On continue de m’envoyer des courriels où l’on s’interroge : comment puis–je être à ce point borné que je ne comprenne pas que les banques commerciales créent de l’argent ex nihilo ? Ma réponse est, comme vous le savez, que les banques ne créent pas d’argent ex nihilo et que la croyance qu’elles le font a son origine dans une erreur de raisonnement de Maurice Allais (Le monde enchanté de Maurice Allais), qui compte deux fois la même somme et puis s’indigne. Maurice Allais dit : « J’ajoute les animaux domestiques aux animaux sauvages, puis les animaux de la ferme, et j’arrive à un chiffre plus élevé que celui des animaux de la planète ! Cela prouve que les fermiers créent des animaux ex nihilo : c’est un scandale ! » Je sais, c’est peut–être difficile à imaginer venant de la part d’un « Prix Nobel » d’économie mais ce n’est pas plus compliqué que cela.
Un conseil : ne dites pas « M2 est plus grand que M1, j’exige de voir le responsable ! » ou bien « M3 est supérieur à M2, des têtes doivent tomber ! ». Oui, quelqu’un en est responsable mais c’est l’économiste qui calcule M1, M2 et M3 : ce sont des jeux de l’esprit d’économistes, des jongleries comptables qui présentent un certain intérêt car elles constituent des perspectives différentes sur la masse monétaire mais n’allez pas les prendre trop au sérieux : la même somme est comptée plusieurs fois, comme quand j’ajoute les animaux de la ferme aux animaux domestiques.
44 réponses à “Encore Allais”
@Stilgar, désolé je n’avait pas compris. Mais cela ne change rien, un chèque de banque peut tout aussi bien être refusé. Ceux qui en demandent un souhaitent simplement avoir la banque de eur client en garantie du paiement plutôt que le compte de leur client qui peut ne pas être apprivisionné.
Bonjour
puis je tirer votre attention sur la proposition de Prof Huber et J. Robertson ?
En décembre 2005, les chefs de l’UE ont demandé à la Commission européenne de proposer un nouveau système de financement pour le bloc en 2008.
La proposition du commissaire Laszlo Kovacs: (10-03-06)
NOTRE PROPOSITION:
« REFORME MONETAIRE POUR L’AGE de l’INFORMATIQUE »
Cette proposition finira le système d’opérations bancaires à « réserves fractionnelles ».
Permettre aux banques privées de créer la monnaie hors de rien, prive le gouvernement d’un bénéfice spécifique.
Ce bénéfice spécifique s’appelle le « seigneuriage » et, à notre opinion, appartient au peuple.
Cependant, il est important d’accentuer que, bien que les banques perdent la possibilité de créer des dépôts à vue hors de rien dans des comptes courants, la rentabilité normale du trafic bancaire demeurera intacte. Les banques pourront sans aucune restriction continuer à effectuer chaque genre d’affaires qu’elles font maintenant : recevoir les dépôts et faire la gestion des transferts de leurs clients, accorder des prêts à tous ceux qu’elles considèrent solvables, investir dans les actifs financiers tels que des obligations ou des actions pour leurs clients et pour elles-mêmes et offrir une grande variété de produits et services financiers.
Causes profondes pour la proposition d’une réforme du seigneuriage:(*1 p 2-4)
1. Les problèmes chroniques de financement de l’administration publique.
2. La création commerciale d’argent hors de contrôle
3. Les instabilités monétaires et financières de diverses sortes.
Méthode d’émission de nouveaux moyens de payement
1. Les banques centrales devraient créer le montant de nouvel argent non monétaire (aussi bien que l’argent liquide) qu’ils jugent nécessaire pour augmenter la masse monétaire, en la créditant à leurs gouvernements en tant que revenu public. Les gouvernements devraient alors la mettre dans la circulation en la dépensant.
2. Il devrait devenir infaisable et même illégal à n’importe qui, de créer du nouveau crédit dénommé comme une devise officielle. Les banques commerciales seront ainsi exclues de créer des nouveaux crédits comme elles le font maintenant et seront limitées à la fonction de courtier de crédits en tant qu’intermédiaires financiers.
Ce seront les banques centrales qui jugeront, à des intervalles réguliers, combien de nouveau crédit est à émettre. Ils prendront leurs décisions selon les objectifs de politique monétaire qui ont été précédemment établis et édités, et elles seront responsables de leurs prestations.
Mais elles auront un degré élevé d’indépendance du gouvernement, ne laissant aux gouvernements aucune puissance d’intervenir dans les décisions au sujet de la masse de crédit à créer.
Le système monétaire devrait être organisé comme quatrième branche de gouvernement, d’égal à égal avec les branches exécutives, juridiques et législatives.
Quatre changements comparativement francs seront nécessaires, comme suit.
1. Les dépôts à vue dénommés dans la devise officielle seront identifiés en tant que monnaie légale, ensemble avec l’argent liquide.
2. Le montant total d’argent non monétaire existant dans tous les comptes courants (y compris les comptes des clients, des banques et du gouvernement), ainsi que le montant total d’argent liquide en possession de chacun, seront reconnus en tant que constituant la totalité des réserves d’argent officiel ou de monnaie légale, immédiatement disponible pour la dépense.
3. Les comptes courants des clients devront être enlevés des feuilles du solde des banques et gérés séparément de leur propre argent (ce qui n’est pas le cas aujourd’hui). En conséquence, une distinction claire sera réalisée entre l’argent de valeur-de-paiement (« argent normal ») dans des comptes courants, et l’argent de stock-de-valeur (« capital ») dans des comptes d’épargne.
En pratique, ceci signifiera que, sauf dans le cas ou une banque centrale crée un crédit de restructuration en tant que revenu public, des paiements en comptes courants devront toujours être couverts par des paiements hors d’autres comptes courants ou être payé comme argent comptant.
4. En conclusion, toute personne ou organisation autre qu’une banque centrale qui émettrait des moyens de payement sous forme de compte courant, sera coupable de la contrefaçon – dans la même mesure comme si elle avait fabriqué des billets de banque ou des pièces de monnaie sans autorisation.
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LE BUDGET de l’UE
Le budget d’EU se chiffrait à € 83 milliards en 1998 et € 86 milliards en 1999, y compris les pays opt-out. L’augmentation en stock d’argent dans la zone Euro, sans les pays opt-out, était au delà de € 185-190 milliards en 1999 (bulletins de BCE, tableaux mensuels 2.4).
(*M1 Eurozone 1997-2003 p24)
Ceci signifie que le budget de l’UE aurait pu être financé sans problèmes par le seigneuriage de l’UE.
Sur la base de ces chiffres, les gouvernements nationaux des états de la zone Euro pourraient cesser complètement de payer des contributions au budget de l’UE, et – par-dessus le marché – recevoir réellement plus que les montants qu’ils devaient précédemment payer à Bruxelles.
La proposition législative:
Déclaration des dépôts à vue en tant que moyen de paiement légal:
L’établissement de la prérogative publique de créer l’argent officiel exigera un changement simple mais fondamental de la loi.
Ceci est illustré le plus clairement par le changement requis dans le statut du système européen des banques centrales et de la banque centrale européenne.
L’article 16 du statut européen est intitulé « Billets ». Il contient le texte suivant :
« … le conseil des gouverneurs est seul habilité à autoriser l’émission de billets de banque dans la Communauté. La BCE et les banques centrales nationales peuvent émettre de tels billets. Les billets de banque émis par la BCE et les banques centrales nationales sont les seuls à avoir cours légal dans la Communauté. »”
La version changée aurait pu être intitulée “Monnaie légale”.
Elle pourrait contenir les lignes suivantes:
« … le conseil des gouverneurs est seul habilité à autoriser l’émission de moyens de payement légaux dans la Communauté. Les moyens de payement légaux incluent la pièce de monnaie, les billets de banque et les comptes courants. La BCE et les banques centrales nationales peuvent émettre de tels modes de paiement. Les pièces de monnaie, les billets de banque et les comptes courants émis par la BCE et les banques centrales nationales sont les seuls moyens de payement à avoir cours légal dans la Communauté. »
les auteurs : James Robertson and Joseph Huber
Paul
http://www.socialcurrency.be
N’ayant pas la haute vitesse là où je suis + un emploi du temps chargé, je ne peux pas participer comme je le voudrais à cet échange passionnant. Bon je viens d’en prendre connaissance. J’aurais bcp de choses à dire, mais je vais me limiter à 3 points principaux :
1) sur cette expression de création monétaire ex nihilo qui semble faire tousser.
Sortons un peu de l’usine à gaz qui fait qu’en fin de compte il y a de la monnaie qui circule dans la société. C’est cette usine à gaz qui brouille les esprits et revenons à une simple notion de bon sens. Si nous acceptons tous que la monnaie, depuis que le dollar a abandonné sa convertibilité en or en 1971, est TOTALEMENT DEMATERIALISEE, elle n’existe donc plus. Avant elle existait car nous étions avec une monnaie-marchandise (même si la valeur de la marchandise était inférieure à la quantité de monnaie émise), depuis 1971 nous avons basculé dans un monde virtuel de monnaie-dette. La non–matérialité de l’argent implique par le simple bon sens que nous sommes face au vide, au rien (au nihilo) et que pour qu’il existe il faut le sortir d’une façon quelconque de ce rien. Par analogie peut être un peu douteuse je dirais que les êtres humains sont créés ex nihilo par d’autres êtres humains. Puissions-nous créer l’argent de la même manière, on aurait peut être plus de « fun » ? Bref je m’égare… Mais vous m’avez compris je pense. Le processus de création est une chose, c’est de la mécanique, le principe de création ex nihilo en est une autre et je crois que le bon sens nous impose d’accepter cette expression.
2) Alors qui crée cet argent tiré du rien ?
Le système bancaire privé par le crédit. Est-il juste de dire que l’emprunteur est co-créateur ? Je ne crois pas car nous mélangeons alors deux choses :
– richesse réelle (les biens et services)
– et richesse symbolique (l’argent).
Les agents économiques non-bancaires sont créateurs de richesse réelle par leur production et leur consommation (la consommation se traduisant par de la production), les banques SEULES sont créatrices de richesse symbolique représentant symboliquement cette richesse réelle. C’est une nuance importante. Les agents économiques échangent des biens et des services en tâchant de réaliser une plus-value pour se rémunérer eux-mêmes, les banques vendent aux agents économiques non-bancaires le « service » de leur procurer la monnaie dont ils ont besoin. Certes c’est la demande des emprunteurs qui est à l’origine de la monnaie, mais seule la banque a le monopole de la monétisation de la « richesse réelle ». Elle est la seule à pouvoir le faire, ce qui me conduit à affirmer que la banque crée la monnaie ex nihilo, ou plutôt comme il a été précisé, c’est le système bancaire car c’est peu visible au niveau d’une banque prise isolément.
3) La banque peut-elle donc créer la monnaie à l’infini ?
Je dirais que théoriquement oui, aux règles prudentielles près dont l’efficacité est plus que discutable. Ces règles sont plus là pour rassurer et maintenir le niveau de confiance sans lequel, nous le savons, tout le système s’effondrerait. Qu’est ce qui la retient ? En premier ce que Stilgar rappelait : le fait que la banque ne puisse créer d’argent pour elle-même et ensuite la limite de la demande solvable. Si le monde se retrouve aujourd’hui face à une crise qui est probablement encore devant nous, c’est que justement la demande devient de moins en moins solvable alors que le système, pour persister, doit être en permanente expansion (créer toujours plus de monnaie pour permettre le remboursement du capital et des intérêts). Cela pousse les banques à ratisser de plus en plus large en prenant plus de risques, risques qu’elles tâchent de gommer par la titrisation et autres artifices dont elle sont devenues les championnes pour noyer le poisson de sorte que le système, telle une pomme, peut encore présenter un aspect présentable alors qu’il est pourri à l’intérieur.
Ah! encore un point encore au sujet de la proposition de formulation de Stilgar :
Il propose :
– « La monnaie fiduciaire, monnaie permanente, est créée par la Banque Centrale pour satisfaire la demande de liquidité ».
Cette formulation laisse entendre que la Banque centrale a au moins le pouvoir de création de la monnaie fiduciaire, même si elle ne représente qu’une petite partie de la masse monétaire. Or la monnaie fiduciaire est effectivement émise la banque centrale, mais à partir de la demande des banques commerciales qui savent statistiquement qu’une partie des crédits consentis sera demandée sous forme de monnaie fiduciaire. La monnaie fiduciaire, certes permanente par nature, fait malgré tout partie de la monnaie-dette. Il y a pour moi un effet en trompe l’oeil. La banque centrale n’émet pas la monnaie fiduciaire par simple impression des billets sans contrepartie, elle ne fait que répondre aux besoins des banques. Il n’y a pas création de monnaie scripturale par les banques de second rang à laquelle s’ajoute une création monétaire fiduciaire, monopole de la banque centrale, mais création monétaire par le système bancaire dont une partie se transforme en monnaie fiduciaire.
Il propose encore
– « La monnaie scripturale est créée par les banques commerciales lors de demandes satisfaites de crédits bancaires par les agents non–bancaires, demande supérieure à l’épargne préalable disponible ».
Cette formulation laisse entendre qu’il y aurait de l’argent existant préalablement et que la création monétaire ne serait qu’un effet de débordement. C’est entretenir le mythe de l’épargne qui permet le crédit; Comme je l’ai rappelé la dématérialisation de l’argent implique que toute la monnaie (en apparence existante) ne soit elle-même qu’une dette (d’où pourrait-il venir autrement?). L’argent ne préexiste pas, il est créé en totalité; c’est sous l’effet « alchimique » de la circulation que la dette disparaît au regard et que l’argent semble exister.
Voilà ce que je voulais apporter à mon niveau. Excusez moi d’avoir été un peu long, mais comme je viens rarement…
Bonne journée
Le problème n’est pas tant de savoir si de l’argent est créé ex-nihilo ! En fait financièrement on valorise des choses différentes n’ayant une valeur qu’à une date donnée t mais différentes pour chaque chose voire même ayant plusieurs valeurs à différentes dates et pas forcément à la date présente. Quand on fait la somme on n’a pas la valeur des choses à une date t mais bien un ensemble ayant plusieurs valeurs à des dates différentes. L’argent surtout dans le domaine financier ne représente plus la somme des valeurs d’une chose mais parfois une estimation sur une valeur future. L’argent s’additionne bien mais ne représente pas le valeur des richesses au moment présent ! Cela serait au niveau comptable incorrect. Quand on ajoute des choux et des carottes …. L’argent tend à n’être plus qu’un hypothèque sur la valeur future des choses, du travail etc… et représente donc de moins en moins une réalité de la richesse globale mais on en arrive surtout à ne pas faire les choses. En ce moment 800 millions de personnes ont des graves problèmes pour manger et par ailleurs il y aurait assez de nourriture. On ne les nourrit pas parce que avec ce système on n’arrive plus à valoriser une chose ou un travail qui serait fait de toute manière mais seulement ce qui ne serait fait que si l’on paye ! Par suite on attend artificiellement plutôt que de travailler, on crée le manque artificiellement aussi pour valoriser les choses ce qui est quand même contraire au bon sens et qui à l’autre bout de la chaine nuit à une part importante de l’humanité.
Bonjour Jean-Baptiste
Ce qui suit explique peut-être – pour ceux qui pensent que les réserves fractionnelles constituent une limitation à la création de monnaie :
Money Creation :
… However, a very careful analysis of US data by two highly conservative economists, 2004 Nobel Prize winners Kydland and Prescott, found that changes in Credit Money actually preceded changes in Base Money by up to one year (see page 15 of their paper). The causal process actually seems to work in reverse: “Credit Money” comes first, and “Base Money” comes second.
Steve Keen is Associate Professor of Economics & Finance at the University of Western Sydney and is a fellow of the Centre for Policy Development.
Paul
Jean-Baptiste,
peut être également intéressant, à propos de votre commentaire, le fait que le Prof. Huber a fait sa proposition de reforme monétaire en la liant à un revenu de citoyenneté. Il a ensuite abandonné ce couplage, qui trouvait face à lui des forces combinées contre la proposition (voilà la preuve que le revenu de citoyenneté est impayable : il va falloir imprimer de la monnaie… )
http://www.etes.ucl.ac.be/bien/Files/Papers/2000Huber.pdf
Paul
Je ne suis plus tout seul ! La position exprimée par Steve Keen dans son article The Mysterious Money Machine auquel Paul Nollen renvoie dans son commentaire, correspond à peu de choses près, comme vous le verrez, à celle que je défends ici depuis le début.
Il est bien connu que « deux approches du processus de création monétaire peuvent être distinguées. Le multiplicateur monétaire repose sur l’hypothèse que la masse monétaire est exogène car elle est déterminée par la monnaie centrale, contrôlée par la banque centrale. L’approche dite du « diviseur » considère au contraire que la monnaie est endogène, c’est-à-dire que son évolution est déterminée par les besoins de financement des agents non bancaires; la causalité est alors inverse dans le sens M => MC. La banque centrale intervient in fine pour satisfaire les besoins de financement du système bancaire »
(Dominique Plihon in » La monnaie et ses mécanismes »)
Je comprend maintenant mieux la réaction de Julien Alexandre.
Julien,
Quelle système/logique est le plus fumeuse et floue:
a) Une système économique dans laquelle un pomme est une pomme
ou
b) Une système dans la quelle une pomme n’est pas une simple pomme mais un pomme plus ou moins x-pourcent.
Julien, dans la quelle des deux la confusion est la plus logique conséquence?
C’est important de créer une solide base analytique, après un peut de légerté pour vivre est très important, mais nous avons une base théorique qui pouvons nous aider de remetter les pieds sur terre.
Un problématique vieux comme le monde. En léviticus (bible) il y le truque avec les sept ans et è fois sept ans. Je ne sais pas si ils sont arrivé même à l’époque de mettre en pratique, mais l’espirit derrière est gardé l’équilibre « » » »juste » » » » dans la société.
Marx, Montesquieu et Adam Smith on essayé d’écrire la neccestité de cette équilibre dans notre société. Rien différent que dans léviticus. Contexte différent mais la même intention à la base.
Aujourd’hui nous ne pouvons pas mettre nous même en causse!! Dans un contexte de concurrence nous somme tout de suite le perdant. Une système basé sur la concurrence mutuelle ne peut pas mettre lui-même en causse. La conscience n’est pas donné la place qu’elle besoin. Ca c’est un des raisons pourquoi façon parler Paul Jorion est que partiellement prit au sérieux par « le pouvor ».
La raison et le « pouvoir » ne font pas une bonne ménage. 😉
@Peter Hoopman / Andrew Floyd ( un petit problème de schizophrénie Peter?!?)
Je vais faire simple et expéditif, dans ma plus grande tradition : vive le monde à l’état stationnaire, à bas le progrès ! Einstein aussi rechignait à voir l’univers en expansion. Devinez quoi ? Malheureusement c’est le cas !
Si c’est comme cela que vous avez plaidé votre cas devant la cour de justice aux Pays-Bas, pas étonnant que l’on vous ai remballé : quelle bouillie !
Il y a plein d’autres sites Peter où vous pourrez converser de l’argent dette et des intérêts indus. N’hésitez pas à les rejoindre, vous vous y sentirez bien 😉 Ils adorent Maurice Allais.
Julien, si j’ai bien compris vous et/ou autres on bien débattu le sujèt, alors ça doit être simple de repondre. Bien sur ça change si il y autres éléments qui’ n’était pas débattu! Si nous arrivons de débattre sûr le contenu, bien sur il y a fort possibilite on va apprendre tout les deux.
Dans cette cas c’est une situation gagnant-gangnant qui se produit, même si j’ai complètement tort.
Quelle système/logique est le plus fumeuse et floue:
a) Une système économique dans laquelle un pomme est une pomme
ou
b) Une système dans la quelle une pomme n’est pas une simple pomme mais un pomme plus ou moins x-pourcent.
Julien, dans la quelle des deux la confusion est la plus logique conséquence?
Réponse B Peter, car ce système là permet d’envisager une évaluation de la valeur tenant compte de variations comme la destruction de matières premières dans le processus productif. Votre schéma de pensée figé n’est valable que si toutes les données fondamentales du problème le sont également.
Question à mon tour Peter : est-il possible de maintenir la terre et tous les paramètres qui rentrent en ligne de compte dans le fonctionnement des sociétés et des économies en état stationnaire, sans aucun changement à quelque niveau que ce soit ?
Ne vous creusez pas trop la tête, la réponse est non. On va arrêter là cet échange insipide Peter.
Tu donne l’impression tu ne préfère pas un vrai débat, c’est ton libre choix Julien!?
Pourquoi, parceque nous sommes aujourd’hui sécurises par nos conviction et nous ne voulons pas mettre au débat, peur que nous avons des convictions à tort? Les plus grand des mes convictions sont à tort, mais je ne sais pas encore. En espérant l’humour et la réalité sont bienvenue au débat?
En repondre B dans la façon que tu fait tu est fidèle au livre « le prix ».
En posant autre questions, « la vérité du livre le prix » devient rélative. Mais je doit reconnaître Paul Jorion a fait un grand travail utile.
Je ne suis pas opposé à ça! Mais c’est une autre discussion!