J’étais l’invité de Michel Visart.
Le podcast se trouve ici.
*Godot est mort !*
@Hervey Addiction ! Vous y allez peut-être un peu fort, non ? 😉 En fait, dans un premier temps, je…
Ce photon a une tronche de citron !
par Fock (https://fr.wikipedia.org/wiki/Espace_de_Fock), si on dit qu’il n’y a qu’un et un seul photon, il n’a point de phase, tant…
Oups : lire « Thétis »
« C’est beaucoup plus économique ! On n’a pas besoin de mettre des milliards de dollars » dites-vous à la 3ème…
Pascal Suivez le conseil de Paul : « Mettez des bottes » (de sept lieues) ! C’est à 36 enjambées de chez…
» Le comportement violent, agressif et dangereux de Poutine – non seulement envers l’Ukraine mais aussi envers l’Occident et l’ordre…
» L’assouplissement public de la doctrine nucléaire russe par Poutine , qui permet désormais hypothétiquement à Moscou de détruire un…
@François M C’est effectivement une gesticulation, en espérant que la chorégraphie soit comprise. Il ne semble pas que la logique…
@ François M « L’OTAN n’intervient pas en Ukraine. » Toute l’aide, toutes les armes et beaucoup de conseillers militaires occidentaux…
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119 réponses à “RTBF, « Le capitalisme est au bout du rouleau », le 21 décembre 2012”
Belle étymologie, un vrai roman…
Cf. Extrait de rôle en matière fiscale
J’ai voulu vous écouter , Paul , mais ,
après cinq minutes de pub , j’ai lâché l’morceau !
Dommage .
? ?
Il n’y a aucune pub : de quoi parlez-vous ?
Erreur de manipulation de ma part à propos de votre podcast ; toutes mes excuses .
Effectivement, en cliquant le lien sur ma tablette (Android) c’est d’abord une pub pour des vacances de ski en Suisse qui s’affiche (MySwitzerland.com)
Je suis arrivé à contourner la pub en passant par ce lien mais ça n’a pas fonctionné non plus.
Par contre j’ai écouté l’interview sur mon PC sans problème.
Dans ce cas là je ré-actualise ma page.
Le capitalisme a fatalement fait rouler la gouvernance terminale à perpétuité
et c’est la fatalitaire phase terminale qui lui revient en pleine gueule.
Laurence Parisot aujourd’hui : » … il règne en ce moment en France une atmosphère de 1789… »
Comme quoi, on peut au moins lui reconnaître un certain sens de l’observation. Ceci dit, je doute que nous l’interprétions de la même façon, là où elle y voit certainement une cavale injustifiée contre les riches 😉
« elle entre en 1985 à l’institut de sondages Louis-Harris. L’année suivante, elle en devient directrice générale.
En 1990, elle prend la direction de l’institut de sondages IFOP, dont elle détient 75 % du capital. Elle en demeure aujourd’hui vice-présidente. » (Wikipedia)
Elle n’est donc pas mal placée pour connaitre l’état de « l’opinion publique » (si la chose existe vraiment, ce qui n’est finalement pas très clair) mais comme la citation de la susnommée est: « On est en train de recréer un climat de guerre civile, qui s’apparente à 1789 » et que c’est à propos du ci-devant de Pardieu qui vient de passer à l’étranger, il ne s’agit nullement de s’inquiéter de l’agitation de la populace mais seulement d’essayer de nous faire voir en Hollande un nouveau Robespierre 😉
la cavale injustifiée contre les riches :
Quatre grandes banques, Deutsche Bank, Depfa Bank, JP Morgan et UBS (tiens, encore elles) ont été reconnues de fraude à la suite de ventes de produits financiers et ont été condamnées chacune à une amende d’un million d’euros et subiront une saisie d’un montant global de 90 millions. Neuf employés ont par ailleurs écopé de peines de prison avec sursis allant jusqu’à huit mois.
Les banques ont été accusées d’avoir menti à la ville de Milan à propos des risques encourus sur les contrats d’investissement souscrits et les coûts prohibitifs qu’ils ont engendrés pour les milanais.
En Italie, ce procès, le premier du genre, était suivi de près par des centaines de collectivités locales confrontées elles aussi à de lourdes pertes découlant de la souscription de produits financiers complexes.
http://www.capital.fr/bourse/actualites/quatre-banques-condamnees-en-italie-pour-la-vente-de-derives-797613
et l’Europe du Fric a donné plus de 1.600 milliards d’€ à celles-ci : pour quels usages ?
J’ai lu à peu près cette formule sur LE MONDE: « En 1789, c’était les aristocrates qui fuyaient la France. Aujourd’hui, on les appelle « les riches » ».
Pas certain pour autant que le levier fiscal ne soit la véritable solution pour une justice sociale.
Ça me paraît démagogique: ça n’arrange en rien la situation du RMISTE, du SMICARD et du chômeur, tout au plus ça les soulage.
Et ROBESPIERRE, à couper les têtes aux ennemis du peuple s’est vu trancher la sienne.
S’il faut mettre sur le tapis la fortune bling bling des artistes, sportifs et patrons, d’emblée les porter à la vindicte par une imposition qui peut paraître punitive, crée une envie d’en découdre de ceux qui probablement battront le pavé ces prochains mois, plutôt qu’une volonté de tenter de rétablir un équilibre.
– Les ennemis du peuple, définis par qui ?
– Par Robespierre.
Eh, on a pas eu nos brioches…!
C’est que la saison est à la bûche. Cette affaire de brioches, c’est une blague déjà ancienne quand la satire populaire la met dans la bouche de l’Antoinette. Rousseau l’a lancée dans Les Confessions, au sujet d’une nébuleuse princesse. Carlyle ou Dickens en feront leurs choux gras plus tard. On prête le mot aussi à Victoire, fille de Louis XV et tante de Louis XVI. Cela fait beaucoup de paires de lèvres pour une seule locution.
Wharf, wharf, un bon petit perroquet qui a bien retenu la p’tite phrase de M’me Laulau…« On est en train de faire une guerre de tranchée, de revenir en 1789… »
Oui, les pauvres ne sont pas encore en mode fourche et pique que les riches se mettent à avoir tous peur, Y’a quelque chose dans l’air depuis le déménagement de Gégé , c’est assez amusant :
. Parisot « il règne en ce moment en France une atmosphère de 1789… » »
. Deneuve « Qu’auriez-vous fait en 1789, mon corps en tremble encore »
. Afflelou » On est en train de faire une guerre de tranchées, de revenir en 1789 «
Pour un agonisant au bout du rouleau je le trouve en pleine forme. Ou plutôt, je trouve que ceux qui en tirent le plus grand profit n’ont jamais été si riches et si puissants.
Si le capitalisme est à l’agonie pour trouver un système d’échange commercial et social plus juste, tant mieux, si c’est pour céder la place à un monde sauvage et fascisant dirigé par une ploutocratie mondiale, y a pas de quoi se réjouir.
définition fruste mais acceptable du capitalisme.
Il menace effectivement, dans sa décomposition, de la pire barbarie.
Il faut l’euthanasier avant qu’il ne putréfie toute l’espèce.
Agissons, rassemblons nous, et organisons tous les moyens nécessaires;
Patience et détermination.
J’ai du mal à croire que le capitalisme soit au bout du rouleau. Ce matin, je disais même qu’il était à son apogée, qu’il était probablement en train d’amorcer sa chute, mais que celle-ci durerait un temps difficilement estimable, que sa fin serait vraisemblablement due à l’épuisement des ressources que nous a généreusement prodigué notre planète.
Mon point de vue est celui de quelqu’un qui subit les effets du système, qui observe le système de l’extérieur, comme une boite noire, et qui constate que ce dernier est de plus en plus agressif et dévastateur. Il est cependant possible que ce soit parce que l’animal est effectivement blessé, gravement blessé.
Votre point de vue diffère notablement, Mr Jorion, sans doute parce que vous avez des informations sur ce qui se passe à l’intérieur du coeur du système, pour y avoir travaillé, et pour avoir des contacts avec des initiés.
Si l’on vous suit, le système est à l’agonie ou au bout du rouleau. L’image qui me vient à l’esprit est celle d’une étoile se trouvant à plusieurs années lumières, qui serait en train de s’éteindre mais dont nous recevrions la lumière pendant encore x années. Pour nous, loin de l’étoile, elle brillerait encore pendant toutes ces années, alors que pour une population en orbite autour de l’étoile elle serait déjà éteinte. Osons une comparaison, le flux d’argent dette lié à la spéculation la plus débridée serait l’équivalent de ce rayonnement fossile et nous laisserait croire que le système fonctionne encore, alors que son coeur a déjà implosé et que l’astre ne brille déjà plus.
Ce qui revient cependant à dire, que le système pourrait paraître fonctionner un certain temps encore après que son moteur se soit cassé. Pour nous donc, simples pékins, nous subirions encore longtemps les effets délétères de ce système, et sa survie nous apparaîtrait relativement longue.
Oui, peut-être bien.
Peut-être bien, car comme l’horizon recule à chaque pas que l’on fait, l’avenir est chaque jour à prévoir, et la vérité du lendemain nous file entre les doigts. La mise en forme de nos perceptions, aussi précise soit-elle ne serait être intemporelle et ce temps qui passe nous contrait chaque jour à nous pencher sur le jour suivant.
Les billets de François Leclerc en sont l’illustration je crois. Il fouille chaque jour le sac à malices de ce monde en marche pour en transcrire par des mots une ombre précise et palpable à notre intelligence et pourtant tel un châtiment, il doit comme Sisyphe, chaque jour, revenir à ce « réel » et tresser à nouveau les fils du temps.
Je ne suis pas économiste (et ça se voit certainement dans mes commentaires ! 😉 mais pour moi le capitalisme n’est pas » au bout du rouleau »…Non,non…Il est DEJA MORT…On ne va pas dans le mur…ON Y EST !
Tout le reste n’est que littérature.Au sens propre du terme d’ailleurs puisqu’il s’agit des journaux nous balançant de grands chaudrons remplis de propagande !Il n’y a pas d’autres mots pour désigner les articles que l’on peut lire actuellement .Idem pour les politiques,qui,en plus,changent de discours au gré des jours.
Ces deux entités forment une caste se tenant main dans la main pour nous faire croire que… mais,ne nous y trompons pas…C’est du théâtre ! La vérité est désormais autour de nous,pas dans les journaux !
Et pas ailleurs non plus ! 😉 Pas la peine d’ aller chercher « Sculler et Muldy », l’explication est simple :Quand on commence à faire n’importe quoi,il y a 20 ans,on finit toujours par payer les pots cassés, c’est tout !
Le problème c ‘est que vous n’argumentez pas, mais c’est pas grave moi je n’ai seulement pas de talent selon vigneron donc allez y ! Comme si j’avais prétendu à quoi que ce soit.
J’crois aussi que l’affaire est pliée. Aujourd’hui, chacun est finalement retranché derrière le statut social que lui a conféré le système, les uns voulant le préserver, les autres voulant le changer.
En bout de course l’implosion paraît inévitable.
Toutefois, pour ceux qui en sortiront « indemnes », je crois pour ma part que la notion de cycle a encore de beaux jours devant elle.
Car d’un point de vue rationnel, il n’y a pas d’autre échappatoire que de sortir de l’impasse par un système qui s’apparente à celui que l’on connaît déjà: soit le capitalisme, soit le communisme.
Mais bon, j’men fous, y a Jeff BECK qui tourne en boucle chez moi , et je suis dans un autre monde.
Le capitalisme ne peut survivre que par la croissance, c’est ce que vous dites.
La forme de la courbe de la croissance est exponentiellle et l’accessibilité des ressources n’cessaire à la croissance est en courbe de gauss, il est impossible de faire coller les deux courbes l’une à l’autre.
Par cet état de chose, le capitalisme est au bout du rouleau.
Il n’a plus d’autre possibilité que d’être le prédateur de tous les acquis qui ont été conquis durant la croissance industrielle.
Je pense qu’il est nécessaire de passer par la case paupérisation populaire pour que nous réagissions et nous mettions au travail pour construire autre chose, de toute manière c’est ce qui est en train de se passer.
@ michel lambotte
» Je pense qu’il est nécessaire de passer par la case paupérisation populaire pour que nous réagissions et nous mettions au travail pour construire autre chose, de toute manière c’est ce qui est en train de se passer. « …….. à Notre Dame des Landes , terrain d’expérimentation et réflexion théorique mêlées . Mais il faut y venir pour vraiment comprendre .
C’est pourquoi ce qui s’y passe est bien différent du Larzac ; et c’est aussi une des explications à la puissance flicarde déployée .
Paul Jorion , peut-être un de ces jours , ira y faire un tour afin de jeter un oeil anthropologique sur cet embryon de quelquechose de neuf , comme il a su le faire pour certains pêcheurs .
Non, le capitalisme n’a pas besoin de croissance pour survivre. Le capitalisme est un système de classes sociales et un régime de propriété et de prédation. C’est, plus qu’un schéma économique chiffré, une structure sociale.
Si la croissance casse, il devra trouver une autre idéologie pour contenir les exclus et gérer les insatisfactions, mais en soi la fin de la croissance n’a rien à voir avec la fin du capitalisme. L’écologie d’ailleurs peut fournir une idéologie de contrainte vitale au nom de laquelle le capitalisme tenterait de se maintenir.
C’est bien pourquoi je ne suis pas arrivé à voir dans le livre de Paul, Le capitalisme à l’agonie, une preuve de son titre. Le régime est face à de très sérieux problèmes, mais on ne voit pas dans l’ouvrage en quoi la structure de domination est menacée.
Le capitalisme est pour moi un système bien présent dans l’esprit de chaque homme, ce n’est pas seulement un système de classe mais une façon de vivre pour la majorité des individus;
Il est clair que depuis la fin du moyen âge la rente financière de la proppriété privée a été le moteur du progrès matériel que nous avons connu et que nous avons hérité du travail des générations passées.
Ce type de système entre aujourd’hui en collision avec les limites planétaires et si nous voulons survivre nous n’avons pas d’autre choix que de nous dépasser, dépasser nos aprioris et nos idées reçues.
Je reconnais que la structure dominante a encore de la marge, mais en éliminant des individus elle favorise aussi un certain regroupement autour de réflexions et d’initiatives qui ne manquent pas de sens.
C’est ce que rappelait taratata au sujet de notre Dames des Landes et c’est aussi l’émergence du cerveau collectif de ce blog.
Ce qui l’en adviendra dépendra de nous, c’est en avançant qu’on trace la route.
Voici un lien vers la traduction d’un transcript d’une conférence du Pr. al Bartlett sur la croissance exponentielle et ces conséquences. Très didactique. La version video en anglais est sur youtube.
http://www.albartlett.org/presentations/arithmetic_population_energy_transcript_french.html
Pour l’avenir il n’y a pas tant de possibilités
– Croissance de la population et décroissance de l’exploitation des ressources = paupérisation généralisée des 99%
– Le nombre d’humains diminue en rapport avec l’exploitation des ressources : Un nouveau système non basé sur la croissance doit être inventé et mis en place.
– Diminution rapide et importante du nombre de représentants de l’espèce humaine (ex une épidémie) : on enterre (ou recycle) les morts et on est reparti pour un tour de croissance, le capitalisme se porte bien.
Je suppose que si personne ne sort de virus des laboratoires militaires, c’est probablement d’abord une paupérisation généralisée qui aidera la courbe de la population à suivre la courbe d’exploitation des ressources puis des révolutions qui amèneront un nouveau système.
Je pense que ce sera la diminution de la quantité de resources par individu qui aidera la courbe de la population à suivre la courbe d’exploitation des ressources suite à la paupérisation et aux initiatives sociales qui seront prises pour y pallier.
Je reste optimiste, je crois en l’homme et en ses capacités créatrices pour se dépasser et devenir autonome, la plus grande pauvreté est d’ordre culturelle dans le manque d’autonomie des individus acceptant de se soumettre au dictat du système.
Il semblerait poutant qu’aujourd’hui plus de 30% des individus en occident feraient partie de ce qu’on appelle des créatifs culturels
http://www.noetique.eu/articles/anthropologie/creatifs-culturels.doc/view
Ils nous annoncent régulièrement la reprise de la croissance.
Or
1) leur croissance, faite d’exploitation toujours accrue
de l’homme et de la nature, on en veut plus!
2) elle n’est même plus possible…
La dernière note de conjoncture de l’INSEE
estime que le PIB a chuté de 0,2% au dernier trimestre 2012,
et qu’elle ne serait que de 0,1% au premier et second trimestre 2013.
L’investissement des entreprises devrait poursuivre sa chute début 2013.
http://www.insee.fr/fr/themes/theme.asp?theme=17&sous_theme=3&page=note.htm
Une manière de créer de la croissance sur papier c’est de faire tourner la planche à billets, chaque année les chiffres augmentent même sans croissance des ventes ce qui permet de payer des intérêts.
Ça ne fonctionne pas longtemps car si l’inflation augmente trop les taux aussi augmentent.
Autre problème, si les salaires ne sont pas liés à l’inflation, les ventes diminuent et si ils le sont il y a risque de spirale inflationiste (les salaires augmentent donc les prix de production donc les prix de vente -> hausse des salaires).
Pour en ajouter une couche, quand l’inflation augmente, la confiance en la monnaie diminue, et l’argent va se placer aillieurs, dans des matières premiéres ou d’autres monnaies ce qui fait aussi augmenter les prix et donc l’inflation.
Créer de L’inflation est probablement la derniére arme du système et si une spirale d’hyper inflation se crée, ce sera le reset de toutes les dettes privées ou publiques (si le salaire horaire et/ou le pain sont à un milliard d’euro pas difficile de rembourser un prêt de 200k€ ou une dette publique).
C’est aussi la mort de rentes dénominées en euros (retraites/assurance vie ..) mais pas des rentiers car la propriété d’actions, d’immobilier ou de terrains voir de métaux précieux n’est pas autant affectée par l’inflation donc les gros portefeuilles bien diversifiés resteront bien garnis les 1% sont à l’abri.
Mais ce n’est pas une solution à espérer car c’est très durs pour la population, plus moyen d’importer (energie, electronique…) .L’allemagne a déjà expérimenté ce ne fut pas un franc succès.
Oui, bien sûr que les intérêts sont tributaires de la croissance, mais elle est elle-même délétère, du moins avec l’ampleur qu’on a déjà connue. La croissance n’est plus souhaitable lorsque l’organisme est adulte, sinon c’est un cancer. L’humanité rencontre les limites de la Terre. La croissance alors ? Peut-être encore un peu, mais pas beaucoup plus. Et les intérêts qui poussent à la croissance ? À éliminer, bon Dieu !
Appelez en a Dieu : bonne idée mais ses représentants se sont déjà prononcés sur le sujet :
La Bible condamne fermement la pratique du prêt à intérêt ou usure. Cet interdit est exprimé dans l’Ancien Testament, au vingt-troisième chapitre du Deutéronome (23-19)2: « Tu ne prêteras pas à intérêt à ton frère, intérêt d’argent ou intérêt de nourriture, de toute chose qui se prête à intérêt. » Le verset suivant (23-20) ajoute cependant une restriction importante : « Tu pourras tirer un intérêt de l’étranger, mais tu n’en tireras point de ton frère, afin que l’Éternel, ton Dieu, te bénisse dans tout ce que tu entreprendras au pays dont tu vas entrer en possession. » L’interdiction du prêt à intérêt figure également dans l’Exode (22-24), le Lévitique (25,35-37) et Ezéchiel (18,8 ; 13,7 ; 22,12).
En Islam, le prêt comme l’emprunt à intérêt sont clairement interdits comme en atteste le verset 275 de la deuxième sourate du Coran : « Dieu a rendu licite le commerce et illicite l’intérêt ». L’interdit de la pratique de l’intérêt se retrouve encore au verset 39 de la Sourate Ar-Rum (Les Romains) : « Tout ce que vous donnerez à usure pour augmenter vos biens aux dépens des biens d’autrui ne les accroît pas auprès de Dieu, mais ce que vous donnez comme Zakat, tout en cherchant la face de Dieu (Sa satisfaction)… Ceux-là verront [leurs récompenses] multipliées. »
Source wikipedia
De façon synthéthique , vous avez coutume de mettre en exergue les trois vagues qui se conjuguent pour faire de notre époque un instant de convergence de dangers graves : crise du système financier , crise écologique , crise de la complèxité .
J’ai regardé de soir une émission d’Arte qui pour être dans l’actualité d’ambiance de fin de monde , ne me parait pas moins très intéressante par la tentative de repérage et » hiérarchisation » des grands dangers qui peuvent exteminer la vie sur notre planète , voire la planète elle m^^em . On y trouve en bon rang les utilisations déviantes de la bio-chimie ou des nanotechnologies , la complexité et l’intelligence artificielle ,le réchauffement climatique , la guerre nucléaire et plus largement l’esprit de compétition guerrier pour le pouvoir , une catastrophe indutrielle ( nucléaire) majeure , nos bêtes virus ou bactéries mutantes …
Viennent assez loin l’explosion de super volcans , un choc d’astéroïde ou de comète , l’explosion « proche » d’une supernova …
On y parle aussi un peu de probabilités … mais dans les dix scenari évoqués on est tous liquidés assez vite ( entre une seconde et un an ) .
La réflexion m’est venue que c’est bel et bien les deux crises les plus avancées et « probables » ( écologique et complexité) , qui pousseraient ,concrètement ,à sérieusement réflèchir au monde d’après et donc à la finance « durable » d’après .
S’il doit y avoir un après .
J’espère que l’émission d’Arte sera rapidement podcastable ( » 10 scenarios pour la fin du monde » , ce jour à 20h50 ).
« Votre monde va s’effondrer, et le notre est en train de resurgir »
Ce 21 décembre des dizaines de milliers d’indigènes Mayas Zapatistes
sont descendus marcher silencieusement dans 5 grandes ville du Chiapas…
La plus grande démonstration de force depuis 1994
http://espoirchiapas.blogspot.fr/2012/12/votre-monde-va-seffondrer-et-le-notre.html
Ici Vidéos et Photos
http://espoirchiapas.blogspot.fr/2012/12/videos-marcha-21122012.html
Il y a beaucoup de personnes, oserais-je dire en mode, qui se proposent de faire de la nouveauté dans le retour en arrière, la belle affaire!
La paupérisation populaire, nous l’avons, vous ferais-je remarquer qu’en ce moment le statut des pauvres des pays les plus riches rejoint le statut des pauvres des pays les plus pauvres.
En fait, ceux qui prônent la décroissance ne font rien d’autre, ne pensent à rien d’autre que ce que font et pensent les néo-libéraux et les communistes: de l’économie-politique, donc n’ont, de pensées, que des pensées essentiellement d’économisme et en ce sens fort simpliste.
Ce que je propose, en revanche, c’est de renverser cette pensée dominante par une pensée essentiellement politique, c’est à dire de donner la priorité, les prérogatives pour tous projets, actions, valeurs, décisions, visions, même, à la chose publique que peut être la politique.
L’économie, tout comme les forces armées, militaires et policiers, entrant alors dans le giron des pouvoirs régaliens qui sont l’apanage de la force publique.
L’importance de la démocratie se trouve dans cette nécessité: le pouvoir politique se trouve, en vrai, dans une situation de pouvoir absolu et n’est que le peuple souverain d’en contrebalancer les méfaits de par la possibilité de remplacer continuellement les hommes au pouvoir par la votation.
L’économie-politique est passé, la décroissance n’a pas de sens sauf à rendre le Cambodge de Pol-Pot comme n’étant qu’une petite promenade de santé !
Mais pourquoi faut-il donc que, toujours, rechercher les idées là où elles ne sont pas!!!
Ce n’est pas repenser l’économie qu’il nous faut mais repenser la politique, mais qui en a ce courage?
Même un ministère s’appelle un marocain!
C’est facile de se dire: « puisque notre situation vient de ce que nous avons bien trop cru, faisons le contraire: décroissons! »
Ce serait comme dire: « je suis fatigué de courir droit devant moi, pour me reposé je coure à reculons. »
Je ne dis pas que l’économie n’est pas importante pour le bon fonctionnement des affaires humaines, je dis que ce qui les domine c’est la politique et tout comme les forces armées furent misent sous le contrôle du politique, l’économie se doit également de l’être.
En fait, il n’y a pas de différence philosophique notable entre les tenants à la décroissance et les néolibéraux.
Il y a pas mal de trolls en ce moment, c’est la saison ?
Eric Hobsbawm (5/5) – Hommage
I love capitalism.
Si je puis lancer un avis à la population, c’est de ne pas m’énerver et ceci s’adresse particulièrement à Vigneron. Je tolère 2 critiques, mais pas 3, la coupe est pleine et ça va barder !
Je ne supporte plus ce type ! DU TOUT !
Je ne vais plus DU TOUT participer ici !!!
Qu’on le foute dehors!!!!!!!!!!!!!!!!!! il ne me fait pas rire et j’en ai ras le bol !
@Lisztfr
Ah ben non, partez pas, vous n’allez pas nous laisser tout seuls avec lui !
Mille sabords ! Sarcasme le Rouge a encore frappé !
Lisztfr, ne vous sabordez pas…
Le pirate qui écume les commentaires du blog PJ, ne fait pas de quartier.
Toujours prêt à partir à l’abordage …
Il tire à boulet plein, à boulet ramé, à boulet enchaîné et parfois même à boulet rouge…
Comme je suis un ami de la liberté, je ne peux pas être en harmonie avec vous, même si je pense qu’un enfant mal élevé doit être recadré et cela quelles que soient ses capacités intellectuelles.
Je pense par contre que tous les intervenants qui ont quelque qualité, comme on disait dans les temps reculés et sans mésestimer Musil, ne devaient pas perdre d’énergie à se disputer avec les tenants déclarés de l’économie de marché, mais aussi avec les idéologues, déclarés ou non, de partis politiques.
je pense aussi que toutes ces vaines dépenses d’énergie nuisent à une réflexion collective, quoique contradictoire, sur la critique des « racines du mal » et sur l’élaboration de stratégies et cela d’autant plus que le blog est consacré à l’analyse jour à jour de l’évolution de ce qui est beaucoup plus profond qu’une crise économique et même qu’une crise de l’économie.
+1
Lisztfr,vigneron;le divorce.
http://www.dailymotion.com/video/x1n7o8_marie-laforet-les-vendanges-de-l-am_music#.UNWjNuTWiSo
Critique N°1
Vous perdez votre calme.
Une crise colérique sans cause et Big brother nous fait bouffer notre galurin prolo.
Lachez donc la vigne; la caravane passera toujours pourvu qu’elle n’ait pas peur de son ombre.
Un peu d’ ampélographie vous permettrait d’ éviter les vrilles, je pense.
Daniel semble croire à la toute puissance de la Science.
Mais les conflits ne relèvent pas de la loi, scientifique ou non.
Les conflits relèvent de la lutte.
Lisztfr, vieux Camarade, tu ne prends pas le recul, là.
Ouuu existerait-il plus d’une dimension dans le même blog…??
LA question…
Sinon, la Bretagne laisse passer un léger coup de vent.
Avec un fort coefficient de marée et quelques bonnes bourrasques, nous espérons, ma femme et moi, faire un peu de surf.
Comme d’habitude, quelques touristes en perdition seront à aller rechercher, tant que la SNSM n’est pas privatisée, ils ne paieront rien…
Vous vexez pas le pianiste !
Et s’il vous plait, ne nous quittez pas, vous, l’Homme de la devise du Blog de PJ, virtuose des mots un peu dans le désordre ; enfin pour moi ! car j’avoue que je ne comprends que très rarement vos profondes réflexions. C’est d’ailleurs lorsque je ne vous comprends pas que vous m’impressionnez.
Dans le fond, le Seigneur de la vigne, il n’est pas méchant. Il n’y a que sur le Net qu’il pétarade fort.
Et puis on peut pas jeter quelqu’un dehors en cette saison, voyons ! C’est la trêve … hivernale. Nous ne sommes pas à Notre-Dame-des-Landes tout de même !
En fait, vous avez quelque chose en commun tous les deux : Vous ne le « supportez plus du tout » et lui « ne peut pas vous encadrer » (c’est du moins ce qu’il a dit, il y a quelques mois, dans un commentaire hilarant où il était question de perles, de cadre et de ficelle à rôti).
Vous êtes utiles l’un à l’autre. Et donc utiles ici.
Alors vous restez ! ou alors, je m’énerve ! Et ne vous faites pas prier ! ou alors, je me re-énerve !
Vigneron ?
Vigneron le Fanfaron ?
Vigneron, je l’aime bien. Enfin pas rabat-joie pour un chou pour moi !
Car vu sous un angle décalé, frisant parfois l’absurde, je lui trouve un air timide et brave, cela toujours bien sûr, au bénéfice de l’humour et de la bonne humeur.
Bon Noël Lisztfruck, bon Noël à tous !
Vigneron, c’est le Triboulet du blog… 😉
Son statut l’autorise à se livrer à toutes sortes de pitreries.
http://paris-planete.blogs.la-croix.com/face-a-la-chine-les-etats-unis-ont-besoin-de-leurope/2012/11/29/
http://paris-planete.blogs.la-croix.com/la-montee-des-inegalites-un-peril-croissant/2012/11/30/
http://paris-planete.blogs.la-croix.com/un-cri-deffroi-devant-la-crise-morale-du-capitalisme/2012/11/22/
Différents angles de vue du blog de la croix.
http://www.eurointelligence.com/eurointelligence-news/finance/singleview/article/how-can-we-be-optimistic-now-when-we-were-pessimistic-six-months-ago.html?L=0&cHash=2f25b2fe4fc3e9705b97421c3df13a2e
« The authors are assistant professor and research assistant, respectively, at Bocconi University. The arguments of this article are developed in M. Amato and L. Fantacci, “The End of Finance”, Polity, Cambridge, 2012, Part III, Ch.4 “Another Finance”. »
points d’appuis et/ou planches pourries..? Bonne nuit
Croissance et décroissance…..C’est ce qui a attiré mon attention dans votre interview ; et aussi le lien qu’il y a entre la nécessité de croissance et le paiement des intérêts…Dors et déjà on observe une déviance dans le langage chez les ultras libéraux (à mon sens) qui prétendent se rémunérer sur le risque autant, voire plus que d’en attendre une plus value (FM)! c’est une pratique d’usurier qui tend à tuer la poule aux oeufs d’or pour un bénéfice immédiat, mais peu pérenne. Il me semble qu’il n’y a pas si longtemps on cherchait simplement à se couvrir sur le risque pour simplement se rémunérer d’une plus value espérée dans l’investissement que l’on a fait (jusqu’à la mort de son fondateur APPLE a refusé de payer le moindre dividende, ne rémunérant donc pas le risque, mais a permis ainsi à ses actionnaires de devenir millionnaire en plus-value–> cela a profité à l’investissement interne)!
Une première mesure pour éviter la fatalité d’une fuite en avant « inflassive » de l’obligation de croissance ne serait-il pas de contraindre à adopter ce principe? se couvrir sur le risque, ne se rémunérer que sur la plus value…Et pour ce faire et éviter tout faux prix, spéculation ou prix de transfert, avoir un organisme public d’assurance spécifiquement dédié à cela . D’ailleurs, c’est peut-être à cet endroit là, ayant créé un goulot d’étranglement par lequel les transactions financières doivent passer pour se garantir, qu’on pourra poser une taxe sur les échanges alimentant un fonds de garantie ou de développement. Cela aurait me semble-t-il pour effet de faire baisser une partie des intérêts en exfiltrant la spéculation et allégerait l’obligation de croissance…
Jusqu’à présent le fardeau de la croissance pèse exclusivement sur les salariés par des évaluations abusives qui tendraient à faire croire que les arbres peuvent monter jusqu’au ciel sans limites : Or un des leviers susceptibles d’alléger ce fardeau est peut-être la course à une qualité (pas n’importe laquelle comme veulent nous la vendre les idolâtres du Marketing) : Une qualité visant la longévité et la « réparabilité ». Car jusqu’à présent tel des shadocs nous passons notre temps à racheter toujours la même chose sans pouvoir passer à autre chose et plus notre pouvoir d’achat baisse, plus nous sommes prisonnier de notre profil de consommation pour la plus grande joie des rentiers qui nous transforment en consommateurs captifs et aisément prévisibles. Dans ces conditions impossible de se constituer un minimum vital constitué d’un patrimoine mobilier, car il n’est en rien constitutif d’un patrimoine, mais devient de la consommation Kleenex aussi envahissante en proportion de la baisse du pouvoir d’achat que néfaste pour la planète. Et le recyclage est un échec puisqu’il nécessite de rebrûler de l’énergie (parfois beaucoup) pour une réutilisation laborieuse et souvent peu satisfaisante.
La « réparabilité » que combattent tous les constructeurs est le seul espoir.Et quand l’intérêt général est à ce point bafoué par des intérêts commerciaux (cupides) privés il est nécessaire de faire une loi pour imposer des normes de réparabilité! Et cela c’est de la compétence des ingénieurs qui je suis sûrs seront heureux de retrouver enfin une raison de bien faire leur travail, là où ils désespèrent habituellement des injonctions à mal le faire. C e serait aussi une bonne façon de combattre les chaînes inhumaines de travail dans des pays exotiques où des occidentaux nantis et évadés fiscaux l’organisent baïonnettes dans le dos. Car qui dit travailleurs contraints, dit pléthore de défauts….Avec une telle qualité, nous ne consommerions pas forcément moins, mais différemment et de façon plus diverse et intelligente : et de nouveaux métiers plus qualifiés se créeraient dans la réparation ou la revente, plutôt que dans l’incinération ou le tri des déchets.
Consommation: action de se servir des choses qui se détruisent par l’usage.
On respire de l’air, on boit de l’eau, on consomme un kilo de patate ou un demi à la terrasse d’un bistro mais on ne consomme ni un ordinateur, ni une voiture ni une maison.
L’utilisation de ce mot à laquelle la « science économique » nous a habitués m’a toujours dérangé (en réalité je m’y suis jamais habitué.) C’est un peu comme l’équation usé = rebut = poubelle = décharge qui commence à être timidement mise en doute après avoir enrichi quelques férailleurs peu sensibles au poids des mots.
Dans le système vivant il est communémant admis qu’ il y a la chlorophylle du végétal producteur, l’animal consommateur, et les recycleurs du sol.
A part la chlorophylle qui est la seule capable de capter l’énergie solaire, je ne vois pas où est le producteur le consommateur et le recycleur;
Chacun à leur manière réalisent les trois fonctions, en tant qu’animal je consomme du végétal de l’air et de l’eau mais je produit du CO2 des excréments et le cas échéant du méthane, je suis aussi un recycleur puisque je recycle l’oxygène par la respiration, en produisant du CO2 je recycle le carbone qui sera denouveau consommer par les arbres. Idem pour la vie du sol
Enfin bref, la vie est un cycle et la consommation fait partie de ce cycle c’est juste une expression qui désigne le fait de transformer des éléments.
Le problème réside dans le fait que notre civilisation est en circuit ouvert et que les déchets ne sont pas recyclés
Il est bon de rappeler l’histoire des choses
http://cdurable.info/L-histoire-des-Choses-The-Story-of-Stuff-Annie-Leonard,2374.html
La « réparabilité », sans doute une notion inventée par la royauté industrialisante du 18.ème, avec les questions de normalisation ou standardisation. Comme déja dit, les lettres de Napoléon fourmillent de ces notions, mais les mots n’ étaient pas encore inventés.
Donc, c’est important. L’obsolescence, par incompétence et négligence plus que par volonté positive, est simplement du vol, s’agissant de produits industriels communs.
C’est important, mais elle n’est pas la solution, encore moins la solution première ou basique aux questions actuelles.
En attendant, on pourrait lancer une campagne de bouches à oreilles sur la qualité des produits déficients, en s’en tenant aux faits objectifs.
Je crois que l’on serait surpris de voir combien les allemands exploitent leur bonne réputation pour ce qui est réellement de la daube innommable.
Lorsqu’on aura enfin reconnu la nécessité de la réparabilité cela voudra dire que les autres problèmes que vous évoquez seront résolus ou en passe de l’être.
C’est vrai que ce n’est pas la seule solution mais elle fait partie de l’ensemble.
[…] Blog de Paul Jorion » RTBF, « Le capitalisme est au bout du rouleau », le 21 décembre 2012. […]
ouais, mais l’bout du rouleau n’en fini plus de se dérouler et à nous faire ch…… c’est un rouleau sans fin !
PQFD.
Bonjour,
si c’est la fin du capitalisme, la question se pose de savoir ce qui viendra.
L’alternative défendue par ce blog consiste en un retour drastique du collectivisme: l’économie sera régie par la seule volonté du peuple.
Ainsi l’épargne n’aurait pas de raison d’être, si des personnes ont des revenus en trop, il serait mieux que ceux-ci soient pris par les pouvoirs publics afin d’être affectés aux besoins réels de la population.
Je prends l’exemple de l’épargne car il est symptomatique et facilement compréhensible. Mais on peut l’appliquer à bien d’autres choses (les modes de pensée, de transport etc): n’est bon que ce qui profite au bien public, l’affectation au bien public s’effectuant via la structure intermédiaire de l’Etat.
Comment ne voit-on pas qu’il n’y a pas de place dans ce schéma pour les déviants de tous poils?
C’est cela qui me fait peur dans l’alternative au capitalisme: pour que cette alternative puisse réussir, elle doit tuer la liberté. Cela peut se faire de manière assez douce, il suffit pour s’en convaincre de relire « le meilleur des mondes » d’A. Huxley, d’une actualité stupéfiante.
Mon avis est que nous allons vers ce modèle.
Afin que l’on vous comprenne – si tant est que cela soit possible – il serait bon que vous indiquiez de quel blog vous parlez. Là, on a simplement l’impression que vous vous êtes trompé de destinataire dans votre envoi.
On a surtout du mal à comprendre ce qui l’effraie…
La fin du capitalisme, la main mise du capitalisme sur les modes de pensée, Aldous Huxley, ce qui est dit ou ce qui se fait… l’actualité stupéfiante, « ce qui viendra »… lui-même, l’état ou les autres… la passivité ou la volonté…? L’épargne ou les besoins réels…? Ce qui est symptomatique, ce qui est compréhensible…?
J’ai l’impression que l’inertie est aux commandes… et qu’il faudrait que rien ne bouge…
Mais Colas… la vie bouge… il ne faut pas vous effrayer pour si peu…
« La liberté personnelle s’arrête là où celle des autres commence…. »
Il est affligeant de constater qu’il faut rappeler les leçons élémentaires de la petite enfance à quelques personnes qui se rêvent sans limites, en totale désinhibition…tels de sales gamins pas encore sociabilisés !
J’ai surtout l’impression que l’inhibition règne en maître…
Bonjour Colas.
Certes. Ca y ressemble. Mais tu aurais pu avoir raison par le simple fait que je te tutoies.
Or, non.
Chacun lit ce blog avec sa grille de lecture et votre grille est celle de la peur du collectivisme donc vous êtes libéral qui ne connaît pas de limites à l’expansion.
Ce qui vous effraie c’est de voir les choses autrement donc comme le dit Ju statuquo devise des shadoks
Il vaut mieux de pomper même s’il ne se passe rien que de risquer qu’il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas
Nous n’allons pas vers le meilleur des mondes , nous y sommes.
Il avait écrit les gens doivent détester la campagne pour y vivre mais doivent l’aduler pour y consommer des loisirs.
Un tel monde n’est possible qu’avec des ressources illimitées et cela n’existe pas, c’est le mur dans lequel fonce le capitalisme qui n’est rien d’autre que la rente financière de la propriété privée.
Pour l’épargne individuel il n’y a pas de problème si on l’investi dans la rente énergétique qui n’est rien d’autre que d’investir dans l’économie d’énergie et de matières premières qui deviennent la rente avec laquelle on pourra faire autre chose.
@Colas :
Vous avez effectivement lu le blog avec une vue ….déviante !
Au passage , le capitalisme n’est pas une philosophie , si le marxisme ( que vous assimilrez peut être trop hâtivement au collectivisme )ou le libéralisme en sont une, eux . .
Il est étrange que vous assimiliez capitalisme et liberté , mais ça n’est pas la première ni la dernière fois que la confusion est faite . Se reporter au billet déjà ancien qui traitait du triptyque capitalisme , économie de marché , libéralisme .
Sur la Liberté , je ne me souviens pas que quiconque ici ait proposé de la tuer . Pour mon compte , et me classant parmi ceux qui la revendique , je revendique tout autant qu’elle ne soit pas l’ambition suprême, trop facile masque des pires turpitudes , et si vous me relisez vous trouverez à l’envi :
Liberté , Egalité , Fraternité ( étendue au vivant ) !
Car la Liberté » déesse idolâtrée » et » déesse unique » est mortifère . Jacques Attali , parmi d’autres , avait pointé depuis longtemps que la liberté individuelle ( dont celle d’accumuler des propriétés pour « garantir » sa liberté d’avoir le pouvoir sur autrui , ce danger , cet étranger ) sonnait , sans règle démocratique, la mort du groupe ….et des individus .
La liberté ET l’égalité sont les conditions de la survie et des progrès de la société .
Entre les deux , c’est la fraternité ( la philia et le respect du vivant ) qui doit doser la flamme , ce n’est pas la liberté .
C’est la fraternité qui doit donner le mode d’emploi de la propriété .
La liberté n’est pas la libre propriété.
Trop de libéraux et de collectivistes ne l’ont pas compris .
bonjour,
le capitalisme, qui n’est qu’une doctrine économique, postule la propriété individuelle des moyens de production. La fin du capitalisme suppose la propriété collective de ces moyens de production. Voilà pourquoi j’ai posté ma réaction sur ce blog intéressant.
Mon propos est surtout de vouloir mettre le doigt sur le lieu du pouvoir. Dans une économie collectiviste, le pouvoir est nécessairement accaparé par l’appareil intermédiaire (les apparatchiks du temps de l’URSS). Dans des démocraties de plusieurs millions d’individus, toute expression directe du peuple n’est pas possible, et un corps intermédiaire est nécessaire et a, jusqu’ici, toujours conduit à la dominance politique de celui-ci.
Mais entre ces dérives inhérentes au collectivisme et le capitalisme que nous connaissons, n’y a-t-il pas une autre voie, associant maintien de la propriété privée (garante de la liberté et de l’individualité en effet) et respect d’un bien public au profit de tous? A titre personnel c’est la voie que je privilégierais, n’étant ni libéral, ni adorateur du capitalisme. Et dire que craindre le collectivisme c’est être libéral me paraît être une réflexion que dément la simple lecture des faits historiques.
Pour ce qui est de la liberté, dire comme je le fais que le collectivisme tue la liberté ne suppose évidemment pas que le capitalisme est la seule voie possible pour la liberté.
Ne vous embêtez pas à pondre plus de 2 lignes avec les fascistes idiots dans notre genre Colas. Ecrivez simplement : le capitalisme, c’est la liberté.
Ça va plus vite. Et pour nous aussi !
,
Que ne citez-vous uniquement les autres, cher Juan…
@ colas
Bon c’est plus clair.
Lorsque je dialogue avec des libéraux tous me disent c’est soit le libéralisme ou soit le collectivisme donc ils s’accorchent à la liberté d’entreprendre de peur du collectivisme.
Actuellement le lieu du pouvoir me semble t il se trouve dans la rente de la propriété privée et ne peut qu’aller par la croissance à la destruction de l’espèce humaine.
C’est cela qu’il faut changer c’est une des réflexions de ce blog
Vous dites: « La fin du capitalisme suppose la propriété collective de ces moyens de production.
Le problème est qu’on peut mettre ce qu’on veut dans le vocable « propriété collective » et c’est justement le but du blog d’éclaicir ce point, juan nessy ne dit rien d’autre.
D’autre part il n’y a pas que la propriété privée qui soit garante de la liberté, le savoir pris dans son sens le plus large en fait aussi partie
@ Colas
Je suis assez surpris que personne n’ait remis en cause votre définition du capitalisme. Le limiter à la seule propriété privée des moyens de production n’est-il pas trop restrictif ? Et corollaire de cette 1ère question, l’envisager sous ce seul angle ne vous conduit-il vers la caricature et le simplisme ?
Tout d’abord sur sa nature, au moins deux courants s’opposent : un qui considère que le capitalisme est anhistorique et l’autre historique. Au 1er courant appartient des historiens de l’école de la « world history » comme Frank, Gills ou Denemark qui le font remonter à des époques très anciennes (3ème millénaire av. J.-C.). Le très médiatique Michel Onfray tient un discours assez comparable. Pour lui, le capitalisme serait un mode générique de production des richesses, par définition neutre et à géométrie variable, à dissocier des modes de répartition des richesses comme le libéralisme par exemple. Il n’existerait pas un mais DES capitalismes. Dès lors, le combat ne serait pas à mener contre le capitalisme en lui-même, mais contre son épithète : libéral, néolibéral, financier, fasciste, étatique, chinois, etc… et la lutte se déplace alors sur le terrain du politique et de l’idéologie. Fidèle à sa logique, il propose un capitalisme libertaire. Dont acte, en attente d’une définition plus précise de cette forme de capitalisme. Si nous acceptons cette hypothèse, il existe donc autant de définitions possibles que de formes possibles du capitalisme.
Pour les seconds qui constituent la grande majorité et accusent les précédents de présento-centrisme, le capitalisme aurait une histoire. Schumpeter en a tenté une présentation : période d’essor du capitalisme, capitalisme mercantile, capitalisme intact, capitalisme régulé, capitalisme guidé. Meiksins Wood dont le livre « L’origine du capitalisme » a fait l’objet d’un billet sur ce blog, appartient aussi à cette école.
Donc déjà, rien qu’à ce stade de la présentation, une définition commune et consensuelle paraît difficile.
Toutefois, continuons sur cette lancée et prenons la 2ème hypothèse, celle d’une histoire du capitalisme. Même là, les définitions sont multiples. La propriété privée des moyens de production y est souvent évoquée comme un des principes du capitalisme, mais il n’est pas le seul. Lui sont associés la suprématie des détenteurs de capitaux, la productivité, la concurrence, la recherche de profit, le salariat, la liberté du marché, l’accumulation illimitée des richesses, la répartition du surplus économique (définition de PJ qui rentre en contradiction avec celle d’Onfray), etc… Un patchwork de caractéristiques. Donc selon tel ou tel angle de vue, le capitalisme peut être défini de multiples façons et son contraire également. D’où la 1ère question sur la définition restrictive que vous en donnez ? Si vous le limitez à la propriété privée des moyens de production, son contraire devient la propriété collective. Si de façon différenciée, vous insistez sur la productivité, son contraire aurait alors pour nom la décroissance par exemple. Avec le pouvoir des détenteurs de capitaux, le contraire peut devenir pouvoir des salariés, etc… Plusieurs façons de définir le capitalisme entrainent aussi plusieurs types de contraires, sans systématiquement remettre en cause la liberté.
Et c’est là que je repose la question sur le simplisme d’une telle réduction? Simplisme à deux niveaux :
– simplisme du fait de limiter la définition du capitalisme à une seule de ses caractéristiques ce qui empêche de complexifier la problématique et risque d’aboutir à une vision tronquée et imparfaite à l’élaboration d’un contre-modèle. Par exemple, si vous opposez simplement la propriété collective à la propriété privée sans réfléchir à la problématique de la productivité et de l’accumulation, vous ne ferez que déplacer le capitalisme vers sa forme étatique ou bureaucratique.
– simplisme en accusant ce blog de privilégier le collectivisme, alors qu’il n’en est rien. Comme vous le faites remarquer, il existe des voies intermédiaires. En effet, entre la propriété privée des moyens de production et la propriété collective, il existe des alternatives comme la propriété privée à un collectif ouvrier, employé, cadre ou mixte de type coopérativiste, mutualiste ou participaliste, la propriété privée limitée dans son extensibilité (distributisme) et/ou l’extension en parallèle des biens communs (communalisme, communisme), etc… Dans ces différents cas de figure, les lieux de pouvoir ne se trouvent pas tous concentrés entre les mains de l’État et de sa bureaucratie.
Quant à votre proposition d’un maintien de la propriété privée comme garante de la liberté, c’est un vieux mythe libéral qui a montré ses limites et n’aura aucune pertinence tant que cette propriété ne sera pas plus équitablement partagée. Sont libres seulement ceux qui possèdent, les autres sont libres uniquement de travailler pour pouvoir survivre. Leurs libertés sont excessivement contraintes par les contingences du salariat. L’extension des communs est une condition sine qua non, mais insuffisante pour assurer une plus grande liberté à tous. Il est donc plus que nécessaire, comme le rappelle Michel, de remettre à plat le principe de propriété privée si nous souhaitons une transformation en profondeur de nos sociétés.
Compte tenu de l’ensemble de ces remarques, il est difficile de prédire avec certitude la fin du capitalisme, surtout si on accepte sa définition anhistorique. Et mieux vaudrait alors pour éviter des discussions interminables, évoquer plutôt la fin du capitalisme libéral ou néolibéral. Quoi qu’il en soit, nous espérons la fin de quelque chose et réfléchissons surtout à son après qui ne prendra pas systématiquement la forme du collectivisme. N’ayez pas peur, Colas ! Travaillons ensemble à l’élaboration d’une société plus juste et débarrassée de ses aliénations.
Dire que la fin du capitalisme c’est la collectivisation des moyens de production , c’est ne pas comprendre ce qu’est le capitalisme qui peut très bien s’accorder d’une large collectivisation des moyens de production . Il me semble avoir même écrit ici que ça pourrait l’arranger pour survivre .
Mais l’alternative au capitalisme est beaucoup plus dans le retour à la démocratisation civilisée de la propriété privée ( qui ne doit plus être sacrée ), que dans la « collectivisation » des moyens de production qui en fait sont la propriété future des robots !
@ Fod, juan, colas et tous les autres
En ce qui concerne la remise à plat de la proppriété privée voici un lien qui pourrait donner une image de ce qui pourrait être envisager, il s’agit de l’acces à la terre dans l’agriculture.
http://www.terre-en-vue.be/?page_id=206
Aussi un excellent article d’un de mes amis dans le journal de terre n’138 page 9
http://www.autreterre.org/fr/documents/cat1-journal-terre.aspx
@ Fod
Merci pour votre commentaire que je partage entièrement, où en est votre futur billet sur les créatifs culturels?
Halévy en parle ici
http://www.noetique.eu/articles/anthropologie/creatifs-culturels.doc/view
Je me réjouis d’y participer
Joyeux Noël à tous
Hmm… l’Institut de « sciences » noétiques de Sausalito, prônant cette notion de « créatifs culturels » est le type même de secte New Age auquel Le blog de Paul Jorion n’accorde a priori aucune confiance. En conséquence, tout futur billet à ce sujet devra passer le test « Quackwatch » (en français : « Observatoire des loufdingues ») mentionné sur Wikipedia.
à Fod et aux autres,
Pourquoi dépenser son énergie à se disputer avec des ennemis ?
Ne faudrait-il pas mieux songer à les anéantir et sur ce blog simplement à les ignorer ?
Quant aux Créatifs Culturels, je viens de lire l’ouvrage paru aux Editions Yves Michel, Les Créatifs Culturels en France et regardé les sites associés.
Quelle tristesse de voir ainsi récupérées toutes ces énergies !
En France
Terre de lien
http://www.terredeliens.org/spip.php?page=accueil
@Paul Jorion
Merci de me faire connaître ce document que j’ignorais, je vais l’étudier;
Dans mon esprit, la notion de créatifs culturelle ne se réfère pas à la seule méditation mais bien à l’action de terrain en vue de créer une alternative concrète au capitalisme industriel.
L’esprit critique étant de rigueur
@PJ
Loufdingue? À votre avis, Ray et Anderson, les deux sociologues ayant conclu à l’apparition d’un nouveau sociogroupe après une étude de 12 années, sont-ils des loufdingues? Ou bien encore Patrick Viveret?
http://m.youtube.com/#/watch?v=L9Khiup1D3c&desktop_uri=%2Fwatch%3Fv%3DL9Khiup1D3c&gl=FR
Qu’il y ait eu une récupération par le mouvement New-age, c’est possible. Pour autant, cet argument est-il suffisant pour invalider le travail de Ray et Anderson? 😃
Jugeons nous-mêmes – sans préjugé aucun. La qualification de « secte New Age » est-elle justifiée, oui ou non ? Chacun se fera une opinion.
La science noétique :
Paul H. Ray, le sociologue en question, dirige la Wisdom University, dont voici les professeurs (je n’ai pas fait de tri, pour qu’on ne me soupçonne pas de biais) :
Tu débloques FOD. Explique nous le lien direct entre Viveret et les dangereux jobards noétiques de Sausalito, ou si tu préfères avec les florissants héritiers des délires ultra-féconds de papa Pauwels.
« En conséquence, tout futur billet à ce sujet devra passer le test « Quackwatch » (en français : « Observatoire des loufdingues ») mentionné sur Wikipedia. »
Nicolas Roberti l’aurait-il donc passé avec succès?
« Nicolas Roberti – Vous convergez alors avec les conceptions transhumaines…
Paul Jorion – Vous faites allusion à la reformulation par Teilhard de Chardin de cette conception hégélienne ?
Nicolas Roberti – Pourquoi pas, mais, au-delà, au mouvement futurologique.
Paul Jorion – Cela ne m’est pas familier. Pouvez-vous m’éclairer ?
Nicolas Roberti – En quelques mots, le transhumanisme prône l’usage des techniques afin d’améliorer les caractéristiques physiques et mentales des êtres humains. Même s’il comprend de nombreuses sensibilités, son principal objectif poursuit la production d’une posthumanité où les êtres humains seraient dotés de pouvoirs nouveaux, voire accéderaient à l’immortalité. »
Extrait de http://www.pauljorion.com/blog/?p=44270
Impossible pour moi de répondre. Suis actuellement en transit entre le Sud Est et Bordeaux. Je le ferai plus tard si ma famille ne m accapare pas trop. 😄
@ Marlowe
Désolé mais je pense que je suis tombé comme un cheveu dans la soupe, j’ignorais parfaitement ce que Paul a mis en évidence.
C’est fou ce que j’apprends sur ce blog.
Lorsque vous dites:
Les Créatifs Culturels en France et les sites associés.
Quelle tristesse de voir ainsi récupérées toutes ces énergies ! Peut-être il ya récupération, je n’en sais rien et je l’avoue, mais dans mon esprit le but d’un billet sur les créatifs culturels serait de mettre en évidence une mise en réseau de ce qui est fait en matière d’alternatives pour répondre à l’effondrement du capitalisme industriel, j’ai déjà cité certaines réalisations.
Je reste persuadé qu’il y a un nouveau sociogroupe en train d’émerger et c’est de lui qu’il faut s’inspirer.(Qu’on lui donne le titre qu’on voudra)
Les intervenants sur le plateau de RTL.be en font partie, je ne dis pas que Paul Jorion fait partie du New Age, qu’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit
à michel lambotte et à Fod
Comme je suis nul dans toutes les autres langues que le français (et encore !) je ne lirai pas le texte de Paul.
Il m’a suffit de lire, en une heure, un certain nombre de choses « françaises » à propos des « Créatifs Culturels » pour saisir de quoi il est question.
Cela n’est pas une démolition de tous ceux qui, en cultivant leur jardin, cherchent des modes de vie alternatifs, mais une critique, à la racine, de ce que des récupérateurs intéressés veulent leur faire dire, ou passer sous silence.
C’est ce que j’ai suggéré à Fod par des courriers qui ne sont pas publics, mais qui peuvent l’être.
Ce texte, très insuffisant, doit être compris comme une critique de la sociologie qui, comme la pseudo science économique, n’est qu’une idéologie, c’est-à-dire « la base de la pensée d’une société de classes, dans le cours conflictuel de l’histoire. »
marlowe@orange.fr
Je profite d’une pause cadé pour préciser 4 points avant toute attaque ultérieure :
1) je n’ai pas pris connaissance du lien envoyé par Michel
2) je n avais pas la moindre idée de l’existence de Sausamachin avant que Paul n’en parle
3) j’ai simplement réagi, voire sur-réagi un peu trop vite, au lien sous-entendu entre loufdingue et créatifs culturels
4) je me situe dans la même lignée que le dernier commentaire de Michel, le même par ailleurs que celui de Viveret. Rien de plus.
Confonds pas tout Lapinot. Sciences noétiques et transhumanisme en l’occurrence. Tout ça sort certes des mêmes eaux usées des contrecultures sixties avec pour les deux moult universitaires plus ou moins marginalisés en leaders mais ya un gap entre les deux mouvements. Pareil entre du Teilhard et du Mitchell/Temple. Et, sans m’avancer trop, je doute que tu trouves la moindre accointance entre le catho Roberti et le transhumanisme…
Cessons de nous opposer stérilement les uns aux autres. Il n’y a aucune solution honorable à espérer dans le rejet des uns ou des autres à cause de leurs idées. Il y a beaucoup plus à espérer dans les actions visant à leur rapprochement, en cherchant à ce que les idées se bonifient entre elles.
Le capitalisme est un système d’exploitation et de gestion des ressources (pas que des moyens de production) qui s’est développé naturellement depuis les origines de l’humanité, au plan individuel et collectif. Certains individus, ou groupements d’individus, des familles, des pays entiers, des groupements de pays ou d’Etats, en ont découvert le processus avant les autres et en ont tiré avantage, sans même en établir une théorie, contrairement à ce qu’a fait K.Marx pour l’anticapitalisme, d’où sont nés les divers courants socialo communistes.
Aujourd’hui, il faut bien le reconnaître, le capitalisme s’est imposé partout, y compris dans les pays ou l’anticapitalisme s’est le plus développé. Dans ces pays, L’Europe de l’Est, l’ExURSS, la Chine et d’autres, après avoir connu les drames résultant du totalitarisme ( engendré pour imposer et faire survivre l’anticapitalisme), tous s’y sont spontanément convertis et ont introduit ou autorisé la pratique du capitalisme individuel pour dynamiser leur développement et se remettre à niveau.
Le capitalisme d’Etat longtemps pratiqué y était devenu un capitalisme de caste, d’administration, de bureaucratie, de fonctionnarisation, de privilèges pour quelques uns avec, la prise de retard pour le plus grand nombre et pour le pays dans son ensemble.
Ces pays nés de l’anticapitalisme ont évolué d’eux-mêmes, sous l’impulsion de certains dirigeants politiques ou syndicaux en place, sans imposition de l’extérieur, parce qu’ils ont fini par reconnaître une prise de retard dans leur développement, dans leur niveau de vie et dans leur influence sur le monde.
C’est le processus du capitalisme individuel, librement pratiqué partout dans le monde jusqu’au début du 20ème siècle, mais en Occident plus qu’ailleurs, qui a permis l’évolution des sciences et des techniques dont toute la population a fini par bénéficié à des degrés divers, en donnant toujours, un avantage à ceux qui savaient le mieux le mettre en œuvre.
Car le capitalisme est un processus simple et efficace. Il consiste pour un individu exerçant une activité, à créer d’avantage de richesse que le strict nécessaire pour vivre et, à utiliser le surplus pour investir dans une activité plus performante exploitant les découvertes et opportunités apportées par l’inévitable évolution du monde, par le progrès.
Or, tous les individus ne se comportent pas de la même manière face à l’activité. Certains sont naturellement portés à ne faire que le strict nécessaire pour vivre et survivre, quitte pour une minorité à en appeler à la générosité des autres, un peu comme le font les autres organismes vivants. Ce faisant, ils se trouvent totalement assujettis à l’inévitable évolution du monde qui se fait sans eux, sous l’impulsion de ceux qui, par une plus grande activité, font évoluer les modes de vie.
En effet, le monde évolue de lui-même, indépendamment de l’activité des organismes vivants, mais il évolue également du fait de leurs propres activités, lesquelles interagissent les unes sur les autres. Ceux qui sont à la fois les plus actifs pour créer des richesses et les plus économes pour les épargner de manière à disposer de réserves, sont les mieux à même de s’adapter à l’évolution du monde à laquelle ils participent eux-mêmes, en investissant au mieux de leurs intérêts et de ceux auxquels ils procurent une activité.
En investissant, les capitalistes exploitent leurs ressources, c’est leur activité, leur travail d’observation et d’analyse de l’évolution. Ils concrétisent ce travail par des prises de décisions d’investissement en fonction des données de la conjoncture, laquelle dépend de ce qui se passe dans l’espace et dans le temps, notamment en matière politique, c’est-à-dire en fonction des mentalités qui se développent aux divers endroits de la planète.
Mais les capitalistes, comme tous les organismes vivants ont besoin des autres pour exploiter leurs ressources. En faisant appel aux autres pour exploiter et mettre en oeuvre leur capital, leur richesse, leur patrimoine, ils permettent à d’autres d’avoir une activité, un travail, des ressources.
Alors s’ouvre la possibilité d’un nouveau cycle. A partir d’un même niveau de ressources certains travailleurs ayant un réflexe plus capitaliste que les autres, s’efforceront d’épargner pour investir et ainsi mieux assurer leur survie et celle de leur lignée, alors que d’autres négligeront cet aspect de leur devoir moral à l’égard de leurs suivants et se contenteront de vivre au présent sans se préoccuper du futur.
Avant la dernière guerre mondiale, en France et généralement dans l’ Europe agricole, plus que dans l’industrie où les travailleurs ne prennent pas conscience de vivre grâce à l’exploitation d’un capital qui n’est pas le leur, le réflexe capitaliste était beaucoup plus développé y compris dans les couches de population aux ressources modestes.
C’est après la seconde guerre mondiale que les populations les moins riches ont cessé de se préoccuper du futur en perdant le réflexe de s’auto protéger, et en s’en remettant totalement, et bien à tort, à l’Etat providence. Celui-ci, placé sous la coupe de gouvernements de plus en plus issus d’une bourgeoisie fonctionnarisée ou médicale, les unes et les autres vivant dans des secteurs protégés en émargeant sur les impôts et les cotisations collectées auprès d’une population industrielle de plus en plus soumise à la concurrence internationale, n’a pas pris conscience de ce qu’il manquait à son devoir de prévoyance et de préparation du futur, tâches de tout temps présentent chez les esprits capitalistes.
Ces gouvernements, de droite comme de gauche y compris l’actuel, n’ont pas vu qu’un pays comme la France, privé de son empire colonial et de ressources minérales et fossiles, se devait de préserver son capital industriel au lieu de le pénaliser avec des mesures anti compétitives comme la réduction du temps de travail et l’abaissement de l’âge de départ en retraite.
Car, en sus de ne pas voir l’intérêt pour un pays et ses habitants, de soutenir et aider au développement d’ esprits capitalistes, d’épargne, d’entreprise et d’investissement, les responsables s’emploient à les déconsidérer en les stigmatisant et les surtaxant par rapport aux autres pays, ce qui conduit à les faire fuir, à porter atteinte à la cohésion nationale, et à compromettre l’avenir du pays, au moment même où il faut investir pour opérer une reconversion énergétique.
C’est l’impasse, car faute d’avoir capitalisé pour investir, ou même payer ses promesses de retraites, l’Etat s’est endetté pour seulement vivre bien au temps présent, quitte à hypothéquer son avenir et celui des jeunes générations. L’objectif des divers gouvernements depuis 30 à 40 ans était de se faire élire ou réélire, sans réellement se soucier du futur du pays.
Il est temps que tout le monde prenne objectivement conscience de la situation, afin que tous ensemble nous travaillions à préparer le futur.
@jducac 23 décembre 2012 à 17:04
Vous êtes le prophète Isaïe du BPJ :
« le loup habitera avec l’agneau,
le léopard se couchera près du chevreau,
le veau et le lionceau seront nourris ensemble,
un petit garçon les conduira.
La vache et l’ourse auront même pâture,
leurs petits même gîte,
le lion comme le boeuf mangera du fourrage,
le nourrisson jouera sur le nid de la vipère
sur le trou de l’aspic l’enfant sevré mettra la main. »
Ne seriez-vous pas le « petit garçon » ?
@ jducac
On ne compte plus le nombre de fois que vous nous servez le même discours et détrompez vous nous ne nous opposons pas stérilement les uns aux autres.
Il est très difficile de se comprendre sur un blog d’autant que la signification des mots a une très grande importance, il ya des choses qui doivent être éclaircies et c’est le mérite de Paul Jorion de les relever.
Hé Jduc ! Ils épargnent pas assez les p’tits Französen ? Mais où qu’tu crèches Jduc ? C’est quoi ça ?
@ André 23 décembre 2012 à 18:05
En vieillissant, on retourne en enfance dit-on. Alors, peut-être ?
En fait, je dis tout simplement ce que je pense d’après ce que j’ai vu, les réflexions que j’ai pu faire et les conclusions personnelles que j’en tire.
@ michel lambotte 23 décembre 2012 à 18:43
Certainement. Le mieux est de l’aider en nous exprimant de manière claire et aussi argumentée que possible. C’est ce que je m’efforce de faire.
PS : Vous le savez bien, mon entrée en matière ne vous était pas destinée.
@ vigneron 23 décembre 2012 à 19:32
Le problème vient de ce que cette épargne se retrouve placée sur des emprunts à court terme que l’Etat français (ou autres) émet pour boucler ses fins de mois, au lieu de l’utiliser pour de grands programmes d’investissement.
http://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/societe/221133745/epargne-inutile-francais
@colas
Intervention intéressante !!
C’est vrai … Demain il faudra tuer la liberté du rentier …
Comme hier on a tué la liberté de l’esclavagiste, celle du colon, et celle du monarque de droit divin…
De prime abord, cette idée peut paraître choquante … Puis on s’y habitue, avant de comprendre qu’il n’y a pas d’autres solutions !!
Excellente et belle fête de Noël à tous !
Bonne continuation sur vos chemins respectifs.
Colas
@Paul.
Pierre-Henri Gouyon à Montpellier dans le cadre de l’agora des savoirs.
http://www.dailymotion.com/video/xvr9l3_ads-pierre-henri-gouyon-fabriquer-le-vivant_news#.UNWcGG80HqE
Ce monsieur semble avoir très à coeur le 4e point de votre programme : La maîtrise de la complexité.
La sensation de simplicité et d’humanité qui se dégage du bonhomme me rappelle pas mal vos propres prestations, si vous avez un heure de libre..
Bravecounass , fallait le trouver ce pseudo !
Kèskitédonc passé par la tête ce jour-là ! ?
A chaque fois que je le rencontre , je ris comme un imbécile sans trop savoir pourquoi ( brave conasse ? …..)
Cela fait 35 qu’il y travaille ce brave Counasse
A l’heure actuelle ce sont ses deux fils qui l’exploitent
http://fromagerie-counasse.be/fr/la-ferme
@michel lambotte
le lien pour votre site ne fonctionne pas:
http://users.cybernet.be/Michel.Lambo
L’erreur devrait être corrigée
Sorry
On aurait aimé un interview de Mr Visart de Bocarmé suite à vos réponses à ses questions, spécialement à la question de la spéculation. Il me semble avoir été sans voix au moment où vous faites bien la différence entre le fait de spéculer qui entraîne des conséquences sur la formation des prix, et, donc, sur l’économie réelle et le fait d’avoir un marché d’actions.
Les journalistes économiques doivent être surpris car dans vos analyses vous croisez plusieurs points de vue, ce qui permet de découvrir « l’impensable ».
Après ce genre d’intervew, il serait souhaitable d’entendre le défriefing de celui qui a posé les questions, ça l’obligerait à continuer le travail.
Il se peut que le capitalisme soit au bout du rouleau, mais je rentre de faire des courses en ville:
la consommation bat son plein.
Visiblement la pénurie n’est pas encore là !!!
Enfin voyons c’est les fêtes de fin d’année, quand même, pas l’Europe sous l’occupation. Bon ceci dit la période est particulièrement cruelle pour les SDF. Pour La Petite Fille aux allumettes aussi.
Le capitalisme n’est donc pas à bout de souffle, il a encore de beaux jours devant lui.
Tant que les ressources de la planète lui permettront de faire croître le capital; si ce n’était le « soucis » de la concentration de la richesse…
:
Cela me fait penser à « Quelle crise ? Il y a plein de gens à la terrasse des cafés »
De toute façon, vous n’avez pas vraiment tort : le capital ne mourra pas de sa belle mort. Le mode de production capitaliste ne peut être transformé radicalement, c’est-à-dire, réellement dépassé qu’avec une révolution impliquant des masses humaines se dressant contre leur propre appartenance de classe dans la production de rapports inter-individuels dépassant le genre et les classes.Communisation.
Pourtant si la pénurie
, elle est pourtant ici et là-bas; il faut synthétiser et non se fier aux impressions et à l’empirisme. Tout ne se passe pas autour de vous, Macarel. (Les points ! , plus il y en a, moins est consistante l’affirmation, ces points sont révélateurs : comme dans les pubs, j’en reçois chez moi, pas vous ?)
au sujet de http://www.pauljorion.com/blog/?p=45002#comment-391883
Liste interminable…
Une belle brochette de « doux » dingues. Sans doute pas tous, je l’espère.
Ce qui m’étonne c’est le crédit universitaire donné à ces gens. Est-ce sérieux ?
Sont-ils inoffensifs ?
En tout cas, ils sont les symptômes d’une Amérique ouverte, accueillante à toutes les originalités mais aussi malade dans son esprit. Ce ne serait comme rien, si les USA ne tentaient de faire un prosélytisme agressif de toutes ces trucs irrationnels, comme les religions ou les sectes.
« La crise n’est pas causée par une faillite morale ou intellectuelle du modèle économique »
http://www.lesoir.be/142624/article/economie/2012-12-21/%C2%AB-crise-n%E2%80%99est-pas-caus%C3%A9e-par-une-faillite-morale-ou-intellectuelle-du-mod%C3%A8le-%C3%A9co
jducac @ vigneron 23 décembre 2012 à 19:32
A qui la faute jducac ?
Aux gauchistes qui endoctrinent les français ?
Faut arrêter de nous raconter des histoires.
Ce capitalisme qui fait de la prévoyance une vertu cardinale, il n’existe pas et n’a jamais existé.
La seule prévoyance qui existe est celle qui se rapporte aux profits, et encore, même cette logique en vient à être sapée, si bien que comme l’indique François Leclerc dans son dernier billet, la haute finance s’en inquiète. Que je sache elle ne s’inquiète pas de la montée du communisme !! Mais bien des effets délétères du système de plus en plus en contradiction avec lui-même.
C’est l’état, quand il se fait régulateur, qui en tempérant les appétits à court terme du capitalisme, en réduisant quelque peu les inégalités, qui a permit au capitalisme de durer. Sans la solidarité il est perdu. Adam Smith lui-même l’avait bien vu.
Sa tendance, inscrite dans sa structure, est à l’opposé de ce que vous dites. C’est un capitalisme idéalisée, idéologique pour tout dire dont vous nous parlez.
D’ailleurs vous ne réfutez jamais aucun des arguments qui vous sont soumis notamment s’agissant du caractère destructeur de ce système, en pleine contradiction avec vos assertions selon lesquelles nous épuisons nos ressources naturelles, un épuisement, qui se fait pourtant bien dans le cadre de ce système, capitaliste.
@ Pierre-Yves D. 23 décembre 2012 à 23:30
Bonjour Pierre-Yves D. Heureux de vous retrouver et d’échanger positivement. Je vous rassure tout de suite. J’ai reçu « Le Prix » de Paul Jorion. J’ai commencé à le lire. RAS à ce jour. Je vais assimiler cela à petites doses. Ça prendra du temps.
Les gauchistes sont des hommes (et femmes) comme les autres, ni moins bons, ni meilleurs que ceux qui ne le sont pas. En France, certainement plus qu’ailleurs, ils ne pensent à défendre leurs intérêts qu’en créant et utilisant des rapports de force pour lutter contre l’entité qui leur permet de vivre.
Nourris de théories marxistes et anticapitalistes, qu’ils ont adoptées sans suffisamment les analyser et les critiquer, ils agissent aujourd’hui, comme ils le faisaient au siècle passé. Ils veulent toujours obtenir plus de pouvoir d’achat, plus d’avantages sociaux et consommer toujours plus, alors que l’humanité se heurte à des limites physiques et que demain il faudra consommer moins et peut-être même travailler plus. Ils sont dépassés.
http://www.eea.europa.eu/data-and-maps/figures/projected-shares-of-global-middle
Ayant depuis toujours chanté et fait chanter l’Internationale, ils ne voient pas que tout se joue à l’international alors qu’ils ne se préoccupent que de la préservation de leur job, en redoutant de le perdre, sans avoir réfléchi aux conditions économiques de son maintien, dans le cadre régional, national et mondial.
Qu’ont donc fait leurs leaders politiques ou syndicaux pour les mettre en mesure de comprendre les enjeux du moment ? Ils leur ont dit qu’il fallait s’en prendre au capital, sans aller plus loin ? Un capital c’est très vite consommé si on ne le réinvestit pas judicieusement.
Le Rapport du Club de Rome n’a pas été tenu secret. Or cela fait près de 40 ans qu’il a été publié. Les dispositions prises sous l’impulsion de Schröder en Allemagne il y a plus de 10 ans n’ont pas été tenues secrètes, qu’en ont-ils fait ? Rien, car chacun, tirant son revenu du domaine politique, du domaine syndical, des administrations ou d’ailleurs dans un secteur où il se croit protégé, ne veut pas savoir, ne veut pas s’interroger ne veut surtout pas être mis devant sa part de responsabilité.
Heureusement, il y a Paul Jorion et ce qu’il fait avec son blog, ses bouquins et même à la Fac, financée par le capital. Des ponts se créent à tous les niveaux, même entre nous deux qui ne voyons pas les choses de la même manière. Ce sont autant de rapprochements pacifiés, d’échanges, plus que des luttes, car s’il faut parler de luttes il convient de ne les envisager que collectivement, capitalistes et anti capitalistes associés. Les difficultés à surmonter sont énormes pour un enjeu qui l’est tout autant, la survie de notre capital commun, notre espèce.
Je vous souhaite un excellent Noël.
Ex-ce-llent, comme dirait Mister BURNS, dans les Simpson.
Heureusement pour nous, il y a Jducac, pas dépassé, bon pied, bon oeil…Continuant à dévider sa confusion intéressée, mais pas intéressante, obtus et déboussolé, pleins de bons sentiments et de mépris.
de hauteur et d’un sentiment de supériorité toujours là, pauvre jducac, comme vous êtes le miroir de cette classe d’exploiteurs/euses, méprisants, hautains, et finalement boursouflé d’un cynisme mielleux, prêchi-prêcha, en attendant…leur fin, à ceux et celles qui ont faim, ici, là-bas partout dans le monde d’aujourd’hui, vous jetez votre manteau de paroles, de verroteries idéologiques, vos certitudes éculées, votre bon sens impuissant et soumis.
Allez, bonne défaite à vous, joyeuse crise et bon appétit.
Bonjour,
je vous donne l’adresse d’un blog intéressant, qui analyse sans oeillères les perspectives économiques. L’auteur est clairement inséré dans le monde économique d’aujourd’hui, mais son intelligence et son ouverture d’esprit permettent l’émergence de belles discussions. Son intérêt vient également des commentaires, il règne dans ce blog une véritable liberté de ton et de points de vue; on n’y constate pas la dérive classique des blogs, où des intervenants dominants impriment une direction idéologique unique.
adresse: http://blogs.lecho.be/colmant/
Merci, mais les écrits de Bruno Colmant sont déjà bien connus ici.
Bruno Colmant interviendra dans le cadre de la chaire Stewardship of Finance à la VUB, lors de la table-ronde du 21 mars. Il aura à ses côtés : Jean Cornil, Hilde Vernaillen, ainsi que moi-même. Le thème en sera la redistribution de la richesse.
Je cite Colman :
Question, est-ce que l’expression « pourcentage d’intervention de l’État dans le PIB » est moins fautive que celle, absolument trompeuse, voire scélérate, de « part des dépenses de l’État dans le PIB » ?
J’ai comme l’impression que non, pas du tout.
oups, excusez-moi alors…