Je me souviens d’une traversée sur la malle entre Zeebrugge et Douvres, j’avais vingt ans et il y avait à côté de moi au bar une jeune fille, qui m’ignorait et que j’ignorais et qui à un moment donné s’est tournée vers moi, son visage étant donc très proche du mien. Elle m’a fixé et s’est mise à bailler à s’en décrocher la mâchoire sans que son regard cesse d’être fixé sur le mien, et je me souviens d’avoir entrevu la luette au fond de sa gorge et d’en avoir été profondément ému. Et je me suis dit, « Jamais femme ne s’est offerte à toi avec autant d’abandon ».
J’ai trouvé le point où Jorion et Thom divergent concernant PSI. C’est tout à la fin du chapitre XI :…
Une réponse à “La luette”
[…] ne se connaissent pas, comme cette fille dont j’ai parlé sur le bateau, qui me montre sa glotte (La luette), font venir à la surface la complicité possible, et qui n’aura jamais lieu, parce qu’il y a […]