Billet invité
Comment s’orienter dans l’opacité d’un système financier ne retrouvant pas son équilibre ? À quels indices se raccrocher pour évaluer sa situation réelle ? Observer les commentateurs papillonner en allant de l’un à l’autre, s’y perdant souvent, renvoie à une autre question : comment confier son destin à un système qui dérape et dont le fonctionnement même vous échappe ?
Tous les taux, indices et notations sont sollicités, mais en pure perte. La bourse joue au yo-yo et ses sautes d’humeur ne sont plus significatives que d’un seul événement : la chute des valeurs financières. Le marché obligataire se tend, obéissant à une tendance lourde, mais l’on sait ses taux biaisés par les interventions des banques centrales. Le gigantesque marché monétaire obéit à des opérations financières obscures. Enfin, les notations des agences sont censées exprimer au mieux les anticipations des marchés, mais elles sont décriées pour cause de prophéties auto-réalisatrices.
Les économistes, quand ils veulent être sérieux, sont à la recherche d’indices donnant la mesure indirecte des phénomènes qu’ils tentent d’appréhender, quand l’information manque ou n’est pas crédible. Du temps où les jeunes pousses de la croissance étaient vainement recherchées, un grand cas était fait du Baltic dry index, qui exprime l’évolution du cours des prix du transport maritime des matières sèches. Afin de déjouer les pièges des statistiques chinoises, considérées comme manipulées et peu crédibles, les chiffres de production de l’énergie électrique sont régulièrement scrutés, donnant faute de mieux une mesure indirecte de l’évolution de l’activité industrielle. Quel analyste n’a pas son indice préféré et ses statistiques révélatrices ?
Mais, quand il s’agit de la finance, c’est une toute autre affaire. Tout le monde est plongé dans le noir et cherche à tâtons à se reconnaître. L’ampleur des dépôts à la BCE effectués par les banques sert de révélateur, de même que le volume des crédits obtenus à prix d’ami. Nous laissant incapables d’évaluer les marchés du shadow banking qui font l’objet de transactions de gré à gré dont les volumes notionnels sont gigantesques, les acteurs pas identifiés et le risque qu’ils représentent incalculable. C’est le cas pour le marché des CDS. En désespoir de cause, nous nous rabattons sur les données fournies parcimonieusement par la Banque des règlements internationaux, par les analyses des banques, ainsi que sur des sources qui n’offrent que des aperçus à la sauvette, comme si l’on regardait par le trou d’une serrure. L’habitude aidant, faut-il s’en satisfaire ?
Avec ces données partielles et estimées, nous ne percevons que les effets secondaires de mystérieux mouvements sous-jacents qui s’apparentent à ceux des plaques tectoniques : quand elles se rapprochent l’une de l’autre, des séismes en résultent. Nous vivons ainsi sur un imprévisible volcan en activité dont il vaudrait mieux s’éloigner, mais comment ? Le fait de devoir utiliser des analogies est significatif du dénuement dans lequel nous nous trouvons, lorsque nous cherchons à expliquer ce que nous n’observons pas.
Dans ce brouillard persistant et entretenu, un indice fait loi : celui des taux du marché obligataire. Car la crise de la dette souveraine met en danger tout l’édifice, comme auparavant l’ont fait les produits financiers issus de la titrisation ou les CDS, censés diluer le risque et qui l’ont au contraire accru. Les obligations d’État sont un point d’appui essentiel pour les acteurs financiers, leurs produits et leurs transactions, mais elles ne sont plus assorties du « risque zéro » qui faisait tout leur charme.
Des signaux rendent compte des dérèglements qui en découlent. Le collatéral, ces actifs apportés en garantie qui permettent au système financier de fonctionner, ne serait plus disponible en quantité suffisante, soit en raison des suspicions des investisseurs échaudés, soit pour cause de qualité insuffisante. Le nombre de transactions successives réalisées avec le même actif aurait diminué (voir le billet de Paul Jorion). Le rendement général du système en serait atteint, en raison de la contraction de l’offre des fonds disponibles, créant une compétition pour s’en procurer, aboutissant immanquablement à une hausse des taux d’intérêt.
On en voit les effets pour les banques, qui éprouvent des difficultés à réaliser leurs programmes de refinancement. Si le risque sur la dette souveraine devait se généraliser, le phénomène s’accroîtrait encore, comparable à un lent étouffement. Si la dette souveraine américaine était touchée, cela aboutirait à la paralysie, puisqu’elle est le référent par excellence du système.
La machine a produit trop de dette, elle est grippée en raison des défauts de paiement dans le secteur hypothécaire, ou qui menacent sur le marché de la dette souveraine. Le roulement de la dette est de plus en plus perturbé. En réaction, les établissements bancaires rencontrent la désaffection des investisseurs, qui craignent que les États ne soient plus en mesure de les aider, ils rencontrent des difficultés à emprunter.
Demander aux États de reprendre le droit chemin est la seule réponse qui est envisagé. Noué, le mécanisme reste infernal. L’espoir est que la dette souveraine puisse rejouer son rôle et que tout reparte comme avant. Une véritable gageure.
140 réponses à “À QUEL SAINT SE VOUER QUAND ON EST ATHÉE ? par François Leclerc”
Totalement hors-sujet, mais je ne résiste pas à l’envie de vous faire partager cette information à propos de Brassens, d’Hécatombe et de la Justice:
http://kropotkine.cybertaria.org/spip.php?article41
Si j’ai bien lu, relaxe pour les inculpés. Ouf !
http://citadelle-fr.com/claude_roy.htm
L’amitié de Wang Wei
« Le but secret du voyageur
est d’ignorer où il va «
C’est vrai que quand il fallait aller chercher le bois dans la forêt ( a pied pour les plus pauvres) on gaspillait moins en surchauffant les chaumières dans lesquelles on vivait. On gaspillait moins l’eau quand il fallait la remonter d’un puits de 10m ou plus de profondeur.
C’est vrai aussi que même les plus riches et les plus puissants (Louis XIV par exemple) quand il se faisait opérer de la fistule prenait comme tout calmant un verre de cognac et un torchon à mordre pour pouvoir serrer les dents.
L’expression américaine « Bite the Bullet » utilisée maintenant pour dire qu’on a un mauvais moment à passer, vient de la guerre de sécession où, pour amputer un soldat blessé et soulager sa douleur apparente on lui donnait une balle en plomb à serrer entre ses dents: pauvre, il n’avait pas même pas droit au cognac ou au bourbon….
Notons aussi qu’au début du 20ème siècle, à partir de trente ans,tout le monde avait mal quelque part (Michel Serre dans une émission il y a environ un an). Pas de calmants pour la douleur, pas d’antibiotiques pour les infections avec les souffrances atroces associées…
Vrai que les enfants travaillaient aux champs ou à la mine avant même l’âge de 10 ans, vrai aussi que les hommes travaillaient 60 heures par semaine pour des salaires de misères vivant dans des logements qu’on ose à peine désigner de ce nom.
Une période où les congés payés n’existait même pas en rêve dans les esprits. Et où même pour les plus riches voyager était une épreuve physique et chez les pauvres n’existait que comme une nécessité en cas de migration indispensable pour la survie.
Le capitalisme étatique en URSS avait lui aussi relevé sensiblement le niveau de vie par rapport à celui des périodes tsaristes cela malgré la propagande occidentale ne voulant retenir que les aspects négatifs du collectivisme soviétique.
Ne commettons pas la même erreur en jetant aux poubelles de l’histoire des évolutions qui pour n’être pas gratuites, ont tout de même changé la vie de manière positive pour un grand nombre d’individus, y compris dans les classes moins aisées. Pourquoi et surtout de quels droit devrait-on rendre impossible une évolution similaire pour les populations les plus défavorisées de la planète. Cela me rappelle les skieurs qui se plaignaient que le ski soit devenu quasi abordable et que les pistes soient » encombrées d’ouvriers et de péquenauds », c’était tellement mieux quand seuls quelques bourgeois et aristos pouvaient accéder à ce genre de loisirs.
Ou encore, le sketch de Guy Bedos où il fait dire à un patron « Supprimez la voiture aux ouvriers, vous roulerez. »
Récemment c’est une exacerbation de la cupidité des classes dirigeantes qui a accentué les inégalités et ramené certaines classe sociales désavantagées en dessous du seuil de pauvreté. C’est cela qu’il faut combattre à mon avis: l’appropriation des gains de productivité et des progrès technologiques par une élite dirigeante.
Consommons nous trop, c’est plus que probable et encore pas tout le monde, certaines familles n’ont toujours pas assez pour vivre.
Allez donc leur parler de « Homo festivus »
Asseyez vous à côté ou restez simplement un moment auprès d’une personne SDF, et condamnez le s’il vous dit qu’il aimerait bien pouvoir se payer un bon repas, en gros accusez le de vouloir consommer lui aussi.
Paul
« Pourquoi et surtout de quels droit devrait-on rendre impossible une évolution similaire pour les populations les plus défavorisées de la planète. »
Une réponse à votre question :
http://www.dailymotion.com/video/xermha_cruel-sera-le-reveil-le-crash-petro_news
Une autre :
http://www.manicore.com/documentation/club_rome.html
@Paul: « consommer trop » et « ne pas avoir assez pour vivre ce n’est pas la même chose mais paradoxalement cela peut avoir lieu simultanément. Le gaspillage de ressource est un problème qui touche dans la richesse comme dan la misère, quand on veut se moderniser à tort comme lorsqu’on est obligé de rester dans ce qui est caduque.
Exemple dans la misère et ce qui est caduque et coûte cher de ce fait: des individus/des familles (peu importe) en situation précaire, on peut dire pour l’exemple mal logés ou à la rue, appauvris qui disposent d’un revenu disponible insuffisant pour pouvoir se nourrir convenablement et se chauffer, qui sont obligés de se nourrir de conserves offertes par la banque alimentaire (achetées au prix de vente consommateur, sans réductions et générant beaucoup de déchets) et se chauffer dans un logement de fortune avec des énergies coûteuses et quand ils ont de quoi se le payer (en général logement insalubre=froid et humide). C’est en même temps « consommer trop » ( de matériaux non renouvelables, pas vraiment recyclables ou dont le recyclage en vérité est bien plus coûteux que ce qu’on nous fait gentiment croire maintenant que les incinérateurs sont construits, et c’est consommer trop d’énergies fossiles car un logement insallubre coûte plus à chauffer qu’une belle maison BBC) et c’est en même temps ne pas avoir assez. Nombreuses cependant sont les habitations et techniques de constuction anciennes, revenues à la mode avec les maisons BBC ou « écolo » qui permettaient « dans l’ancien temps » que vous décriez de se chauffer à moindre coût, où coût=matériaux+ énergie partie en travail (aller abbatre des arbres, ramener les troncs, scier, fendre dans une écnomie où la nourriture et les calories étaient chères aussi); les maisons « écolo » au toits verts (couverts de verdure) sont des constructions scandinaves, la toitures couverte de terre et plantée d’herbe permet (1) de protéger contre la pluie mais set surtout (2) a créer une masse lourde qui maintient l’ossature bois en place et l’empêche de travailler.
exemple dans ce qui veut être à la pointe du progrès pour être plus performant et qui relève apr ailleurs de finances publiques et de dettes publique, notre thème: la dette de la Grèce et les dépenses qui l’ont occasionnée: dépenses militaires dont la nécéssité réelle (après tout quelles que soient les tensions entre Grecs et turcs les deux sont dans l’OTAN) était si discutable que le parlement grec est furieux que les dépenses se soient faites sans le concerter (corruption, mise en examen de généraux grec et du directeur en Grèce de Siemens qui s’est enfui en Allemagne et que les Allemands refusent d’extrader, etc, etc.. et dépenses -Siemens de nouveau- exhorbitantes, selon les estimations entre 16 et 25 lilliards d’€ pour les JO d’Athènes, alors que le prévisionnel était de 3 ou 5 milliards -selon ce qu’on inclu. Les énormes dépassements de budget englobent par exemple des sous-marins allemands qui n’ont jamais pu naviguer (consommation excessive et en plus achats de matériel avec tromperie sur la marchandise), des systèmes de sécurité pour la ville d’Athènes avec de l’électronique complexe (les JO) qui n’ont jamais fonctionné et je crois aussi du matériel hi-teh médical qui ne fonctionne pas: Siemens encore. Une enquête conjointe greco-allemande de plusieurs années a tout mis à jour…En passant le second gros fournisseur de la Grèce est la France qui s’est bien sucrée, l’honneur est cependant sauf, la quincaillerie française fonctionner bien. Reste à discuter si la Grèce a trop consommer (pas son parlement ni son peuple, ses généraux et pourquoi) et reste à savoir qui a su et comment être aussi persuasif. En 2010 cependant, je me souviens de mémoire, que dans le Monde François Fillon nous rassurait que la Grèce allait payer.
Une des raisons que l’on discute si la Grèce va ou non faire défaut est que le Parlement grec, considérant qu’il a bien été roulé dans la farine, envisage de ne pas régler toute la facture (et donc son financement à crédit par les gentilles banques françaises qui ont aidé les armuriers français)et a introduit le principe de « Dette Honteuse » en fait une théorie déjà en vogue dans les années 30 et qui consiste à considérer que si une dette publique a été contractée sur des bases de corruption, un gouvernement n’est pas tenu de rembourser ….et surtout pas de transmettre ce fardeau à ces enfants, aux générations futures…
Enfin bien sûr mesuré en kerviels, cela ne fait toujours que 4 à 6 kerviels à financer et après tout si on voulait trouver une solution européenne au problème grec, on pourrait…
…. mais les allemands ne veulent pas, probablement car on ne leur fait pas comprendre cette situation qui doit leur être très étrange, le dépassement budgétaire étant interdit selon leur constitution (ce qui par ailleurs permet de freiner la corruption, ça oblige toute décision à être soumise au parlement, pas si mal, au fait?)…bref si les allemands comprenaient et comme en finale on n’a pas besoin des anglais qui peuvent bien voguer où bon leur semble avec leur livre adossée (en fait) au dollar et donc vouée à le suivre, on pourrait transformer la BCE en vraie banque qui permettrait de donner des garanties (comme du temps de la coopération monétaire et des devises verrouillées mais où les garanties étaient données d’état(s) à état(s) et pas à travers des banques privées ou des emprunts sur les marchés).
C’est le libéralisme financier qui a déséquilibré les financements publics des dettes publiques et c’est le sujet du post, il me semble et quelle gouvernance peut remettre cela sur les rails.
Un/des/les sdf ou « les pauvres » n’ont aucune incidence sur les solutions et n’ont aucune responsabilité par rapport au problème….je ne sais pas pourquoi on parle de ça, perso j’ai répondu en faveur de Zénith car oui je considère qu’on paie la facture du siècle des Lumières, car la révolution de 89 n’a jamais réglé le problème de la pauvreté, elle l’a aggravé. La révolution de ’89 est avant tout un problème de prêteurs qui ont intrigué pour renverser un monarque (et menés par son frère qui espérait prendr sa place) alors que les pauvres , tout le monde s’en est bien moqué. D’ailleurs on s’en est tellement moqué qu’on els a envoyé faire la guerre pendant plus de 15 ans derrière Napoléon et que des millions y sont restés, pendant que les bourgeois ont bien vacqué à leurs investissements. Les cache-misères qu’on a distribué (vacances payées etc… c’est un phénomène de l’industrialisation et donc inhérent à la période industrielle favorisée par l’émergene de la bourgeoisie grâce à ’89, car avant, durant la France « paysanne » les très nombreux jours fériés pour causes religieuses (environ 1 jour sur 3 durant toute l’année) permettaient un rythme de travail plus « normal ». Ces jours fériés étaient intégrés au salaire des apprentis, salariés, etc.. Par exemple, la possibilité de « lever le pied » ce qui est biologiquement logique durant l’hiver et notamment autour du solstice d’hiver (plus de travau aux champs) alors que l’on est naturellement fatigué, et aujorud’hui c’est heu, bien le contraire avec la course contre la montre au travail comme dans la vie privée pour « boucler » Noël. Penser à ceux qui sont dans les métiers de bouche, leurs industries, leurs fournisseurs, les magasins, les transporteurs etc…
Mais à tous ceux qui disent qu’aujorud’hui est TELLEMENT mieux qu’hier: vous vivez, c’est évident tous dans des villes, et surtout dans leurs bons quartiers: allez faire un tour dans les zones « sensibles » où ni les pompiers ni le SAMU ni même les bus ne vont plus, se faisant incendier ou menacer. Venez dans les villages où plus aucun médecin ne veut s’installer (pas de cinéla, de banques, de lycées ni d’université pour les mômes, pas de fréquentations sociales huppées pour les loisirs) et où l’école a été rachetée par de riches parisiens/hollandais, anglais, qui en ont fait des chambres d’hôtes dont la déco est déballée dans des magazines branchées (lire: plus d’école non plus) et bien sûr pas de lycées, pas d’installations sportives, des routes avec des nids de poule ahurissants. Ah j’oublie: la gare est fermée (plus de trains, pas rentables, on mise sur le TGV et on dessert grande ville à grande ville) et pas de bus (trop cher, ou juste le matin et l’après -midi) donc pas de voiture=chômage. Aussi pas de boulanger ou s’il y en a un, pas d’autres commerces de proximité et bien sûr plus de poste on seulement dans les « villes » de 4000 habitants. Pas de banque et pas de distributeurs de billet. Des trajets très longs vers l’hôpital en cas d’urgence et pas d’ambulance et plus de médecins de garde, juste le SAMU quand il a une ambulance, sinon, les voisins….
Donc: dans une France en 2011, bientôt 2012, sans éducation nationale, sans gare ferroviaire ni liaison bus au delà de quelques miséreux trajets par jour et pas le dimanche ni les jours fériés, sans clinique ni hôpital, sans médecins de garde la nuit/le weekend, sans ambulances pour tout le monde, avec une économie nécéssitant des sous en métal et des billets de banque sinon gare à toi si tu doit payer un taxi pour aller à l’hôpital, sans pompes à essence (tout est repris par les hyprmarchés à ds kms de distance)etc…je soutiens que la naïveté qui consiste à voir tout avec des lunettes progressistes rappelle Candide dans Voltaire « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes »…. et ainsi c’est bien ce que dit Zénith, ’89 n’a rien apporté que du leurre.
Mais pendant que nous parlons, la Chine (pays communiste et progressiste et qui se moque bien de ses pauvres ou de ses opposants) a massivement investi en Grèce et ainsi l’accumulation de dollars dans le monde (se situe surtout en Chine) sert comme une sorte d’étalon or à ce que les pays qui « achètent » de la dette en dollars (ou plutôt: qui exportent vers les US et à qui les US n’arrivent pas à exporter suffisament pour contrebalancer leurs imports) puissent ensuite aller investir dans d’autres pays qui ont de la dette en euros (et qui vont donc soit les convertir soit pouvoir acheter aux US? je parle de gros contrats publics, pas de cacahuètes)….. et ainsi ces pays, qui investissent gros comme la Chine qui vient de rafler entre autres le prot du Pirée et plein d’infra-structures jouent aujourd’hui le rôle de banquier de la Grèce (banquier externe à l’europe) pendant que les européens, nous inclus, nous débattons et nous nous disputons sans parler des solutions….sans investir en Grèce par exemple….(et je parle de gros investissements bien sûr pas de particuliers qui achètent une maison sur une île).
Ensuite et raltif à notre thème, comment un pays démocrate comme la Grèce a t-il bien pu se faire avoir ainsi? N’y sommes nous pas un peu pour quelques choses, dans la république affairiste, qui exporte si bien ses armes (et pas seulement en Grèce) et nous fait si bien vivre par le merveilleux biais de la redistribution aux pauvres de France des deniers gagnés en exports par des industries automatisées (lire: ayant dégraissé le mammouth des emplois), donc rentables, appuyées dans leurs efforts sur les marchés d’export par le/les gouvernements successifs quelle que soit leur appartenance….
Faites comme nicogel sarko croyez en saint areva, la grande fabrique de mort qui continue sa marche forcée avec sa pourriture de mox.
http://fukushima-diary.com/category/dnews/
Guère mieux que la daube de monsanto au vietnam
Juste après avoir envoyé mon commentaire j’ai reçu un e-mail m’indiquant la parrution d’un article fort intéressant:
« Finally, A Rich American Destroys The Fiction That Rich People Create The Jobs
(Finalement un américain riche, détruit la fiction que les riches créent des emplois)
http://www.businessinsider.com/rich-people-do-not-create-jobs-2011-12?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+typepad%2Falleyinsider%2Fsilicon_alley_insider+%28Silicon+Alley+Insider%29#ixzz1gRnaNNJv
Bon, c’est en anglais mais cela me semble une évolution intéressante au pays de l’argent roi, enfin le dit-on ( nous avons eu aux USA des services scolaires et sociaux adaptés au besoins de notre fils autiste, dans une école publique d’une banlieue de classes moyennes, que les parents d’aujourd’hui attendent encore en France.)
L’article cité en début est plus qu’intéressant.
Paul
le blog le monde.fr économie et crise au USA
est très intéressant
20h36:Wall Street à l’équilibre après les annonce de la fed (AFP).
20h52:Wall Street en repli après les annonces de la fed (AFP).
Extrait d’un site dédié…
Ps -) la dépêche de 20h36 vient de passer à la trappe,il va falloir me croire.
Piotr moine copiste.
Ne pas confondre vitesse et précipitation…
Bien vu Zenith! Juste une remarque: le capitalisme cependant n’a rien de moderne ni de « récent ». Ses dysfonctionnements sont dûs au fait que son système rémunère les plus-values réalisées hors d’un cadre strictement réel en termes économiques. Je citerai quelques versions, des plus récentes aux plus anciennes….
Version actuelle: un commerce libéralisé, c’est à dire dérégularisé (et selon les termes d’Adam Smith lui-même dégoûté à la fin de sa vie par ses propres théories non pas « libéral »/libre mais « mercantile/monopolisant et répressif) qui consiste à aller chercher toujours plus loin des produits manufacturés à des coûts de travail inférieurs au coût local d’où une délocalisation des entreprises locales pour garder leur compétitivité et un chômage et une restructuration du marché du travail vers une société de « services à la personne » synonyme de petits salaires, financés par des personnes (le plus souvent âgées) ou par le biais de chèques emplois; en d’autre terme, un marché du travail qui se nourrit en interne des retraites ou de déductions fiscales/sociales et qui appauvrissent peu à peu les bases de son financement.
Version Belle Epoque: fondé sur les gueres coloniales, une série de conflits, notamment dans les Balkans, (détruisant totalement l’agriculture et le système social de ces pays jusqu’à aujourd’hui et instaurant graduellement le fascisme puis par contre-réaction le communisme par rejet des Occidentaux durant les guerres Balkaniques) visant à faire disparaitre l’empire Ottoman. Or avec lequel et les alliées il y avait tout de même un traité d’assistance militaire demandé par la Sublime Porte et que les Alliés ont donc outre-passé, étrange, n’est-ce pas?) et aller récupérer les morceaux, afin je cite Poincarré et ses mémoires, « d’exploiter nos ressources » (je souligne que « nos »= les ressources, gisaient dans d’autres pays). Quand ça prend fin, (les ressources extraites gratuitement dans d’autres pays) ça fait mal: on se retrouve avec des besoins de financement, avec des ressources plus onéreuses, etc…ces conflits ayant finalement abouti à rasssembler les pays producteurd de pétrole autour d’un thème commun, la haine de l’Occidental et la création de l’OPEP et la gestion du prix du pétrole soudainement monnayé bien plus cher (mais enfin, sans cela, où en serions nous aujourd’hui avec notre consommation). Or comme les pays producteurs de pétrole sont majoritairement des pays musulmans => conflits et interêts diplomatiques complexes et relations opaques entre européens et le monde musulman.
Deuxième chapître de la version Belle epoque, miseà jour jusqu’aujourd’hui: les fonds souverains des pays du golfe et leurs investissments… entre autre ceux du Qattar qui s’interessede près à investir dans Areva: indépendance énergétique de la France, Le Nucléaire et les Marchés Financiers, un thème émergents de cette crise du shadow banking et du réinvestissement des bénéfices boursiers ou financiers tirés de bénéfices du pétrole…..
Version début Renaissance: la découverte des Amériques et l’importation MASSIVE d’or (étalon monétaire de l’époque) par l’Espagne qui ainsi a pu assoier sa glore quelques décennies sur cette ressource par ailleurs sans valeur parmi les civilisations indiennes mais qui en Europe permettaient de financer Veaux d’Or, luttes de pouvoir, armadas diverses et sociétés de rentiers..Cette période a été caractérisée par une HYPERINFLATION, des problèmes sociaux importants, un désinteressement du travail, de l’agriculture et une renaissance bourgeoise similaire à celle produite par la Révolution de 89/91. Puis un effondrement des pays et des monarchies financées par l’or importé (et donc sans fondements économies solides) mais à la place une série de guerres et d’intrigues (reconquérir des territoires pour « exploiter des richesses »)
Version ANTIQUITE: lorsque Rome a cessé d’être une civilisation militaire et intellectuelle et est devenue un empire régit par des empereurs hédonistes, les guerres de Rome n’étaient plus menées par des légions de romains mais par des mercenaires achetés ou soumis et qui allaient conquérir des territoires afin de ramener le blé qui devait nourrir la plèbe romaine de pain gratuit. La farine était un impôt ou un tribu payé par les peuples soumis (les empereurs régnaient sous le fameux slogan « du pain et des jeux » -gratuits bien entendu- pour la population pauvre de Rome) et l’empêcher de se rebeller. Résultat: le même qu’aujourd’hui :au lieu de « du pain et des jeux » substituer « RMI et téléréalité/ jeux videos débilitants » et on obtient ce dont parle Zénith….la rançon de la mollesse, et le prix payé pour favoriser l’argent qui « travaille » à la place des êtres humains. Une société qui cultive le Veau d’Or, soit en possédant les moyens soit en passant son temps à y rêver (émissions de type « ce n’est pas un rêve, ça existe et c’est arrivé à X,Y,Z, ils témoignent, passez la soirée à vous y projeter au lieu de faire qq chose d’utile), la société Casino/Lotto, la société Belle Image=Mérite Moral. Comment Marx a t-il eu cette idée bizarre, qu’une société idéale serait celle où les machines reprendraient le travail des hommes et l’être humain serait enfin « heureux et libéré ». Avait il oublié la rémunération du capital qui passerait avant les salaires? Les actionnaires qui auraient des droits? Qui prendraient peu à peu le pouvoir sur les directions? Les boursicoteurs de bas aloi et les grandes machinations de haut niveau? Les délits d’initié? Avait-il occulté la possibilité de fusion/acquisition et la faculté de pays divers d’acheter les uns chez les autres (concentration industrielle, multinationales ou/et fonds souverains)?
La facture du siècle de Lumières c’est aussi d’avoir voulu faire passer l’hédonisme avant tout, de favoriser -de par la presse et les médias- les rentiers et de rendre prestigieux le fait de ne pas contribuer par le travail…. de faire disparaitre, voir de rendre totalement ridicules des qualités morales comme le Courage (physique, mental, civique), la Prudence (hello traders) qualité notoire des Grecs anciens (Ulysse est le vrai héros et pas Achille), la Tempérance (bonjour les téléréalités émotionnelles et les explosions de violence quotidienne qui ont fait disparaitre la Courtoisie, pourtant bien utile pour faire fonctionner le quotidien et s’accomoder d’imprévus en bonne intelligence les uns avec les autres)…Et valeurs bien nécéssaires pour résister au Veau d’Or et à la pression des actionnaires, surtout quand on dirige une entreprise….Ou quand on dirige une TPE et qu’on cède au Veau d’Or pour épater ses clients (étaler une réussite sociale inexistante au lieu de s’impliquer dans une amélioration des services, de la qualité des produits) et qu’on investit toute sa trésorerie en bourse afin par ce biais de gagner plus que par le biais du CA de l’entreprise ou d’oeuvrer à sa rentabilité, il y en a un paquet qui ont fait ça et perdu gros…
Oui le matérialisme, la facture du Siècle des Lumières et de la Révolution, nous les payons aujourd’hui; la dévaluation de Valery Giscard d’Estaing a différé la facture et l’a augmenté de sorte à ce qu’elle soit aujourd’hui un fardeau pesant sur de nombreuses générations à venir et pas juste une question de décennies. Pour rappel, de Gaulle ne voulait pas de cette dévaluation, permettant juste de faciliter des exports pas suffisament compétitifs en terme de qualité et à la recherche d’un coup de pouce, car elle allait ensuite nuire au pouvoir d’achat de façon durable à cause tout simplement du goût des français pour les produits importés, les voyages etc….De Gaulle voyait ce que cette dévaluation allait coûter à la France des petits salaires et des retraités (l’exemple de l’Allemagne n’était que trop récent, il l’avait vécu de près) et ainsi son obstination ou sa vision que d’autant ont considéré vieillote a mis en place l’engrenage qui a potentialisé « la facture du siècle des Lumières ». VGE c’est aussi la propulsion par et donc de cette bourgeoisie, qui s’invente des origines nobles inexistantes, preuve parmi toutes que la Révolution de 89 est un phénomène très ambigü, et qui favorise « les affaires » et les Veaux d’Or et le capitalisme travaillant à l’aveugle et la société de l’Argent Roi (la société des finances aléatoires et de la Bourse-Lotterie).
Petite remarque pour Zénith: non pas de 89 mais de 91 ce qui fait une TRES GROSSE DIFFERENCE, 89 a doté la France d’une constitution, rassemblé les Tiers Etats ce qui n’était pas plus mal considérant que les régions n’étaient pas entendues dans la capitale depuis au moins deux ou trois siècles et que des bourgeois, notables locaux avec des interêts commerciaux allant à l’encontre de ceux du peuple, bloquaient les décrets ou les décisions capitales issues de la cour comme celles de Colbert visant à redresser les finances. Ainsi ces notables, bourgeoies avec beaucoup d’influence locale et précurseurs des vecteurs du capitalisme moderne, empêchaient déjà une politique nationale efficace….car elle NUISAIT A LEUR SPECULATION et à leur culte du Veau d’Or et à leur de reconnaissance par l’Argent-Roi, mettant ensuite l’impact négatif sur le dos du roi (comme dans le blocage du commerce régional du grain d’une région excédentaire, spéculant sur les cours vers une région en disette ou en famine); 91 a démis la monarchie et instauré la Terreur et le matérialisme par l’expropriation aléatoire des biens confisqués, jamais redistribués mais revendus à la Bourgeoisie qui s’est crée une façade de notables ou de fausse noblesse de province sur le dos de tout le monde. Pendant que les paysans faisaient les guerres Napoléoniennes pour « défendre » les « Droits de l’Homme » leurs femmes et enfants crevaient de faim et le culte du Veau d’Or et de l’argent facile se répandait….(déjà des spéculations sur les denrées coloniales, les invetissements dans les colonies, puis sur les constructions ou les action etc… et déjà de nombreux crachs boursiers au 19ième, voir par exemple tout simplement le Comte de Monte-Christo)
Bravo Zénith, très peu de gens osent ce genre de commentaires, pour ma part dans certains milieux qui se veulent très « propres sur eux », petits ou plus grands chefs d’entreprise, je me fais complètement jetter lorsque j’ouvre ce débat (je suis économiste). Pourtant aucuns doutes là-dessus, trouver la sortie de la crise, recréer une forme de croissance (peut-être mesurée par d’autres indices que le volume monétaire des transactions et du PIB accumulé de ce fait -surtout si la valeur monétaire de l€ face à d’autres devises change ou si la crise financière dur et induit une stagnation) passe sans aucuns doute par le fait de voir en face ce dont parle Zénith: une société qui compose de la musique véritablement belle (comparer le Magnificat de Vivaldi à Diam’s et dîtes moi lequel/laquelle génère le stress ou la haine sociale et lequel/laquelle appaise), qui se contente de vêtements pour s’habiller au delà d’une saison au lieu de changer à chaque diktat de la mode et jeter à tout va, qui s’investit dans l’érudition, la pensée, les arts, les sciences a plus de chances de survivre et de bien vivre que la société consumériste qui mange du tout cuisiné pour ensuite pouvoir regarder des émissions de téléréalité à loisir et se lever le lendemain pour encaisser des aides sans rien rendre à la société ni à ses voisins mis à part se sentir victime de ne pas pouvoir consommer plus « comme les autres « ou « comme les riches » ou etc… Or aujourd’hui la constuction du PIB ne permettrait pas de comptabiliser des valeurs créatives et artistiques, (mis à part si commercialisées sous forme de CD ou de concerts), des brevets, des avancées scientifiques réelles et pas juste commerciales. Tout comme les systèmes de comptabilité nationale n’intègrent pas les pertes financières de façon visible, transparente: le faire (tout comme dans une entreprise) serait peut-être une autre façon de responsabilsier nations, banques et traders et de soumettre un pays à une notation financière, non pas sur ces dynamismes de croissance (difficiles à évaluer par temps de crise) mais par sa faculté à s’épargner els désastres de la spéculation….
…car il y a la dette, la raison de la dette (toujours plus de dépenses sociales, on en est tout de même à un euro sur 3 redistribué c’est tout de même bcp et toujorus plus de niches fiscales, ça ne va pas de paire)… et ensuite il y a le fait que la BCE ne permet pas vraiement de se substituer aux anciennes fonctions de la Banque de france (prêter directement aux états).
Le vrai problème: face à ceux qui prônent de revenir au franc (pour financer la dette par des emprunts français), revenir au franc n’aura aucune influence sur la plaie que sont devenus les marchés financiers inernationaux et leurs produits dérivés. Mais ça va grandement réduire le pouvoir d’achat des ménages à moins de fixer unf ranc fort qui nuise de façon bien cuisante à l’export, alors qui aura la main la plus forte pour inspirer le gouvernement: le « peuple » ou les lobbys? Comme dit Zénith, la Révolution de 8ç montre son vrai visage: tous les torts des anciens régimes aucuns des avantages promis ne demeurent. Et pour qu’une démocratie fonctionne bien il faut tout de même que les électeurs d’une aprt soient entendus, d’une autre part qu’ils comprennent au sujet de quoi ils votent et puissent voter pour un PROGRAMME, pas pour un CANDIDAT, quelle ineptie, gage de l’inconstance dudit candidait une fois assis sur le fauteuil. Un(e) candidat(e) pourra t-il/elle gagner contre la finane virtuelle aux effets économiques dévastateurs bien réels? Et pourquoi n’est il plus à la mode d’enseigner (moi on me l’a bien fait rentrer dans le crâne en 1ière année) que la spéculation et la dévaluation sont le deux modes de destruction d’un pays? Voir les US et l’Angleterre qui vont de crises sociales et budgétaire en crises sociales et budgétaires et violences urbaines depuis leurs dévaluations successives face à l’€ …..L’Angleterre veut « sauver » la City? Quelle bonne blaque. Que génère la City mis à part des ennuis pour tout le monde?
Quelle tristesse, le vrai fléau, il me semble, c’est l’informatique, les réseaux d’informatique en temps réels et l’accélération que permet à ce titre l’informatique: car avant ,les dégats étaient limités aux heures d’ouvertures de la bourses (des bourses), aux délais dûs aux fuseaux horaires et à l’impossibilité d’enregistrer ou de demander des warrants ou autres dérivés de dérivés de plus en plus virtuels…..
Quelqu’un a des idées? Peut-être que la sortie de l’Angleterre de la coopération budgétaire et son isolement qui va en découler pourront-ils nous sauver?
On propose d’introduire de nouveaux critères de notation financière, notamment celui de la faculté d’une nation à juguler les effets de la spéculation sur la trésorerie de ses entreprises, du capital propre de ses banques, de l’épargne de ses citoyens boursicoteurs ?
Merci Netmouse de ton apport. A la retraite maintenant j’ai moi aussi dispensé assez « aveuglément » l’économie à quelques générations aujourd’hui complètement « prolétarisées » (au sens où Stiegler l’entend, càd dépossédées de leur propre personnalité/humanité ); je m’interesse aujourd’hui à la philo qui a tellement plus à dire, et notamment aux auteurs » cyniques », de Diogène … à Cioran, Muray…. et autres penseurs incorrects!
Une chose est sûre, il est temps de remettre du spirituel, même laïc comme le propose Ferry, dans notre vie, et dans la gestion de notre maison (« l’économie »). L’Université doit se remettre à penser et à inventer autre chose que ce que nous propose le système qui est en train d’imploser sous nos yeux. Excusez-moi pour tous ces auteurs cités, cela peut paraître prétentieux, mais avoir des idées « personnelles » l’est encore plus!
Bonsoir Zénith: je persiste, ta pensée est originale et courageuse.Quelqu’un doit ouvrir le débat au sujet des dogmes avec lesquels on a formé notre esprit, bien avant l’univerité, déjà à l’école (les vilains rois, etc….les « gentils révolutionnaires etc..). Il est temps de remettre du spirituel dans notre vie, là où tu cites Ferry (je ne connaissais pas cette vue de sa part) je me permets de mentionner, ayant été formée à l’étranger, que c’est ce qu’on appelle « éthique » et que les Grecs anciens y sont maîtres en ce qui concerne la conception de la république ou de la gouvernance non républicaine idéale. Un tyran éclairé, bienveillant, peut faire beaucoup de bien à saon pays et nombreux sont les théoréticiens de la micro-économie, dont Arrow si je ne m’abuse, qui l’ont démontré. La démocratie peut être fallacieuse, Socrates a perdu sa vie pour oser le dire, c’est sûrement pourquoi tu n’es pas soutenu de tous ici: c’est une vérité qui requiert un certain courage à dire et à entendre.
Puis-je me permettre de te proposer des ouvrages, qui, à mon avis, pourrait t’interesser? Pour de la macro-économie et de la pensée théorique qui sort des sentiers battus et qui est proposée sous une forme très structurée: « Musgrave & Musgrave: Public Finance » (un Musgrave tomba amoureux de l’autre -devenu- Musgrave et l’épousa). C’est une perle. Si on a lu « ça » on ne pourra jamais tomber dans le piège de l’économie incohérente, de la finance débridée, du libéralisme dérégulé jusqu’à faire pâlir de honte Adam Smith. Il y a aussi les derniers écrits d’A. Smith, malheureusement je ne me souviens plus du titre: il y décrit, dégoûté, comment « les mercantiolistes » de part leur monopolisation » du commerce de l’orient « détruisent » l’économie et comment il ne croit plus au libéralisme ni au libre échange. C’est dommage qu’on arrête la lecture de ses oeuvres aux théories de la main invisible, il est alrgement revenu depuis. C’est également très problématique si nos élus ne sont briefézs que jusqu’à ce niveau, Mme Thatcher ayant posé un précédent effrayant de ce que la bêtise peut faire à un pays des dé cennies plus tard, ce qui donc valide bien tes analyses au sujet de « nous payons la facture de la révolution de 89 ».
Et, à tous ceux qui se moquent de toi: avez vous réellement lu et compris Zénith? Non seulement il dit bien « la » révolution de 89 (et pas « la » Commune » ni etc…etc..) de surcroit vous trouverez toujours des exemples des temps féodaux pour faire peur, il faut les replacer dans leur temps aussi bien que dans leur aire géographique. Je persiste et signe; pendant que les seigneurs féodaux de France et de Navarre écrasait des peuples, il y avait des pays où le système féodal fonctionnait comme une organisation sociale offrant justice, équité, sécurité, conditions de travail/salaire codifiées, par exemple en Roumanie/Moldavie et permettait de faire bouclier aux invasions récurrentes Ottomannes, la Roumanie ayant alors été le bouclier oriental de la France, qui s’abritait (lire: s’enrichissait en commerce et en agriculture) derrière.
La facture de la révolution de 89:
1. des dettes d’abord: si celles contractées par Louis XV pour venir en aide aux français immigrés au Canada puis apr Louis XVI pour financer la révolte des américains contre les anglais ont été en aprtie payées par une première saisie de biens auprès d’une noblesse réfractaire, (c’était pratique: la noblesse avait financé les dettes et prêté l’argent, on lui confisquait ses biens et on remettait ça), cela n’a pas suffit lorsque la France, oui, la France républicaine a choisi de déclarer la guerre à l’Autriche et aux autres monarchies.
2. fallait-il, à peine républicains, se montrer belliqueux et aller embêter des peuples chez eux pour y semer la zizanie partant de la logique que la meilleure défense est l’attaque et quen exportant « la » révolution on arriverait à la maintenir sur le sol français? Toujours est-il que ces guerres, très coûteuses, ont nécéssité des financement par des bons du trésor puis apr des confiscations de biens complètement délirantes, notamment en désignant des villes entières comme « contre-révolutionnaires » et en saissant les biens de tous les habitants. En campagne, et notamment dans certains départements, il suffisait de désigner un voisin pour que le comité se saissise de ses biens et qu’on puisse ensuite els récupérer à bas prix.
3. la nouvelle bourgeoisie émergente (des paysans embourgeoisés par l’achat de terres à vil prix et des bourgeois des villes enrichis par l’achat de terres et y mettant des métayers à travailler pour 3 sous) a fortement contribué à changer l’agriculture française: de nourricière, vivrière, grande productricve de blé, elle s’est mise durant le 19ième siècle à se spécialisé de plus en plus dans le vin produit sur des terres à blé malgré les avertissements de ceux qui comprenaient où cela allait mener (les curés de campagne notamment, désolée): à la famine. Car si une terre à blé pisse le vin (car elle est grasse) le bourgeois s’enrichit encore plus vite, produisant des volumes importants, qui grâce à la construction des chemins de fer allaient pouvoir alimenter à abs coût de transport Paris et le nord, là où les ouvriers, atteints de choléra, pourraient aller gentiment à l’usine tous les jous si on leur fournissaient cette boisson si saine pour oublier leur vie et leur salaire de misère en rentrant le soir. A noter que le vin, sucré, dans des temps pù le pain coûtait soudain très cher, car les terres à blé ne produisait plus de farine, s’y substituait en termes caloriques aussi, créant la tradition de l’alcoolisme des classes ouvrières industrielles, un alcoolisme qu’on ne connaissait pas de cette envergure dans les campagnes (ni dans les villes avant l’ère industrielle).
4……encore la facture durant le 19 ième: investissements boursiers idiots, crachs boursiers, faillites d’entreprises solides dûes uniquement à de crachs boursiers, conflits sociaux (patronnat enrichi contre prolétariat appauvri et maintenant alcoolisé puis bientôt tuverculeux, je pense notamment aux conditions de vie dans des villes où l’on commence à s’entasser, aux conditions de travail dans des inustries qu’on ne connaissaient pas comme l’extraction minière etc…..). La société agricole, non révolutionnaire se contentait de moins et finalement, si vous lisez les témoignages de l’époque souffrait durant les guerres et pillages et sous les impôts injustes mais qu’est-ce que la révolution de 89 a changé à cela?
Voyons et comparons:
Impôts: sujet récurrent des cahiers de doléances, ils demeurent une thèmatique essentielle des doléances aujourd’hui. Environ 50% de charges sociales pour un salaire (patronales et salariales) puis une partie pour les impôts sur le revenu, puis une partie pour la taxe d’habitation et pour la taxe foncière, j’ai calculé que sur un revenu d’environ 2000 à 3000 € mensuels, la pression fiscale, réelle totale, est de plus de 70%. Bien sûr je souligne: pression fiscale. On voit nombre de comparaisons internationales farfelues comparer des taux d’impôts (sur le revenu et en oubliant les abattements) alors qu’ici nous avons un système social basé sur les charges, il convient donc de les traiter comme un impôt. Je compare avec le Danemark que je connais bien: pression fiscale totale pour le même revenu d’environ 40 à 45% selon les localités. Peut tomber à 30% si on achète une maison, car on déduit les interêts.
Dette publique (dettes des finances de l’état et dettes des localités): no comment, vous avez déjà tous tout écrit. Mais aux anti-Zénith, c’est exactement ce qui a déclenché la révolution de 89, la NOBLESSE VOULAIT ETRE PAYEE!!!!
Dette des entreprises et/ou doléances des entreprises: en 1789, elles se plaignent de la concurrence (espagnole, et oui, rien n’a changé, qui « casse » les prix) et de ce que le roi devrait instaurer plus de contrôle aux frontières ou augmenter des taxes sur les imports etc…. et aussi de la contrefaçon étrangère (ça rappelle un qq chose q’aujorud’hui) et que le roi est trop alxiste et ne fait rien pour y remédier. Préssé apr ses sujets, le roi instaure un système de contrôle et commet l’erreur stratégique de faire payer les producteurs pour le contrôle…. oui mais il y a aussi….
La cherté de la vie: et oui le pouvoir d’achat en 1789 baisse, car il y a des conditions climatiques faisant que le prix du blé augmente, pourtant il n’y a pas pénurie de pain, il y a juste des salaires qui ne suivent pas…mais comment les salaires suivraient ils? Les fabricants sont pressés par des concurrents qui cassent les prix (car leur coût de vie est encore plus bas) et par des taxes (les impôts sur la plus-value sous une autre forme, les impôts fonciers, les impôts sur le droit d’entrer au amrché ,d e transporter les marchandises etc…)…..
Les conditions de vie des femmes: le vote des femmes, où-est ce qu’il se situe dans la période républicaine malgré la déclarationdes droits de l’Homme (de l’Homme, pas de l’être humain)….. Il faudra un de Gaulle et deux guerres mondiales pour que les femmes vote, dernier pays européen, la France, a donner le droit de vote auc femmes, c’est tout simplement honteux!
A salaire égal, travail égal, la bonne blague, vous lisez une collègie économiste féminine mais pas féministe. je vous énerve? Allez jetter un coup d’oeil aux stats: écarts de salaire de 20 à 30 % pour les femmes de France (à travail égal etc….) ensuite il y a les CONDITIONS de travail. Tout ce qui est contraignant, nuit à une promotion, permet l’enlisement c’est pour les femmes à moins de devenir une peste. Personnellement, pardon de parler de ma propre vie, je me souviens d’une mission, qu’on me propose en Afrique de l’Est à un moment où c’était dangereux (guerre du Rwanda) et on me dit (« tu comprends, X devait y aller, mais comme c’est dangereux, sa femme n’a pas voulu, alors merci d’y aller »….hahaha la révolution de 89!!!! Et Noël etc. dans les pays où on y va car on n’y fête pas Noël c’était pour moi aussi « car bon pour ton avancement » faut dire que j’ai été bonne poire. Quitte à être bonne poire j’aurais préféré l’être à une époque où les messieurs faisaient face…..
Justice/transparence: la France est classée après les Barbades, le Chili, le Qattar. Et oui, belle république, transparente, incorruptible, au service de ses citoyens qui sont aussi, ne l’oublions pas, ses contribuables. Mis à part la Novuelle-Zélande (numéro 1) on trouve toutes les monarchies européennes avant la France: Allez voir si vous ne me croyez pas: http://www.transparence-france.org/e_upload/pdf/global_corruption_report_climate_change_french.pdf
La république ne garantit rien en soi. C’est l’éthique personnelle, la transparence, les garde-fou contre la corruption (lire: les affaires ou les intrigues de cour, monarchiques ou républicaines) qu’il nous faut.
Pour ceux sui doutent encore je propose de lire l’ouvrage de Lamartine en 3 tomes (c’est de l’histoire et Lamartine y relate des chroniques de l’époque de la révolution) « Les Girondins ». C’est précis et ça livre une bien autre version que celle, complètement édulcorée de la révolution de 89 et 91 avec laquelle on nous a lavé le cerveau depuis la maternelle….
@ Netmouse
Vous planez vraiment très très haut, dans des sphères inatteignables au commun des mortels auquel j’appartiens. Merci de ce lumineux éclairage, mon Seigneur…
@J.F. Hauwel: désolée, je ne vous comprends pas: je suis une femme, très terre à terre de plus, car ayant surtout travaillé en tant qu’experte internationale dans des pays en guerre, j’étais chargée de missions d’évaluation ou de conseil sur la reconstruction et les politiques économiques à recommander aux donateurs ou aux gouvernements locaux concernés.
Je n’ai aucune érudtion du type auquel vous semblez faire allusion (et d’ailleurs je ne sais de quelles sphères vous parlez, tout me semble à portée de main en particulier pour les contributeurs de ce blog, très bien renseignés et érudits) mis à part mon doctorat, très terre à terre car très mathématique finalement et portant sur le soutien décisionnel (et plus particulièrement en matière de politiques économiques de financement publique de services publics) même si j’ai fait un long trajet dans l’économie régionale et les infra-structures et l’agriculture (ce qui m’a valu de me qualifier aux yeux des institutions de donateurs comme sachant un qq chose au sujet de la reconstruction d’un pays, ( car ça ressemble à du développement régional et à son faisceau de problèmes). Par contre j’ai assuré dans le pays où je vivais à l’époque (pour une région très importante en termes économiques) l’élaboration du rapport soumis à Standard and Poors pour notification financière et ladite région a obtenu la note AAA+ alors que le pays lui-même était noté en AAA, une exception, car S&P avait (ou a) pour principe qu’une région ne pourrait jamais obtenir plus que la nation à laquelle elle appartient.
Je pense donc, en termes de résultats concrets du moins, savoir de quoi je parle: avoir vécu dans une monarchie, où j’étais une citoyenne étrangère, se voir confier des missions de ce type, avoir accès à des droits et des libertés du type égalité des salaires, sécurité de la validité future des retraites, couverture sociale universelle quel que soit la situation de famille ou de revenu ou de travail, sécurité physique et égalité devant la loi, notamment si je pense à certaines situations ici dans mon village de campagne où comme l’écrivent les cochons dans Animal Farm d’Orwell quand ils ont fait la révolution et pris le pouvoir: Règle n° 1 « Tous les animaux sont égaux » et Règle n° 2: Certains animaux sont plus égaux que d’autres » ce qui n’est prévaut peut-être aussi end ehors de mon village…Je disposais donc de droits et de libertés en tant qu’étrangère, résidente d’une monarchie (notamment le droit de vote aux élections régionales) qui dépassent celles que m’offrent (ou offre à d’autres) la république française, ma patrie et le lieu où je suis née, et cela me procure aussi…. un certain recul!
Si vous n’avez pas voyagé -et vu votre ton- peut-être est-il grand temps que vous sortiez de l’ornière franco-française du style « je sais tout, j’ai déjà tout pensé, je ne change pas d’un yota, je me moque de tout ce qui est nouveau, rien ne doit attaquer ma pensée figée par le système qui m’a formaté ». Je dis cela pour votre bien: un grand bol d’air pour remettre en question les idées reçues (et se remettre en question) ça fait beaucoup de bien, mais si on est en panne d’oxygène, en général on s’endort sans le ressentir, d’où le désagrément d’être secoué….
J’ai vécu dans plusieurs pays et j’y ai connu plusieurs systèmes de gouvernance, tout comme mon cursus m’amène à savoir les comparer, mais en cela j’imagine ressembler à tout un chacun sur ce blog.
Maintenant mon expérience de terrain, ce qui est autre chose, m’a appris que la moquerie, le dénigrement, les menaces voir la violence sont les stratégies déployées quand on n’a rien à dire ou pas d’arguments réels ou intelligibles à exprimer. Libre à vous. C’est notamment en mission, lorsque dans des pays divers j’avais à défendre des points de vue pas vraiment « en vogue » dans les sphères du pouvoir et qu’il fallait les faire passer, que j’ai été tour à tour targuée de « communiste » de etc… etc… Et pas toujours par « le » pouvoir lui-même ni par les donateurs qui voulaient juste la transparence et la reconstruction. Le plus souvent par des carrièristes (de « locaux », de donateurs, d’autres donateurs concurrents, et oui, les aides internationales jouent l’une contre l’autre aussi)en poste permanent d’expats ou convoitant un tel poste « back home » et en attente d’une bonne, grosse, grasse mission de long terme avec défiscalisation totale et qui n’avaient pas vu à temps que a,b,c,d, allait causer (1) la guerre civile, (2) la guerre, (3) des conflits ethniques etc, etc… Vous comprenez? Cela dérange, ça dérange leurs plans de carrière s’ils ont pensé la pensée formatée (pour plaire au Prof, puis au Big Boss et assurer leur carrière au début, après ça devient un réflexe)….Rentrer en France et être ici labellisée « Mon Seigneur » (hehe je suis une femme) c’est hi-la-rant, après avoir été « communiste » en Afrique et en Europe de l’Est pour des expats en mal de mission. « Mon Seigneur » c’est vraiment marrant, aucune intuition, hein le Hauwel? Enfin bref,Mon Seigneur aujourd’hui c’est quoi/qui? Cela implique bien sûr un hommage, à qui rend on hommage aujourd’hui? Au caïd qui règne physiquement sur une cité et terrorise les habitants locaux, au gang local qui palce une machine à jeux dans un café du sud un jour snas que le gérant n’ait rien demandé ni souhaité et à aprtir de ce jour le gérant doit une « redevance » pour « protection », bien sûr on aprle d’argent opaque donné dans des enveloppes, d’où la nécéssité de boursiciter pour rentrer de fonds etc…, au type qu’on voit et revoit sur les plateaux télé jusqu’à en avoir la nausée et qui raconte où mener la prochaine guerre et pourquoi elle est « juste » ou celui qui explique ce qu’on doit penser de telle ou telle personne ou idée ou politique ou oeuvre d’art (ou la nana qui se prend pour l’égérie du parti politique A,B,C, en tant que journaliste je veux dire) ou est-ce plutôt la jet-setteuse ou le jet-setteur X, Y, sportif, acteur ou mannequin ou chanteur/euse que l’on courtise car il/elle gagne des millions, est vu(e) partout, a un carnet d’adresse bien rempli, a des millions de fans, une page Facebook ultra-remplie et fournira un appui électoral précieux? Et où ça nous mène, ces hommages, le culte de « ça », relatif aux problèmes évoqués ici, fonds souverains qui dépassent les limites, agences de notations financières aux objectifs douteux, dettes publiques peut-être pas si problématiques qi on n’en faisait pas tout un foin, pertes réels d’argent virtuels démultiplié par des produits financiers complètement sans lien avec la réalité….?
La France, le débat politique français, sous les monarchies comme sous la république, perd son temps en plaisanteries de salon et moqueries diverses (et d’ailleurs dans les salons en dîners de ville et discussions inutiles alors qu’il faut relever ses manches), alors qu’il ya de vraies choses à faire, à inventer, repenser et mettre en oeuvre. Moquez vous, moquez vous, vous perdez juste un peu d’encre et de salive, les vraies hommages rendue aujourd’hui le sont à une culture de plus en plus située à un dénominateur dit « commun » qui est en chute libre. Pourquoi? L’éducation nationale produit des cancres, il n’y a qu’à regarder les comparaisons internationales, dans la sixième puissance économique au monde, pourquoi? Les résultats du certificat scolaire d’il y a un siècle étaient supérieurs en orthographe et arithméthique au niveau des lycées aujourdd’hui, pourquoi? C’est ça les électeurs de demain, les décideurs de qui va gérer le pays? des garçons et filles qui n’ont plus envie de lire car ça les fatigue en fait, car on les sature d’autre chose et l’info n’interesse que quelques illuminés, dont ceux sur ce blog, tandis que les grandes masses électorales pour qui on s’est batuus et battues afin que ce droit leur soit octroyés n’ont même plus la volonté de se lever du canapé et aller déposer un bulletin dans l’urne, pendant que des mon Seigneur (à qui on rend hommage) qui vendent pour des millions de disques, recommandent de ne pas voter. C’est « ça » les mérites de la révolution de 89 aujourd’hui (= la facture dont parle Zénith), à votre opinion? Vous ne pensez pas qu’on rêvait d’autre chose, par exemple d’un vote utilisé? (Sachant que même suite à 89 d’une part seuls les hommes pouvaient voter, mais uniquement les propriétaires terriens, belle révolution, je dirais! Et aujourd’hui, nombreux sont les travailleurs/euses légaux comme clandstins mais enregistrés légalement à la Sécurité sociale (clandstins car nonr econnus en tant que résidents mais travaillant légalement) qui n’ont pas le droit de voter, mais qui paient charges sociales, impôts et financent la sécurité sociale de français qui ont le droit de voter mais ne votent pas et qui ne travaillent pas. C’est « ça » la révolution française, les droits de l’homme?
Je ne sais ce qui déclenche votre réaction, mais vous vous abaissez, en ressentez vous réellement le besoin? Ou est-ce que l’ironie chez vous remplace les contributions constructives?
Peu importe, le fait est que le manque de transparence de l’état actuel des choses, du shadow banking, de la république des affaires, des institutions internationales qui jouent des rôles opaques (et là je sais de quoi je parle) profite gros à des gens qui savent utiliser des gens comme vous pour maintenir l’état des choses, à vous de vous libérez du joug, mais certains aiment rester esclaves et y enfermer les autres….
@Netmouse, le 13 décembre 2011 à 21 h 24
« Comment Marx a t-il eu cette idée bizarre, qu’une société idéale serait celle où les machines reprendraient le travail des hommes et l’être humain serait enfin « heureux et libéré ». » Bonne question. Allez donc y voir de plus près.
« Avait il oublié la rémunération du capital qui passerait avant les salaires? » Non.
« Les actionnaires qui auraient des droits ? » Non.
« Qui prendraient peu à peu le pouvoir sur les directions ? » Non.
« Les boursicoteurs de bas aloi et les grandes machinations de haut niveau ? » Non.
« Les délits d’initié? » Non.
« Avait-il occulté la possibilité de fusion/acquisition et la faculté de pays divers d’acheter les uns chez les autres (concentration industrielle, multinationales ou/et fonds souverains) ? » Non.
Quant à faire de Héliogabale une « Version ANTIQUITE: lorsque Rome a cessé d’être une civilisation militaire et intellectuelle et est devenue un empire régit par des empereurs hédonistes » du capitalisme, c’est faire preuve de si peu de sens historique que je vous propose d’allez voir du côté d’Antonin Artaud et de son anarchiste couronné. Peut-être y verrez-vous plus clair en passant par l’autre côté du frontibus.
Puisqu’il n’est jamais trop tard pour renouer avec la Foi (avec ou sans l’assistance de l’église catholique romaine), vous pouvez vous en remettre à Saint Jude, le saint protecteur des causes désespérées (pour les catholiques).
Il est le saint patron des causes perdues, celui qui continue quand plus rien ne retient, à part l’espoir et la foi d’aller au bout de ces espoirs. Il est honoré le 28 octobre (ce qui est un peu tard ou trop tôt, c’est selon le point de vue de chacun : ).
Sainte Rita de Cascia est également une protectrice des causes désespérées.
Le 28 octobre dites-vous ?
Alors, pour une fois, il s’est révélé efficace.
Au plus pauvre de l’histoire il y a toujours du bon à prendre,
Que l’Athé(e) se démerde c’est bien le temps de penser à ces choses là,
J’ai déjà bien du mal à garder la tête en dehors de l’eau dans la prière du matin,
Alors je vous raconte pas la suite lorsque les choses du monde se gâteront partout,
A quel sain se vouer le coté droit ou le gauche pour moins penser durement à la crise ?
Déjà que mon ex syndicaliste me reprochait souvent d’être trop spirituel sur les bords,
Alors depuis vous comprenez je cherche plus trop à convaincre de ma bonne foi,
A quel coco se vouer pour mieux apprendre à vivre sans armes ni bagages ?
En gardant le système d’une monnaie qui peut se refuser à l’usage et se thésaurise massivement, il n’y a aucune issue tranquille.
Ah que la féodalité était belle sous Les Lumières.
Le bon vieux temps où l’on était pas matérialiste.
-Guerre de la Vache-
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_la_Vache
Il y a bien le Saint Prépuce, qui n’engage à rien.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Pr%C3%A9puce
Bon… chacun est dans sa sphère, sa bulle, son numéro, sa toile…
Sa pépite.
Allez voir là : http://youlountas.net/
Laissez-vous porter par la musique… Lisez le texte et voyez… là, la place de la Bastille… Cela vous prendra quelques instants foudroyants de réalité et de poésie.
« Il y a bientôt un quart de siècle tombait le mur de l’Est, incarnant la chute d’un système totalitaire particulièrement pervers. Mais son complément dans l’équilibre de la terreur n’est pas tombé. Depuis la fin de la guerre froide, le capitalisme financier révèle son vrai visage et n’admet plus aucune limite. Quand tombera à son tour le mur de l’Ouest ? »
C’est si vrai, non ?
Entendu une belle émission hier soir, Laure Adler invitant Bernard Stiegler.
http://www.franceculture.fr/emission-hors-champs-bernard-stiegler-2011-12-12
Pour ceux qui se sentent l’envie de cogiter sur la situation « pharmacologique » de notre temps, Platon, Derrida, etc.
Merci Lisztfr !
A écouter attentivement.
Une bonne présentation de sa pensée.
Merci de ce lien trés interessant, vivement son nouveau bouquin (Bêtise et savoir au 21ième siècle…)
« A quel saint se vouer..Observer les commentateurs papillonner en allant de l’un à l’autre, s’y perdant souvent… ». C’est très difficile de s’y retrouver au milieu de tant de cornichons.
Saint Paul … ou saint François … (pour les oiseaux …. taper Giotto ….
Dépression et démocratie. Krugman
http://www.rtbf.be/info/chroniques/chronique_depression-et-democratie-paul-krugman?id=7234703&chroniqueurId=5032403
Il y a un aspect qui mérite d’être creusé : est-ce le manque de libéralisme qui plombe l’Europe ? Charles Gave pose la question , je trouve cette perspective assez stimulante !
Très stimulant en effet… Ca me fait penser aux présentations qui étaient faites par la société du Mont-Pélerin en 2008, sur le cas de l’Islande : selon ces vénérables sages, la cause de l’effondrement de l’Islande – pays probablement le plus ultra-libéral de la planète – était relativement simple : le pays n’était pas allé assez loin dans les réformes ultra-libérales, il restait encore un semblant d’État et de service public !
Vous venez d’avoir un accident, vous faisant renversé par une camionnette, et vous êtes légèrement blessé. Ces gens-là arrivent pour vous expliquer que vous auriez eu certainement beaucoup moins mal si la camionnette avait été un 38 tonnes, et il se trouve encore des ahuris pour les écouter doctement.
« je trouve cette perspective assez stimulante »
Euh c’est une blague?
Oubliez l’idéologie marchande, posez-vous plutôt d’autres questions.
Et si plus de pingrerie était la solution pour les plus grippe-sous de la terre ?
Est-ce le manque de pingrerie qui plombe autant le monde à des degrés divers ?
je voudrais savoir :
si on redistribuait les richesses équitablement, d’après Paul et les autres, la machine économique redémarrerait, mais :
– est-ce que cela permettrait de faire vivre 7 milliards d’humains de façon « digne » (sans doute 9 milliards sous peu) ?
– et sans pour autant menacer la vie de l’Homme sur la planète ?
merci pour toutes ces infos
Lionel
est ce que l’on est vraiment 7 milliard s ? comment ne pas croire que ce chiffre est faux ?
les recensements se font avec plus de 10% d’erreur dans les pays developpés (usa par exemple ) …
et certains autres pays n’ont pas interet à gonfler leur demographie artifiicellement ?
Je pense que c’est non seulement possible mais que ce sera indispensable.
Pour cela il faudrait valoriser les innovations qui économisent les ressources naturelles et réduisent les déchets de nos activités.
Comme le suggérait dès les années 60 et 70 Buckminster Fuller il faudrait mettre le génie humain à l’épreuve de « faire plus avec moins » : être capable de nourrir tous les habitants de la planète de manière décente, c’est à dire sans excès ni privations, tout en préservant les ressources naturelles, en limitant au minimum possible les déchets .
Les idées de Buckminster Fuller furent très largement ignorées on le prenait pour un excentrique et on ne voyait pas le visionnaire en lui.
On retrouve des idées semblables dans le livre « Prospérité sans croissance : La transition vers une économie durable » de Tim Jackson.
Un article du magazine « Scientific American de Novembre 2011 aborde aussi le sujet
Titre de l’article:
« Can we feed the World and sustain the Planet?
A five-step global plan could double food production by 2050 while greatly reducing environmental damage »
Auteur Jonathan Foley
Qui propose 5 mesures mondiales pour un « doublement de la production de nourriture » en diminuant l’impact écologique cela pour faire face à deux problèmes: la malnutrition de plus d’un milliard d’individus sur notre planète et un accroissement quasi inévitable de la population mondiale, cela en utilisant les ressource de manière bien plus efficiente, ce qui par la même occasion réduirait considérablement la production de gaz à effet de serre, dont l’agriculture, selon cet article, porte une responsabilité plus forte que les autres activités industrielles et commerciales. Entre autre, au travers de déforestations massives destinées à augmenter les surfaces arables, lesquelles déforestations détruisent les immenses puits à gaz carbonique que sont les forêts. Les auteurs proposent aussi une évolution vers une alimentation moins carnée. Une utilisation plus parcimonieuse de l’eau. Une réduction massive des déchets alimentaires surtout dans les pays « riches » mais aussi dans les pays pauvres ou une partie des récoltes disparait faute de techniques de préservation et de distribution efficace (attente trop longue de la marchandise dans des entrepôts inadaptés.)
Article à lire car il est difficile de le résumer. Les données y sont nombreuse et sont le résultat de recherches sérieuses.
Je reste fidèle à mon admiration pour Buckminster Fuller et comme lui je pense que c’est par l’éducation, entre autre dans les sciences et techniques qu’on peut espérér sauver l’humanité, thème qu’il a développé dans son livre « Utopie ou oubli » (Utopia or Oblibion »
Paul
Dans mon message précédent il s’agissait d’une réponse à Lionel, En lui disant que nourrir 7 milliards d’humain serait possible: Pour cela il faudrait valoriser les innovations qui économisent les ressources naturelles et réduisent les déchets de nos activités.
Je voudrai rajouter que pour le moment tous les indicateurs économiques restent bloqués sur des analyses quantitatives où la seule évaluation pousse à produire plus sans voir comment et à quel prix environnemental.
Buckminster Fuller, encore lui disait déjà en 1970:
« Les modes actuels de mesure de la richesse ne sont pas réalistes. Ils ont été adoptés pour évaluer l’artisanat, l’agriculture, les mines, la chasse, la pèche – une économie préindustrielle – et sont aujourd’hui, en conséquence, seulement capable d’enregistrer les déficits nationaux. Ces systèmes obsolètes sont défaillants à prendre en compte l’entropie, la caractéristique auto multiplicative de l’universalisation du monde. »
La situation est encore pire aujourd’hui qu’il ne la percevait à l’époque.
Paul