Billet invité.
BRAS DE FER
Symptôme de l’intensité de la crise qui enfle aux USA , c’est ouvertement que le bras de fer entre les milieux d’affaire et l’administration Obama se poursuit dorénavant. Du jamais vu dans l’histoire récente du pays. Alors qu’interviennent la mise sous tutelle de mutuelles de crédit (une formule déguisée de nationalisation), de nouvelles faillites bancaires régionales, et le lancement d’un appel pressant du FDIC, l’organisme autonome chargé de garantir sous forme d’assurance les dépôts bancaires, qui commence à être à court de cartouches financières et relève le tarif de l’utilisation de ses services par les banques, qui renâclent. Avec des prévisions peu encourageantes pour les temps à venir, détruisant ce faisant toutes les prévisions sans fondement et prématurées de relance.
Deux importantes mutuelles de crédit, US Central et WesCorp, qui vendent des services et des produits aux réseaux de caisse d’épargne et pèsent respectivement 34 et 23 milliards d’actifs, viennent d’être nationalisées sans le dire. Michael Fryzel, le président du NCUA, le régulateur des caisses d’épargne, a tenu des propos éloquents : « Avec nous aux commandes, nous obtiendrions des chiffres honnêtes », après avoir constaté que ces deux mutuelles sous-estimaient leurs pertes. Le FDIC vient par ailleurs d’annoncer que trois nouvelles banques de dépôt venaient de faire faillite, portant le total de celles-ci à 20 banques en moins de trois mois. A comparer avec les 25 banques de dépôt fermées pour faillite en 2008, et les 3 en 2007.
Barack Obama a montré ces derniers jours qu’il était sensible aux réactions de l’opinion publique, comme à celles des élus démocrates qui ont pris l’initiative d’adopter un projet de loi à la Chambre, les sénateurs devant les rejoindre très prochainement semble-t-il, taxant les primes type AIG au taux de 90% (les collectivités locales se chargeront du reste, a estimé un représentant très en colère), il doit cependant tenir compte des réactions des milieux d’affaire, dont dépend le succès ou l’échec du plan de sauvetage des banques tant attendu, dont le Wall Street Journal vient d’annoncer qu’il allait enfin être rendu public par le Trésor. Dans des conditions pas optimales, comme on va le voir.
Citigroup Inc., Bank of America Corp. et JP Morgan Chase & Co, qui à elles trois ont reçu plus de 100 milliards de dollars de fonds publics, ont violemment critiqué la décision de la Chambre des représentants, chacun expliquant qu’il n’allait pas pouvoir retenir ses meilleurs cadres (responsables du désastre ?), sur le même mode étrange que les défenseurs du « bouclier fiscal » en France. Après la double peine, la double récompense est revendiquée. Une véritable mobilisation a donc lieu dans le monde de la finance et des grandes entreprises (certaines, comme GM, sont concernées par le projet de loi), qui porte tous ses espoirs sur la Cour Suprême. Cette dernière pourrait déclarer contraire à la Constitution la loi honnie, résultat d’une véritable « chasse aux sorcières », l’expression est employée, non sans indécence au pays du maccarthysme.
Après avoir joué les arlésiennes, à plusieurs reprises proche d’être annoncé pour être ensuite repoussé à plus tard, ce plan laborieusement concocté s’efforce de concilier des impératifs contradictoires et de tenir compte par avance des difficultés que rencontrerait l’administration Obama, en cas de nouvelles demandes de fonds à la Chambre. Il s’inscrit dans un contexte marqué par les précédents épisodes du bras de fer qui se poursuit, avec le mouvement de protestation des banques contre les contreparties imposées dans le cadre du plan de leur sauvetage, certaines d’entre elles et non des moindres menaçant de rendre les fonds au Trésor pour retrouver leur « liberté », ainsi que le communiqué réclamant dans des termes définitifs l’adoption immédiate de nouvelles normes comptables de valorisation des actifs, afin d’escamoter les pertes dans les bilans bancaires.
L’offensive menée contre Tim Geithner, secrétaire au Trésor, venait quant à elle de tous côtés ces derniers jours, de sur sa droite et de sur sa gauche pourrait-on dire, des milieux d’affaires comme d’élus démocrates très remontés, pas nécessairement pour les mêmes raisons, sous la pression de leurs électeurs.
Par deux fois, Barack Obama a été obligé de réaffirmer sa confiance dans son secrétaire d’Etat, n’ayant de toute façon pas de solution politique alternative à sa disposition, ni de politique tout court. Il s’agit pour lui de préserver au maximum l’outil financier tel qu’il est, afin qu’il puisse resservir quand il en sera de nouveau capable, c’est le pari, et d’endiguer au mieux ses dérives dans l’avenir, sans plus. Il n’y a pas de plan B, comme vient encore de l’expliquer Ben Bernanke, président de la Fed, en des termes moins explicites, sauf à admettre une chute brutale du niveau de vie des classes moyennes américaines – dont la défense a toujours été au centre des discours du candidat, puis du président – si l’ensemble de l’édifice de l’endettement et du crédit qui fait aujourd’hui défaut ne pouvait pas être remis sur ses pieds. C’est tout le sens de l’action de la Fed, dont le coût importe peu, car elle est le dos au mur, et Barack Obama aussi.
Dans l’immédiat, il va de plus lui falloir faire adopter son budget, un exercice risquant d’être mouvementé. Car le déficit budgétaire pour l’exercice 2008-2009 à venir prévoit d’atteindre le montant record de 1.845 milliards de dollars, 13,1% du PIB annuel (hors création monétaire de la Fed).
Qu’envisage le plan de Tim Geithner, d’après le Wall Street Journal ? Il s’agit en réalité d’une toute nouvelle version du plan initial de sauvetage des institutions financières, encore susceptible de modifications est-il précisé, et dont on comprend qu’elle est donnée en pâture afin de faire patienter. En quoi consiste la nouveauté ? Elle ne concerne pas la structure publique-privée qui était la grande nouveauté précédente. Elle reste officiellement la clé de voûte de l’édifice en train d’être péniblement construit, dont on ne connaît toujours pas les modalités de fonctionnement détaillées, qui feront le succès ou l’échec de l’opération (et risquent d’être difficile à avouer à l’opinion publique et aux élus). Nouveauté dans la nouveauté, deux autres partenaires sont associés au plan, via des filiales du FDIC et la Fed. Ils vont se partager, avec la ou les structures mixtes de défaisance, l’achat des actifs « gelés » (terme plus neutre que « pourris » ou « toxiques », afin de favoriser leur vente), avec dans le premier cas une garantie directe de l’Etat, puisque c’est le cas des opérations menées par la FDIC. Dans le second, la création monétaire y pourvoira. C’est dire que la perspective de voir des investisseurs privés s’intéresser en masse à l’opération fait l’objet d’une certaine incertitude. Et que l’on peut penser qu’il y a des compensations envisagées pour ceux qui accepteront de jouer les mannequins dans la vitrine.
Quelles leçons puis-je tirer de ces observations à distance ? Que le capitalisme est en train de mourir, mais que les capitalistes ne le savent pas ? Qu’ils croient toujours à leur chance d’être reconnus indispensables, quitte à forcer un peu celle-ci et faute d’une alternative ? Qu’il ne faut pas se précipiter pour répondre catégoriquement aux deux questions précédentes ?
17 réponses à “L’actualité de la crise : Bras de fer, par François Leclerc”
@ François Leclerc
La distinction entre qui est dans quel camp se brouille aussi. La mesure d’« expropriation » des bonus d’AIG et consorts a été prise au Congrès à une très large majorité, comprenant donc aussi une majorité des représentants républicains. Ce serait donc le peuple – quasi-unanime – contre les banquiers et les P-DG.
Mais quid de la garde rapprochée d’Obama lui-même ? Pour qui roulent en particulier Geithner et Summers ?
@ F.Leclerc.
Merci (à nouveau) pour cet article.
Oui, il sera bien difficile de reconstruire du solide dans ces marais. Le serment de ce nouveau président : « si vous l’acceptez votre mission sera de… »
Pour l’instant je ne fais que ce qui leur plaît
Pour l’instant je ne fais que ce que bon leur semble
Quand on est nouveau dans le métier
Mieux vaut pas trop qu’on vous entende
Pour l’instant le meilleur système pour avancer
Est celui de la vipère la salamandre
Du sang-froid du venin des morsures bien ficelées
Pour chaque jour avoir de la viande froide à étendre
Pour l’instant à genoux j’ai peut-être l’air niais
Mais debout moi pour l’instant je tangue
Il me faut encore connaître les ficelles du métier
De quelle façon de quelle manière on égorge on étrangle
Tout ce qui peut sur votre route se trouver
Et qu’il faut supprimer sans que la main ne tremble
Pour l’instant je ne suis peut-être qu’un laquais
Un assistant de l’assemblée un valet de chambre
Pour l’instant je taille des haies
Pour l’instant j’arrondis les angles
Pour l’instant je courbe l’échine
Pour l’instant j’en avale ma langue
Pour un jour planter son étendard au sommet
Chaque bastion chaque citadelle est bonne à prendre
Guérillas guerres d’usure ou de tranchées
Tous les moyens sont bons pour s’étendre
Pour se les faire il ne faut surtout pas rêver
Pour se les faire il ne faut surtout pas être tendre
Juste quelques petites années à patienter
En politique il faut savoir il faut savoir attendre
De la mairie au ministère à l’assemblée
C’est un boulot de longue haleine de longue attente
Pour enfin un jour au beau milieu des mondanités
A leurs bonnes femmes faire les yeux tendres
Et de leur amour-propre de leur vanité
En quelques mots en faire un tas de cendres
Et du plus lâche du plus servile du plus mauvais
J’en ferai mon assistant et peut-être mon gendre
Pour l’instant je taille des haies
Pour l’instant j’arrondis les angles
Pour l’instant je courbe l’échine
Pour l’instant j’en avale ma langue
L’assistant parlementaire (Christophe Miossec / Guillaume Jouan)
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@ Paul Jorion
Le débat politique n’est en effet pas structuré aux USA comme en Europe. Ce qui peut nous laisser perplexe parfois. Les Républicains croient dur comme fer à leur idéologie en défense et illustration de la libre entreprise et à la lutte contre la mainmise de l’Etat fédéral, ce qui les amène à réclamer que l’Etat s’abstienne d’intervenir pour sauver des entreprises, ce qui à l’autre bout de l’échiquier est réclamé pour de toutes autres raisons.
Par ailleurs, je ne vis pas aux USA, mais ce que j’en comprends et me racontent des amis américains qui y vivent me laissent à penser que « l’opinion publique » est terriblement secouée. On a fait le parallèle avec Pearl Harbour ou avec le 9-11 (l’attentat du 11 septembre).
Je parle peu de l’impact qu’a et pourrait avoir l’opinion et m’enferme peut-être un peu trop dans la finance, sa logique, son système (ses topRéseaux). J’ai pourtant vécu des périodes et dans des pays où « les masses », comme l’on disait alors, étaient sur le devant de la scène et le faisaient savoir. Et obtenaient l’impensable. L’histoire se terminant comme elle se terminait, pour ne pas cultiver les regrets.
Que peut-on attendre des américains, qui ont eu de solides traditions dans ce domaine, mais qui les ont oubliés, forcés et contraints ? C’est à vous de nous en parler, merci de le faire.
Je connais les bios de Larry Summers et Tim Geithner, représentants policés de l’establishment financier. Encore que Summers soit un peu à l’emporte pièce. Qui fait d’eux ou d’Obama la politique des USA en matière financière ? Comment fonctionne la réalité du pouvoir d’un président ? Une nouvelle page me semble en passe d’être écrite, qui appartient à un chapitre déjà bien entamé mais pas encore conclu.
Tim Geithner est un pur produit de l’establishment mondialiste : passé par Dartmouth College, la pouponnière de la nébuleuse Rockefeller, il a fait ses premières armes professionnelles chez Kissinger Associates (Kissinger ayant été membre fondateur de la Commission Trilatérale, émanation de Bilderberg et du Council on Foreign relations, le CFR), puis rejoint le département américain du Trésor, où il a passé douze ans sous diverses administrations, avant d’intégrer… le CFR, puis le FMI et la Banque fédérale de New York dont il a été président avant sa récente nomination.
Difficile de voir en lui un iconoclaste…
Il n’y a pas que aux Etats-Unis que certaines résistances commencent à se manifester face à des injonctions d’autorités publiques.
Il faut dire que, quand ces demandes de « moralité » ou « d’éthique » prennent de l’ampleur, et ne touchent plus, seulement, une poignées de coupables expiatoires, certains comprennent fort bien que ce sont des privilèges jugés bétonnés et non-négociables qui sont remis en cause. D’où leur réveil. Et des protestations de plus en plus bruyantes.
Dans le cas ci-dessous, le Medef comprend fort bien que le danger, pour eux, en filigrane, serait d’accepter que la variable salariale ne soit plus la seule à être mise automatiquement à contribution en cas de difficultés (et même sans). Le danger serait de ne plus pouvoir, par exemple, maintenir les dividendes aux actionnaires. Quelles que soient les circonstances. Alors, que, dans le même temps, on juge parfaitement « économique » de licencier plus ou moins massivement son personnel.
Ce qu’ils pressentent, c’est qu’ils en arrivent à devoir défendre leurs propres « droits acquis ». Un réveil brutal. Surtout quand, durant des décennies, on a férocement attaqué les « droits acquis » des autres. En imaginant pas un seul instant pouvoir se retrouver, soi-même, dans la même situation.
« Laurence Parisot rejette l’ultimatum du gouvernement. François Fillon menace de légiférer.
C’est « non ». Le Medef ne donnera pas suite à l’injonction du gouvernement concernant les bonus des dirigeants d’entreprise qui licencient. Deux jours après l’ultimatum lancé par les ministres Christine Lagarde (Economie) et Brice Hortefeux (Travail), Laurence Parisot a expliqué hier sur Europe 1 n’avoir « ni les moyens ni même le désir d’imposer quelque chose qui dépend de la relation contractuelle entre le mandataire social et son entreprise, via les décisions du conseil d’administration ».
Impossible, selon elle, de mettre en oeuvre d’ici au 31 mars, comme l’exige l’exécutif, la demande exprimée par Nicolas Sarkozy à l’occasion du sommet social de l’Elysée, le 18 février. Ce jour-là, le chef de l’Etat avait réclamé aux mandataires sociaux (président, directeur général, administrateur…) de renoncer à la part variable de leur rémunération si leur entreprise « recourt massivement à du chômage partiel ou décide un licenciement économique d’ampleur ».
Le Premier ministre, François Fillon, a fustigé hier soir sur TF1 l’attitude « d’une partie du patronat, qui n’a pas l’air de comprendre la gravité de la situation et qui doit cesser de se servir » des rémunérations élevées par le biais des parts variables. Il a ajouté à l’attention des dirigeants du Medef : « Ou bien vous prenez les mesures nécessaires avant le 31 mars, ou bien on légiférera. » Laurence Parisot s’avoue « perplexe » devant l’attitude du gouvernement. « J’ai cherché à savoir qui était concerné, on m’a répondu qu’il s’agissait de regarder la situation de tous ceux qui sont mandataires sociaux, qu’il s’agisse d’entreprises cotées ou non cotées, de grandes entreprises ou de PME », a-t-elle indiqué hier. Or, selon elle, le Medef a « une autorité morale, mais pas plus que ça ». Sur la forme, cette analyse vient du fait que Christine Lagarde et Brice Hortefeux ne sont toujours pas en mesure de préciser à partir de quand le recours au chômage partiel peut être considéré comme « massif », ou selon quels critères un plan de licenciement doit être qualifié « d’ampleur ».
(Source: Les Echos)
(NDLR: pas d’illusions, cependant. Le gouvernement Sarkozy-Fillon s’empressera, très probablement, d’enterrer discrètement cette demande « incongrue ». L’important étant que l’opinion se souvienne de l’annonce initiale).
@Paul Jorion: « comprenant donc aussi une majorité des représentants républicains »
Cela ne m’étonne pas. A droite, il y a les républicains libéraux et les autres qui n’apprécient pas tellement le cirque financier. C’était plus clair en France, avec le courant gaulliste d’un côté et le courant libéral de l’autre qui avait dû se réfugier à l’UDF. Mais même là ça se brouille et il y a de tout à l’UMP (même si Sarko est libéral mais va en devenir de plus en plus honteux). N’oublions pas non plus que tout un pan de la droite, pour ne pas parler de l’extrême-droite, est ouvertement anti-capitaliste. Y compris aux USA, même s’ils n’osent pas le dire ou n’en ont tout simplement pas conscience (ils croient que le capitalisme c’est la libre entreprise, pas les banquiers).
Les meilleurs cadres !!
Marre de ces corrompus. Plus que marre de ces discutions d’intellos (je ne parle pas de vous François Leclerc). La vermine on l’écrase et les banquiers on les ferme. Y aura t-il un jour un homme politique digne de ce nom qui prendra les initiatives fortes et dures que tout le monde attend ?
Durant une guerre, la dernière chose dont on a besoin ce sont de pinailleurs et d’hésitants. Il faut, au contraire, des hommes furieux et motivés.
Du temps des rois, peu d’entre eux admettaient facilement de se voir concurrencer par un état dans l’Etat. En général, les intrigants finissaient à l’échafaud. Mais de nos jour, combien de temps allons nous supporter de voir la démocratie bafouée et humiliée par une petite bande ridicule de ronds de cuir.
Les riches ont soit la fortune, sur laquelle ils se reposent, soit ils sont en passe de l’avoir. Ils sont alors intraitables sur la défense de leurs avantages acquis, cela serait trop bête d’échouer si près du but. Ce qui est dû est dû. Donner, c’est donner, reprendre c’est voler.
B O N J O U R
La vérité sur la réalité….
exemple :
les humains : « selon leur imagination : ils créent »
mais créer n’est pas la réalité……
donc depuis des siècles les êtres humains vivent dans une réalité fausse…..
aujourd’hui ils continue de dominer mais ne gere plus …..
@François Leclerc: « Les Républicains croient dur comme fer à leur idéologie en défense et illustration de la libre entreprise et à la lutte contre la mainmise de l’Etat fédéral »
Quid d’une sécession ? Cette hypothèse se trouve souvent évoquée sur le site http://www.dedefensa.org. La recherche de « sécession » à l’aide du moteur du site (en haut à droite en entrant) conduit à une liste d’une quinzaine d’articles.
@ Claude Animo
Il y a ou il y a eu plein de tentatives de sécessions ces derniers temps. En Bolivie, par exemple. En Italie (avec le phénomène de la « Pandanie »). Il est intéressant de remarquer que sont les riches qui veulent faire sécession. A une autre échelle, il y a au Brésil création de villes fermées, extension du concept de « condominium fechado » (résidence fermée) à la création de villes nouvelles. Et quand il ne s’agit pas de sécessions, de partitions forcées. Le monde se barricade, au sens propre.
Je vais voir les liens, merci.
[…] | La crise financière du 16 au 22 mars…Blog de Paul Jorion » L’actualité de la crise : Bras de fer, par François Leclerc…Ken Karpman PHOTO! | Dark News… « Anthony Robles Battlestar Galactica » […]
@ Moi
Ne serait-ce pas utile d’être plus précis (définitions préalables) et explicite ?
Qu’est-ce qui permettrait à cette phrase entre parenthèses d’être davantage exploitable ?
@ Paul Kaizerman
Auriez-vous quelques informaticiens PHP dans votre entourage ?
Ce n’est pas si sorcier de pondre un packLogiciel qui se mette en route en parallèle d’Euroclear
sous la forme d’un prototype
Composer des écritures à basculer dans une « clearing box »
ce n’est pas sorcier. J’ai fait cela quand j’étais jeune … en FORTRAN !
http://www.pauljorion.com/blog/?p=2351#comment-20183
Il est I M P O S S I B L E — I M P O S S I B L E de tout casser
sans avoir une solution de remplacement pour EUROCLEAR en version beta,
puis en version réellement opérationnelle avec des opérations bidon.
J’invite chaque bloqueur à faire comme si
il était à lui tout seul la Banque A, B, ou C
enregistrée en tel ou tel pays du G20.
Ce serait déjà un bon début.
Clearstream il est possible de laisser de côté un moment
Il suffit qu’une clearingBox fonctionne, pour progressivement court-circuiter le solde.
Il n’y a rien de plus idiot qu’une opération bancaire.
Si ma mémoire est bonne une (ou plusieurs) ligne(s)
comprenant :
– une date d’opération
– une (ou deux) devise(s)
– un type d’opération
– une personne morale (surtout banque en clearing)
– un montant
– un taux
– une echeance
C’est parfois un peu plus compliqué,
mais guère plus.
Bien sûr, il y a tous les dispositions de sécurité.