Le mercredi 24 octobre, dans le cadre de la chaire « Stewardship of Finance », ce sera Luc Coene, Gouverneur de la Banque Nationale de Belgique, qui fera la première conférence de ce qui sera une série de six. La conférence aura lieu à 19:30 dans la salle Promotion de la VUB (Bâtiment D) sur le Campus Etterbeek, Boulevard de la Plaine 2, 1050 Bruxelles.
Le jour suivant, le jeudi 25 octobre, aura lieu, sous ma direction, une table-ronde réunissant Ivan Van der Cloot (Itinera), Geert Noels (Econopolis), Benoît Frydman (ULB) et Marc Beaujean (P&V Group) où les mêmes thèmes seront abordés du point de vue des différentes parties intéressées. Cette table-ronde aura lieu à 16:30 à la VUB, AULA QD (Bâtiment Q), sur le Campus Etterbeek, Boulevard de la Plaine 2, 1050 Bruxelles. Cette discussion, qui suivra mon cours qui débutera lui à 15:00, sera modérée par Steven Rombaut, VRT Radio 1.
L’entrée est libre pour les deux événements mais l’inscription est requise.
Pour la conférence de Luc Coene le 24 octobre, veuillez vous inscrire ici.
Pour la table-ronde réunissant Ivan Van der Cloot (Itinera), Geert Noels (Econopolis), Benoît Frydman (ULB) et Marc Beaujean (P&V Group) le 25 octobre, veuillez vous inscrire ici.
The Vrije Universiteit Brussel invites you to participate in an Invited Talk and a Panel Discussion, both steered by Paul Jorion, on October 24th and October 25th, 2012. Law, Ethics and the Business World
– The Invited Talk and the Panel Discussion are part of the Academic Chair ‘Stewardship of Finance’ founded by Vrije Universiteit Brussel and sponsored by six major insurance companies. The chairman of this new chair is Professor of economic and financial law, Michel Flamée. The holder of the chair is the famous Belgian anthropologist, Paul Jorion. Both events are English spoken.
On Wednesday, October 24th, Luc Coene, the Governor of the National Bank of Belgium will give the first Invited Talk in a series of six. The Invited Talk will take place at 19:30 in the VUB Promotion Hall (Building D) at the Campus Etterbeek, Pleinlaan 2, 1050 Brussels.
The next day, on Thursday, October 25th, a Panel Discussion with Ivan Van der Cloot (Itinera), Geert Noels (Econopolis), Benoît Frydman (ULB) and Marc Beaujean (P&V Group) will tackle the same issue from different stakeholders’ perspectives. The event will be held at 16:30 in the VUB, AULA QD (Building Q), Campus Etterbeek, Pleinlaan 2, 1050 Brussels. The discussion will be moderated by Steven Rombaut, VRT Radio 1.
Don’t miss the opportunity to listen to and to interact with these key role players on the roots, drivers and objectives of the current economic developments and its future-oriented challenges. Entrance is free but registration is mandatory.
If you wish to attend the Invited Talk by Luc Coene on October 24th, 2012, please register here.
If you wish to attend the Panel Discussion with Ivan Van der Cloot (Itinera), Geert Noels (Econopolis), Benoît Frydman (ULB) and Marc Beaujean (P&V Group) on October 25th, 2012, please register here.
For more information on the Academic Chair, see http://www.vub.ac.be/en/leerstoel/stewardship-finance
28 réponses à “Chaire « Stewardship of Finance», « Le droit, l’éthique, et le monde des affaires », conférence de Luc Coene, Gouverneur de la Banque Nationale de Belgique, le 24 octobre 2012 à 19h30”
Je suis en train de lire un livre de David K Levine, et j’en suis au passage qui parle de l’échec de nombreux économistes à prédire la crise actuelle.
L’une des plus grandes frustrations pour un économiste est d’entendre un psychologue, un philosophe politique – voire même un prix Nobel d’économie – affirmer sans la moindre hésitation « Votre théorie ne prédit pas X, mais X se produit dans la réalité, donc votre théorie est fausse. » Ce qui est frustrant c’est quand votre théorie prédit X, et que vous avez personnellement publié un article dans une revue scientifique de premier ordre qui dit précisément cela.
Les théories économiques qui prédisent la survenance de bulles, de crises etc. sont beaucoup, beaucoup plus nombreuses que celles qui disent l’inverse. Ce qui suit ressemble généralement à ça :
Vous n’avez pas prédit la crise donc vous ne servez à rien. Je ne vois pas vraiment en quoi la seule utilité des économistes devrait être de prédire les crises, mais en tous cas je veux bien reconnaître que passer à côté d’une crise majeure constitue un échec lamentable.
Mais est-ce le cas ? Réfléchissez un instant. Supposons que l’on en soit capables. Nous aurions un gros ordinateur sur lequel tourne un programme avec lequel tous le monde serait d’accord, économiste ou non, et qui nous dirait : « La semaine prochaine la bourse chutera de 20%. » Que feriez-vous ? Sachant que la bourse chutera de 20% dans une semaine, est-ce que vous attendriez une semaine pour vendre ? Bien sûr que non, vous n’auriez qu’un seul but : délester votre portefeuille avant tout le monde. Et pendant que tout le monde essaie d’être le premier, la bourse chuterait de 20% – mais pas la semaine prochaine, maintenant. On n’attend pas de sentir les flammes pour courir vers la sortie de secours.
Levine rappelle ici deux choses :
– les économistes ont de nombreuses théories qui permettent de prédire qu’il va y avoir des crises (ma version favorite est la théorie autrichienne du cycle, mais elle n’est pas seule)
– les économistes ont un argument simple qui explique pourquoi, malgré leurs théories, on ne peut pas prédire scientifiquement une crise
« je veux bien reconnaître que passer à côté d’une crise majeure constitue un échec lamentable. »
Et de nous dire ensuite que ce n’est pas un échec lamentable…
Et de finir par « on ne peut pas prédire scientifiquement une crise ».
Je résume donc l’argumentation:
1) on a échoué à prédire la crise
2) mais il n’est pas scientifique de prédire la crise
3) donc nous sommes scientifiques et nous n’avons pas vraiment échoué
Ces économistes néolib deviennent de plus en plus pathétiques. Ah oui, et heureusement qu’ils sont là pour nous apprendre qu’il va y avoir des crises. Peuvent-ils aussi me prédire si je vais mourir? Je demande pas une date hein, ça serait pas scientifique.
@ Moi 19 octobre 2012 à 09:00
Le grand problème vient de ce que la grande crise, celle dans laquelle nous entrons, a été prédite et rendue publique en 1972, mais personne ne veut en entendre parler.
Il est inutile de se lancer dans je ne sais quelles contorsions intellectuelles poussant à faire des détours par la philosophie, la politique, la religion, l’économie, le social ou autre,
C’est la physique qui règle la marche du monde et personne ne peut s’affranchir de ses lois.
http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-paul-baquiast/080412/1972-2012-le-club-de-rome-confirme-la-date-de-la-catastrophe
@ Moi
C’est exactement ça. Levine dit : il y a des choses que l’on ne sait pas prédire, et des choses qui sont imprévisibles ; les crises sont dans la deuxième catégorie, pour la raison exposée.
Une petite expérience de pensée permet de donner un autre exemple avec le même raisonnement :
Pierre spécule en bourse
Paul pense avoir inventé une machine qui prédit ce que Pierre va acheter et ce qu’il va vendre
Sachant à l’avance ce que Pierre va acheter, Paul fait ainsi des arbitrages sans risque et gagne beaucoup au détriment de Pierre
Pierre achète alors un exemplaire de la machine, la consulte avant chaque décision d’investissement et choisit de faire autre chose que ce qui est écrit sur l’écran
Paul se met alors à perdre de l’argent
« Levine dit : il y a des choses que l’on ne sait pas prédire, et des choses qui sont imprévisibles ; les crises sont dans la deuxième catégorie, pour la raison exposée. »
Admettons. L’économie est donc une science qui ne prédit rien? L’économie est-elle une science dont les hypothèses ne sont pas vérifiables?
L’économie (ni personne) ne peut prédire une crise avec certitude.
Donc l’économie ne peut rien prédire.
Vous n’aimez pas la logique ?
Oui, l’économie fait énormément de prédiction exactes, au moins qualitatives. Si l’on met un plafond sur le prix du blé, les producteurs produisent moins mais les acheteurs veulent acheter plus et il y a pénurie. Si l’on oblige les gens à accepter une mauvaise monnaie au même prix qu’une bonne, la mauvaise chasse la bonne. Si l’on met un tarif douanier sur le blé en Angleterre, le prix du blé augmente et avec lui le prix des terres. Ce sont là des exemples de type « intervention », mais il y a aussi des prédictions relatives au fonctionnement du marché sans intervention. Si un même produit se vend à des prix différents à deux endroits, et qu’il est possible de le transporter facilement, les deux prix tendent à se rapprocher. Etc.
Il y a débat sur les prédictions quantitatives, qui n’ont pas la même solidité parce qu’elles reposent sur un raisonnement inductif et non déductif. Le raisonnement déductif donne des conclusion aussi solides que les hypothèses, et ça marche toujours. Le raisonnement inductif prédit que le futur ressemblera au passé et ça n’est pas toujours le cas en sciences humaines. D’où la célèbre blague qui dit que les économistes ont prédit avec succès 9 des cinq dernières crises !
@ Gu Si Fang et JDucac, Descartes And Co
Pourquoi la 2 eme machine donne t elle le même résultat que la première ?
Si tout est déterminé (par la première machine) , où est donc le libre arbitre de l’ homme ?
….
Une chimère passe…
P12 : http://www.mcxapc.org/docs/conseilscient/0511vico_pons.pdf
« Ayant perfectionné la méthode géométrique en lui appliquant l’instrument de l’analyse qui la purifie de tout contenu imaginatif, Descartes l’applique à toutes les sciences de la nature, physique, chimie, physiologie. Comme le dit le cartésien Fontenelle, dans sa Préface sur l’utilité des mathématiques et de la physique : « L’esprit géométrique n’est pas si attaché à la géométrie qu’il n’en puisse être tiré et transporté à d’autres connaissances 7. »
Les avantages de la « critique » et de la méthode géométrique généralisée sont considérables, et Vico les présente avec une certaine emphase, pour donner plus de poids aux reproches qu’il fera ensuite. La « critique » ôte ses arguments au scepticisme en éliminant le douteux, le probable, le vraisemblable, et en n’admettant aucun intermédiaire entre le vrai et le faux. Quant à ce qu’on appellera plus tard la « mécanisation de l’image du monde », on lui doit des progrès scientifiques et techniques qui rendent dérisoires les quelques résultats acquis dans ce domaine par les anciens. Mais cet éloge de la méthode des modernes est balancé immédiatement par des réserves qui aboutissent à une mise en question radicale, et où se fait entendre l’écho des polémiques anticartésiennes des années 1690 8.
La méthode géométrique, procédant par voie analytique et non synthétique, est inféconde : elle ne permet pas de découvrir des choses nouvelles, puisqu’elle ne fait que produire des vérités secondes déjà contenues dans la vérité première. Vico l’assimile explicitement au syllogisme de la logique aristotélicienne, et plus précisément encore au sorite ou polysyllogisme des stoïciens, ce qui lui permet de rapprocher constamment l’intellectualisme cartésien et le stoïcisme, le cartésianisme étant, selon lui, à la philosophie de la Renaissance ce que le stoïcisme avait été au platonisme. Ce qu’il refuse, ce n’est pas l’emploi des mathématiques en physique, c’est l’emploi de la méthode géométrique. Il le dira très clairement dans le De antiquissima : « Il ne faut pas introduire dans la physique la méthode géométrique, mais la démonstration [expérimentale] elle-même. De très grands géomètres, comme Pythagore et Platon chez les anciens, et Galilée chez les modernes, ont étudié les principes de la physique selon les principes de la mathématique. Aussi convient-il d’expliquer les phénomènes particuliers de la nature au moyen d’expériences qui soient des œuvres particulières de la géométrie. C’est à quoi se sont appliqués, dans notre Italie, le grand Galilée et d’autres illustres physiciens qui, avant que la méthode géométrique n’eût été introduite dans la physique, expliquèrent par ce moyen de nombreux et importants phénomènes naturels. Les Anglais cultivent avec zèle ce seul procédé, et à cause de cela interdisent que la physique soit enseignée publiquement selon la méthode géométrique 9. »
@ Tigue 20 octobre 2012 à 11:33
Jusqu’à preuve (expérimentale) contraire, il n’est pas envisageable qu’un vivant puisse vivre sur terre, sans consommer d’énergie. Or l’énergie vient à manquer aujourd’hui, essentiellement celle que nous avons trouvée toute élaborée sous forme d’énergies fossiles & de métaux, le tout stocké depuis des millions d’années à faible profondeur sous terre.
L’Europe, surtout au Sud, n’en a plus aujourd’hui, alors qu’elle en a besoin pour vivre. Rien que pour la nourriture si nous devions alimenter les tracteurs et autres machines agricoles à l’aide de huile de végétaux cultivés sur notre sol, en lieu et place du gasoil, cela réduirait de 20% les surfaces agricoles que nous consacrons à autre chose. Nous sommes même dépendants des importations pour l’alimentation animale qui entre pour beaucoup dans notre alimentation humaine.
http://www.actu-environnement.com/ae/news/alimentation-animale-proteines-vegetales-importations-agriculture-ue-11373.php4
Tout cela prouve que nous ne sommes plus auto-suffisants au plan alimentaire. Or, la terre et nos territoires sont baignés d’énergie qu’il vaudrait mieux s’employer à capter par des investissements appropriés afin d’assurer notre survie au lieu de dépenser jusqu’à l’indigestion en TV a écran plat, téléphones et autres tablettes diverses et variées et tous autres objets non indispensables à la vie.
Hélas, beaucoup ne veulent pas le comprendre, et semblent opter pour une accélération de la consommation et faire s’éteindre notre civilisation dans une sorte de suicide collectif, un crash-test final, sans même avoir le courage de laisser le choix aux individus, notamment les plus faibles, forcément ignorants de la réalité de la situation.
Alors, pensez-vous que c’est la philosophie, la religion,la poésie, voire les mouvement sectaires, qui permettront à vos enfants et petits enfants de vivre et de survivre sur terre?
Cher Jducac ,
Merci de votre réponse profonde et sincère.
J ai des enfants aussi.
Je ne crains pas la fin des matières premières ni le réchauffement de ce qu’ on voudra, ni la pollution de toutes choses.
Je pense que l homme peut venir à bout de toutes ces choses.
Mais il ne viendra jamais à bout du mal, car le mal est consubstantiel à sa condition.
Il n existe pas de mal, sans l’ homme.
Si aujourd’hui nous découvrions une source d énergie illimitée permettant le filtrage et la purification à très grande échelle de l eau et de l air , la synthèse de tous les nutriments nécessaires à la vie, nous ne serions pas sortis d afffaire : un seul des hommes possedant cette energie pourrait décider de tout détruire si les autres ne lui sont pas asservis. Il suffit d un seul, et pour cette raison le paradis est pour tous ou pour personne.
Ce n est pas la raréfaction des ressources qui tire sur des manifestants appauvris par la spéculation ce sont des hommes.
Aujourd’hui on essaie de nous enlever à nous medecins notre droit d être payé à la tâche.
La finance s est invitée entre nous et l état, il nous tord le bras pour satisfaire son appétit : limitation pour nous, pas de limites pour elle.
Les procédés qu’ elle utilise montre le degré de collusion hallucinant entre l état et les extensions de cette pieuvre, y compris parmis nos pairs.
La discorde comme éthique : le mal.
@ jducac
Encore du grand n’importe quoi.
La France possède suffisamment de terres agricoles pour nourrir sa population et même exporter des excédents.
Sur la base de 29 millions d ‘hectares de surface agricole utile (SAU), d’un coefficient de 0,25 hectare nécessaire par personne (régime mixte : végétarien et carné) pour la nourrir pendant un an et d’une population de 66 millions d’habitants, 16 millions d’hectares sont suffisants. Ça laisse de la marge.
Nous sommes donc largement autosuffisants sans compter les terres autrefois exploitées et transformées en forêts.
Les seuls problèmes qui se poseront pour nous à terme, c’est :
– la nécessaire relocalisation des productions et leurs diversifications pour répondre à la demande alimentaire et parer à l’augmentation des carburants
– une restructuration de la distribution avec élimination maximale des intermédiaires pour en maîtriser les coûts.
Notre survie n’est donc pas en danger, de ce point de vue là.
Arrêtez de céder au catastrophisme et à la désinformation pour justifier votre idéologie régressive.
Bien sûr, il n’y a que Jducac qui soit conscient de la réalité de la situation. Et pourtant, une fois de plus, vous venez d’être pris en flagrance d’ignorance. Ne sont pas les plus ignorants ceux que l’on croit.
@ Tigue
Pourquoi la deuxième machine (celle que Pierre à achetée) donne-t-elle les mêmes résultats que la première ?
Très bonne question, puisqu’on pourrait imaginer que la deuxième ne marche pas et fasse de mauvaises prédictions, tandis que celle de Paul marche. Il faut donc que Pierre achète une machine qui fait les mêmes prédictions que celle de Paul. Il suffit pour cela de préciser que Pierre choisit le même modèle, ou le même algorithme, ou le même mécanisme, ou la même théorie comme on veut. J’aurais pu préciser dans la parabole « Pierre achète une machine qui fait les mêmes prédictions que celle de Paul etc. »
L’idée est qu’il ne suffit pas qu’une personne fasse ce type de prédiction, il faut que ce soit suffisamment connu. Dans ce cas on peut acheter la même machine, ou anticiper la crise si l’information est connue et largement crue. À l’inverse, si une seule personne fait une prédiction exacte vous ne pouvez pas savoir si elle savait quelque chose ou si elle a eu de la chance. Même après plusieurs prédictions avérées exactes, si personne ne comprend comment elle fait ses prédictions il n’y a pas moyen d’évaluer leur crédibilité pour la prochaine fois. Si elle vous dit « il n’y a qu’une seule machine capable de prédire les actions de Pierre, c’est moi et personne d’autre qui l’ai et il est impossible d’en fabriquer un autre exemplaire ou même de vous expliquer comment celui-ci fonctionne », itou.
Une prédiction, pour avoir un caractère scientifique, doit être universelle, reproductible. Merci de l’avoir rappelé.
P.S. Le libre-arbitre de l’homme tient justement au fait qu’une telle machine n’existe pas, et que nous ne sommes pas capables de prévoir les crises. C’est un raisonnement par l’absurde : supposons qu’il soit possible de … Alors on aboutit à une contradiction. Donc la supposition était fausse.
@Jducac
Là encore vous faites preuve d’une ignorance crasse. Si vous sortiez un peu de vos schémas idéologiques et que vous vous intéressiez à autre chose qu’au capitalisme, vous sauriez que la croyance religieuse est le ciment premier de toutes les communautés et l’un des éléments primordiaux de leur survie par la création d’un lien d’appartenance qui renforce l’unité et la cohésion du groupe face à l’adversité. Tous les grands penseurs de la tradition sociologique : St-Simon, Tocqueville, Durckheim, Weber et même Marx en sont arrivés à cette conclusion.
Ah oui ! C’est vrai que j’oubliais que pour vous, la sociologie, l’anthropologie ou l’ethnologie sont des sciences « molles » alors que la science économique est une science « dure », la seule qui détienne la vérité, alors même qu’elle vient de nous démontrer sa flagrante incapacité à résoudre nos problèmes et à prévoir quoi que ce soit.
@FOD :
Un rapide petit tour sur gogol t’ éviterais le ridicule .
Nous sommes déficitaires du point de vue calorique ….nous importons plus de calories que nous en exportons ….le 2/3 de nos fourragers proviennent des zuniens (accords Pizani en échange du plan Marshal) ..malgres celà , 71% de nos sols agricoles sont consacrés a la barbaque …Meme si une partie de ces sols pourrait servir a autre chose , c’est une réalité …de plus si on bascule vegetarien , moins de fumiers et de lisiers , le NPK c’est 80% de gaz en prix ….reste les boues urbaines ou les couches culottes ! ….on est sensé nourrir l’europe !
@ Kercoz
Quand on lit un commentaire, encore faut-il aller jusqu’au bout et le lire bien !
Dans l’absolu, nous disposons suffisamment de terres agricoles pour nourrir la population française. La réalité d’aujourd’hui est une chose, celle de demain en sera une autre, mais en aucun cas, contrairement à ce qu’avance Jducac, notre survie alimentaire est en jeu, à la seule condition de restructurer notre agriculture pour la rendre auto-suffisante, voire modifier nos modes de consommation.
Nécessité faisant loi, l’agriculture devra tôt ou tard se réformer pour répondre à la demande et s’affronter aux coûts des carburants. Et de ce point de vue là, nous avons toutes les ressources nécessaires pour assurer notre survie.
C’était le sens de ma remarque. Je ne me situais pas par rapport à l’état de notre agriculture aujourd’hui, mais de ses potentialités.
Arrête un peu Kercose, Fod est dans le vrai. L’agriculture française hyper intensive en intrants et énergie fossile s’il en est, représente à peine 2 % de la consommation d’énergie finale nationale, soit 3 Mtep (DGEMP 2005), et le double en incluant l’énergie incorporée dans les intrants. Si l’on considère ce niveau de consommation français et qu’on l’extrapole comme « réserve stratégique alimentaire » en energie fossile au niveau mondial, ça laisse une sacrée marge temporelle pour mettre en place la transition énergétique de l’agriculture et, concomitamment, alimentaire avant épuisement du stock des fossiles.
En clair, si un jour y’a plus une goutte de gazoline ou de gaz dans les bagnoles et dans les chaudières, y’en restera s’il le faut pour les tracteurs, les usines d’engrais azoté et les cargos.
@Vigneron :
tu lis les messages ?
Je parle de calories alimentaires ….Nous sommes actuellement déficitaire en terme de bamance importation/exportation …nous importons plus de calories vegetales que nous exportons de calories animales +vegetales .
Si notre sol nous permettrait d ‘etre autonome en calorie , il faudrait 1/ devenir quasi végétariens 2/ ne pas oublier que l’ europe compte sur notre sol . 3/ trouver un autre engrais que le fumier et le NPK.
Même si la consommation d’énergie de l’agriculture n’est pas aussi énorme qu’on veut bien le dire, l’agriculture dépend d’une mégastructure qui elle est consommatrice d’énergie.
Lagriculture ne peut fonctionner sans l’entièreté du système, et cela va de l’extraction de l’énergie jusque dans notre assiette.
Un simple exemple: imaginer une panne importante dans une usine de patates sans GSM pour les techniciens, vous risquer tout simplement de couper l’approvisionnement en moins de temps qu’il faut pour le dire.
Je ne crois pas beaucoup au fait qu’on va réserver l’énergie restante simplement pour l’agriculture.
Dans son bain, dans son jus de m…. quotidien, le Duc du CAC 40 pense à quoi ? Entartete Kunst, peut-être ? Autodafé ? Il pense ? dur dur le disque T. F. P. à l’opposé du sublime.
Pas de plus haute résolution disponible (chez Wiki).
Kercozette, relis toi, tu cozais bien pour l’énième fois de NPK-gaz non ?
Quant à ton « Nous sommes actuellement déficitaire en terme de bamance importation/exportation …nous importons plus de calories vegetales que nous exportons de calories animales +vegetales », sors moi tes chiffres que j’me marre…
Ah oui kamême, juste ton « soja américain Pizani,» de mes deux là, les 4,5 millions de tonnes de tourteaux de soja en fait, pas que uhesses au demeurant, dis moi, ça représente quoi en calories à coté simplement des 33 millions de tonnes de céréales expédiées chaque année en moyenne ? Et me cause pas maintenant de bilan protéique sinon j’te cause de farines animales.
@ Lambotte : faut arrêter de prendre les décideurs que pour des aveugles, des cons et des criminels. Il est évident qu’un stock d’energie fossile sera réservé aux besoins essentiels si la nécessité doit y obliger. C’est pas moi qui perroquette des niaiseries comme panem et circenses à tout bout de champ mais il se trouve que dans l’urgence les politiques et les autres s’en souviennent.
@u Vignoble :
si tu a envie de te marrer :
http://books.google.fr/books?id=rXv06gSLexgC&pg=PA65&lpg=PA65&dq=france+++bilan+calories+agricole+balance&source=bl&ots=6k14D3Jiof&sig=r4cyl-QDgilh5Oevg2jrNpdyIM4&hl=fr&sa=X&ei=HQmDUOmbNYWZhQeMpYCQAg&ved=0CEwQ6AEwBQ#v=onepage&q=france%20%20%20bilan%20calories%20agricole%20balance&f=false
Interessant non, mon cher watson !
Tu me prends pour un blaireau Cozette ? Tu me ressors la balance énergétique globale à laquelle tu me reprochais de te répondre. T’as besoin que j’te rappelle les termes de ton affirmation débile ? Et la question des chiffres que je te posai subséquemment ? T’es vraiment un clown kercoze.
@Vigneron :
Blaireau , c’est peu dire…
si tu ne lis que la premiere phrase de Pisani , tu t’enduis d’erreur ….mon « affirmation ridicule » est justifiée plus bas et certainement ailleurs sur gogole si tu t’ y promène mieux que moi . Meme si on mets en equivalence des calories végétales et des calories barbaques …., ce qui te permettra de sauver ta face de blaireau , le déficit est officiel .
L’ accord Pisani semble toujours en vigueur . Il octroie aux Zuniens , qui soutraitent a d’autres , la totalité de nos fournitures fourragères , ce que Pisani pleure encore aujourd’hui .
Je mélange peut etre un peu facilement calories et protéines , mais c’est du kif , l’ entrecote est destinée a se faire rare :
http://base.d-p-h.info/fr/fiches/dph/fiche-dph-8200.html
L’ exclusivité de la fourniture fourragere aux states et a ses potes est reconduite régulièrement par Bruxelle -xelle
T’inquiète pas pour la tienne, ça se sauve toujours une face de clown. Allez, le débat est clos, tu peux remettre ton nez rouge du dimanche, la France exporte bien plus de calories végétales et/ou alimentaires qu’elle n’en importe, les tourteaux Pisani ne changent rien à ça, point.
Il est curieux que l ‘ Ethique est une notion qui survive …au droit . Ca porte a réflexion.
On peut dire que l’ éthique , ce sont des règles non écrites parce que complexes et variables ds le temps et le lieu ….Le droit etant une « réduction » linéaire donc « appauvrie » de cette complexité.
Le droit ne peut provenir que du droit naturel , par itérations successives …..droit naturel qui ne peut provenir que des rites interactifs necessaires a la sociabilisation .
Il apparait donc que ces rites proviennent de l’ inhibition de l’agression naturelle des individus entre eux …..Qu’ils sont necessaires et inconscients parce qu’inaccessibles a la raison …du moins la raison immédiate .
Qd au commerce et au monde des affaires , si l’ ethique et le droit portent sur la « morale » ou l’ immoral , du fait de la proximité des acteurs , leur perversité tient au fait que l’ absence de proximité des acteurs induit l’ amoralité …donc la suppression de l’affect pourtant indispensable a toute interaction.
Je pense que vous donnez trop d’importance au facteur de distance physique, géographique, pour déterminer le degré d’affect que peuvent porter les liens entre les personnes ( acteurs dans votre schéma ). Les techniques de communication qu’utilise notre espèce ont notoirement évolué depuis nos premières grimaces, aujourd’hui notre affect est devenu télé-transportable. Vous pourrez le lamenter mais il n’y a guère de possibilité de retour en arrière, à moins d’une campagne organisée de lobotomie universelle.
Un peu moins d’énergie gratos suffira a changer d’avis .
Ce que vous ne comprenez pas c’est que nos interactions ont été formatées longtemps avant le langage et la rigidité comportementale est plus forte que vous ne l’estimez …
Aussi pourri que vous soyez , vous ne pourrez jamais exploiter votre voisin comme le fait un fond de pension .
Notre problème est structurel et tres récent .
Non non, je la perçois bien, je vous assure. La mentale aussi.