L’avenir de la zone euro
BFM TV, Bourdin 2012, vendredi 30 décembre à 8h35
Dithering at the Top Turned EU Crisis to Global Threat, Charles Forelle et Marcus Walker, Wall Street Journal, 29 décembre 2011
Deepening Crisis Over Euro Pits Leader Against Leader, Marcus Walker, Charles Forelle et Stacy Meichtry, Wall Street Journal, 30 décembre 2011
* Quand je dis « IMF », c’est un anglicisme bien entendu, je voulais dire « FMI », Fonds Monétaire International.
Version YouTube, dans les commentaires et aussi ici.
297 réponses à “LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 31 DÉCEMBRE 2011”
@PJ
Si je souscris à votre diagnostic concernant l’impasse économico-financière où nous a conduit le modèle ultralibéral, à savoir la stérilisation des salaires et retraites versus la dilatation de la rente, je ne partage pa votre point de vue sur la thérapeutique, inscrite dans l’application des préceptes du discours de Toulon.
Il n’y a pas de changement de paradigme dans le texte de Guénot, les solutions évoquées sont hypothétiques, chimériques, futuristes et , au mieux, propres à mourir guérit.
Une fois posé, pensé puis rejeté l’hypothèse du défaut radical (total ou substantiel) des états de l’€, il reste une solution et probablement une seule qui permette d’obvier à la crise de la dette tout en modifiant durablement le rapport entre l’activité et la rente.
Elle repose sur l’évolution du rôle de la BCE. Encore que tout le monde en parle, personne, à ma connaissance, n’en semble tirer (peut-être à défaut de les comprendre) les considérables bénéfices hi et nunc et les conséquences systémiques ultérieures.
Le remboursement de la dette des états pourrait être confié à la BCE, et ainsi délivrer chaque pays de sa dette. La BCE rembourserait les créanciers avec des € créés ex-nihilo. Il faut se rappeler que la dette consolidée desdits états représente un faible taux du PIB €.
Si la méthode est appliquée radicalement, il est fait tabula rasa de la dette et chaque pays retrouve l’intégralité des ses marges de manoeuvre. Il est plus probable que la formule soit appliquée par paliers, dans le temps et proportionnellement.
Les conséquences ? Ce sont d’elles dont il faut parler, et les imaginer.
Bien entendu, cet afflux monétaire engendrera une inflation, laquelle accouchera d’un néo paradigme, comme la nuit est enceinte du jour et dont il nous reste à imaginer qu’il soit radieux
SVP
Dans quel cas un texte n’est-il pas publié instantanément ?
Quand il comporte le mot « ex nihilo » 😉
Résultat d’un vieux débat accessible sur le blog via la catégorie « monnaie »
Votre message est bien en ligne : http://www.pauljorion.com/blog/?p=32353#comment-277077
Merci JA
Un documentaire du Wall Street Journal sur « L’euro au tournant ».
Avec la musique de fond et les vibratos, on connait déjà la date exacte.
Ce sera le 21/12/12.
« On a cru que l’Union monétaire allait créer presque spontanément une convergence économique entre ses membres. Or c’est le contraire qui est en train de se passer. » Guy Verhofstadt, 17 juin 2011, Libération.
http://news-aggregator.oanda.com/
Un outil.
Le noyer a la pêche ?
http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20111231.REU6122/l-euro-sera-peut-etre-la-premiere-monnaie-dans-10-ans-dit-noyer.html
Julien, y’a pas que les chiffres et les bones institutionnels publics ou privés qui architecturent le décadrage..
Elie Cohen
Il adore la TV, il ne passe pas une semaine sans qu’il soit sur l’une des chaines pour y donner un avis. C’était effectivement très intéressant la façon dont il argumentait, c’était lui qui devait dire ce que l’on devait penser, c’est sa fonction télévisuelle. Donc il a validé plus que l’essentiel mais là où ce fut encore plus intéressant et il va creuser, c’est sur le dernier argument : l’Unité de Compte Internationnale, il a piqué du nez pour ne pas trop afficher là aussi un avis positif tout en sachant le boulot qui reste à faire. E. Cohen est pour commenter les siituations et les solutions ici et maintenant même s’il n’en pense pas moins pour le reste.
Effectivement il fallait le laisser parler. J’attends maintenant ce que dirait Daniel Cohen en face de Paul Jorion. Ph Aghion est lui aussi sur la même longueur d’onde. J. Stiglitz lui confie au Monde que l’austérité est la connerie absolue.
Psycho-rigides, les conservateurs Allemands auraient du mal à se relever d’avoir précipité la fin de l’Euro, ils devraient donc renacler et Merkel comme sur son plongeoir mettre trois quart d’heure à se décider à sauter dans le bassin de la Solidarité et du fédéralisme.
lien :
http://www.guysen.com/news_Los-Angeles-des-dizaines-de-voitures-incendiees-a-Hollywood_338644.html
Dimanche 1 janvier 2012 à 23:56
Los Angeles : des dizaines de voitures incendiées à Hollywood
La police de Los Angeles recherchait activement aujourd’hui le ou les
pyromanes soupçonnés d’avoir mis le feu à une quarantaine de voitures
depuis jeudi, notamment à Hollywood, le quartier célèbre pour ses studios
de cinéma, ont annoncé les autorités locales.
PR. ANTAL FEKETE Le retour au standard or p. 26/27
« les économistes actuels sont des charlatans, des bonimenteurs qui, tout en se délectant de leur propre gloire, sont totalement incapables de prévoir un effondrement financier, même quand ils le regardent fixement dans les yeux, comme l’a montré leur misérable performance de 2007……ils conduisent le monde vers un désastre économique et monétaire sans précédent
Sur ce point, Monsieur Jorion devrait être en phase avec l’auteur de ces lignes. Souscrit-il pour autant à la thèse de Monsieur Fekete « que l’étalon-or doit être réhabilité avec son système de compensation, le marché des effets réels » ?
LES LEÇONS DE L’HISTOIRE
Ce triste sire, souscrit aussi à cette charte du pouvoir des marchands par les marchands pour les marchands. Voyez plutôt les billets sur le bancor (si tant est que vous soyez intéressé à autre chose que diffuser la soupe libertarienne).
Ce matin sur France culture, Jacques Sapir à propos de son livre « Faut-il sortir de l’euro ».
Evidemment on a eu droit aux traditionnels échanges sur le thème: « Est-ce que cela ne vous gêne pas Monsieur Sapir que seul le FN prône la sortie de l’euro, et que vos amis politiques soient totalement opposés à une telle sortie ? »
Si je ne me trompe pas, c’est principalement Brice Couturier qui a mené la charge.
Ce que ces « braves » gens ne veulent pas comprendre, ou feignent de ne pas comprendre, c’est que Monsieur Sapir fait le constat qu’il n’y a pas moyen (pour des raison politiques, d’égoïsmes nationaux en particulier) de faire une Europe basée sur la solidarité entre régions riches et régions pauvres, au travers d’un budget européen substantiel contrôlé par le parlement européen. Il en prend acte, et en tire les conséquences: dans de telles conditions la monnaie unique – l’euro – n’est pas viable et il faut envisager un retour à des monnaies nationales.
Ce qu’il dit c’est: « Je préférerai une Europe unie et solidaire, mais puisque ce n’est visiblement pas possible alors ne soyons pas plus bêtes ou naïfs que les autres et donnons nous les moyens de défendre les intérêts de nos nationaux. »
C’est tout à fait différent de l’approche d’un parti comme le FN, qui n’a jamais souhaité une intégration européenne forte. L’extrême droite est animée par un nationalisme chauvin, xénophobe et raciste. Il devrait être clair qu’il y a une différence fondamentale entre les deux approches, mais les gens comme Monsieur Couturier font comme si c’était la même chose.
Ils font leur beurre de l’instrumentation du FN, en enfermant tout opposant à leur pensée unique dans un dilemme redoutable: « Soit vous êtes d’accord avec moi, soit vous n’êtes pas d’accord et alors vous êtes avec les gens des extrêmes, d’extrême droite en particulier ». Façon d’escamoter tout débat démocratique sur la nature du projet européen dont est porteur leur contradicteur.
Nous avons déjà connu cette technique lors du référendum de 2005, où il n’y avait pas de place pour une contestation de gauche du traité soumis à référendum.
La crise que traverse l’Europe actuellement est avant tout politique et secondairement économique. Ce n’est pas l’euro qui cause notre malheur, ce sont tous ceux qui ont oeuvré à une construction européenne qui exclut les peuples, qui ont construit l’Europe pour les rentiers et non pour les travailleurs; toute cette oligarchie pour qui ses affaires sont plus importantes que la démocratie. Ils savent qu’ils sont en train de perdre la bataille des coeurs sur le terrain, car leur Europe est de plus en plus honnie par les peuples, ils utilisent donc encore et toujours les vieilles ficelles de diabolisation de l’adversaire, surtout quand celui-ci demande un vrai débat sur la nature et l’orientation ou la réorientation du projet européen.
Dit autrement, » Couturier contre les anormaux pense-pas-droit »:
Couper la parole- parler en même temps et plus fort que l’invité.
Politicaillerie de fin de banquet : Sapir et FN etc…
Tentative de compromission : vous avez été conseiller du gouvernement
russe …
Mais si le couturier fait un examen – une simple réécoute- il devrait s’apercevoir
qu’il a dû ré-emballer sa marchandise frelatée. Comme avec Paul.
Ce type est exactement ce dont les auditeurs ne veulent pas.
Il n’est pas un journaliste cherchant la vérité d’un invité
mais un aboyeur agissant tout comme si il était au service
d’une Vérité, la seule et non contestable.
Au delà de l’ultra libéralisme, il y a il me semble une autre idéologie, le rationnalisme, qui me paraît être la recherche de la maîtrise du monde environnant, pour l’asservir et asseoir l’existence de l’homme.
Ainsi, la source de toute richesse, cela pourrait être tout moyen de faciliter son existence.
Ces moyens reposeraient sur des constantes, logement et nourriture, et sur des variables correspondant à des découvertes technologiques.
L’assimilation de ces variables accroît la quantité de travail, le temps que ces variables soient intégrées.Ainsi, l’ère de l’industrialisation, l’ère de l’informatique…
Une fois ces variables intégrées, on retombe sur les constantes. Ces constantes ne permettent pas d’accroître la quantité de travail, les besoins étant les mêmes.
En l’absence d’autres sources de richesse, on se concentre sur les constantes, et on a recourt au crédit, dans l’espoir de jours meilleurs, car ces constantes ne permettent pas au plus grand nombre d’en être un membre actif.
Sauf que les jours meilleurs, depuis l’effondrement des starts up, il n’y en aurait pas eu, le progrès technique étant probablement arrivé à son paroxysme: la diffusion de l’information étant à la portée de main de quiconque, la distance et le temps réduits à néant.
Alternatives Economiques de janvier, des articles pertinents et documentés..
Je viens de survoler, en effectuant quelques piqués, ce mensuel.
Plusieurs articles me semblent particulièrement pertinents comme celui consacré au pourquoi de la crise et un autre sur le bilan du quinquennat..
En résumé :
1. L’édito de Thierry Pech intitulé « Discipline » et consacré au dernier accord des 27 – 1.
. en matière de solidarité on en sera à nouveau pour nos frais (silence dramatique)
. un « grand projet » de la nouvelle Europe qui a comme ultime vérité un seul chiffre : 0,5% de déficit budgétaire maxi, une règle d’or transformée en loi d’airain.
. on satisfait aux exigences des conservateurs allemands
.4 raisons de ne pas être optimiste, du tout :
. difficultés juridiques
. règles budgétaires incompatibles avec la conjoncture (voir les violations histo des pactes de stabilité)
. la crise demande des décisions rapides mais apportées par des majorités fatiguées
. il faudra encore revoir la copie
2. Dette : Les états face au marchés
A. Comment sortir de la spirale infernale qui menace l’existence de l’union
CDS, domaine de jeu des spéculateurs sur les dettes publiques depuis 2008 (30 T $ en Europe, 50 aux USA)
2/3 des marchés sont détenus par – de 10 acteurs
. les CDS agissent comme le vent sur le feu qui l’attise au risque de le rendre incontrôlable.
. la compta des marchés fait des ravages par sa logique à court terme sur les banques.
. depuis la crise grecque la règlementation est devenue schizophrénique (comptabilisation en valeur de marché ==> effets dévastateurs) (Et pourtant cela me semble normal!)
. le risque sera t’il propagé aux assureurs, en particulier en France ?
. 4 directions pour en sortir dont :
. encadrer d’avantage les acteurs dont les agences de notation
. sauver la mise des investisseurs en excluant d’abord toute possibilité de défaut de paiement, mais pas sans « défauts »
. émission d’une dette commune
. renationaliser la dette publique
1 schéma nous montre que les détenteurs d’obligations française sont en majorité des non-résidents (56%) , du moins officiellement
1 autre détaille les besoins de financement de la zone euro en 2012, hors financements à moins d’un an !
Italie : 32 déficit public 2012, 193 obligations arrivant à échéance ………… et 140 à – 1 an = 372 Ma euros
Allemagne : 25, 157
France : 83, 99
B. La zone euro n’est pas tirée d’affaire
Occasion manquée : L’accord du 9/12 ne fait qu’engager encore plus l’Europe dans l’impasse de l’austérité.
Il y a dérive de l’endettement privé plus que public
Erreur sur le diagnostic et les remèdes (cumul d’incompétence dirais je, c’est quoi ces toubibs)
Règles d’or, le pire ==> aggravation et l’harmonisation fiscale : néant, rien.
Même les problèmes immédiats ne sont pas réglés.
On veut préserver les investisseurs (rien que d’entendre ce mot j’ai des boutons) :
. la clause de non bail-out (article 125) a achevé de mettre le feu aux poudres
. rien n’a été fait pour décourager la spéculation
. aucun renforcement du FESF et du MES décidé
. le parlement européen est snobé, retour en arrière/régression inter-gouvernemental et bureaucratie dominent (et on ose parler de démocratie et fustiger les bureaucrates de Bruxelles sel et ciel)
3. 2012 ne démarre pas fort.
Tous les clignotants sont au rouge
4. Indicateurs des patrimoines en France
9° décile : détient 48%
7, 8, 9° (> 300.000) détiennent 77%
5. Analyse de la démographie de l’Europe
Le principal facteur de croissance démographique, ou même l’unique sera la migration du peuplement
484 millions en 2002 pour les 27, 505 prévus en 2012.
2/3 migrants et leurs familles, 1/3 naissances > décès
6. le monde va t’il retomber en récession ?
AE nous fournit un schéma du « comment la crise se propage »
3 canaux :
. commerce international, production à l’échelle mondiale
. articulation entre les marchés financiers et les marchés du crédit
. réponse données par les banques centrales et les gouvernements
QE or not QE that is the question
7. La Suisse, paradis des multinationales
Une fiscalité très favorable qui irrite l’UE
Le statut des « sociétés auxiliaires permet de diviser les bénef par 2.
Certaines sociétés s’y installent avec force collaborateurs, d’autres en usent juste comme boîte aux lettres
Destination privilégiée par nombre de multi-nationales et de banques à l’image des Pays-Bas et de l’Irlande (quelle Europe !)
BNP-Paribas alimente ainsi chaque jour le commerce des matière premières de près d’un milliard d’euros.depuis Genève.
8. La France peut elle sortir du nucléaire
Un entretien riche entre Alain Grandjean (que j’ai eu la chance de rencontrer en conférence) et Benjamin Dessus.
Sortie : techniquement OK mais attention au volet social et politique.
Obligation d’économiser l’énergie
Problèmes : niveau de consommation, coût de la transition, problèmes de réseau
le réseau moyenne tension est à refaire car en mauvais état
il faut sortir d’un système hyper centralisé (Jean-Marie Brom a le même diag)
EDF est encore très efficace en matière de prix et performances
EPR : problème de fond si oui c’est boiteux et on ne sortira pas du nucléaire; question à voir dans 5/10 ans
Une certitude : les prix vont augmenter
9. Autoroutes : par ici la monnaie
Bouygues et l’APPR sont à l’affût, attention au « greenwashing »
10. Les inégalités sont en hausse dans l’OCDE
Ouf, la France est un peu épargnée (merci le CNR mais attention)
11. La courbe de Laffer (particulièrement croustillant)
Quelle affaire
Arthur Laffer avait conseillé Reagan dès 61, résultat : baisse d’impôts
Sa théorie conçue sur un coin de table de bistrot semble t’il : « trop d’impôt tue l’impôt »
FAUX, au contraire et démontré par a+b dans les faits !!!
Bilan du quinquennat Sarkozy (ça devient passionnant)
Emploi, éducation, pauvreté, sécurité, finances publiques : pas bon
Pourquoi ? La crise en partie mais pas que
Les erreurs en début de mandat se paient encore aujourd’hui.
(Il sera intéressant de croiser avec les analyses en cours et diffusées par Challenge, elles se terminent, à la louche les résultats sont du même acabit).
Emploi : pas à la hauteur de la crise (mais la sauterelle va nous sortir un lièvre du chapeau très prochainement, la TVA patronale par exemple)
Finances publiques : la crise responsable à 31/38 %, le reste les exonérations d’impôts
Protection sociale : réformes injustes
Environnement : un tournant inabouti (et c’est pas peu dire à mon avis et même celui d’Alain Grandjean qui reste cependant encore modéré par rapport à d’autres plus caustiques)
Education : l’école des inégalités des chances (le plus scandaleux et inacceptable, et notre sinistre qui ne publie que les stats qui l’avantagent !!!)
Insécurité : tout reste à faire (gloups)
Réforme de l’Etat : approche comptable contre-productive
Pauvreté : politique en échec, 3,2 Mo d’allocataires de minimas sociaux (quelle misère)
Immigration : acharnement contre les sans-papiers mais peu d’évolution dans les flux
La France est le pays avec le moins d’immigrés
Les drames humains sont nombreux
Ouf, il y a tout de même moins d’expulsions que de régularisations.
Mondialisation : aucune initiative pour réguler la présence des multi-nationales et des banques dans les paradis fiscaux (« c’est fini »).
(Il faudrait mettre en place une politique de l’immigration, ça donnerait du boulot à certains).
12. A quoi servent les banques
. les ressources des banques
. que font elles de leurs ressources
. les banques en crise
13. Le meilleur pour (presque) la fin : « Crise : pourquoi les économistes ont failli »
Un article extrait d’un discours de Paul Krugmann « The profession and the Crisis » qui vaut son pesant d’or.
Ils n’ont ni prévu la crise ni ses répercussions (à part….suivez on regard).
Pourquoi : foi excessive dans l’efficience des marchés et leur ignorance des précédentes historiques (ah l’Histoire et pas les histoires).
Paul Krugmann fait lui-même son méa culpa et regrette d’avoir dressé une si sombre images du rôle des économistes, mais c’est ainsi qu’il les voit.
Il regrette aussi de ne pas savoir comment faire pour renverser cette dynamique sociale destructrice qui nous a menés jusqu’ici.
Il est un économiste et on aurait plutôt besoin de sociologues…..(et d’anthropologues et même de poètes et de philosophes).
14. France-Allemagne : le choc des idéologies
15. Comment l’industrie a transformé le médicament
Liste non exhaustive, il y a d’autres articles intéressants et on trouvera aussi les liens vers les documents référents d’origine.
Après cela je pense mériter d’un abonnement gratuit à AE.
Les sceptiques pourront s’en remettre à Olivier Dassault, Jean Michel Fourgus et d’autres signataires d’une tribune sur le site « Les Echos »
« C’est de la faute d’AE si les français(es) ne comprennent rien à l’économie ».
On aurait pu espérer qu’après les subprime et tout ce qui a suivi depuis 3 ans, ces messieurs de la droite libérale aient la décence de se faire discrets, mais visiblement ils n’ont pas su retenir plus longtemps. (Tiré d’un texte en page 21 d’AE).
Les autres pourront consulter le blog de Paul Jorion pour encore plus de précisions.
Bonjour,
Merci pour votre blog.
L’anthropologue que vous êtes sera certainement sensible au discours de ce paysan qui fut aussi en son temps candidat à la présidence de la république française : Pierre Rabhi. Son propos pourrait faire un de vos prochains billets ?
Un article paru dans SudOuest qui mérite sans doute d’être relayé…