Dans « Vers la crise du capitalisme américain ? », je défends l’opinion selon laquelle les forces en présence et les nouveaux mécanismes qui permettent de jouer aussi bien à la baisse qu’à la hausse des cours (institutionnalisation de la « vente à découvert », contrats futures, options sur titres, etc.) interdisent désormais à la bourse américaine de décoller véritablement (pages 71 à 73).
La remontée des cours, qui battent les records établis en 2000 durant l’âge d’or des « start–ups », semble démentir mon analyse. Le graphe ci–dessous, qui situe l’indice boursier Standard & Poor’s 500 par rapport au prix de l’or, c’est–à–dire tient compte de la dépréciation du dollar, remet les choses en perspective.
@Khanard et Pascal Pour moi, Marianne reste un média de gauche ou de centre gauche, heureusement, il n’est pas encore…
Une réponse à “Les gains récents sur le marché boursier américain”
Ce graphique ne remet pas du tout les choses en perspective.
Pour l’économie US et en particulier la consommation, ce qui compte c’est la remontée ou non des indices boursiers, pas le fait de savoir que la hausse est amortie par la dépréciation du dollar (les ménages US ont des actifs très majoritairement situés aux USA…).
De plus, il est franchement malhonnête de prendre comme point de départ le pic de 2000 (tout le monde n’a pas acheté des titres à ce moment là, tout de même !!!).
Enfin, vous ne pouviez pas connaître l’évolution du marché des changes au moment de la réalisation de votre article (personne ne le peut, cf Rogoff et Meeses 1983, par exemple) : en fait, vous aviez bien en tête une logique de contestation du scénario de hausse verticale du SP500, et les faits n’ont pas été dans ce sens, avouez-le !