Ce texte est un « article presslib’ » (*)
J’ai tenu compte de vos conseils. J’ai également discuté la formule avec quelques-uns de ceux qui reproduisent mes billets (merci pour votre enthousiasme : c’est ce qui m’a décidé !). Voici ce que cela donne. Le texte qui suit est celui de la nouvelle page « Faire une donation » en haut à droite.
Faire une donation
Vous avez la gentillesse de louer mon indépendance : je ne travaille en effet pas pour une entreprise, je n’enseigne pas non plus, ni ne veut bénéficier de la publicité – qui n’est pas ma tasse de thé ! Je vis exclusivement de mes droits d’auteurs et de vos contributions. Je pourrai continuer d’écrire comme je le fais aujourd’hui tant que vous m’y aiderez.
Je refuse d’opérer parmi vous une sélection par l’argent : je veux que l’accès à mes textes reste gratuit parce que j’entends continuer de m’adresser à ceux pour qui tout ce qui n’est pas gratuit est trop cher. Et il me faut du coup compter sur d’autres qui pourraient contribuer davantage – mais sur une base strictement volontaire.
Pour qu’il n’y ait pas d’abus de ma part, je publierai mes comptes tous les six mois, ce qui vous permettra de juger la manière dont j’utilise ces fonds. Si la formule produit plus que le nécessaire – on peut rêver ! – les sommes seront redistribuées dans le même esprit : pour le développement d’une presse « alternative » : en faisant monter à bord d’autres « journalistes presslib’ » (et pourquoi pas vous ?).
Vous pouvez m’aider en utilisant la formule classique dans le domaine du logiciel libre : en faisant une donation par PayPal dans la colonne de droite. Si vous préférez me faire parvenir un chèque, je vous communiquerai bientôt ici un numéro de boîte postale.
Voilà, et ça se terminera toujours par la formule ci-desssous.
(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.
22 réponses à “Une donation, pourquoi ?”
Vous êtes un grand monsieur.
Vive le prix libre !
à nous de prouver que nous savons donner une valeur à votre science et votre talent, et agir en conséquence, vous permettant ainsi d’en vivre.
Moi personnellement je me sens mal à l’aise avec ça.
Oui mal à l’aise. Car, quoi que je fasse à l’égard du don, je me sens bancal, le cul entre six chaises, presque « coupable » quoi que je fasse : Donner, ok mais combien ? Ou bien, lire sans donner ? Non ? Bon alors donner ok, mais alors à quelle fréquence ? En outre je suis membre de quoi ? Je soutiens quelle cause en fait ? Je l’ignore.
Je ne sais donner aucune réponse à ces questions. Je flotte. Je suis du coton.
… Et s’il vous plaît, je vous en prie, que personne ne me dise sur ce Blog que j’ai « tort » de ressentir ces choses-la, ne m’écrive « ce que je devrais » ressentir, ce que je devrais penser, et patati et patata… Non, non, j’ai la franchise de dire tout haut ce que je ressens tout bas, et cela est UN FAIT. Point. J’imagine que je ne dois pas être le seul !
J’achète un livre de Paul Jorion, je me sens bien. Je cotise à une association, je me sens bien. Par exemple : je suis membre de SURVIVAL international depuis plusieurs années. Je me sens fier de soutenir les peuples indigènes par ce seul acte, malgré le fait que je ne puisse pas, pour le moment, en faire plus. Je me sens bien avec cela, oui.
Amicalement.
C’est après avoir parlé avec Philippe Barbrel de Contre Info que je me suis décidé pour cette formule : il m’a dit en substance « Il faut bien qu’on trouve un nouveau système ! » Mon neveu m’a dit lui « C’est banal, c’est la même formule que pour le logiciel « libre » ». Ma fille m’a dit : « C’est comme ça que font maintenant les chanteurs ! ». Alors je me suis qu’avec mes infinis scrupules j’étais peut-être tout simplement d’une autre époque et je me suis jeté à l’eau.
J’ai encore mes réticences, je me dis « On trouvera autre chose ! » mais ces réticences me rappellent celles que j’avais la première fois que j’ai publié un article en ligne : je n’arrêtais pas de me dire : « Tu trouveras l’occasion de vraiment le publier », ce qui voulait dire « sur support papier ». Maintenant je me dis « Heureusement que cet article est sur l’internet, comme ça les gens le liront ! »
Paul, je crois que nous avons le même âge – j’ai 53 ans – et de ce fait partageons probablement des « résistances » similaires, notamment des sentiments de gêne à l’égard de l’appel direct et décomplexé de fonds.
J’imagine sans peine que mon fils (actuellement à Polytechnique a Paris) aurait les mêmes réactions que votre fille et votre neveu, et probablement également la fille de ma compagne thaïe, même âge : 22 ans. Ils n’ont pas ce sentiment de gêne, question de génération sans doute.
Alors… souhaitons que votre lectorat soit jeune, ou que « les vieux comme nous », comme moi (!), parviennent à dépasser leurs réticences.
… Bonne chance à vous !
Cordialement.
Bonjour,
Tout d’abord : j’ai 33 ans 😀
Je découvre seulement ce blog aujourd’hui (via Zoupic ci-dessus 😉 ) bravo pour ce que j’y lis !!
Pour ce qui est du don. Je pense pour ma part aussi que c’est la seule solution à l’heure actuelle… Cela fait 2 ans – depuis que je suis indépendante – que j’en cherche une pour pouvoir continuer à écrire sur le sujet que je veux, de la manière que je veux et faire vivre mon blog et l’alimenter. Ma première idée était celle là : le don paypal.
Pour moi qui suis issue du web des premières heures, c’était logique, c’est effectivement sur base du don que vivaient les projets internet avant que le commerce et la publicité l’envahisse. Donc cela ne me posait aucun problème de conscience. Jusqu’à ce que j’en discute avec quelques connaissances virtuelles… qui ont descendu en flèche ce projet (maintenant que j’y pense, la plus véhémente est de votre génération à quelques années près :p ).
Me disant que mes lecteurs auraient la même réaction, je ne l’ai pas mis en place… La pub – du moins telle qu’elle est pratiquée actuellement – c’était hors de question. Pourtant, l’audience de mon site pourrait m’assurer de très confortables revenus publicitaires. Il n’est même pas exclu que je puisse en vivre totalement. Or à l’heure actuelle… il me coûte de l’argent que je n’ai pas. Certains de mes proches me disent que j’ai trop de scrupules, que je donne aux autres sans compter depuis 3 ans… pour rien, juste des idéaux et la volonté de faire changer les choses par petite touche. Mais non ces pubs y’a rien à faire, je ne peux pas. C’est devenu le seul moyen actuellement de financer des activités non commerciales sur le net… c’est un problème un énorme problème… Et je n’arrête pas de réfléchir à la question : comment contrer cela, comment continuer ce que nous faisons sans rentrée d’argent ?
Résultat étant désormais (mal)payée « à la tâche » j’ai du me focaliser sur des activités un minimum rémunératrice et cela se ressent sur la qualité et le rythme de mes articles (que j’ai essayé de tenir longtemps en prenant sur mon temps et ma santé et là je crois bien que j’arrive au bout de mes capacités)… Et comme vous le dites, alors qu’avec mes articles en ligne je touche des milliers de gens, mes articles papiers n’ont pas du tout le même impact, d’autant que je fuis la presse généraliste.
En vous lisant je me rends compte que j’aurais du suivre mon idée dès le départ et ne pas tenir compte de l’avis des fâcheux. J’ai aussi pensé faire payer pour un abonnement mais, comme vous, je ne vous voulais pas restreindre l’accès sur base de l’argent. Même si, la qualité de ce que je découvre ici sur ce blog est loin loin loin devant mes modestes contributions 🙂
Me permettez-vous de m’inspirer de votre initiative pour mes propres articles ? Il y a-t-il un lieu centralisé concernant les « articles presslib’ » ? Il y a-t-il un lieu ou on peut en discuter ?
En tout cas j’espère également que votre lectorat, dont je fais désormais partie 🙂 , comprendra l’intérêt d’une « presse libre » et financée par eux.
A bientôt
Merci Benoît de votre intervention
J’ai 23 ans pour ma part, mais c’est vrai que je me suis trouvé un peu mal à l’aise, une fois en face de l’article de Paul (en plus personne n’a répondu pendant un petit moment, le site semblait désert).
Mal à l’aise pour les raisons que vous décrivez. Il n’y a donc pas que l’âge.
Mais la réponse de Paul est très juste, il faut essayer. Il n’y a que ça à faire.
Ce n’est, directement ou indirectement, qu’un pas vers une nouvelle forme d’organisation de la presse, de la pensée…
Et n’oublions jamais que l’art du Moyen-Age et de la Renaissance, aujourd’hui admiré, a vécu du mécénat.
Chacun m’apporte son soutien de la manière la plus juste pour lui ou pour elle, étant donné ce qu’il ou elle est à ce moment–ci de son existence. Pour les uns ce sont leurs commentaires sur le blog, pour d’autres qui approuvent ce que nous disons tous ensemble mais n’ont pas de temps à consacrer à l’écriture et parce qu’ils peuvent se le permettre, ce sera une contribution financière, pour d’autres encore, c’est un message personnel d’encouragement comme ceux – nombreux – que je reçois en ce moment, pour d’autres enfin, silencieux, mais je décèle leur présence, et parce que c’est leur moyen de tenter de changer le monde, leur moyen préféré ou le seul dont ils disposent encore, c’est une prière.
Vous me connaissez suffisamment désormais pour savoir que chacune de ces contributions est appréciée chaleureusement et au même titre.
Je suis heureux que vous publiiez en ligne, et espère que vous pourrez continuer à le faire.
Quant à insérer de la publicité, je comprends que vous préfériez vous en passer ! Ceci dit il me semble que parmi les nombreuses formules existantes certaines sont bien peu intrusives, et personnellement ne me choqueraient pas.
Merci pour vos articles !
Pas de commentaire bien pensé ou bien pensant à faire, juste la satisfaction de lire (de comprendre et surtout d’adhérer !) des explications synthétiques, accessibles au profane, et de me dire que même ceux qui ont participé, ont vécu dans ce « système » lui prédisent sa perte… je suis pas pour mettre le feu, et je viens de trouver quelque chose qui me ressemble : le changer de l’intérieur. Pas facile mais bien plus efficace. Continuez et encore merci.
Concrètement, je vais faire comme si j’achetais un hebdomadaire de plus chaque semaine ou un mensuel de plus chaque mois. Il y aura peut-être un panachage des deux suivant la conjoncture budgétaire (un gros pourcentage de la population nourrit ce genre de considération mesquine). Cela me permettra au moins de vous verser régulièrement une somme minimum pour prix de votre labeur, en attendant bien sûr que Bill Gates se convertisse à vos idées.
En plus de « Marianne » du « Monde Diplomatique » et de « L’histoire », il y aura donc désormais « Paul Jorion Hebdo » ou « Le Mois de Paul Jorion ». L’idéal serait que je puisse vous faire passer dans la catégorie « quotidiens » mais cela n’est pas envisageable pour l’instant. Toujours les mesquineries, je me suis privé d’automobile pour préserver mon budget « sorties culturelles-bouquins ».
Mes résolutions pourront paraître naïves à certains mais moi, moralement, non je n’ai pas d’état d’âme. Il arrive aussi que l’on ait des mauvaises surprises -même de très mauvaises- en achetant des livres ou en cotisant à des associations. Je préfère donner une somme modique pour lire des choses intelligentes plutôt que des conneries, peu importe le support, cela d’autant plus que vous vous êtes engagé à nous présenter vos comptes.
Le malaise viendrait par contre plus de la comparaison avec quelqu’un comme Etienne Chouard, que je visite aussi beaucoup, puisque lui opère en toute gratuité. Mais vos situations respectives ne sont pas comparables, lui disposant du filet de sécurité de l’éducation nationale. Cela ne me dérangerait pas néanmoins de lui verser quelque chose à lui aussi, en regard de ce qu’il m’a apporté.
Bon, techniquement en fait, la seule chose que je redoute est que vous me gratifiez d’un courriel de remerciement chaque fois que je vais vous envoyer trois ronds. Ca, je n’ai pas l’habitude, au kiosque au coin de ma rue ils n’ont pas l’habitude de le faire.
Qui vivra verra.
Amicalement,
« Driss »
Je reçois pas mal de conseils en ce moment par courriel. Certains aimeraient qu’il y ait une authentique association, davantage de transparence quant à l’utilisation des fonds, qu’il s’agisse d’« appels » avec un montant-cible plutôt que de contributions isolées, qu’il y ait deux sites, un payant et un gratuit, etc.
Ceux qui m’envoient ces messages – dont je les remercie – sont des optimistes qui voient grand. En retenant la formule actuelle je me rangeais spontanément dans le camp des pessimistes – il y en eut dans les commentaires ! – qui n’ont pas très confiance a priori dans la générosité de la race humaine.
Il existe à mon sens une raison majeure pour ne pas modifier la formule actuelle du blog : c’est que ce n’est pas là que me lisent la plupart de mes lecteurs. Je chiffre à 5 à 10 %, ceux qui me lisent sur le blog. Le chiffre réel est peut–être encore plus faible parce que je ne peux détecter que les sites qui se connectent directement au mien, ceux qui recopient mes billets à partir de Contre Info, par exemple, me sont invisibles. La formule actuelle présente l’avantage de la « portabilité » : où qu’on me lise, et à condition que l’on recopie – comme je le demande – le paragraphe final, cela fonctionne.
La formule demandera sans doute à être raffinée – je suis particulièrement sensible à l’exigence de transparence – mais je voudrais d’abord observer un peu son fonctionnement. Il me faudra peut–être me ranger bientôt dans le camp des optimistes – je n’en serais pas déçu ! – en attendant, ayant retenu la leçon de Perrette et son pot au lait, j’attends de voir.
une société de prix libre serait-elle viable?
Chacun représente une société individuelle à sa façon.
Un groupe de musique qui applique la politique du prix libre est accessible par tous, mais les fans ou citoyens reversent une valeur en fonction de la valeur qu’ils associent au talent, en fonction de leur psychologie et de leurs revenus, afin de les faire vivre.
Paul Jorion écrit ses articles libres, accessibles à tous, les plus intéressés, financent par des dons, déductibles des impôts (?), en fonction de leur revenu et de l’apport que représente ses articles, afin de le faire vivre.
Wikipédia, encyclopédie libre, finance grâce à des dons la connaissance gratuite collaborative.
Pour ce qui est non matériel, ça a l’air de marcher, dans une certaine limite.
Si la société actuelle n’offre pas à ses talents de quoi vivre de façon indépendante, alors soit ils disparaissent en partie ou complètement, soit ils s’associent et se financent par : la pub, le sponsoring ou en bossant pour une enseigne, perdant leur indépendance.
Dans un monde où de plus en plus de talents ne sont pas reconnus par la société telle que nous la connaissons, où nous ne voulons plus des pubs fatiguantes, il nous faut reconnaître et valoriser les talents que nous apprécions, encore une fois, l’essentiel c’est de participer, chacun à sa façon permettant un succès et une réussite à l’auteur à la hauteur du prix libre de son talent, et de son indépendance complète.
Si aujourd’hui je devais payer pour chacun des sites que je visite chaque jour, je perdrais l’accès à la plus grande bibliothèque jamais créée.
Le prix libre assure une connaissance et un accès à tous.
Il ne marche que si les utilisateurs en comprennent les enjeux, en assurant ainsi la pérennité.
Le don :
Il ne s’agit pas de penser ici combien l’auteur a besoin pour vivre, on ne cherche pas à le faire survivre, on cherche à valoriser son talent et à lui permettre d’en vivre et non pas juste de vivre. Le talent est la somme de ce que chacun voit dans l’autre, il se quantifie en bonheur et en valorisation de don. Ca ce serait pour le côté psychologique.
Le don est choisi et pensé par chacun en fonction de ses revenus. On fait ce qu’on peut avec ce qu’on a, mais chaque geste compte, si l’on estime que « ça les vaut ».
La généralisation à une société, et l’application au matériel me paraît évidemment plus complexe. Mais pour l’art, l’intellect, la photo et des idées qui proposent une valeur ajoutée, ça a l’air de marcher.
En fait, comme je suis en train de le lire dans le livre de Chemla « je suis un voleur » je vous en remets une petite couche : http://www.confessions-voleur.net/confessions/node2.html
Le prix libre apparaît sur tout ce qui est dématérialisé.
De même qu’internet a remplacé la lettre par l’email, remettant sévèrement en question l’avenir des facteurs, il est en train de dématérialiser tout ce qui peut se transmettre directement de l’auteur à l’utilisateur/récepteur.
D’une façon ou d’une autre, tous les intermédiaires (biens, personnes…) visent à disparaître puisque l’auteur a accès à des outils lui permettant de toucher toute personne connectée. Les intermédiaires de la distribution sont maintenant les serveurs, FAI, webmaster graphistes.
Dans la mesure où le libre (linux, wordpress, openoffice) et la simplification de l’internet permettent à chacun de faire un site et de l’héberger) les derniers intermédiaires seront le nom de domaine, et le paypal.
Les banques, elles se démerdent quand même bien pour être partout hein.
Bizarrement, ça a l’air trop dangereux, alors les euro-députés veulent l’interdire.
Allez p’tit pari : dans bien moins de 10 ans, les groupes de musique marchent tous au prix libre à la radiohead, les auteurs spécialisés également et cette forme de libre participatif a également englouti toutes les autres formes de partage et nous débarasse d’un paquet de pub.
linux, firefox, radiohead, wordpress, dotclear, openoffice, paul jorion
vous aussi, passez au prix libre…
titre :
Et Internet sauva le monde
Comment les hommes ont réussi à partager leurs connaissances et penser de façon indépendante en confrontant leurs idées et leurs analyses sans intermédiaire. Comment ils ont réussi à dématérialiser le monde et apprendre du savoir des autres de façon libre et illimitée.
Comment les hommes, et les femmes, différents sur tous les points peuvent se rencontrer, partager et se mettre d’accord sur un système juste.
Nous sommes face à 6 crises :
1) écologique
2) financière
3) bancaire
4) géologique
5) alimentaire
6) énergétique
+ la création monétaire ex nihilo
+ la mondialisation (trouver les stats pour prouver que… )
Quels sont les problèmes, de chacune de ces crises, fouillez l’internet, les blogs spécialisés libres, il y a la solution.
Quelles sont les solutions de chacune de ces crises, fouillez l’internet, il y a des solutions.
Chercher des solutions qui prennent en compte les mots : juste, égalité pour tous les êtres humains de la terre, qui prennent en compte les données géologique, ce qu’il reste de vie à la terre, prenez en compte toutes les recherches sur le durable.
Rassemblez les humains grâce à internet, faites leur partager ce que vous avez trouvé.
Utilisez les experts pour analyser les solutions, faites vous expliquer par celui qui comprend l’expert, nourrissez votre curiosité, l’internet est profond.
Une fois que vous êtes convaincu que vous pouvez trouver les solutions, avec tous les citoyens du monde via Internet, à tous les problèmes, vous avez compris que vous êtes le relai vers tous les autres pour leur expliquer.
Chacun peut alors prendre conscience qu’un changement complet et global du monde est nécessaire, mais surtout possible.
Si tu le dis à l’autre, qu’il cherche, qu’il se fait son idée, sur chacun des 6 sujets, qu’il voit qu’il y a déjà un paquet de monde convaincu (je réinvente pas l’écologisme), si chacun arrive à atteindre le niveau de connaissance pour être convaincu que oui, le système nous baise bien et qu’un monde meilleur est possible, en réunissant tout l’internet et en pensant, en créant le premier séminaire internationale de pensée d’un nouveau monde durable.
Chacun passant ainsi le mot à son voisin que oui, c’est possible, on se gave tous le cerveau à comprendre ce qui chie, se convaincre les uns les autres qu’on peut trouver une meilleure solution, une meilleure répartition, un modèle qui tient, qui dure, qui marche.
Une fois que tout le monde y croit, on cherche les solutions les plus justes, c’est la phase qui peut prendre le plus de temps.
Ensuite c’est l’action.
Combien sommes nous à avoir internet, et à savoir qu’il y a des trucs qui clochent dans le monde
Combien on vu le reportage sur la monnaie ?
Combien ont vu le 9/11 et la foule d’information sur internet ?
La planète se réchauffe vraiment?
La crise financière, ah bon ?
Alors on fait quoi? on reste les bras croisés ? ou on commence à réfléchir à chacun de ces trucs, on va lire les blogs des experts et on dit à chacun que c’est possible.
L’internet le permet, ce serait dommage de gâcher ça.
C’était la solution.
Ils le savaient, c’était risqué, mais ça doit finir par arrivée.
Rappelez vous le site belge de notes des profs. On l’a fermé parce que les élèves notaient mal les profs. On peut dire des élèves qu’ils n’ont pas un bon jugement comme vous pourrez le dire de moi, vous ne me connaissez pas.
Alors si je dis tant de merde que ça, allez voir sur tous ces sites et prouvez moi que c’est faux.
Une fois que tu as compris que c’est possible, passe le message à ton voisin, à tous tes contacts facebook, msn, 2.0 skype, tout ton répertoire, tous tes blogs.
Demain, on cherche les solutions pour chaque problème.
Rendez vous sur http://www.zoupic.com
Ca commence maintenant. C’est un buzz international de sauvetage du monde. Je tremble en écrivant ces lignes. Relisez. Si vous n’êtes pas convaincu, demandez à ceux qui savent et qui le disent sans gagner d’argent sur internet. Retournez au théorie de base. La création de monnaie. Repartez de tout en bas.
Le plus dur, est d’acquérir assez de hauteur pour se dire que oui ça chie. Le changement et l’effort qu’on va mettre tous ensemble pour le changer est incroyable.
Il suffit d’y croire, d’en être convaincu, et de s’y mettre.
Si jamais vous êtes pas déjà convaincus !!!!!! documentez vous, Internet le permet.
et prenez le temps d’expliquer tout ce que vous avez compris à chacun à côté de vous.
Il y a au moins 6 grandes crises, cherchez les solutions.
Attention aux économistes qui vous diront que j’ai trippé. Faites vous-même l’analyse et dites vous si c’est vraiment possible.
Ensemble, sans les politiques, sans les médias, sans les grandes forces de ce monde, juste d’homme à homme, de femme à femme, de toutes les religions, de toutes les croyances de tous les âges, ceci est possible. La transmission de la science via internet, ou comment Wikipédia m’a appris à changer le monde.
L’Internet l’a rendu possible
Maintenant que tu le sais, tu es en danger toi aussi.
Avertissement des grandes instances de ce monde :
Le site qui note les profs muselé note2be parce qu’on dit que les élèves ne peuvent pas juger. C’est dangereux de laisser trop de gens dire ce qu’ils pensent d’un coup.
C’est dangereux de laisser des savoirs libres, sans contrôle, permettre à chacun de comprendre les grands dessous de ce monde.
Aujourd’hui, enfin demain, le 7 juillet les euro députés voteront la fin de l’internet libre et des trucs du genre wikipedia
Tu vois le délire ?
Si tu n’es pas convaincu, relis les trucs au dessus, et file te renseigner sur toutes les crises et commence à chercher une solution pour chacune.
Le buzz part maintenant. C’est le point zéro du changement. Le buzz commence maintenant.
Si assez de gens comprennent que c’est possible, alors demain ça commence NOW.
Zoupic, c’est le début de la fin.
Les reurs et le propre de l’homme. (mais ensemble on peut trouver les solutions pour être moins cons)
Rien de grand n’a été créé sans passion
A tous les hommes libres.
si vous êtes convaincus, et que vous aimez le buzz, alors on va voir le plus gros buzz jamais réalisé.
Seulement si vous êtes prêts à passer à la suite.
Bonjour,
Moi je trouve que le plus simple serait de mettre en place une contribution volontaire forfaitaire du genre 30 euros par an. Au moins, ça crée un lien. Autrement, on ne sait pas si c’est trop peu, trop, si cela déconsidère votre travail…
Un bouton, on clic… hop… on paie par paypal et puis l’année d’après on ajuste la contribution. S’il y a plus de lecteurs c’est peut-être moins – si les comptes sont équilibrés), sinon peut-être plus. Ca devient une sorte de prix de marché et ça valorise vraiment votre information. Sinon, ce qui est gratuit ne vaut rien, et d’ailleurs il y aura des gens pour se charger de le dire.
Marie
@ Marie
Deux choses : rien ne me déconsidère ! Si 2 € me déconsidérait, on aurait mis un autre nombre dans la boîte. J’aime beaucoup la progressivité et je sais que les 2 € de certains représenteront un engagement plus significatif de leur part que 50 € pour d’autres (ce qui ne signifie pas non plus que je déconsidérerai ceux-là !).
Zoupic était très enthousiaste hier soir – et j’ai eu du mal à le suivre – mais il a raison sur le don : un don est un don et nous en avons perdu l’habitude, et nous préférons qu’on nous dise « Donnez autant ! » parce que ça nous décharge de devoir réfléchir à ce que cela signifie pour nous et ce que nous voulons donner. Il y a un réapprentissage à faire. Apprendre à improviser comme saint (*) Martin de Tours, dit le Miséricordieux (merci Wikipedia) : « … c’est lors d’une de ces rondes de nuit qu’un soir d’hiver 338 à Amiens il partage son manteau avec un déshérité transi de froid car il n’a déjà plus de solde après avoir généreusement distribué son argent. Il tranche son manteau ou tout du moins la doublure de sa pelisse et la nuit suivante le Christ lui apparaît en songe vêtu de ce même pan de manteau ».
(*) Mes saints à moi n’étant pas nécessairement les mêmes – j’ai déjà eu l’occasion de le préciser – mais celui-ci est un bon.
1 euro pourrait être ajouté dans votre liste, dans un pays moins riche 50 cents est peut-être une contribution importante et que dire pour ceux qui lisent très occasionnellement, à mon avis chaque cent est important.
Continuez Paul. Je trouve tout à fait normal de rémunérer vos écrits qui sont toujours d’une très grande qualité.
Juste une idée, Paul…
Pourquoi ne pas ajouter à ton blog une lettre d’analyse mensuelle spécifique à l’économie et à la finance US, matinée d’un regard sociologique (ou anthropologique) sur la société US, et incluant les différents articles de ce blog (parus dans le mois)…. par exemple…
Sur abonnement annuel, évidemment…
Je serais preneur
Juste une remarque sur les donations: le FISC ne risque-t-il pas de vous faire payer l’impot sur le revenu des donations ?
un peu de pub sur le site ne me generait pas vraiment et pourrait amener un peu de liberté à paul, l’important etant que les contraintes materielles n’alterent pas la qualité de sa production. Concernant un peu de recherche un peu plus détaillée de paul, sur commande, pourrait lui apporter un complement non negligeable. J’ai bien une petite idée derriere la tete mais je vous en parlerai plus tard.
Chris