Comme leur nom semble l’indiquer, les activités luxueuses sont en général très coûteuses et donc le plus souvent réservées à d’abominables personnages régulièrement dénoncés ici. C’est pourquoi il m’est tout particulièrement agréable de recommander la collection d’art comme une activité luxueuse qui peut se pratiquer avec un tout petit budget.
Acheter un Picasso ou un Rembrandt n’est bien entendu pas à la portée de toutes les bourses mais avoir acheté leur premier tableau à Picasso ou à Rembrandt, l’est certainement, et permettre à un jeune peintre de réaliser sa première vente non seulement encourage un artiste à persévérer mais vous crée aussi un ami ou une amie. N’hésitez donc pas !
Les deux seuls problèmes de la collection d’art sont primo le temps : on ne trouve les débutants que dans des galeries confidentielles, nombreuses mais rarement situées au centre ville, à quoi il faut ajouter les marchés aux puces, les kermesses, les expositions de fin d’année dans les écoles d’art, etc. et secundo l’espace : on épuise rapidement la surface de ses murs, ce qui oblige à stocker ou à revendre.
Pour illustrer ce que viens de dire, un exemple : Lola, une jeune artiste de Riverside, à une heure de route à l’Est de Los Angeles, en bordure du désert. Nous l’avons connue au tout départ de sa carrière. Elle a d’intention délibérée un prénom mais pas de nom, ce qui ne facilite pas le googueulage. Alors, pour vous éviter de chercher, voici l’adresse de son site.
Hé ! Hé ! Cher Paul, vous nous avez tous calés, vous avez gagné la première Manche !