Autre diagramme intéressant: la croissance du Produit National Brut américain, avec et sans les fonds extraits par les particuliers de l’immobilier résidentiel, résultant d’une part des ventes de maisons, d’autre part de la mise en gage du capital captif dans les murs. Les colonnes bleues représentent le chiffre officiel du PNB américain, les colonnes rouges, la croissance une fois soustraits les fonds extraits de l’immobilier.
La croissance américaine qui était de 2,5 % annualisés au cours du 4ème trimestre 2006 est tombée à 0,6 % au cours du premier trimestre 2007. Dans un mouvement inverse, l’impact des fonds extraits de l’immobilier doit cependant avoir fondu puisque le prix de l’immobilier est à la baisse.
Qu’est–ce qui reste ? La récession que les économistes nous présentent comme une éventualité improbable pour la fin de l’année, est sans doute déjà là !
@Khanard et Pascal Pour moi, Marianne reste un média de gauche ou de centre gauche, heureusement, il n’est pas encore…
Une réponse à “La croissance américaine : 0,6 % – ou beaucoup moins…”
C’est vrai que depuis une dizaine d’annèe on à l’impression que les USA sans la croissance immo ou vers la fin des années 90 avec la bulle financière la croissance est plus faible.
Mais on rencontre ce problème aussi en Europe.
Il est intéressant de remarque que les pays qui ont les plus fort taux de croissance sont aussi ceux qui ont une bulle immobilière.
Bulle immobilère : Espagne, UK.
Moindre bulle immo : France
PEu de bulle immo : Italie, Allemagne.
C’est exactement la hiérarchie de la croissance.
Pour le Japon je crois que c’est à peu près pareil.
C’est intéressant de voir qu’en Occident plus Japon depuis un bon bout de temps il n’y a plus de vraie croissance hors inflation boursière et immobilère.
Cela rejoint l’observation que les travailleurs font dans la vie de tous les jours, les salaires n’augmentent presque plus, malgré les taux de croissance.
Par contre les trisos d’économistes voient du dynamisme un peu partout.
De plus dans beaucoup de pays (dont les USA) les inégalités se creusent.
Conclusion : si on enlève les bulles (immo et finance) et l’accroissement des revenus pour les personnes les plus riches, pour la grande majorité des gens le niveau de vie n’augmentent presque pas dans la plupart des pays occidentaux (Japon compris).
JLS