CENTRE FOR ETHICS à Anvers, l’héritage de E. F. Schumacher, le 22 septembre 2011

Un hommage à E. F. Schumacher, l’auteur de « Small Is Beautiful » au Centre for Ethics, Hof Van Liere, Prinsstraat 13, à Anvers. Je parlerai de « Quantité ou qualité, un monde dominé par les choses ou par les hommes ».

The legacy of Schumacher
9.00 Opening of the Conference 

Welcome by Hendrik Opdebeeck (Centre for Ethics Antwerp/SPES-forum) 

9.10 “Economics as if people mattered” 
Chair: Diana Schumacher (co-founder Schumacher Society, UK) 

– Walter Moss (Eastern Michigan University, Department of History and Philosophy, US) 
– Laszlo Zsolnai (Business Ethics Center, Corvinus University Budapest, Hungary) 
– Paul Jorion (Le Monde, author of Le Capitalism à l’agonie, 2011) 

11.00 Coffee break 

11.30 “Small is Beautiful” 
Choice between 3 breakout sessions with 3 paper presentations 

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5 réponses à “CENTRE FOR ETHICS à Anvers, l’héritage de E. F. Schumacher, le 22 septembre 2011

  1. Avatar de toutouadi
    toutouadi

    Small Is Beautiful

    Pas toujours, surtout à l’Élysée.

  2. Avatar de roma
    roma

    ANTWERP-CENTRAL / MIDDENSTATIE by PETER KRÜGER
    http://vimeo.com/24813340
    Bon voyage Paul ! Ce film est Inspiré d’une œuvre de W.G. Sebald, « Austerlitz » ou W.G. S écrit «L’être-hors-du-temps qui naguère encore était le mode d’existence dans les contrées reculées et oubliées de notre propre pays, comme sur les continents non encore explorés d’outre-mer, se retrouvait aussi, dit Austerlitz, dans les métropoles régies par le temps, Londres par exemple. Les morts n’étaient-ils pas hors du temps? Les mourants? Les malades alités chez eux ou dans les hôpitaux? Et non seulement eux, car il suffisait d’avoir son content de malheur personnel pour déjà être coupé de tout passé et de tout avenir. De fait, dit Austerlitz, je n’ai jamais possédé d’heure, ni de régulateur, ni de réveil, ni de gousset, et encore moins de montre-bracelet. Avoir l’heure m’a toujours paru quelque chose de ridicule, de fondamentalement mensonger, peut-être parce qu’une nécessité interne que je n’ai jamais moi-même réussi à comprendre m’a toujours fait regimber contre le pouvoir du temps et me tenir à l’écart de ce qu’on a coutume d’appeler l’actualité, dans l’espoir, me dis-je aujourd’hui, dit Austerlitz, que le temps ne passe pas, ne soit point révolu, que je puisse revenir en arrière et lui courir après, que là-bas tout soit alors comme avant ou, plus précisément, que tous les moments existent simultanément, auquel cas rien de ce que raconte l’histoire ne serait vrai, rien de ce qui s’est produit ne s’est encore produit mais au contraire se produit juste à l’instant où nous le pensons, ce qui d’un autre côté ouvre naturellement sur la perspective désespérante d’une détresse perpétuelle et d’un tourment sans fin» (pp. 143-44).
    (…)«On avait l’impression, dit-elle, que quelque chose bougeait en elles, on avait l’impression d’entendre des gémissements de désespoir, comme si les images elles-mêmes avaient une mémoire, se souvenaient de nous et nous rappelaient comment nous, les survivants, et les autres, ceux qui ne séjournaient plus parmi nous, avions été au temps jadis», Austerlitz, p. 218
    «Il ne me semble pas que nous connaissions les règles qui président au retour du passé, mais j’ai de plus en plus l’impression que le temps n’existe absolument pas, qu’au contraire il n’y a que des espaces imbriqués les uns dans les autres selon les lois d’une stéréométrie supérieure, que les vivants et les morts au gré de leur humeur peuvent passer de l’un à l’autre, et plus j’y réfléchis, plus il me semble que nous qui sommes encore en vie, nous sommes aux yeux des morts des êtres irréels, qui parfois seulement deviennent visibles, sous un éclairage particulier et à la lumière de conditions atmosphériques bien précises. Aussi loin que je puisse revenir en arrière, dit Austerlitz, j’ai toujours eu le sentiment de ne pas avoir de place dans la réalité, de ne pas avoir d’existence, et jamais ce sentiment n’a été aussi fort que ce soir-là, dans la Sporkova, lorsque j’ai été dévisagé par le regard du petit page de la reine des roses» (pp. 256-7).

  3. Avatar de ploucplouc
    ploucplouc

    Michael Schumacher a écrit des livres. très bon pilote de F1 je ne savait pas qu’il écrivait. Mais non débile c’est Ernst Friedrich Schumacher « Small is beautiful » quand la bourgeoisie veut redécouvrir un sens commun.

  4. Avatar de arkao
    arkao

    Une occasion de reparler aussi de Marshall Sahlin ?
    Stone age economics, 1972, traduction française Âge de pierre, âge d’abondance. Economie des sociétés primitives, préface de Pierre Clastres, NRF Gallimard, 1976.

  5. Avatar de kercoz
    kercoz

    Bonjour . Je ne connaissais pas « Small … » un lien en français :
    http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:a_Wm-Ny7IccJ:leko2labs.free.fr/small.htm+schumacher+small&cd=6&hl=fr&ct=clnk&gl=fr
    C’est sympa et intuitif , mais ça reste de la littérature …….
    L’argument majeur d’ un débat qui oppose les systèmes centralisés -gobalisé au système parcellisé « naturel » ….doit se réferer principalement aux mathématiques (impossibilité mathématique de gestion centralisée d’une mégastructure) et sociologique (Goffman-K.LOrenz) l’intrant « affect » lié a la connaissance intime entre individus du groupe impose une taille réduite du groupe .

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