Je devrais avoir terminé lundi soir le nouveau livre sur la crise, la suite de L’implosion. Titre provisoire : La crise devient mondiale, à paraître en novembre, également chez Fayard.
Pour ce qui touche à mon manuscrit intitulé Comment la vérité et la réalité furent inventées, il existe un accord de principe avec un grand éditeur français. Il m’a été demandé d’étoffer la partie consacrée aux débuts de la science moderne (XVIIe – XVIIIe) et de rédiger des introductions aux trois grandes parties de l’ouvrage, toutes requêtes éminemment raisonnables auxquelles je répondrai. J’ai promis un manuscrit revu pour la fin de l’année.
Comment la vérité et la réalité furent inventées est un exposé systématique de mes vues en matière de philosophie des sciences : de la mal-nommée « mentalité primitive » au second théorème de Gödel. Il s’agit d’un texte inédit même si la substance de certains de mes textes déjà publiés s’y retrouvera bien évidemment, sous une forme modifiée. Pour un avant-goût donc de ce qu’on pourra y trouver :
Intelligence artificielle et mentalité primitive (1989)
Le miracle grec (2000)
Le mathématicien et sa magie (2001) [il est indiqué là que ce texte fut publié dans L’Homme ; ce ne fut pas le cas : L’Homme se rétracta peu de temps avant la date de publication prévue]
6 réponses à “Nouvelles de l’édition”
Hé bien vous aurez au moins une personne qui achètera votre livre 🙂
Paul, dites-moi, dormez-vous parfois ? Cette productivité est quasi impensable… Avez-vous des négres (blancs ou pas, cfr Blondin, et Cirage) ?
@ Leduc
Merci, je suis riche !
@ Alain
Bonne question ! C’est pour cela sans doute que j’ai voulu vous offrir l’autre jour S’asseoir par terre d’Alain Souchon.
Je fais partie de ces gens que le chômage plonge dans la frénésie (et ça va bientôt faire un an !) – l’éthique protestante du capitalisme agissant en sous-main sans doute !
Merci Paul pour votre réponse. (Je suis allé regarder vos textes… ouh la la, c’est costaud, trop costaud pour moi en tout cas la philosophie des sciences !)
Je reviens à l’économie, au krach financier (et culturel).
» LA CRISE DEVIENT MONDIALE « . Je le trouve très bon ce titre, en phase.
Plus que très bon : Excellent ! Usage du présent, me voila enchanté.
…Audience plus large à espérer, ventes potentielles enfin en regard de l’importance du sujet.
Il faudrait, je pense, ajouter une photo en première de couverture Oui, c’est un photographe qui parle !
… »Enchanté de l’usage du présent » ?
En effet. Je m’étais posé la question à propos des deux précédents ouvrages ( « Vers la… » et « L’implosion ») : pourquoi l’auteur s’interdit-il l’usage du présent (le présent en tant que « passé immédiat », « souvenir immédiat » si j’ose de telles expressions) ?
L’usage de l’imparfait et du passé me donnait L’IMPRESSION, à la lecture, que nous avions à faire à un événement terminé ; que la phase historique en question était close ; que l’auteur la narrait avec recul, comme un observateur détaché, un historien. Point.
J’ai recomposé certaines de vos phrases avec le présent. J’ai trouvé que cela fonctionnait bien : nous sentons que le processus est en phase de déroulement (même quand l’auteur narre des évènements de mars 2008 ou d’aout 2007), que ce processus historique se déroule bien aux temps présents sous nos yeux pour ainsi dire et fatalement ira jusqu’a toucher notre vie tôt ou tard.
Le lecteur Lambda, celui qui traîne en librairie, susceptible d’acheter les livres sur un coup de cœur, ou sous le feu brûlant d’une curiosité aigue, se sentira plus concerné par un ouvrage qui traite de la Crise au présent. Sinon il pensera que le livre est destiné aux économistes, aux spécialistes, aux historiens, que sais-je… mais pas à lui !
Un plus grand nombre de journalistes peuvent s’y intéresser pour les mêmes raisons.
L’accès aux médias, c’est l’accès au grand public.
Ce n’est que mon point de vue.
Je vous le donne car je sais qu’il peut vous être utile, à vous et à votre éditeur qui avez le nez dans le guidon.
Il ne me surprendrait pas que vous en ayez déjà débattu avec lui, d’ailleurs.
Une précision : j’ai été moi-même éditeur pendant 25 ans (en photographie). Je vis toujours aujourd’hui des revenus tirés de cette activité passée.
Ce qui me permet de consacrer ma vie librement à ce que j’aime le plus : de la recherche pure en photographie ; de la recherche en relations « bien-traitantes », non-violentes (la « Voie » du couple), recherche qui m’a mené jusqu’en Terre bouddhiste, à y apprendre une nouvelle langue, de nouvelles coutumes, à prendre une nouvelle femme, a adopter une nouvelle famille, etc… ; et enfin… l’écriture (je travaille à un récit de cette bouleversante aventure !).
Voila que je me jette à l’eau ! Que je vous fais des confidences ! Mais comment parler VRAI, si ce n’est en s’ouvrant un peu ? En rendant sa parole » PALPABLE « … en parlant AUSSI avec son corps, n’est-ce pas ?
Tête, cœur et ventre réunis. Les trois ensemble, sans que l’un ne l’emporte sur l’autre. Sans violences envers soi-même. Car le silence de l’un fait la souffrance de l’ensemble… L’âme chante quand ces trois-la sont réunis.
Bon réveil, ce matin, à vous tous.
» Katoeriin, thii là lek, thii là noï… Khoun khào d’jaï phom. »
Traduction : » Catherine, peu à peu… Vous me comprenez. »
Traduction littérale : » Kateurine, là-petit, ici-peu… Vous entrez dans coeur moi « .
Comprendre, en effet, se dit « entrer dans le coeur » ( khào d’jaï ). Que ce soit pour le coeur de quelqu’un, d’un animal ou d’une problematique, le mot que l’on utilise reste le même. Ici, l’intelligence est sensible.
» Khoop-khoun khrap, Katoeriin… »
Merci Catherine…
Savez-vous comment se dit « remercier » dans ma nouvelle langue usuelle, intime et sociale ?
» Je suis au bord de toi/vous » (khoop-khoun khrap).
Ou :
» Je suis a la lisière de ton/votre coeur » (khoop-d’jaï khrap).
Clin d’oeil… Bon dimanche.
Au bord de l’année 2009 ,au bord de la vérité , « bon réveil à vous tous » ?
Merci encore