Billet invité. Le blog de Panagiotis Grigriou est greekcrisis.
Décidément Salamine est à l’honneur ce dernier temps. On comprend pourquoi car il y a urgence. Pierre Khalfa dans un article paru au journal Le Monde (édition électronique du 25 mai 2012), souligne l’évidence historique de ce mai-juin 2012 : « (…) Avec ce vote, les Grecs sont en train de mettre de nouveau en œuvre ce que leurs ancêtres avaient découvert : face à ce qui était présenté comme inexorable, ils ont décidé par eux-mêmes. Le peuple grec a commencé à reprendre son destin en main. Jadis, Xerxès, roi des Perses, avait voulu punir les Grecs de leur insolence pour s’être révoltés contre sa domination. Aujourd’hui, la réaction de la plupart des dirigeants européens le rappelle étrangement. Des mesures de rétorsion ont immédiatement suivi le résultat des élections. Le FMI a remis à plus tard une nouvelle tranche de prêt à la Grèce, d’un montant de 1,6 milliard d’euros, qui devait être versée fin mai et l’agence de notation Fitch a abaissé les notes de long terme de la dette d’Athènes. L’annonce de nouvelles élections législatives pour le 17 juin a suscité des déclarations menaçantes. Le ministre allemand des finances, Wolfgang Schäuble, a ainsi déclaré à propos du Mémorandum : « C’est un programme d’aide préparé de façon très minutieuse, et on ne peut pas le renégocier. » La directrice générale du FMI, Christine Lagarde a renchéri : « Si les engagements n’étaient pas tenus, il y a des révisions appropriées à faire. » (…) C’est dire que la rupture de la Grèce avec les politiques néolibérales aurait un impact qui dépasserait très largement ce pays. Comme il y a 2 500 ans, les Grecs ont une nouvelle bataille de Salamine devant eux, mais l’ennemi n’est plus à l’extérieur de l’Europe, mais en Europe même, car ce sont les classes dirigeantes européennes qu’il faut vaincre. »
À Salamine même, et en attendant le dénouement imminent de… l’évidence historique, les habitants jouent aux cartes dans les cafés de bord de mer, à deux pas du monument à la gloire des ces si lointains combattants, de la grande bataille navale. Leur monument, oublié sur sa colline qui domine la baie du chantier naval et des épaves, reçoit parfois la visite des écoliers et de quelques rares touristes. Hier par exemple, trois classes d’un collège public du Pirée s’y sont rendues, ce qui devient rare en ce moment, car depuis l’arrivée des nouveaux « Perses-Troïkans », nos écoles sont en… cale sèche.
Ces Perses d’aujourd’hui, ne sont pas les Iraniens de Téhéran bien entendu, car cette fois-ci l’invasion serait venue de l’Ouest avec les complicités intérieures et endogènes adéquates. Comme jadis et comme toujours. L’histoire ne se répète pas, sauf qu’elle a un sens. Ainsi, au dernier Conseil de l’U.E. de cette semaine, on a formulé à l’encontre du peuple grec un ultimatum, relevant du néocolonialisme, désormais sans déguisement aucun, et on commence vraiment dans ce pays à y voir Suse du côté de Bruxelles. Surtout que ce chantage bancocrate s’adresse directement aux citoyens grecs, car pour une fois, ils seraient en train de se transformer en électeurs réels : « Vous devez élire le gouvernement de notre choix, afin de poursuivre notre politique, laquelle vous a été imposée déjà par la ruse, le mensonge, la corruption de vos élites dont nous nous en occupons depuis longtemps, et en fin de compte, par ce coup d’État déguisé et permanent, opéré depuis les élections de 2009 que nous avons provoqué, accélérant ainsi, la mise en œuvre de l’EuroTINA chez vous, et chez nos autres sujets, tous piégés dans cet univers concentrationnaire que constitue l’Union Européenne ». Voilà en somme, les termes du chantage en légère paraphrase. Dans la mesure où, toute liberté de la presse n’est pas encore supprimée, telle est également l’analyse sans déguisement non plus, d’une partie de notre presse (Avgi, Iskra.gr, To Pontiki).
Petros Papakonstantinou, éditorialistes à iskra.gr, souligne de même, sans fioritures : « ceux qui croient encore que l’Union Européenne est la solution et non pas le problème, se promènent dans les nuages. Et pour revenir sur terre, il suffit de lire le communiqué du récent Conseil de Bruxelles, imposant une fois de plus, le dictat des gauleiter (sic) au protectorat méditerranéen. Récemment, le Ministre français des Affaires étrangères, le socialiste Laurent Fabius, a sévèrement prévenu les Grecs, que leur souhait de rester dans la zone euro, n’est pas compatible avec un vote en faveur des partis politiques qui les conduiraient hors zone euro. Pour faire court, je dirais que certes, il y a eu le passage de pouvoir entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, mais l’hybride franco-allemand Merkozy s’est mué en Merkhollande (sic), sauf que le message adressé aux indigènes rebelles ne change point : Vous devez élire un gouvernement… Samarelos (sic), c’est à dire de Samaras (Nouvelle Démocratie), Venizélos (PASOK) et de toute autre tendance pro-mémorandum possible, dans le cas contraire, préparez-vous à vous faire hara-kiri. » Je tiens à préciser, que le site iskra.gr n’est pas un forum pour illuminés, mais un espace de débat politique ouvert, officiellement lié à l’aile gauche de SYRIZA et créé à l’initiative de son député, Panagiotis Lafazanis, (les hellénophones trouveront d’ailleurs une facette de ma modeste contribution au débat politique en cours, sous forme d’article : TΟΞΙΚΗ ΠΑΛΗ – « Lutte toxique »).
L’hebdomadaire satirique To Pontiki (« La Souris », 25/05/2012) note avec un brin d’humour, que « le Président français a offert un cadeau inestimable à Evangelos Venizélos, le recevant de manière quasi-officielle, outrepassant même tout protocole, car François Hollande a reconduit le chef du PASOK sur le perron de l’Élysée, ce qui prouve à quel point, les socialistes français, se considèrent en opposition frontale face à SYRIZA. Les sociaux-démocrates Allemands ont d’ailleurs offert ce même cadeau à Venizélos, se montrant au même moment très sévères vis à vis de SYRIZA, lui refusant toute ouverture possible dans la re-négociation du Mémorandum [contrairement aux cadres du P.S. en France, leurs homologues du SPD, ont reçu Alexis Tsipras et sa délégation à Berlin]. Depuis les instances dirigeantes du PASOK ont fait remarquer que ces dernières semaines, la social-démocratie européenne s’inquiète de la montée brusque de SYRIZA et de la gauche radicale en Grèce. Ainsi, et agissant dans l’urgence, on soutient le PASOK coûte que coûte, dans un processus de réaction faisant face à un courant politique en plein essor, et surtout, désormais capable de faire douter de la possibilité dont disposeraient les partis socialistes quant à garantir la pérennité de l’édifice de l’Europe sociale. Surtout qu’en France, à la prochaine échéance électorale, les amis d’Alexis, ne doivent pas se renforcer au détriment du vote P.S., c’est aussi une autre évidence. »
Mais voilà que le protectorat se rebiffe, c’est qui est perceptible désormais dans l’air du temps, y compris du côté de Salamine, où on continue certes à jouer aux cartes ou à suivre un match de basket à la télévision au café du coin, comme si de rien n’était, et pourtant… SYRIZA, comme nous le rappelle avec brio notre hebdomadaire satirique, serait d’abord un antidépresseur à usage collectif, le « Cipralex », avant même toute efficacité politique avérée. C’est un jeu de mots, le médicament existe vraiment, c’est de l’escitalopram, appartenant à la classe des médicaments appelés inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS). Il s’utilise pour traiter la dépression, le trouble obsessif-compulsif (TOC) et l’anxiété généralisée (AG). Car si on y réfléchit bien, c’est aussi cela la gauche réelle, de la bonne humeur aux antipodes de l’austérité et de sa tristesse intraveineuse.
Dans cette petite localité de Salamine sur sa côte Est, la dernière épicerie-café à l’ancienne a fait faillite, se transformant depuis l’hiver dernier en habitation de fortune pour un retraité vivant seul. Il s’agissait bel et bien d’un de ces établissements que l’on trouvait partout en Grèce avant la C.E.E., pour le plus grand bonheur des voyageurs avant-gardistes, des géographes et des ethnologues, toujours amateurs (et inventeurs) d’exotisme. Aux dires des voisins, il semblerait que c’est depuis les élections du 6 mai que ce retraité, à part nourrir le chat légué par l’épicier, écoute désormais sa musique populaire assez fort, du chant rebetiko, et qu’en plus, mais c’est alors un comble, il se met à danser tout seul. Je ne sais pas si ce n’est vraiment que depuis les élections, mais en tout cas, c’est exact qu’à la tombée de la nuit, le vieux se met à danser. Effet « Cipralex » ?
Et avec SYRIZA, le vieux de Salamine et nos autres souris et chats, l’Europe se met aussi à danser. Les heures sont graves et on en tire le meilleur profit, entre un verre d’ouzo et deux déclarations de Tsipras ou de Wolfgang Schäuble, c’est selon. Le piège tendu aux peuples par la construction européenne (celle-ci en tout cas, car nous n’en avons pas d’autre sous la main), se referme sur elle. C’est soit les « les marchés », soit la démocratie, il n’y aura plus rien d’autre entre eux. Par un lapsus révélateur lors d’une interview accordée au journaliste Nikos Hadjinikolaou (24/05), Adonis Georgiadis, récent transfuge de l’extrême droite du LAOS au parti de Samaras, s’est demandé si vraiment « devons-nous conserver la démocratie coûte que coûte », pour aussitôt, tenter de noyer son petit pois(s)son fasciste. La question du journaliste était : « Devons-nous conserver l’euro coûte que coûte ? » Notons, que Samaras se vante que son parti, la Nouvelle Démocratie, se présenterait « comme étant la seule force authentiquement pro-européenne en Grèce, garantissant l’avenir européen du pays, ainsi que son maintien, au sein de la famille de l’euro, loin des aventures promises par la gauche irresponsable ». La Nouvelle Démocratie de Samaras, un parti devenu la déchèterie du recyclage politique, entre les libéraux en échec électoral (Dora Bakoyannis), et les ex-députés fascisants du LAOS, ce dernier étant désormais un parti en voie de disparition, car compromis, depuis son « aimable participation » à la « gouvernance » Papadémienne.
La Troïka et l’Europe des « marchés », ne nous disent plus autre chose que ce piètre politicien, Adonis Georgiadis. La social-démocratie sait que tôt ou tard elle va se voir ôter son dernier masque, se montrant aux yeux de ses électeurs à visage découvert enfin, mais à ses risques et périls. Sinon, elle changera, risquant de toute façon sa propre disparition, probablement programmée me semble-t-il de toute façon. C’est déjà le cas du PASOK ici, qui d’ailleurs s’apparente davantage à un parti baasiste qu’au P.S. français ou le SPD allemand, je le précise encore une fois, pour ceux qu’il ne l’auraient pas encore compris. Sous cet angle, SYRIZA demeure la formation politique la plus européenne (par sa culture politique) chez nous… mais acculée, entre Marathon et Salamine.
SYRIZA a aussi sans doute raison de ne pas désirer la sortie immédiate de la Grèce de la zone euro. C’est aussi une tactique qui consisterait à remettre les « Xerxomanes » du systémisme Troïkan et Européen (U.E.) à leur place, c’est à dire, face à leurs propres contradictions, euro compris. D’où sans doute leur rage dans le dénigrement de SYRIZA, mais peut-être aussi, leur désir à poursuite… la guerre par d’autres moyens (?)
Un homme âgé de 60 ans, musicien au chômage a précipité sa mère (90 ans) dans le vide avant-hier, du 5ème étage de son immeuble, situé dans le quartier de Metaxourgeio à Athènes. Il s’est suicidé aussitôt se précipitant aussi dans le vide. La veille, un autre homme, s’est taillé les veines sur un banc public, toujours à Athènes, et ainsi retrouvé mort. On évoque désormais un chiffre de 3.000 suicidé(e)s par « Troïkanocide », et 1,5 million de chômeurs dans ce pays. En Italie, on comptabilise plus d’un suicide par jour, lié aussi à la « crise », ce qui ne passe pas inaperçu chez nous non plus. Au FMI, au Conseil de Bruxelles et chez certains sociaux-démocrates européens, (car il y a des exceptions me semble-t-il), on sous-estime cet ultime paramètre : le sang et la mort sont d’excellents catalyseurs politiques, et moins contrôlables qu’on ne le pense finalement. Pour le comprendre, il n’y a qu’à poser la question aux journalistes dépêchés lors des obsèques de Dimitri Christoulas, ce pharmacien, qui s’est tiré une balle dans la tête sur la place Syntagma, au matin du 4 avril 2012, j’y étais (voir aussi le billet du 4 avril sur mon blog : « Cadavre du jour »).
53 réponses à “« Xerxomanes », par Panagiotis Grigoriou”
coût d’un défaut de la Grèce pour les finances publiques françaises:
prêts bilatéraux : 11,4 Mds ( sur 16,8 Mds promis)
quote-part obligations BCE: 7,6 Mds
Garanties accordées via FESF: 15,9 Mds (sur 23, 4 Mds promis)
Dette au titre de Target2: 28,3Mds
Total 63,2 Mds
A rajouter pour mémoire au titre de la crise des dettes souveraines (Portugal, Irlande etc):
apport en capital au MES : 16, 3 Mds
souscription au capital FMI : 31,4 Mds
Garanties FESF pour l’Irlande : 9,1 Mds
Garanties FESF pour le Potugal : 10,5Mds
(rappel : les garanties totales FESF/ MES: 142,7 Mds.
Bon week-end .
les comptables sont à l’ouvrage mais les « coûts » sont de toutes autres nature !!
C’EST LA DÉMOCRATIE QUI EST EN DANGER : ET PAS SEULEMENT CELLE DU PEUPLE GREC !
j’entends au loin comme des bruits de botte….RESISTONS ! Vive SYRIZA
L’empire et l’OTAN sur la sellette chez Taddeï !
Frédéric Taddeï reçoit : Michel Collon Journaliste, Donald Morrison Journaliste, Anne Nivat Journaliste, Laurent Artur du Plessis Journaliste et essayiste, Aminata Traoré Anciennne ministre de la culture malienne et écrivain, Thomas Rabino Historien, Catherine Grandperrier Géopoliticienne, Slobodan Despot Editeur et écrivain….voir l’extrait : 48′
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=rfAnSYjZQkw#!
Ne poussons pas trop loin !!! Rappelons nous l’origine du problème ! Je veux bien plaindre le peuple grec qui reçoit toute notre amitié mais stop aux contre vérités et rappelons nous la fable de « la cigale et la fourmi ».
@claundre
« Ne poussons pas trop loin !!! » Trop regarder les JT de 20h et lire le Fig. et cie peut finir par être fatal à la capacité de jugement.
Pour etre remboursé il suffit de leur preter à 0%…C’est trés simple!
Le FSEF est un organisme privé, situé au Luxembourg en paradis fiscal, et sous législation spécifique.
Il peut tout a fait faire faillite, sans que les états se servent de leur garantie promise.
Déja qu’un Etat se porte garant d’une banque privée est hallucinant! Alors Luxembougeoise, c’est le délire! Bref pipeau.
Quand aux dettes à la BCE, peut importe. Au Japon et aux USA on a depuis longtemps dépassé les limites de la BCE.
Ce qui est remarquable dans votre énumération c’est l’insondable bétise des dirigeants de l’Europe…La Grece n’y est presque pour rien!
Il n y a pas de morale en libéralisme, on peut tout faire. Vous devriez faire un stage chez J.P.Morgan…Si j’étais Goldman Sachs à la tete de la Grece, je ferais défaut. C’est la meilleure solution. Morale? What is this?
Quand on a une morale on devient curé, pas banquier.
Preter à 0% est inutile pour un pays qui a un deficit structurel. Imaginez que vous ayez une dette de 500 000€ pour votre maison et que vous gagniez 5000 euros par mois. La dette est importante mais soutenable. Sauf si vous ètes en deficit tous les ans de 50 000€ euros. Même avec un prêt à 0%, vous restez au fond. C’est le cas de la Grece (dans des proportions completement différentes), et c’est le cas de la plupart des pays occidentaux. La France n’a jamais emprunté à des taux aussi faibles, tous comme l’Allemagne. Ces derniers aident la grece à se refinancer à des taux dérisoires. Le problème est malheureusement structurel, et il va falloir être imaginatif en sortant du cadre pour pouvoir survivre. La france a également un déficit structurel (hors taux d’intérêts sur la dette), et sans croissance, c’est insoutenable.
Bon, le sucide, why not? Mais ils ne pourraient pas se suicider utile? En emporter une paire ou deux de salops avec eux?
Non ! Pas « Why not » ! C’est les autres qu’il faut suicider,pas soi-même….C’est quoi ce système du « ILS me font du mal, alors JE me « flingue » ? Qu’ils meurent d’abord et on verra par la suite ce que l’on doit faire !Moi,je veux être là lorsque le « bin’s » éclatera.Les regarder se balancer au bout d’une corde.Au moins,je n’aurais pas endurer tout ça pour rien.Pas question de sortir avant la fin du film ,quel-qu’en soit la dureté des images.La place m’a coutée assez cher, bordel !
Et puis en plus,j’aurais l’impression que ce sont eux qui gagne et ça,ça m’est franchement insupportable…
Il faut tenir : Il y a surement encore des lendemains qui chantent à espérer.Après tout, nous n’avons jamais autant eu l’opportunité de changer le monde.Ces moments sont suffisamment rares dans l’histoire pour ne pas être bêtement perdu pour des petits atermoiements de chochottes : »Oh,je me sens mal, allez,je vous quitte » !.On ne va pas caler comme ça,si près du but…Hardi les gars ! Haut les cœurs ! On y arrivera…à Valparaiso… (goodbye ,farewell?)
100 % d’accord, que les responsables soient traduit en justice avec des sanctions à la hauteur. Les grecs prennent le chemin de l’Irlande dont personne ne parle mais qui semble ne pas plus mal s’en porter depuis que les créanciers se sont fait botter le c..
Ah non
Se donner ou donner la mort n’est pas une solution mais un crime tout simplement.
Je vous fait aussi remarquer que le sang est le plus mauvais témoin de la vérité. Il empoisonne la théorie la plus pure par le poison de la haine et de la violence.
« Un homme indigné ment toujours ». Devinez qui.
NS
Moi, j’dis ça, c’est pour pas gâcher.
Merci pour cette petite lucarne sur la situation grecque, cela nous change de ce dont les journalistes d’ici, qui n’ont sans doute même pas été là-bas, nous rabâchent les oreilles.
que dire…
MALOUINES BIS – Pour une île, Chine et Japon pourraient se déclarer la guerre
Kazuhiko Togo, le directeur de l’Institut des affaires mondiales à l’université de Kyoto, estime la situation inquiétante : « Nous avons besoin de nous préparer militairement et, en même temps, nous devons faire tous les efforts diplomatiques possibles pour combler la distance entre Tokyo et Pékin. Ça devient vraiment un casus belli. »
danser sur un chant rebetiko, comme le vieux sage ? ‘Pesan ta Mantala’ by Vas.Tsitsanis
http://www.dailymotion.com/video/xqzrae_alexis-tsipras-invite-sur-europe-1_news
Merci pour le lien !
J’ai vu un commentaire de M. Jorion à http://www.pauljorion.com/blog/?p=37378 : )
Bien dit Panagiotis !
Pour certains la Grèce c’est Papaandréou ou Caramanlis. Pour moi c’est les Thermopyles et Zorba. Chacun son truc.
« Le vrai visage de la social-démocratie… » Enfin pour ceux qui se tiennent au courant, elle est morte depuis longtemps. Fabius,plus « réaliste », parlait, il n’y a pas si longtemps de « social-libéralisme ».
Que pourrait en effet proposer aujourd’hui, dans le contexte d’un capitalisme à l’agonie ou plus aucun réformisme n’est possible, de « vrais sociaux-démocrates » ?
Vivement le 17 juin. Le séisme provoqué par le peuple grec sera titanesque.
Le Syriza a bien raison de plaider de maintien de la Grèce dans la zone euro pour forcer les Bancocrates et les Troikans dans leurs contradictions, pour les obliger à des concessions faute de quoi la Grèce va et doit sortir de l’euro. Tant il est vrai qu’on ne sort de l’ambiguïté qu’à son propre détriment.
L’économiste Jacques Sapir a permis de publier sur le blog de Bertrand Renouvin ses dernières analyses quant à la prochaine sortie de l’Euro de la Grèce.
Et si on proposait un référendum sur la constitution européenne en Grèce ? Juste pour voir le résultat ?
De toute façon visiblement, on leur « proposera » comme en France, aux Pays-Bas ou en Irlande un nouveau vote.
Bizarre, vous avez dit bizarre ?
Mais bon sang, c’est bien sûr ! Des zones franches ! De la flexibilté ! Des privatisations !
http://www.lalibre.be/economie/actualite/article/739991/berlin-prepare-un-plan-pour-soutenir-la-croissance.html
Transformons la Grèce en sweatshop ! Elle en a des idées, la Merkel.
Un nouveau paradis fiscal ? Je crains que les places ne soient déjà prises en Europe : Royaume-Uni, Belgique, Pays-Bas, Luxembourg, Chypre, Malte, Andorre, Monaco, Liechtenstein…
et la France en tête : TOTAL paye zéro d’impot malgré le plus gros bénéfice du CAC 40.
La Belgique n’est pas un paradis fiscal pour les travailleurs belges.
Célibataire sans enfants je paie près de 45% d’impôts pour un salaire brut de 2.950€.
c’est pas mal !
Dire l’extrême gravité de la situation.
Il y a déjà plus de 5 millions d’inscrits à Pôle Emploi, des millions de précaires et nul doute hélas que nous allons bientôt replonger en récession.
La crise des subprimes est née aux Etats-Unis et une nouvelle crise est en préparation : la dette totale des Etats-Unis atteint 358 % du PIB. En 2011, alors que la dette publique augmentait de 1.300 milliards, le PIB a augmenté de 260 milliards seulement. Le PIB augmente 5 fois moins vite que la dette ! De plus en plus de dette pour de moins en moins de croissance… La première économie mondiale est comme une voiture, qui a besoin d’un litre d’huile tous les 300 mètres. A tout moment, elle peut casser une bielle et le moteur va exploser. Des coupes budgétaires colossales sont prévues à partir de 2013 qui risquent de faire plonger les USA dans une récession historique.
En Chine, la bulle immobilière a atteint plus du double du maximum atteint par la bulle aux Etats-Unis avant la crise des subprimes. En 2009, pour éviter la récession, le gouvernement a ordonné aux banques d’accepter toutes les demandes de crédit qui leur parvenaient…
http://www.roosevelt2012.fr/
Vous indiquez le site de « Roosevelt2012 »
On en parle assez souvent, de Roosevelt, alors que l’on ignore l’essentiel du New Deal.
Au cours des années 30 du siècle dernier, des mouvements divers se sont formés aux USA pour revendiquer une fortification du filet social: des retraites pour malades, handicapés et des personnes âgés. Cela s’est réalisé et c’était le début de la Social Security. Les syndicats étaient encore puissants, les salariés et pauvres plus unis. Roosevelt n’a apporté que le l’idée et le slogan (New Deal), mais sans les différents mouvements protéstataires, ce New Deal n’aurait jamais vu le jour. Il est possible que cela se passera à nouveau de cette manière.
Il ne faut pas surestimer la classe politique ni se focaliser sur des personnages politiques. D’ailleurs, il faudrait s’interroger sur la légitimité de la classe politique qui apparemment ne peut plus faire face aux problèmes qui s’imposent aujourd’hui.
C très juste.
La grande différence, c’est qu’à l’époque, les dirigeants (Banques et Etats confondus) n’ont pas engagé, ou n’ont pas réussi à engager la « fuite en avant » qu’on voit aujourd’hui.
L’inflation a donc, tout de suite percuté le citoyen. Le pain est très vite devenu plus cher. La colère sociale était légitimée. Roosevelt était, semble-t-il un modéré avant 1929. Il aura réussi à prendre en compte la colère des victimes de la crise. Mais le fait qu’il était un chat avant de se muer en souris ne retire en rien le mérite de ce qu’il a accompli.
Pour ce qui est de la crise actuelle, ce que les politiques veulent éviter avant tout, c’est que « le prix du pain ne monte » ou pour mieux coller à la réalité, que « la valeur des épargnes ne diminue pas » car ça n’a jamais été à l’avantage de la classe dirigeante.
Pour ce qui est du mouvement Roosevelt, je pense que ça reste une initiative saluable. La trajectoire de leurs idées a du sens mais les ingrédients (la colère du peuple) manquent malheureusement pour que la sauce ne prenne.
Seulement 50 000 inscrits à l’heure actuelle.
Ps: Quand je dis que le gros de la crise est encore devant nous, je ne parle évidemment pas au nom du peuple grec qui, lui, a déjà plongé dans l’eau.
Revenons à Paul Jorion!
Ce qui importe ce sont les recettes et le cout de la dette…Par le PIB et je ne sais quoi…
Déja que les taux des T-Bonds sont trés bas, pas trop de soucis à se faire….
On roule la dette et hop…C’est simple si les taux sont par exemple de 1% et tombent à 0,5%, on peut emprunter deux fois plus!
A 0% l’emprunt est illimité…C’est mathématique. (=planche à billet).
Le problème final c’est l’hyperinflation, pas la dette!
Arretez avec la dette! c’est de la monomanie! Ca n’a aucun sens!
Les USA ne feront pas faillites, il feront marcher la planche à billet;. ce qui les guette ce n’est pas la « Grece » mais l’hyperinflation…
Rien à voir…
Reposez vous, je sens que le matraque arrive à vous détraquer le cerveau…
Lisez le bon Jorion, il est de bon conseil!
C’est pour ça que je viens par ici…
lien : http://www.laprovence.com/article/france/le-majordome-du-pape-arrete-dans-laffaire-vatileaks
Le majordome du pape arrêté dans l’affaire « Vatileaks »
Publié le vendredi 25 mai 2012 à 19H15
par Philip Pullella
CITE DU VATICAN (Reuters) – Le majordome des appartements du pape Benoît XVI a été arrêté vendredi en possession de documents confidentiels dans le cadre d’une enquête sur des fuites qui ont plongé dans l’embarras la hiérarchie de l’Etat pontifical, a-t-on appris au Vatican.
Officiellement, le Vatican a simplement indiqué qu’une personne, qui n’est pas un prêtre, avait été arrêtée et était interrogée par des magistrats du Saint-Siège.
Benoît XVI a ordonné plusieurs enquêtes sur ces fuites qui l’ont « affligé », dont une menée par la police vaticane et une autre par une commission de cardinaux.
Le scandale, surnommé « Vatileaks », porte sur une série de documents communiqués à des médias italiens en janvier et février derniers. Il a entraîné la publication dans la presse de plusieurs documents sensibles faisant état de corruption et de mauvaise gestion au Vatican.
Parmi ces documents figurent des lettres adressées personnellement au pape par l’archevêque Carlo Maria Vigano, ancien numéro deux des services administratifs du Vatican et depuis octobre nonce apostolique (ambassadeur) à Washington.
D’autres pièces évoquent des conflits internes concernant l’Institut des oeuvres religieuses (IOR), la Banque du Vatican dont le président Ettore Gotti Tedeschi, accusé de « mauvaise gouvernance », a été limogé jeudi, décision prise à l’unanimité.
La banque vaticane, fondée en 1942 par le pape Pie XII, a précisé qu’elle allait rechercher un nouveau président capable de « rétablir des relations pleines, entières et efficaces entre l’Institut et la communauté financière, fondées sur le respect mutuel de règles établies ».
Ettore Gotti Tedeschi, pour sa part, a déclaré à Reuters qu’il avait été chassé en raison de sa « volonté de transparence » qui déplairait, selon lui, aux autorités vaticanes.
« FAIRE LE MÉNAGE »
La Banque du Vatican est sous les projecteurs depuis que 23 millions d’euros de ses avoirs dans les banques italiennes avaient été gelés en 2010 dans le cadre d’une enquête pour blanchiment d’argent.
En mars, pour la première fois, le Vatican figurait sur la liste des Etats potentiellement vulnérables au blanchiment d’argent publiée par le département d’Etat américain, sans être pour autant considéré comme un Etat à risque élevé.
Le Saint-Siège a adopté l’an dernier de nouvelles règles de transparence financière pour se conformer aux normes internationales.
Dans ses lettres à ses supérieurs, et notamment au pape, Mgr Vigano affirmait avoir été muté à Washington après s’être plaint de la « corruption » et des « malversations » dans la gestion du patrimoine du Saint-Siège.
Il dénonçait la situation « désastreuse » découverte à sa prise de fonction en 2009 au gouvernorat de la Cité du Vatican, sur fond de corruption, de népotisme et de favoritisme.
Alors chargé de gérer les infrastructures du petit Etat pontifical (immeubles, jardins, rues et musées), il se plaignait de voir les contrats toujours attribués aux mêmes entreprises à des prix selon lui exagérés.
Dans une de ses lettres au pape, Mgr Vigano se disait victime d’une campagne de dénigrement de la part de responsables du Vatican hostiles à sa politique de rigueur et à sa volonté de « faire le ménage » dans les dossiers financiers.
Dans une lettre du 4 avril 2011, il disait avoir découvert que certains investissements du Saint-Siège avaient été confiés à deux fonds dépendant des banquiers italiens de la Commission de finance et de gestion, « plus préoccupés par leurs propres intérêts que par les nôtres ».
Une simple transaction financière en décembre 2009, ajoutait-il, a fait perdre deux millions et demi de dollars au Vatican.
Avec Paolo Biondi; Guy Kerivel pour le service français, édité par Gilles Trequesser
(c) Copyright Thomson Reuters 2012
Merci pour cet article. Jeter sa mère par la fenêtre et la suivre dans la mort. Quel beau programme que celui concocté par Bruxelles, le FMI et compagnie ! Il faudrait envoyer tous les jours les photos de ceux qui se suicide à cause de cette crise à Madame Merkel et consorts… Je ne sais pas comment on peut faire, mais ce serait bien qu’ils aient tous les jours, au petit déjeuner, en sortant de chez eux, au bureau, dans leur voiture, les photos de ces suicidés.
Quel chagrin ! Est-ce ainsi que les hommes vivent
http://www.youtube.com/watch?v=5tL-no7aXZM
Un peu de politique fiction!
Syriza l’emporte,les xerxomanes sont mis devant un fait démocratique,ils ne peuvent exclure le mauvais élève de la classe,et puis…il y a confusion des fonctions surtout dans un établissement où le bon élève veut jouer tous les rôles y compris celui d »enseignant,de censeur et de proviseur.
Syriza en Grèce n’a t il qu’une valeur symbolique et partant n’a pas le poids du FdG en France (rapporté aux PIB respectifs des deux pays)?et le symbole aura t il valeur auto réalisatrice selon la sensibilité de chacun,Cipralex ou crack ?
j’imagine mal et pour cause, vu l’usine à gaz de la construction sur un mode libéral et( post ante) antidémocratique de l’union européenne les séquences qui pourraient suivre,sur un mode stratégie du chaos(effondrement de l’Euro, effet domino,montée des nationalismes,tous contre tous)? ou démocratique(fédéralisme européen,transferts budgétaires,harmonisation des politiques sociales,protectionnisme,relance keynésienne)?
Sommes nous aujourd’hui,comme à maintes reprises dans le passé ancien et récent du capitalisme à la croisée des chemins du rationnel et de l’irrationnel ? Genèse ou Apocalypse.
De qui se fiche-t-on?
Qui a menti sur toute la ligne?
Qui n’a jamais respecté ni ses règles ni ses engagements?
Qui n’a jamais fait l’effort de construire un véritable Etat?
Il n’y a pas de Démocratie en Grèce parcequ’il n’y a pas d’Etat et pas de sens du devoir; chacun essayant de s’en tirer au mieux au détriment des autres et ce depuis des décennies.
Les grecs voteront pour qui leur fera payer le moins possible de toute manière.
Le laissez-aller européen face à ce monstre de gabegie nous coûte très cher. Mettre un euro de plus dans le tonneau des danaïdes ne résoudra aucun problème. Pour qu’il y ait chantage, il faut outre un maître chanteur une victime qui ait quelque chose à perdre. Comme il n’y a strictement rien à récupérer des sommes englouties, il n’y na pas objet de chantage.
Laissez tomber. Vae victis!
Ah ! Ah ! Voilà qui nous change des Trolls : un authentique Provocateur !
Commentaire supprimé par Grigoriou Panagioti sur son blog greekcrisis :
Christine Lagarde est tout sauf ma tasse de thé mais, sur ce plan là, elle a raison. Les Grecs doivent rembourser. Quand on emprunte on rembourse, sinon c’est du vol.
Les Grecs ont volé des milliards aux Européens. Milliers de fonctionnaires payés à ne rien foutre, milliers de chômeurs payés à ne rien foutre (ce sont les esclaves immigrés qui bossent), corruption phénoménale, marchés publics truqués, impôts qui ne rentrent pas.
Par exemple, dans un petit village du sud de la Crète, un seul taxi, une Audi Q5 nickel chrome d’une valeur de 50.000 euros.
Pourquoi les français doivent-ils tous s’endetter de 1000 euros (c’est lle montant de la dette grecque vis-à-vis de chaque français) pour que les Grecs puissent s’acheter de gros 4×4 japonais ?
Seuls les Grecs sont responsables. Ce sont les Grecs et seulement les Grecs qui depuis des années et des années ont voté pour ces ordures du Pasok et de Nea Demokratia. Syriza n’est qu’une évolution du mot « voleur ».
Il y a 2500ans, les Athéniens ont volé à la ligue de Délos son trésor. Et ça recommence.
De quel pays vient l’expression « tonneau des Danaïdes » ?
« supprimé par Grigoriou Panagioti sur son blog greekcrisis »
Vous voyez, ici c’est publié : il serait dommage que le monde ignore qu’une personne approuvait les commentaires de Christine Lagarde sur la Grèce, et ne puisse découvrir la valeur des arguments qu’il faut invoquer pour arriver à lui donner raison.
francdor:
« Les Grecs », ça n’existe pas!
Je m’en explique sur mon blog.
Bien à vous!
C’est ce que vous définissez comme un manque de démocratie? Pourrait-on avoir votre avis sur l’évasion fiscale (ailleurs qu’en Grèce bien sûr, sinon c’est trop facile)?
De la Grèce au Canada. La « petite » musique de la férocité de l’espoir.
Lui , Tsipras, JLMélenchon, Mohammed Bouazizi sont fabriqués du même bois.
Bonjour!
Je parle de ceci, du blog Greek Crisis, de celui de Paul Jorion et d’un peu de tout, en réaction à une émission de la Rtbf Radio Première de ce matin, sur mon blog Condroz belge.
LoupBlanc aurait été plus approprié
salaud de grecs va!
tous des fainéants
et en Italie, c’est quoi la combinazionne qui est responsable des dettes
et en Espagne, c’est qui, quoi, les torosssss
et en france, la faute à qui?
sans doute à ce salaud d’Etat français qui dépense à tout va pour un tas de feignasse qui pense qu’a dormir pendant que le travail attends!
Zon qu’ a tous faire comme toi LoupBleu!
Un détail : quand on relit l’ « Enquête » d’Hérodote , on se rend compte que les Grecs sont loin d’être des gentils et les Perses , loin d’être des salauds … on pourrait même aller jusqu’à dire AU CONTRAIRE …
Rappel , Hérodote affirme que ce sont les Perses qui ont enseigné aux Grecs à régler leurs conflits inter-cités par des traités et à abandonner leur politique de rapines , représailles et autres vendettas …
Eugene Delacroix :La Grece sur les ruines des Missolonghi :http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:La_Grèce_sur_les_ruines_des_Missolonghi.jpg
Missolonghi. Genèse, transformations multimédiales et fonctions d’un lieu identitaire du philhellénisme,d’apres la Revue Germanique international.
rgi.revues.org/92
Les commentaires de C. Lagarde dont Paul parle plus haut :
FMI: Lagarde demande aux Grecs de payer leurs impôts
La directrice du Fonds monétaire international Christine Lagarde a estimé, dans un entretien publié samedi, que les Grecs devraient « commencer par s’entraider collectivement » en payant leurs impôts, se disant moins préoccupée par leur sort que par celui des enfants d’Afrique.
« Je pense que les Grecs devraient commencer par s’entraider collectivement », en « payant tous leurs impôts », a-t-elle expliqué dans cette interview publiée par le quotidien britannique the Guardian, en référence aux problèmes d’évasion fiscale que connaît le pays.
Comme on lui demandait si elle songeait aux difficultés quotidiennes rencontrées par les Grecs, elle a répondu: « En ce qui concerne les Grecs, je pense aussi à tous ces gens qui essaient tout le temps d’échapper aux taxes ». Elle a souligné qu’elle avait « autant » à l’esprit ceux qui, en Grèce, étaient privés de services publics que ceux qui ne payaient pas leurs impôts.
« Je pense plus à ces jeunes enfants dans un petit village du Niger qui vont deux heures par jour à l’école, partageant une chaise pour trois, et qui rêvent d’avoir une bonne éducation. Je pense à eux tout le temps. Car j’estime qu’ils ont encore plus besoin d’aide que les gens à Athènes », a poursuivi la patronne du FMI, réaffirmant que le Fonds n’avait pas l’intention d’adoucir les termes du plan de rigueur imposé à la Grèce. La politique d’austérité menée en Grèce sous la pression des bailleurs de fonds internationaux, dont le FMI, a été massivement désavouée lors des élections législatives du 6 mai par les électeurs. La Grèce s’est vue imposer depuis deux ans un programme d’assainissement de son économie, marqué notamment par une baisse drastique des dépenses publiques. Elle doit également mettre en place des réformes pour s’attaquer à la corruption ou à l’évasion fiscale. » 26/05 | 13:19 – Les échos
Elle, il faut la foutre en cale sèche et l’oublier, on pourra rien en tirer d’autre…
Vu en Grèce :
Chaque année ils changent leurs autocars de transports publics, hyper luxueux, flambants neufs, qui coûtent des sommes pharamineuses , car le donneur d’ordre touche son dessous-de table à chaque fois.
Des travaux publics sans autre utilité que de s’en mettre plein les poches -draguer un port, rejeter les boues du dragage 500 mètres plus loin dans la mer; au bout de deux ans, il faut recommencer-.
Construire des routes dans des îles peu fréquentées l’été, quasi désertiques l’hiver.
Utiliser des crédits européens visant à réduire la pollution automobile en Grèce en achetant des automobiles asiatiques et non européennes.
Des Grecs qui papotent à longueur de journée et de nuit au café quand les esclaves Albanais, Bulgares, Philippins font tous les boulots manuels.
Chaque visiteur de la Grèce peut rajouter des sujets similaires selon sa propre expérience.
Les Grecs ne sont victimes que d’eux-mêmes, des politiciens répugnants pour lesquels ils ont toujours voté.
Mais comment se fait-il que ce peuple soit aussi grégaire ?!? Pourrait-on y voir une cause génétique ?
>Francdor
Tu oublie que les grecs sont certainement juifs pour être aussi malhonnêtes. Et qu’ils sont bien évidemment noirs pour être aussi feignants.
@francdor
J’ai passé 3 semaines en Grèce il y a quelques années : Crête, Santorin, Naxos et Syros. Je n’ai rien vu de ce que vous décrivez. Par contre, si j’étais Grec, je vous casserais volontiers quelques dents pour vous apprendre la politesse et le respect!
Et Dieu sait que je rejette pourtant chaque jour un peu plus toute forme de violence. Mais quand-même, des fois ça démange! On n’est pas des saints…
@ francdor et consorts…..
Avez-vous lu la dernière de Christine « RILANCE » LAGARDE..?
Je cite de mémoire…. :
&&&&& » Il faut traduire en justice les dirgeants français et allemands qui , en 2004-2005 ont imposé au reste du groupe de pays concerné leur refus unilatéral , par commodité , de rester dans les rails du traité , tant pour la convergence continue vers le critère des 3%PIB que du déficit vers les 60%……….&&&&&…il faut dénoncer les méfaits du capitalisme organisé en oligarchie politique ND-PASOC qui a créé et fait voter les lois fiscales exonérant d’impôt les armateurs , l’église orthodoxe…etc…organisant les niches fiscales adéquates permettant aux plus importantes professions libérales et liées à la finance d’être honteusement sous-imposées tout en pouvant cumuler des retraites à charge de l’état grec sous conditions de quelques heures hebdomadaires de prestations rémunérées sur barème dans le secteur public……..&&&&&…..il faut recalculer les montants gigantesques ainsi perdus et imposer un embargo financier européen sur la SUISSE jusqu’à restitution par cette dernière par prélèvement individuels sur tous les comptes grec concernés y réfugiés depuis des années et surtout dans les cinq dernières………………………………………….?????
Aââââhhh….j’ai rêvé…!!! …..Ch. »RILANCE » a courageusement dit …. » les grecs ».…
Et vous voulez être remboursé.….!!..alors il faut que le pays (re)vive…que les mesures anti-« ce que vous dénoncez » soient prises et frappent » les bonnes personnes ».
Pour cela il faut du temps ( quelques années) et , au pouvoir , CERTAINEMENT PAS LES FONDATEURS MAFIEUX DU SYSTEME QUE VOUS DENONCEZ.
Indépendamment du fait que la survie du système TINA ne puisse être une solution d’avenir , comme chaque lecteur de ce blog a pu s’en imprégner , votre problème de remboursement à courte vue ne peut être (partiellement) rencontré QUE SI SYRIZA emporte la première place ( et le « bonus » de 50 députés) de manière à exploser les formations mafieuses traditionnelles et à RENOUVELER COMPLETEMENT LA CLASSE POLITIQUE grecque.
Message adressé à Loupnoir et francdor notamment.
Quand on parle de « ceuxquiontpayédoiventrembourser » en grece, ne pourrait-on pas insister sur la fracture générationnelle? De même qu’en France, ne pourrait-on pas davantage imposer les grosses retraites des plus de 90 ans, un peu moins pour les plus de 80ans, un peu moins les plus de 70ans etc.. Pour faire payer ceux qui en ont le plus profité, tout simplement, sans aucune animosité? Les jeunes générations ont de quoi être révolté, on les culpabilise, on les fait payer, et ils n’ont rien vu de la couleur des dépenses passées, et n’ont pas de travail, pas d’espoir etc.. Si l’on veut s’attaquer, non pas au système, mais aux grecs eux-mêmes, il faut alors être juste. On peut même vouloir faire payer les anciens responsables politiques européens, goldman sachs qui a aidé à truquer les comptes, ou même sur imposer les ventes d’ouvrage d’adam smith qui ont engendré ce désastre.
Vous voyez, les coupables sont plus nombreux et variés que votre haine primitive ne le laisse penser
Nous sommes tous Grec.
Préparons nous au combat! La bataille a commencé!