oui ou non un certain nombre de questions se posent et, si oui, de les résoudre.
Nous sommes chacun d’entre nous représentatif d’une des positions possibles dans ce projet que je considère périphérique mais certains d’entre vous, manifestement, central. Peut être la tâche est-elle illusoire et dans ce cas il est bon de le démontrer, mais elle ne consiste en aucun cas à disqualifier l’adversaire théorique en le désignant comme fou aux autres participants du débat : si votre argumentation est bonne, elle doit convaincre, c’est la règle du jeu.
Si nous ne pouvons pas nous y tenir, je clôturerai ce débat.
76 réponses à “Le visible et le caché”
Leduc, j’accepte volontiers vos excuses et vous remercie de faire ce retour courageux.
Il se trouve que cet intermède m’aura permis de réajuster ma position, car j’ai le sentiment qu’en affichant des valeurs de justice, de vérité et d’amour, on peut parfois, être cataloguée un peu rapidement de bêbête ou gnan-gnan.
Vous m’aurez ainsi permis de le faire.
D’un moins faire un plus, c’est plutôt souriant!
Quant à Christopher, je suis bien évidemment d’accord avec vous.
Le travail d’identification et de tout ce que vous relevez est à prioriser car on y gagne en efficacité si c’est fait rapidement,c’est cette dimension temporelle qui me semble essentielle,mais ce travail est parfois malaisé vous en conviendrez.
C’est ce que nous vivons au travers de ce débat où les arguments s’entrechoquent sans pour autant éclairer qui et quoique ce soit, enfin, il me semble.
Reste donc à savoir s’il est opportun de s’enfoncer davantage dans cette démarche , s’il n’est pas plus judicieux de ré-orienter la problèmatique en modifiant l’axe de perspective.
Quand bien même nous tomberions d’accord sur les responsabilités, qu’est-ce que ça changerait vraiment?
D’ici là, bien de l’eau aura coulée sous les ponts et ce nouvel ordre mondial aura eu le temps d’accroître son emprise dévorante.
C’est un peu me semble-t-il comme si vous étiez en état de choc hémorragique sans savoir que l’hémorragie vient de la carotide et que vous vous obstiniez à contenir une veine en périphérie.
Or, c’est la carotide qu’il faut suturer vite fait, car c’est elle qui vous fera passer de vie à trépas.
Vos vélléités seront à saluer certes mais elles seront infructueuses au bout du compte, la preuve, vous serez mort.
Voilà un peu ma vision des événements elle vaut ce qu’elle vaut certes, et ne demande car être revue si cela me semble plus juste.
Je pense que lorsqu’on n’ arrive pas à déterminer vite fait de quoi il s’agit , il faut aller y voir en amont, car c’est alors que l’on peut agir le plus efficacement.
Regardez d’ailleurs, les stratégies mises en place , elles favorisent la division des gens, la diversion, et la personnalisation .
Ce sont donc au bout du compte des potentialités qui s’évanouissent car elles sont atomisées, alors que c’est en renforçant l’unification, la cohésion sur la cible principale que nous pourrions espèrer vaincre la force de ce Léviathan.
Le projet de chacun est de satisfaire ce qui est bon pour lui, c’est notre motivation principale sans contrevenir au projet d’autrui, c’est ce que peut définir notre espace de liberté.
Quand un ordre mondial contrevient au bien de la majorité avec une telle arrogance , dans son intérêt propre, c’est là que le bât blesse.
Reste à déterminer de quel côté nous sommes, et ça rejoint l’aphorisme de Montaigne cité un peu plus haut, sur l’idée du bien et du mal selon que vous la faites…
Encore une foule de réponses et de ricochets!
Vu l’événement en question, il n’est pas étonnant que resurgise ici et là tous ces questionnements. Plus, bien sûr les « batailles de points de vue ». Est-ce si étonnant? Sûrement pas. J’y reviens plus bas.
Pris un peu au « hasard » Catherine dit (le 14 09 à 14h19)
(….) » » j’ai donc pour usage d’unterroger les experts et ne leur donne pas de blanc-seing, à priori même s’ils sont experts, j’attend de voir ce que ça donne sur le terrain
(….) Tout ne devient-il pas problème actuellement? J’ai le sentiment que ça écite surtout de poser les vraies questions en faisant diversion(….) » »
Tout de même, il y a dans les intervenants, au moins, un pilote de ligne accompli, c’est quand même un avis de professionnel de l’aviation et de ce qui s’y rapporte. D’après moi son avis pourrait être davantage pris en considération, sans négliger évidemment l’avis des autres. Quant à moi, j’ai été pilote d’avion de tourisme et je partage donc, ici, les avis des professionnels.
Voici mon « essai ».
Sans doute que je me répète. Dans tout phénomène, il y a un: point de vue d’un objet visible ou/et invisible (invisible, mais – phénomène – quand même), dès lors qu’une conscience en fait état (1). De même: un événement naturel, ou humain et mondial fut-il le plus complexe où, précisément une complexité se rajoute à une autres, et à d’autres complexités, etc, etc.
Pour prolonger l’exemple du « point de vue », on peut citer le Soleil. Le Soleil, à lui seul est un – signifié -. Un signifié pour 6,7 millards environ d’êtres humains, qui sont donc 6,7 milliards de – signifiants -.
C’est dire les différences de perception qu’il peut y avoir! Sans, d’ailleurs, que le Soleil change de nature, mais les 6,7 milliards de perceptions ne sont pas nécessairement « fausses ». Seule la science (ici, par exemple l’astrophysique mais ça peut en être une autre science, etc) « unifie » les perceptions et, en principe, les « pensées ». Seulement, contrairement à un « dogme » scientifique bien établi depuis la grande époque « scientiste » du XIXème siècle, on peut plus ou moins avancer qu’il ne s’agit-là que de 50% du réel (c’est moi qui avance ce 50%, uniquement pour la rapidité du propos), et je ne cite pas la physique quantique qui nous emmenerait plus loin que nécessaire.
Ici, il y a un soleil-événement qui « détermine » les « observateurs que nous sommes tous à un degré ou à un autre, un soleil déterminant la Terre et aussi déterminant les autres planètes et corps du système solaire, même si on sait bien qu’il peut y avoir des milliards et des milliards de « soleils » dans l’univers, formant les étoiles des milliards de galaxies de l’univers, etc, galaxies qui seraient peut-être disposées comme des bulles d’un champagne-univers, il n’en reste pas moins LE soleil de notre système solaire.
Le Soleil étant le centre connu, depuis Copernic, comme centre du système solaire. Qu’il soit vu en mode pltoléméen (de Ptolémée), ici la Terre est encore « plate » (ce qui n’est pas du tout infamant!), le Soleil y est perçu soit comme un « attribut » de la Terre, soit une force transcendante et toute puissante (2), ou encore, qu’il soit vu comme un « centre » en mode copernicien (de Copernic), la Terre est alors perçue comme un attribut du Soleil.
Dans tout les cas, il demeure: Le Soleil. Le Soleil, objet réel et objet symbolique, c’est un symbole-réalité. Nous disons donc que la Terre est un sattelite du Soleil, entre ses autres sattelites solaires que sont les autres planètes du système solaire (3) tournant autour du Soleil et formant donc une structure centrée sur le Soleil. Tandis que la Terre (comme dans la « vision » ptoléméenne) tel un « système solaire » en « miniature », a tout de même un sattelite, la Lune, qui tourne autour de la Terre. Soit dit au passage, la Lune qui est le sattelite de la Terre, crée une « situation centrale » de la Terre qui peut donner, inconsciemment bien sûr, le sentiment aux sujets-hommes-terriens que nous sommes tous (en principe), d’être chacun et chacune, le « centre » de nos petits univers, avec ce qui en découle…
L’exemple frappant du Soleil est à mon sens d’une très grande portée car, que je sache cet exemple du Soleil devient le modèle générale ici bas des structures. Comme l’avait décrypté Lacan, nous avons à faire à ces trois instances omniprésentes: – l’imaginaire – (j’ajoute: l’imaginaire est symbolisé par la Lune), – le réel -, auquel s’attaque les sciences, mais en principe inaccessible à 100% (je cite avec prudence, par exemple le théorème d’incomplétude de Gödel?), et enfin – le symbolique – qui serait unificateur et structurant collectivement et individuellement, et étant donc le plus porteur de sens (sans doute les civilisations et les cultures en seraient le véhicule collectif et individuel).
Voilà en très résumé, ce à quoi l’on est confronté d’une manière ou d’une autre. Dans ce genre d’investigation, ce serait, idéalement, la science qui devrait « élucider » l’événement. Telle la « police scientifique » qui permet de confondre les vrais auteurs d’un crime. Mais dans le cas qui nous intéresse, il faut bien admettre que tous, sans exception, moi-même, les scientifiques ou pas, sommes le théâtre de l’imaginaire, du réel et du symbolique. C’est bien aléatoire…
(1) même si c’est une « conscience malade ». C’est alors aux « thérapeutes » d’en faire état, ou de renvoyer le sujet dans la « vie civile ».
(2) il est tout à fait « naturel » que des anciens peuples aient adoré le Soleil comme une divinité (ce à quoi, physiquement et énergétiquement, il correspond en effet, car – jusqu’à plus ample informé -, il est la première source d’énergie (ici source électromagnétique) de tout son système. Il a aussi une masse calculée de 99% de la masse totale évaluée du sytème solaire, les planètes qui composent le système solaire ne forment qu’environ 1% (toujours, jusqu’à plus informé bien entendu)
(3) Outre le Soleil, il se trouve 8* planètes dans le système solaire: Mercure, Vénus, la Terre (et son sattelite la Lune), Mars (et ses 2 sattelites), Saturne (et sa floppée de sattelites), Uranus (et ses sattelites), Neptune (et ses sattelites).
À noter qu’il existe Pluton qui, sauf erreur, a été déclaré en 2006: hors système solaire, et n’est donc plus compté officiellement comme étant une planète du système solaire.
* Il y a 9 planètes (ou corps célestes) si on y inclue la ceinture des Astéroïdes, le plus gros connu de ces astéroïdes étant Cérès (les Astéroïdes dont l’orbite se trouve entre celle de Mars et celle de Jupiter), et il y a 10 planètes si on y rajoute Pluton qui était donc compté parmis les planètes du système solaire jusqu’en 2006 , sinon 8 planètes.
@Yogi
Si encore j’étais seul professionnel à défendre cette position …
http://www.patriotsquestion911.com/pilots.html
mais bon, personne n’est obligé de me croire …
Sachez Monsieur Holbecq que je ne remets aucunement votre crédibilité en doute, seulement elle s’épuise dans de sempiternels débats et pendant ce temps d’autres événements se trament, c’est tout… Je suis absolument certaine qu’il y a complot, mais ça me semble improductif de le répéter, il n’est de pire sourd que celui qui ne veut entendre, des camps s’opposent et pendant ce temps de l’énergie se perd qui pourrait être utilisée autrement.C’est un point de vue certes…mais il me semble bien que votre avis est autre!
Bob dit : « Je ne vois pas pourquoi un impact d’un énorme Boeing ne pourrait pas faire s’effondrer des tours aussi hautes, étroites et creuses. »
Je suis ingénieur en mécanique, et je conçois et dimensionne des pièces mécaniques. Quand je lis ça, je me demande d’abord de quoi on parle, c.à.d. selon quel mode de défaillance on juge la résistance d’une pièce, puis je me dis qu’il faut peut être éclaircir un peu la question pour dire ce qui est concevable ou pas.
Si j’ai à choisir la section d’une poutre qui me permette d’en limiter le poids tout en lui donnant la meilleure résistance à toutes sortes de sollicitations – notamment en flexion -, alors je la ferai assurément creuse, avec une « toile » de matière (d’acier) d’une épaisseur assez réduite, placée sur tout le contour, et rien dedans sinon quelques poutrelles qui empêche la toile de rentrer vers l’intérieur ou de s’écarter. C’est, en gros, le principe des « composites », qui sont en fait des structures sandwich, avec à coeur un matériau léger et, en peaux, des toiles fines mais très rigides et résistantes en traction / compression. Une telle structure de la section transversale est d’autant plus utile que la poutre est étroite par rapport à sa longueur. Whynot et Demobilier parlent de « maillage ». Comme le dit Whynot, effectivement, quand on fait un trou dans un maillage, d’effort peut transiter en contournant le trou. Mais là, il observe la chose dans un plan vertical (je considérais ici une section horizontale). Reste que leur « maillage » est ce que j’appelle « peau » rigide.
Mais ce que je fais avant tout, si j’ai à concevoir quelque chose, c’est d’isoler, distinguer, des modes de défaillance. Le problème est très différent selon le mode.
Or, en tout état de cause, les tours ne sont pas du tout tombées de côté, après avoir été rompues à leur base sous l’effet du choc de l’avion… Autrement dit, il ne s’agit donc pas d’un problème de flexion, du moins l’écroulement vertical des tours a des causes autres que le « cisaillement » des poutrelles (a mille endroits…) sous l’effet de flexion.
Et quand bien même les poutrelles auraient été disloquées en grande part, à tous les étages, hypothèse ridicule d’un point de vue mécanique, on aurait encore à prévoir que la tour s’effondre de manière asymétrique, sur un côté. La verticalité, donc la symétrie de l’effondrement, est un phénomène très surprenant (bien que je conçoive qu’il ne surprenne pas grand monde dans le grand public) – et il ne s’explique, à vrai dire, que parce que c’était littérallement un « écoulement ».
Je réponds aussi, de cette manière, à la « petite phrase » de Paul, qui est assez mal choisie, car ici, on se fiche bien de la vitesse – horizontale… – du Boeing. Je ne suis ni lobbyiste, ni dans l’acier (pas non plus négationiste), ça ne m’empêche pas de défendre les savoir-faire de mon métier.
Par ailleurs, plupart de l’énergie cinétique de l’avion a été non pas transmise à la base de la tour ou à l’ensemble des étages inférieurs, comme si cette dernière était indéformable, mais transformée en grande part en énergie de déformation des structures dans les étages qui ont reçu l’avion, et par la déformation de l’avion lui-même. La preuve évidente en est que, sinon, l’avion serait ressorti en bonne part de l’autre côté de la tour, peu disloqué… C’est comme un crash-box de voiture, qui a pour fonction d’absorber un maximum d’énergie avant de rompre, ce qui fait que le passager encaisse, lui, une part minimale de l’energie du choc : ce qui se transforme ici n’a plus à se transformer ailleurs. Bref, la vitesse et la masse de l’avion n’ont pas grande importance, en fait, s’il s’agit d’évaluer les phénomènes qui ont pu expliquer que des centaines d’étage plus bas ont été énormément fragilisés, à un point inexplicable…
Or la vitesse d’effondrement des tours est le point le plus stupéfiant. Voyez vous-mêmes, pour la chute libre :
Accélération = pesanteur = 9.81 m/s^2 –> x »(t) = constante = 9.81 m/s^2
(1e intégration) : Vitesse : x’ = v(t) = 9.81 * t + v(0) – avec vitesse initiale : v(o) = 0 –> x’ = v(t) = 9.81* t
(2e intégration) : Distance : x(t) = 1/2 * 9.81 * t^2 + x(0) – avec position initiale : x(0) = 0 –> x(t) = 4.905 * t^2
Distance totale : X = 410 m = x(t) = 4.905 * t^2 –> D’où : t = 9.14 s
Quand Bob écrit « la séquences avion-choc-effondrement me parait largement suffisant pour expliquer cette horrible catastrophe », ce qu’il y a d’extrêmement ennuyeux, vue la vitesse d’effondrement, c’est que la tour s’est vaporisée… C’est aussi qu’elle se soit vaporisée brutalement, après avoir été solide encore un instant avant, et assez durant une heure environ, pour qu’on ne voit pas le moindre affaissement… Donc non, évidemment, cette séquence n’est pas du tout logique, elle ne peut le paraitre, à la rigueur, que pour celui qui n’a pas la moindre notion de mécanique. L’oeil, comme l’ouïe, ça s’éduque ; voilà un rappel nécessaire quand on lit un tel propos. Car de la même manière, un enfant en bas âge expliquerait qu’il est logique que maman vole puisqu’elle s’est collé des ailes sur le dos pour le carnaval.
« Vaporisée », ici, cela veut dire que quand n étages supérieurs de la tour tombent, ils ne trouvent strictement aucune résistance à leur chute apportée par les étages inférieurs. Au lieu de considérer l’énergie apportée par le choc de l’avion sur la tour, prenez l’énergie cinétique des étages supérieurs tombant vers les étages inférieurs. J’ai évoqué, tout à l’heure, le parallèle avec un crash-box de véhicule, pour rappeler que l’énergie apportée par le choc est absorbée dans une multitude d’endroits de la structure complète. Au moment où le crash-box de la voiture se casse, il a absorbé une bonne part de l’énergie cinétique, qui a alors été convertie en énergie de déformation ; par ailleurs, la vitesse de la voiture a été fortement diminuée dans l’intervalle. C’est exactement ce qu’on devrait attendre dans le cas des tours. Ce qui est très surprenant, ce n’est pas tant que des tours s’effondrent pour la première fois dans ce type d’incident, c’est qu’elles se vaporisent complètement. Et, par ailleurs (s’il fallait un autre élément suspect, vu le premier), qu’elle le fassent brutalement, après une heure.
On songe alors au paramètre encore oublié ici, la combustion de quelques 40 000 tonnes de kérozène. On a dit, en gros : l’acier fond à une température de 1 400 °C, alors que le kérozène brûle à 900 °C. En fait, il brûle au maximum à cette température, tout dépend des conditions, en termes de confinement thermique (energie soit rayonnée, soit transmise par conduction ou par convection) et d’alimentation en oxygène. On peut penser que cette dernière était importante, mais il y a aussi que la plupart de la chaleur s’en allait par la même voie des airs. Mais on doit préciser que la rigidité et la résistance de l’acier sont nettement réduites quand on est, mettons à 600°C, et que la question de la tenue mécanique ne se réduit pas à un état binaire solide – liquide. Rigidité et résistance sont sans doute divisées par trois ou quatre à cette température. Seulement, même dans les pires conditions, il est ridicule de penser que la température induite par l’incendie dans les poutrelles au niveau des étages inférieurs ait pu être aussi élevée. Globalement, l’effet crach-box (de résistance à la chute à même énergie de chute) aurait du être de plus en plus important en allant vers la base, et même si cela était largement compensé par l’accroissement de l’énergie cinétique (masse * carré de la vitesse) de la partie supérieure, il reste que la résistance opposée ne pouvait pas être si ridiculement faible. Certains ont parlé d’un temps d’effondrement normal estimé à 1 minute. Je pense que ça pourrait être bien moins, mais certainement pas 10 secondes. Vingt, au moins.
Bref, ces tours ont été plastiquées, c’est de l’effondrement contrôlé. Pardonnez-moi ce dernier point un peu énervé : manifestement, plus c’est gros, plus ça passe.
@ Whynot,
On s’en fiche un peu, mais dans une interview récente que T. Meyssan a donné à « Reopen911 », il dit vivre en ce moment à Beyrouth.
« La preuve évidente en est que, sinon, l’avion serait ressorti en bonne part de l’autre côté de la tour, peu disloqué… »
Mes excuses, c’est écrit très vite et j’avais concaténé deux bouts de paragraphes différents…
Il faudrait dire que si l’essentiel de l’énergie du choc s’était transmise dans les étages inférieurs alors l’avion aurait rebondi sur la tour sans trop se disloquer et sans trop abîmer celle-ci. Or ce n’est évidemment pas le cas, ce qui signifie qu’une bonne part de l’energie du choc a été dissipée sur le lieu même du crash, déformant les structures dans les étages concernés et disloquant l’avion, ce qui fait d’autant moins d’énergie de choc qui a servi à solliciter les étages inférieurs. La masse et la vitesse de l’avion auraient été plus élevées, l’effet aurait été surtout que les parties de l’avion auraient traversé plus loin les étages touchés ; à la limite, au delà d’un certain niveau de masse / de vitesse, il traversait la tour (plus complètement).
Bref, pour visualiser ça, prenez un tapis de mousse, attachez-le en haut d’un mat, en porte-à-faux, et lancez une fléchette dessus. La base du mat ne verra certainement pas toute l’energie du choc ; elle n’en verra qu’une part infime (par contre, elle verra le même effort que le tapis).
@samedi : Le record du monde de démolition à l’explosif est un immeuble de 26 étages à Detroit (Hudson’s Department Store). Dans cet immeuble vide d’occupants, le chargement des explosifs a occupé 12 personnes à temps plein pendant 24 jours. Chaque tour du WTC, où travaillaient jour et nuit (en partie) des milliers de personnes, faisait 110 étages. Pardonnez ce point un peu énervé, mais vous nagez dans l’absurde.
Le tout, toujours, sans aucun mobile : pour frapper les américains, les avions suffisaient.
@ Rumbo,
Vous parlez de déterminant, reste à savoir qui détermine quoi? C’est là tout l’enjeu du débat.
S’il se passe un événement sur une planéte c’est peut-être bien de savoir comment s’organise cette planète dans le système solaire, ça me semble être l’articulation logique, non?
Là, en l’occurrence, le 11/09 n’est-il pas un sous-événement , dans un événement plus grand, celui de ce nouvel ordre?
Je ne sais pas, peut-être que je me trompe? mais dites-moi alors quel impact cette vérité mise à jour, aussi tant est qu’elle le soit un jour aurait.
Tant qu’on achoppe sur ce problème , d’autres événements se déroulent, d’ici à ce qu’on y voit plus clair, nous n’aurons peut-être plus aucun moyen de pression, nous serons ligotés, tenaillés, le pouvoir policier s’étend tous les jours davantage, et cela, ce n’est vraiment pas une vue de l’esprit.
Le mieux serait peut-être de pouvoir faire les deux, mais le temps n’est pas extensible n’est-ce-pas.
Où sont les priorités, ça se résume en ces termes,à mon avis, et il ne s’agit pas bien sûr de disqualifier des mouvements comme reopen.
« L’idée même n’est pas crédible. Pour qu’il y ait une once de vérité dans les théories sur le 11 septembre, il faudrait qu’il y ait eu un énorme complot, incluant les compagnies aériennes, les médias, la préparation des faux avions. Il aurait fallu mettre au courant quantité de gens dans l’administration. Ils ne s’en seraient jamais tirés. Même une dictature n’aurait pas pu. C’est une opération vraiment risquée. La probabilité d’une fuite est très élevée : ça se serait su tout de suite. Et la moindre fuite aurait aligné tous les dirigeants devant le peloton d’exécution, et sonné le glas du Parti Républicain à jamais. Et pour gagner quoi ? Un prétexte pour faire ce qu’ils auraient fait de toute manière, sous un autre prétexte qu’ils auraient pu trouver ».
Noam Chomsky, L’ivresse de la force, Fayard, via http://www.bakchich.info/article4959.html#
@ Yogi,
si vous ne tenez pas à échanger avec courtoisie, tenons-nous en là. La conclusion « ces tours ont été plastiquées, c’est de l’effondrement contrôlé » à mon message était sans doute trop brutale et rapide
– elle ne traduit qu’un sentiment personnel, celui de quelqu’un qui doute et cherche encre -, reste qu’elle n’est pas du même ordre que la votre : « vous naviguez dans l’absurde ». Pour rappel, la consigne de Paul : « [la tache] ne consiste en aucun cas à disqualifier l’adversaire théorique en le désignant comme fou aux autres participants du débat ».
Vous aurez remarqué que j’ai passé un peu de temps, en réponse à certains propos, à essayer de poser certains aspects du problème, et comme à mon habitude, j’essaie d’indiquer ouvertement les termes et les enchainements qui font mon raisonnement (actuel, ça va sans dire). Je ne prétends pas avoir fait le tour de la question ; il y a sans doute des failles, et pour commencer, des postulats qui se contredisent peut-être.
Ce que Chomsky et vous ne semblez pas voir comme un aspect important, c’est qu’un gouvernement qui voudrait instaurer la terreur – la pleine acceptation de la logique de guerre contre le terrorisme parle déjà – n’a pas du tout intérêt à ne laisser planer aucun doute. Bien au contraire, l’effet de gouvernement par la terreur suppose que le gouvernement soit perçu comme source de terreur par ses opposants ; l’effet est maximal quand bon nombre des opposants sont convaincus qu’il est responsable de crimes massifs cependant qu’il reste en place et n’est pas inquiété par les juridictions en place, … Chomsky dit que même une dictature n’y survivrait pas, et il a sans doute raison, mais je ne parle pas d’une dictature, je l’ai dit.
@samedi : Vous avez raison, je vous présente mes excuses pour cette phrase lapidaire, inutile, et excessive. Votre souci d’analyse m’a en effet impressionné (même si je n’adhère ni à la « vaporisation » ni au chiffrage de la durée de chute), et j’ai surréagi à votre conclusion à mon sens trop abrupte.
Quant à la position du gouvernement face à ces polémiques, Noam Chomski a un avis qui n’étonnera pas de sa part : « Ce qui nous amène à une seconde question. Pourquoi ce débat autour du 11 septembre est-il si bien toléré ? Je soupçonne le pouvoir de le voir d’un bon oeil. Il capte énormément d’énergies et les détourne des véritables crimes de l’administration, infiniment plus graves. (…) Pensons à l’invasion de l’Irak, ou au Liban. Ou à ce qu’ils font subir à la population ouvrière des Etats-Unis. (…) Ils commettent des crimes réels, qui suscitent très peu de protestations. Une des raisons – pas la seule, bien entendu -, c’est qu’on dépense énormément d’énergie militante potentielle dans ces polémiques autour du 11 septembre. Du point de vue des gouvernants, c’est excellent. »
Ma position personnelle est donc identique à celle de Chomsky : l’entretien de ces diversions fait partie d’une politique du panem et circenses. J’ai passé trop de temps déjà à critiquer sa grammaire transformationnelle, cela me fait plaisir que nous soyons pour une fois d’accord.
Ce que je disais notamment dans mon message (n-3 / n-2), en gros, c’est que je trouvais peu crédible que les étages inférieurs se comportent comme du beurre et ne ralentissent quasiment pas la chute des étages supérieurs. Je viens de faire un calcul rapide – que j’aurais bien mieux fait de faire avant de donner mon sentiment… – qui montre qu’il est normal que, dès lors qu’un étage s’effondre pas trop près du haut de la tour, la tour s’effondre presque comme en chute libre. Songeant que ça peut être intéressant, je tache de l’exposer ici.
Je considère qu’un seul étage, situé à une quinzaine d’étages du haut de la tour, s’est effondré. C’est le cas de l’amorce de chute sur WTC1, il me semble (je compte l’étage concerné comme situé en gros au milieu des étages en flammes). Cela signifie que la masse initiale en chute est d’environ 61 300 tonnes (6.1 GN) (15/110 de la masse de la tour, qui aurait été de 450 millions de Kg, d’après l’info que j’ai trouvé). Cela signifie aussi que cette masse tombe sur une hauteur d’environ 3.73 m (410/110) avant de rencontrer une première résistance, donc, d’après l’équation de mouvement déjà citée, qu’elle a atteint alors une vitesse de 36.59 m/s. Soit une énergie cinétique de 41 GJ (4.1 * 10^10 N.m)
J’estime ensuite l’énergie de déformation totale qu’un seul étage, à la température 20°C (étages inférieurs, loin de l’incendie) doit encaisser avant de rompre, selon un mode de sollicitation bâtard, qui me donne une résistance « moyenne » entre compression pure, cisaillement, traction… (de sorte que je prends une limite en traction). Sachant que les éléments de support sont : à l’extérieur, 236 poutres d’acier de 70 cm par 8 cm ; à l’intérieur, 47 poutres d’acier de section # 0.2 m2 (aire des sections sorties de mon chapeau ; le nombre de poutres, je l’ai trouvé en ligne). Soit un total de 22.6 m2 de section portante, en acier. Hypothèses sur le matériau : module de Young (rigidité) 210 000 N/mm2 ; limite élastique (à 20°C) 500 N/mm2 en traction ; limite à rupture atteinte pour une énergie de déformation 4 fois plus élevée que celle atteinte à la limite élastique.
Ce qui m’amène à un taux de déformation à rupture d’environ 0.65% (c’est à dire que des poutres de 3.73 m de long se seront comprimées de 24 mm avant de casser). Ce que je réinjecte dans l’énergie de déformation totale, sur un étage (E = 1/2 KX^2, avec X l’élongation absolue à rupture (24 mm) et K la raideur, fonction du module de Young, de la section et de la longueur de la poutre, ici de l’ensemble de poutres en compression.) Il en ressort que l’énergie de déformation à rupture, sur un étage, est de 320 MJ… seulement.
41 GJ / 320 MJ = 128 : il faudrait 128 étages « d’élasticité », en dessous, pour absorber l’énergie de la chute des 15 étages sur une hauteur d’un étage. Or il n’y en a que 95, donc ça casserait quelque part. Mais on peut penser, pour diverses raisons, et surtout d’après les vidéos, que ça ne cassera pas n’importe où, là dessous, mais à l’étage immédiatement en dessous. Surtout lorsque la chute s’est amorcée depuis peu, il y a une raison évidente à cela : les étages immédiatement au dessous de l’amorce sont très chauds eux aussi ; étant près de dix fois moins résistants, ils cassent les premiers. Quant aux étages les plus bas, l’énergie de déformation qu’ils encaissent au départ, le résidu, est encore insuffisante même pour atteindre la limite d’élasticité. Autrement dit, ils n’ont travaillé que très peu encore. Ainsi, on doit considérer non pas que l’énergie cinétique de ce qui s’effondre est absorbée équitablement par tous les étages de la tour, à chaque instant, mais par une portion des étages concentrée en haut parmi les étages encore intacts.
Ainsi, en gros, après l’amorce de l’effondrement, l’énergie cinétique de ce qui s’effondre est déjà quelques dizaines de fois plus grande que l’énergie de déformation des étages du dessous, qui commencent à rompre. Ce qui explique que l’effondrement suit presque l’accélération et la vitesse d’une chute libre.
A mesure qu’on descend, la différence évoquée précédemment reste qualitativement valable : les étages du haut parmi ceux qui restent « debout » sont les plus chauds, donc les moins résistants. L’énergie de déformation est plus dispersée entre les étages restants, d’autant plus que la température y est basse, mais la masse qui s’effondre et sa vitesse ont augmenté, l’énergie cinétique augmentant en gros avec le cube de la hauteur effondrée.
Voilà. Ainsi, il suffit que la chute libre s’amorce sur un seul étage, et dès lors, la tour s’effondre comme en chute libre. Avis aux amateurs pour critiquer les calculs, on peut se tromper grossièrement deux fois…
Au présent, c’est la rupture d’un premier étage, et non pas ce qui suit, l’effondrement de la tour en chute quasi-libre, qui me semble bien plus difficile à expliquer en chiffres. Parce que, dans l’exemple considéré (le cas de WTC2 est bien plus sévère, mais si je ne me trompe pas, elle a mis deux fois plus de temps à bruler avant de tomber), si je considère la compression verticale moyenne appliquée sur l’ensemble des poutres à l’étage 110-15, j’estime la contrainte moyenne à 27 N/mm2, ce qui veut dire que même à une température de l’ordre de 700-800°C (limite d’élasticité, limite à rupture et rigidité divisées par 10 environ par rapport à 20°C) il faudrait avoir des concentrations de contraintes d’un facteur de l’ordre de 10 pour commencer à plastifier les poutres, donc de l’ordre de 50 pour les rompre. Mais là s’arrête la limite du raisonnement, car le modèle de la compression, s’il est à peu près pertinent pour évaluer la probabilité que la tour tombe comme en chute libre, ne l’est pas du tout s’agissant d’appréhender comment s’amorce la rupture sur le premier étage qui s’effondre. Là, l’effet de la température n’est plus du tout simple, et pas du tout réductible au « ramolissement » de l’acier. Sous l’effet de la température qui peut créer localement d’énormes déformations, et notamment du fluage (écoulement de matière), jusqu’à créer un état très instable.
@ Yogi,
S’agissant de votre 2nde (dernière) citation de Chomsky : en cela je suis bien d’accord. C’est pour cela que je n’ai consacré qu’une part infime de mon temps libre à cogiter sur le 11 septembre…
@ samedi
Voilà, cela, c’est ma récompense pour avoir laissé s’installer ce débat, dont j’ai souvent eu l’impression qu’il n’avait ni queue ni tête. Bravo ! Non pas parce que vos conclusions vont dans un sens plutôt que dans l’autre – contrairement à ce que pensent certains, j’ai pris le temps de tout regarder – mais qu’on entre dans le détail des questions posées, avec les meilleures méthodes, rationnelles, scientifiques, dont on dispose, et que l’on essaie de trancher, un point à la fois mais systématiquement.
Félicitations !
Dernière précision technique (mécanique) avant de passer le micro : mon modèle de « compression » pour expliquer la quasi-chute libre des tours est sans doute encore optimiste.
Car lorsqu’on applique sur une poutre verticale une sollicitation verticale (en compression), en pratique l’effort est un minimum dévié (transverse) et elle ne casse pas en compression (ce qui exigerait un gros effort) mais du fait de son flambement (buckling en anglais). Or, cela qui exige un effort nettement inférieur, et surtout l’énergie de déformation à rupture est très inférieure. L’étude du flambement est assez drôle, car elle renvoie aux modes de déformation, qu’on retrouve en vibrations – pour une poutre droite : une demi sinusoïde ; une sinusoïde entière, … comme la corde de guitare selon les harmoniques. En français courant, cela veut dire qu’il s’agit des manières de se déformer qui, pour la structure, requièrent le minimum d’énergie de déformation.
En tout état de cause, du fait de la dissymétrie (l’étage ne tombe très probablement pas comme une crèpe bien droite), la rupture se fait sans doute de manière diverse, un peu par flambement, un peu par flexion, par cisaillement, … et c’est pour cette raison que j’ai considéré une limite (résistance) bâtarde, et une valeur de limite en traction, non pas en compression. Ainsi, les valeurs que j’ai indiquées sont sans doute plus proches de la réalité.
Merci à Paul – c’est un plaisir (il y a des manières bien plus désagréables de me rappeler le boulot ; ça, c’en est une des parties les plus passionnantes).
J’en profite pour faire cette dernière précision technique, qui plaide l’optimisme de mon petit modèle, et pour l’explication de la quasi-chute libre : la vitesse de déformation réduit la résistance des aciers (contrairement aux alliages d’aluminium).
@samedi : Eh bien en effet ! On voit que vous aimez votre métier ! La modélisation en général, et des phénomènes physiques en particulier, est toujours fascinante …
@Yogi : lorsque vous dites : il faudrait mettre trop de monde dans la confidence… Non il suffit de ne pas intervenir lorsqu’une bande de fanatiques planifie l’attaque et lorsque l’on connait la date des attentats même approximativement on place une charge suffisante pour faire s’effondrer les tours… Si on reprend l’exemple de Kennedy, il y avait mouillé dans cette affaire une tripoté de barbouzes et organismes de l’état et on ne sait tjs pas précisément ce qu’il s’est passé.
Je ne cautionne pas forcement la these du complot, j’aimerai simplement comprendre pourquoi la commission si elle n’avait rien à cacher fait tout pour que l’enquete n’aboutisse pas… Pourquoi par exemple l’acier a été vendu extremement rapidement… en Chine et cela sans prendre le temps de faire des analyses pour trouver des traces d’explosif…
Samedi dit:
Question. Est-ce qu’il n’y aurait pas, dans le cas des avions chargés de tonnes de kérosène, passant de ~500 à ~700 kmh à 0 kmh en quelques dixièmes de secondes contre les tours, un effet supplémentaire ajouté à tous ceux que vous avez bien décortiqué ? Soit un effet supplémentaire identique au fonctionnement d’un moteur Diesel ? La compression enflamme le carburant dans le cylindre sous l’effet de la compression maximum du piston qui remonte et libère ainsi l’énergie recherchée. En résumé, est-ce qu’il n’y aurait pas eu un effet d’énergie : « combustion interne de moteur diesel », le « rendement » (ici terme scabreux s’entend) aurait été « supérieur », les combinaisons chimiques, thermiques, dynamiques, etc, produisant en quelques dixièmes de secondes leur effets maximum, sans passer vraiment par les phases intermédiaires, bref, une fragilisation « totale » des matériaux dès le tout premier instant ?
Ceci étant évoqué, bien entendu, sans aucun rapport avec le contexte politique et sécuritaire vraiment opaque qui entoure toute cette affaire et qui n’est pas élucidé à ce jour.
catherine dit : 15 septembre 2008 à 14:19
J’ai utilisé le « modèle » du Soleil car il est universel et omniprésent, il nous détermine (à tel point naturel qu’on n’y songe presque jamais). Sur un plan biologique Henri Laborit avait écrit un livre: « Du Soleil à l’Homme ». De mon côté j’avais écrit un article intitulé : « de l’esprit du Soleil au soleil de l’Esprit » .
Un événement comme le 11 septembre, à mon sens, est comme une synergie de forces dues en grande partie à la mondialisation-globalisation. C’est la « pression mondialisatrice » qui a fait sauter le tourniquet de la cocotte minute et mis une grande partie du monde dans tous ses états. Quelque soit le « cerveau » qui a fait appuyer sur la gachette de l’arme dont les avions (détournés ou téléguidés) ont été les « obus », il s’agit-là de l’effet d’une « force » qui n’a sans doute pas grand chose à voir avec nos catégories d’ « humains normaux ». Il y aurait-là une stratégie agissante bien loin de la vie à la petite semaine qui est, le plus souvent, la nôtre. Une vie, somme toute, normale. Ici, rien n’est normal. Pour ma part, je suis sans doute interrogatif comme tous les intervenants dans ce blog. F. Roosevelt aurait dit, en son temps et en substance, que rien, dans la politique n’arrivait jamais « au hasard » et que tout était « décidé »…
Pour ma part, je pense que « la piste » (ou une des pistes principales) passe par l’histoire des États-Unis. Histoire essentiellement révélée par l’histoire et l’actualité du – dollar américain – qui scande vraiment toute l’histoire des États-Unis depuis le début. Les États-Unis étant le « bras exécutif » de forces mondiales, car mondialistes dépassant sans doute les États-Unis en tant que nation. Sans doute entre les plis du rideau couvrant le C. F. R. (Council of Foreign relations) l’on apprendrait bien des choses. Antony Sutton (1925-2002), agnostique, fut un enquêteur d’une honnêteté modèle. Il s’attira des adversités sourdes et les pires animosités. Ses investigations se recoupent avec certaines de ceux déclarés à tort conspirationnistes (et pour cause !). Simplement, il faut se méfier beaucoup avec ceux qui s’ « enfournent » dans ce type de recherches supposées « conspirationnistes », car les impasses, les absurdités et les invraisemblances, voire des côtés malsains, y sont nombreux. La confusion entretenue sert toujours les plus mal intentionnés quand il y en a. La confusion entretenue, activement peut-être, mais passivement sûrement, règne dans le domaine financier et bancaire. Pour ma part, je pense que les « mal intentionnés » sont plutôt peu nombreux, mais qu’il y a des synergies d’intérêts devenant ainsi nocifs et conduisant aux désastres.
Je pense qu’il y a bien, ici bas, une loi du bien et du mal. Et que les « arsenaux » philosophiques et religieux, des révélations religieuses très raisonnables, dont nous héritons à chaque génération, comportent, outre des bêtises, nombre de « bébés », source de vie, qu’il ne faut pas jeter avec l’eau du bain. De même, qu’en dehors des ressources de la pensée, il existe une phénoménomogie de l’espace (par exemple le sytème solaire et ses interactions) comme autant de points de repères, peut-être « trop » neutres, mais jamais « idiots », toujours chargés de sens (à mon sens).
Il n’y a pas, que je sache, de remède miracle dans nos société contemporaines. Mais des actions et des attitudes à prendre chaque fois que c’est possible (et rarement facile!). Par exemple, cela se fait de plus en plus à travers le monde, quoiqu’encore très (trop!) marginalement, la création de monnaies locales de façon à se doter de chaloupes (vu les comportements des actionnaires du « Titanic » sur lequel nous nous serions à présent). Par exemple à Toronto (Canada) il existe l’ « Unity » utilisée en parallèle avec le dollar canadien, l’Unity marche de mieux en mieux. À tel point que l’un des participants a réussi a acheter un camion uniquement en Unity! 0 taxe! 0 frais financier ! Bref des échanges sains et féconds, tout le contraire du système nauséabond acuel suant les impôts voleurs, les taxes sans fins, les intérêts bancaires voleurs et criminels, toutes étant des ponctions malhonnêtes, source de mille maux sociaux iniques ! Et protégées par la « loi »… le piège est refermé…
Cela n’empêche nullement de chercher à ce qu’il y ait une réforme financière,
entre autres–> http://assoc.pagespro-orange.fr/aded/
de façon a introduire une technique financière saine, féconde et efficace, à la façon d’une machine à rendement optimum accompagnant toujours les progrès techniques. Alors qu’aujourd’hui le système financier est complètement obsolète, les technologies ultra-modernes et sophistiquées à son service ne servant qu’à son fonctionnement – faux – et aucunement à ses fins.
L’ignorance est la meilleure garantie de ce sytème d’argent-dettes digne d’Al-Capone dictant ses « lois » sur le monde…
Pour info : ici.
@Hudson : Tout d’abord la citation n’est pas de moi mais de Noam Chomsky, même si j’en partage l’essentiel.
Ensuite je ne comprends toujours pas quel serait l’intérêt pour des comploteurs ayant vent d’un projet d’attentat d’aller miner les tours, au risque de se faire prendre, ou que l’explosion soit trop visible. Et à mon sens, avant le 11/09, personne ne soupçonnait qu’on puisse un jour confondre un choc d’avion avec une démolition contrôlée.
Et enfin, pour reprendre mon message plus haut, si pour miner une tour ancienne et inoccupée de 26 étages il faut un mois à 12 personnes, comment miner secrètement les deux ruches de 110 étages qu’étaient les Twin Towers ?
Pour le reste, il y a sûrement moins de personnes à impliquer pour tirer au fusil sur un homme seul fut-il président que pour l’opération envisagée ici, et quant à savoir si l’acier a été vendu « extrêmement vite » je n’ai pas de point de comparaison.
Pourquoi ? simplement pour aller commencer une guerre totalement impopulaire…
Sans cette attaque sur le sol américain par de guerre en Irak.
Maintenant la question est A qui profite cette guerre?
la reponse est assez simple…
Vous ne me comprenez pas. Détourner des avions pour les crasher dans des tours est une agression suffisante pour donner prétexte à une guerre. Nul besoin que les tours s’effondrent en plus.
Rumbo,
je suis allée sur le site que vous nous proposez , l’aded, ça semble très intéressant, je ne manquerai pas de m’y plonger , merci.
@ Rumbo,
Avant d’en venir à votre question, pour rappel aux autres personnes qui me liraient : comme j’ai tâché de le préciser, jusque là je n’ai pas du tout étudié la question « pourquoi un premier étage s’est-il effondré ? » mais j’ai assez bien établi que si c’est le cas (à 15 voire même quelques étages au dessous du sommet), et si la température des structures d’acier autour est très élevée (ce qui est le cas, sinon il n’y aurait sans doute pas eu effondrement d’un premier étage – pour apprécier la perte de résistance de l’acier selon la température, voir dernier lien cité ici, figure 2-9 page 80) alors les tours devaient logiquement s’effondrer presque comme en chute libre. Ca n’est qu’une partie de la question, mais c’est assez important, car cet élément – à première vue surprenant – est souvent cité dans les arguments contredisant, disons, la thèse officielle.
Je ne suis pas ingénieur thermodynamicien, ni dans le pétrole, et bien que je bosse assez près des moteurs d’automobiles, je n’ai que peu de connaissances sur le fond de la question que vous posez. Par ailleurs, je ne connais rien aux solutions techniques de réservoirs à carburant dans l’aviation et ailleurs – AJH pourrait peut-être nous renseigner là-dessus. Mais je pense quand-même pouvoir répondre en partie.
Si je ne dis pas une ânerie, le gazoile est un fuel plus lourd, moins raffiné que l’essence, et le kérosène l’est encore moins. Alors je me dis que ce dernier a peut-être une grande capacité d’auto-inflammation par effet de pression.
Mais ce qui permet son « explosion » (terme peut-être inapproprié, en fait – voir suite), c’est deux facteurs simultanés : la présence de beaucoup d’oxygène (en rapports de volumes, le mélange est très pauvre en combustible et très riche en comburant) ; une assez forte pression (35 bars environ) – qui induit (compression d’un gaz) une haute température, de l’ordre de 1 000°C voire plus.
Comment aurait-on pu avoir ces deux (trois) conditions réunies, ici ? Lorsque les ailes ont commencé à s’encastrer dans la tour, avant de se déchiqueter, la pression du kérosène a sans doute atteint une grande valeur (en unité de compte des contraintes mécaniques dans les structures, 35 bars ça fait 3.5 MPa (méga-pascals, ou N/mm2) – pour comparaison, les alliages d’aluminium ont un comportement élastique jusqu’à jusqu’à 120-180 MPa et ils rompent à 240-300 MPa) mais c’est justement parce qu’alors le réservoir n’était pas déchiré, donc il n’y avait pas d’air en contact avec le kérosène… ; puis ailes et réservoirs se sont disloqués : dès lors, il y avait « enfin le bon mélange »… mais plus de pression. Accessoirement, la température initiale du kérosène devait être faible : à 700 Km heure et après longtemps en altitude, je n’aimerais pas être dans les ailes. Quant à l’énergie calorifique induite par le crash (par le frottement, un peu, et surtout par la partie élastique de la déformation, dont l’énergie est repartie sous forme de chaleur), dans ces tous premiers instants elle était encore assurément contenue dans les structures rigides. Bref, je ne vois pas d’effet de chambre à auto-combustion, et pas spécialement d’effet joule qui soient liés au choc.
De mémoire vague, je crois avoir lu un bout de rapport qui disaient que 118 témoins (ou 108 ? – si vous cherchez par mots clé) auraient attesté qu’il y a eu explosion au moment de l’impact. Voir aussi la photo 1 sur cette page qui pourrait montrer qu’il y a eu une explosion, et de belle intensité. Mais je ne suis pas fichu de dire si ç’en est une ou simplement l’inflammation d’un nuage de kérosène pulvérisé – j’ai aussi lu que sa pulvérisation entraîne son inflammation (pas besoin d’effet « diesel », alors). Toutefois, je me demande si ce débat a du sens : à ma connaissance, il est abusif de parler d’ « explosion » pour désigner ce qui se passe dans un moteur à combustion interne. Le diesel se différencie de l’essence par son auto-inflammation, et aussi parce qu’il y a « détonation », mais c’est lié à la vitesse du front de flamme, et je ne suis pas sûr qu’on puisse parler d’explosion. Donc on pourrait conclure que la question n’est pas là : puisqu’on a vu une vague de kérosène pulvérisé s’enflammer, on a déjà la réponse : le kérosène a « explosé », mais ce ne serait pas une « explosion » a proprement parler.
A supposer qu’il y ait eu explosion du kérosène ou d’une partie, ce que je ne pense pas, donc, et s’agissant des seuls effets mécaniques (non thermiques), il faudrait pouvoir évaluer cet effet de « choc » supplémentaire, car il faudrait le comparer au choc lié à l’inertie de l’avion – vu la vitesse et la complexité du problème, ce sont des mois de calcul éléments finis, de nombreux codes couplés, … et tout le toutim. Par ailleurs, il faut savoir un peu quelle quantité de kérosène a été impliquée dans l’éventuelle « explosion ». Une part minime, sans doute, du fait de la pulvérisation. Il me semble qu’une très grande partie s’est déversée (à très grande vitesse) dans l’étage et, une moitié, enflammée, se serait déversée par les cages d’ascenseurs, dans tous les étages au dessous ; l’incendie a d’abord été entretenu par le carburant avant de l’être par le mobilier de bureau.
Mais en fait, le carburant a sans doute eu une grande importance, et son effet a été en quelque sorte « thermomécanique », un peu comme celui d’une explosion, mais cela en plusieurs temps :
1. la présence de beaucoup de carburant dans les ailes a été décisive pour la capacité de perforation de l’avion et pour retarder sa pulvérisation, non pas du fait d’une explosion, mais parce que, comme une flaque d’eau sous un nénuphar, le carburant a considérablement renforcé les fines toiles d’aluminium qui enveloppent les ailes, ce qui a permis de déchirer complètement le maillage d’acier au lieu que les ailes se pulvérisent en miettes sans trop abimer ce maillage ;
2. l’inertie de ces dizaines de tonnes de carburant, et leur rôle décrit précédemment, on contribué à arracher le revêtement de protection thermique des poutres d’acier sur une grande profondeur (2/3 de l’étage, par endroits) ;
3. tant de carburant a évidemment entretenu et propagé le feu sur une grande distance.
Voir (le rapport du NIST ), notamment le « spray » sur la photo page 12 et figure page 107 (dans un autre rapport, cette simulation dont le résultat est représenté page 107 était comparé à l’effet d’une aile vide).
Précision, pour reprendre mon dernier message.
Il est possible qu’il y ait de l’air dans un réservoir, plus ou moins, quand une partie du carburant a été consommée (dans le voyage). Du moins, c’est le cas si le kérozène n’est pas dans une poche souple rétractable, comme le vin dans un cubi…, ce qui a pour fonction de ne pas laisser d’air au contact du liquide même quand le réservoir est vidé en bonne partie (c’est pourquoi je disais qu’il faudrait avoir des infos sur les solutions techniques de réservoirs à kérozène dans les avions).
Mais en tout état de cause, même s’il y avait de l’air dans les réservoirs et si ceux-ci étaient au trois quart vides, le volume d’air emprisoné, donc comprimé avec le kérozène lors de l’impact, aurait été extrêmement faible ; on est infiniment loin du rapport stochiométrique (parts respectives des deux éléments telle que tout est brûlé – part massique donnée par la réaction de combustion). Ce qui veut dire que, même s’il y a eu « effet de moteur diesel » à l’impact, seule une partie infime du kérozène aurait été impliquée dans l’explosion – le reste n’a pu brûler qu’après, lentement.
Euh.. la « fonction cubi » n’est évidemment pas la seule et la principale requise pour un réservoir à carburant ; si on utilise des poches souples, c’est qu’il s’agit que la poche, dont le coeur de la toile est fait en tissage de fibres très résistantes, se déchire lentement et n’ « explose » pas comme un ballon de baudruche. En somme, c’est justement pour éviter l’ « explosion » du réservoir en cas de crash, mais là il ne s’agit pas d’explosion du carburant, mais de la pulvérisation instantanée de la structure qui le contient, ce qui aurait pour effet de laisser s’échapper tout le carburant brutalement, propageant un incendie très rapidement.
@Catherine et rumbo,
Voici un lien vers une vidéo d’environ 50 minutes… Cette vidéo traite des méchanismes de création de monnaie (j’espère que le lien fonctionne tjs).
C’est tout simplement passionnant.
Elle est en anglais sous titrée francais et contient des tonnes citations de banquiers et hommes politiques…
Ca fait froid dans le dos et d’un autre côté ca prouve qu’il ne faut pas grand chose pour remettre le monde dans le droit chemin ou plutôt dans un chemin moins destructeur !
@ yogi,
Je pense qu’abattre un président est plus Casus Belli que de détruire des tours…
Et il faut mettre dans la boucle pas mal d’ »agencies » pour réussir son coup
J’avais vu il y a maintenant 15 ans une émission de la BBC sur l’attentat. Les questions posées sont toujours sans réponse. Pourquoi un chauffeur professionnel s’arrête au premier tir puis repart
Pourquoi 153 témoins majeurs ont trouvé la mort dans les années qui ont suivi (dont un flic qui a échappé à 3 attentats avant de se suicider avec un fusil de chasse alors qu’il dispose de 2 armes de poing)
Etc. etc … ça fait beaucoup de gens impliqués
Aujourd’hui encore lorsque l’affaire JFK est mentionnée en haut lieu, ça fait grincer des dents… bizarre